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 The Times They Are a-Changin' - Miko

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Shinsaine Mogura
Shinsaine Mogura
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Message(#) Sujet: The Times They Are a-Changin' - Miko The Times They Are a-Changin' - Miko EmptyVen 21 Juin 2013 - 16:45

Assise sur le bord de la fenêtre de sa chambre d’hôpital, Moira regardait le vent s’engouffrer dans le feuillage des arbres de Konoha une moue attristée au visage. Elle n’avait rien à faire ici, elle avait des responsabilités, maintenant qu’elle était chunin, elle avait une équipe, des missions à remplir… Elle ne pouvait pas se permettre une période sabbatique. Mais on lui avait imposé, forcément, elle n’aurait jamais dû venir à l’hôpital, elle n’avait pas l’habitude de se plaindre ou d’aborder ses douleurs, résultat des courses, elle aurait mieux fait de s’en tenir aux habitudes. A peine on leur signalait une douleur qu’il voulait nous gardait en observation pendant plusieurs jours… C’était pire que de la torture pour la jeune femme, elle se sentait ennemie dans son propre village. Heureusement que des gens venaient la voir, qu’elle avait une amie aussi dans une chambre non loin de la sienne. Tout était partie de là, à vrai dire…

Quatre jours auparavant…
Moira attendait patiemment dans la salle consacrée en espérant recevoir des nouvelles rapidement de l’amie qu’elle venait d’accompagner. Inquiète, elle faisait tout de même de son mieux pour rester optimiste. Elle était soumise à tellement de pressions dernièrement qu’elle avait du mal à ne pas craquer, ce n’était pas le genre de choses qui lui fallait en ce moment. Mais elle devait rester forte, c’était bien le propre d’un gradé non ? Rester fort, un pilier à Konoha, car si les piliers se brisent, tout le village s’effondre, elle ne pouvait pas être à la base d’une telle catastrophe. Elle ne cessait de masser son omoplate, cette griffure qui lui faisait encore mal. Pourtant elle avait commencé à prendre des médicaments, ça allait mieux, jusqu’à ce qu’elle y réagisse mal et cesse de les prendre et la douleur avait repris. En même temps, elle ne pouvait pas se permettre ce genre de réaction en public comme elle avait eu avec Hikari. Être chunin c’est aussi garder une belle image, être propre sur soi, inspirer les autres.

C’était étrange les souvenirs qu’elle avait de cette découverte en forêt. Surtout un visage en fait, le visage d’un monstre qui venait la surprendre parfois durant son sommeil ou en pleine journée. Elle avait du mal à vraiment expliquer ce qui s’était passé, elle se rappelait simplement avoir fini à l’hôpital, s’être regardée dans le miroir et découvrir ces quatre sillons verts sur son omoplate… Mais ça allait lui revenir, c’est ce que les médecins n’ont cessé de lui dire, mais jusqu’à présent, à part quelques réveils en pleine nuit suante comme après une course poursuite, il ne s’était rien produit. Dans les couloirs, elle vit alors passer le médecin qui lui était attitré. Elle sauta sur l’occasion et alla l’accoster.


    Bonjour Mogura ! Comment vas-tu ? Ces médicaments alors ?

    Je vais mal, ces médicaments n’ont pas fonctionné, je me suis montrée impulsive sous leur emprise et même tremblante. J’ai arrêté le traitement, depuis la douleur est revenue et elle m’est insupportable. Pour que je puisse remplir mes obligations il faut que vous remplissiez les vôtres, c’est-à-dire faire en sorte que les habitants de Konoha restent en bonne santé !

    Hmmm… Je vois. C’est toujours cette blessure à l’omoplate qui te fait souffrir ? Elle est pourtant soignée, il n’y a pas de raisons, pour ce qui est de la présence des cicatrices, tu dois savoir que nous ne pouvons rien y faire, le phosphore s’est ancré dans ta peau.

« Phosphore », lorsqu’il prononçait ces mots, la jeune femme fut comme éblouie par des lumières verdâtres, brillants dans l’obscurité, elle ferma les yeux comme pour les faire partir et lorsqu’elle les rouvrit elle put voir l’expression très concernée sur le visage du médecin. Qu’allait-il dire encore ?


    Peut-être devrions-nous prendre un rendez-vous avec un expert… Un membre du clan Yamanaka travaille pour l’hôpital et il te sera d’une grande aide je pense…

Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent, d’abord la surprise, puis la colère. Ses yeux se froncèrent, le vert si pale de ses yeux se ternit et elle tapa un grand coup contre le mur à sa droite, il se fissura et le regard du médecin devint inquiet.


    Vous m’avez pris pour une folle ? Hors de question que je laisse quelqu’un entrer dans ma tête ! Et puis je n’ai pas le temps, j’ai des responsabilités ! Des gens qui comptent sur moi ! Je ne peux pas me permettre de perdre du temps avec ça !

    Dans ce cas je crains que je vais devoir vous garder en observation pendant quelques temps, au moins jusqu’à ce que vous acceptiez l’aide que l’on souhaite vous apporter. Vous allez rester à l’hôpital, le temps que nous trouvions le traitement qui vous convienne.

Comment le simple fait d’arrêter un médecin dans le couloir avait pu provoquer ceci. Elle ne pouvait pas, elle refuserait, mais ils ne lui laisseraient pas le choix. Si un ninja désobéit aux recommandations du médecin, il ne reçoit plus de mission et est placé sous surveillance permanente. Elle serait mal vue en plus…


    Mais je …

    Montre-toi raisonnable Mogura ! Tu sais ce qui arrivera si tu ne restes pas et si je dois demander à te faire interner je le ferai.

Internée ? Etait-elle donc vraiment considérée comme une folle. Elle laissa tomber sa tête avec ce sentiment fataliste que tout était joué. Elle n’avait plus qu’à attendre, mais elle allait bien se comporter, elle allait leur prouver qu’elle n’avait pas besoin de l’aide d’un Yamanaka pour s’en sortir. Elle ne voulait pas être cataloguée. Une infirmière la prit en charge, elle lui montra sa chambre et lui annonça qu’elle serait libre de circuler dans l’hôpital, très librement. Elle pourrait donc aller rendre visite à son amie, ce ne serait peut-être pas si horrible. Aussi, si elle ressentait un besoin de s’entraîner, elle pouvait se rendre au parc accompagnée d’une personne proche ou un membre de l’hôpital. Elle restait muette, toujours enfermée dans l’incompréhension. Comment pouvait-il si simplement mettre de côté un élément de Konoha ? Une chunin qui plus est ! Elle avait tellement de responsabilités… de choses à faire… à peine allongée, elle s’endormit, mais pour combien de temps ? Elle serait sûrement bientôt réveillée par un énième cauchemar.      

Deux jours auparavant…
    Rinshoku s’il te plaît, je te demande ça comme un service, juste écouter une conversation, ce n’est pas grand-chose…

    Ça me dérange de faire ça dans le dos de tes parents tout de même. Tu n’es pas censée savoir ce qu’ils vont se dire.

    Je te paierai.

    D’accord !

La petite taupe quitta la chambre de Moira qui l’attendit inquiète recroquevillée dans le lit. Rinshoku n’eut pas à beaucoup se déplacer, le médecin s’apprêtait à expliquer la situation aux parents de Moira et cela ne se faisait qu’à quelques mètres de sa chambre. Suffisamment loin pour qu’elle ne puisse pas l’entendre. Le médecin finit par arriver, Rinshoku tendit l’oreille.


    Bonjour, vous êtes bien monsieur et madame Shinsaine ?

Ils acquiescèrent d’un hochement de tête, la main de la mère de Moira serrait de toute ses forces celle de son père. Les deux se mordillaient la lèvre, très inquiets.


    Votre fille souffre de plusieurs troubles psychologiques que l’on cherche encore à identifier. Elle peut se montrer violente ou apeurée sans raison. Elle dort peu. On pense que cela a été causé par une expérience traumatisante, très certainement lié aux cicatrices qu’elle a sur l’omoplate. Sa sensei, la Dame aux Insectes vous renseignera sûrement plus sur cette affaire. Les troubles ont été grandement renforcés par toutes les pressions liées à sa récente promotion. Elle s’est surmenée et ça l’a beaucoup affecté. Elle refuse de consulter notre spécialiste, ce qui, nous pensons, pourrait l’aider énormément à surmonter ses problèmes.

    Elle refuse de nous écouter. Cela faisait plusieurs jours que l’on voyait les cernes grandir sur son visage, elle refusait de se reposer, elle disait qu’elle allait perdre du temps, qu’elle ne pouvait pas se le permettre. Et hors de question d’aborder le sujet des cicatrices, lorsqu’on les a découvertes elle nous a dit qu’il s’agissait d’un simple accident. Nous ignorions qu’elle avait subi une expérience de la sorte.

Le médecin posa une main amicale sur l’épaule de la mère de la kunoichi et ses parents finirent par partir. Rinshoku retourna voir Moira toute excitée d’avoir des nouvelles. Rinshoku était un peu déstabilisé mais il finit par la rejoindre sur le lit.


    Alors ? Alors ?

    Erm… Ils ont dit qu’à cause de la promotion tu t’étais un peu surmenée et euh voilà. Normalement tu devrais sortir dans pas longtemps.

    Génial ! Il me tarde de retourner faire des missions ! Je dors mieux dernièrement !

Le teint de la jeune femme était tellement blanc qu’il en était déprimant. Elle ressemblait un peu à un cadavre, elle avait perdu du poids et ses cernes étaient si marquées. Elle n’était pas du tout crédible.


    Il est temps pour moi de partir. Cette fois-ci je te l’offre.

C’est là qu’elle comprit qu’il lui avait menti. Une larme coula sur sa joue, une larme de désespoir, elle ne savait simplement pas quoi faire. Elle s’approcha du miroir posé dans sa chambre. Elle reconnaissait difficilement son reflet dans le miroir, il fallait qu’elle se reprenne en main. Elle se rendit à la cafétéria et englouti un maximum de nourriture. Ensuite elle partit s’entraîner, même si son état d’esprit laissait à désirer, elle devait reprendre le dessus sur son corps.

Trente minutes auparavant…
Haletante, le regard perdu dans sa chambre, la jeune femme se réveillait en sueur suite à énième cauchemar. Elle n’allait pas mieux. Elle avait quand même réussi à reprendre du poids, elle sortait plus souvent mais elle refusait toujours de consulter le spécialiste.


    Mogura ? Comment vas-tu ? Un autre cauchemar ?

Le médecin venait d’entrer dans la chambre, alerté par le cri poussé par la jeune femme lors de son réveil, elle ne put s’empêcher de fondre en larme.


    Je ne vais pas bien… Je crois que je n’ai plus le choix. Prenez-moi un rendez-vous pour demain, s’il-vous-plaît.

Le médecin acquiesça d’un hochement de tête et quitta la chambre. Elle se retrouvait à nouveau seule, incapable de dormir.

Maintenant.
Elle avait toujours le regard perdu vers l’extérieur, collée contre la fenêtre. Ses larmes avaient séchées mais elle paraissait fatiguée, presque éteinte. Elle s’inquiétait pour le moindre bruit suspect. D’ici quelques heures, quelqu’un allait fouiller dans son crâne et faire ressortir ce terrible monstre. Elle ne voulait pas, elle préférait ne pas s’en rappeler, mais elle n’avait plus le choix. Elle devait être confrontée à ses démons. Tandis qu’elle pensait et repensait à la difficile journée qui s’annonçait, elle entendit un bruit venir du couloir. Elle se mit sur ses gardes, elle ne comprenait pas pourquoi mais elle se sentait en danger. Le visage de ce monstre était resté figé dans son esprit. Il reviendrait, c’était peut-être lui qui arrivait pour la chasser.

Rinshoku:
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