Assise sur le murée de mon balcon, Le bras posé sur le genou, le regarde perdu au loin. Je contemplais l’immensité du désert qui se dressait devant moi perdu dans mes pensées d’un avenir plus prometteur que jamais. Je ne souhaiterai qu’une chose voir mon idéal se réaliser avec le temps. Un peuple qui agit ensemble, fondant un pays souder qui pourrait se permettre d’avoir une certaine influence si sa puissance s’agrandissait. Mais pour avoir un tel effectif, il faudrait des personnes dont l’opinion équivaut au mien. Malheureusement peu de ceux que j’ai croisé jusqu’à présenterait de ce style de changement. Préférant nettement de garder les habitudes que l’on a au sein de cette nation de nomade. Tant que les problèmes ne nous rejoignaient pas, on n’avait rien à faire pour améliorer la vie de ceux qui était justement en difficulté. Le sentiment d’égoïsme, voilà ce que je ressentais en chacun de nous. Le partage ne faisait pas partie de notre quotidien. Une triste vérité qui me révoltait mais en même temps je pouvais me rebeller seule. Sans un soutien extérieur. Bref, quoique je puisse penser je devais encore patienter et non ne me précipiter dans mon désir de modifier les lois de cette terre emplie de sable.

Soupirant d’une manière si expressive, je me décidais enfin à me lever d’ici, le temps s’était de l’argent autant donc que je me bouge au lieu de trainer. Enfin c’est ce que je me disais mais réellement à peine j’étais rentré que je me plaçais sur l’unique canapé de la pièce. La réalité était que je n’avais envie de rien malgré qu’il fallait que je me bouge. Cependant mon corps me fit comprendre la raison pour laquelle je m’étais directement installé sur le divan en tissu beige. J’étais excessivement fatigué et des bâillements s’enchainèrent sans que je puisse me concentrer un peu pour m’empêcher de céder au sommeil qui gagnait du terrain, lentement mais très sûrement. Résolue, je fini par m’allonger de tout mon long. Laissant le monde des songes m’emporter si rapidement.

x Entends-tu ? Ce cri, ce bruit qui déchire l’air, qui t’appelle désespérément. Pourquoi tu ne lui réponds pas ? Aurais-tu peur ? Tu es curieuse tu le sais, tu dois aller voir, tu dois me laisser te guider. Me laisser prend mon rôle et à toi de perdre le contrôle. Je serais ce gardien qui te mène à faire de grande chose, abandonne toi… Abandonne-toi corps et âme…

x Jamais, je suis maîtresse de moi-même, je n’ai nullement besoin d’aide encore moins de la tienne.

x Cela ne sert à rien de me résister, tu le sais. Plusieurs fois déjà tu t’es laissé aller, le regrettes-tu ? Vient à moi, ne t’éloigne pas ou tu tomberas…

Comme une sorte de boum, je me réveillais en sursaut. Jetant mon regard à chaque coin de la pièce pour repérer cette personne qui me parlait. Peine perdue, c’était encore elle. Celle qui m’effraie depuis ce jour tragique. Cette voix sensuelle qui me dictait des dires mauvais. J’avais l’impression devenir folle, ou plutôt je dirais que je l’étais déjà. Comme si dans ce corps il y avait moi et cet autre individu caché, malsain, dangereux. J’émis une sorte de grognement, car lorsque j’entendais cette voix je pouvais être assuré de mal dormi d’ici les prochains jours et pendant un période variantes si souvent que je ne saurais dire exactement la moyenne de mes jours de cauchemar. Bref, cela servirait à rien de m’attarder sur sujet, je connaissais déjà tout à son propos, il était donc inutile de chercher plus loin. Constatant que la lueur extérieure s’assombrissait j’en déduisais qu’il allait bientôt faire nuit. Un sourire naissait sur mes lèvres lorsque ce détail insignifiant fût bien réfléchit. Il était temps d’aller se détendre à ma façon.

Une heure après, j’étais près à me rendre sur la piste de dance. Ou plutôt une boite qui se trouvait à quelque lieu de ma demeure. Un endroit exotique ou les corps s’enivrait des boissons, où les mouvements se mélanger sensuellement. Un terrain de chasser tout à fait intéressant pour une chasseuse de proie comme moi. Et à vrai dire j’étais heureuse à travers cette masse de foule en mouvement. Les déchainements se suivirent les uns après les autres sans que je trouve celui qui ferait l’affaire. Enfin, jusqu’à que je tombe sur cet homme… Une carrure imposante, un regard perçant, des cheveux foncés et rebelle, un brin charismatique. Tout un tas de petites choses qui ne passait pas inaperçu pour moi. D’un pas de féline je me glissais entre les personnes qui nous séparait, puis je fis semblant de me mêler avec un autre jusqu’à me rapprocher gentiment puis de l’effleure de manière provocatrice. Je fini par tourner mes iris vers les siennes et de les accompagner d’un sourire carnassier.

x Souhaites-tu un simple instant sur cette piste où d’aller plus loin en m’accompagnant pour prendre un verre ? Après tout la nuit est toute à nous…

« Sers un verre à cet femme, c'est moi qui paye ! » retournant mon visage vers cet femme, je reprenais la parole « Tu a ma réponse ! »

« Alors qu'est ce qu'une beauté comme toi vient parler à un homme comme toi Hein ? » Un petit clin d'oeil, je prenais une gorgée de mon verre « Tu es vraiment de Kaze no Kuni ? »

Et j’avais tout mon temps en tant que prédatrice à m’amuser avec ma proie choisie. Il ne manquait plus que l’accord de ce dernier, on arriverait alors au point de non retour. Rien que d’imaginer je frémissais d’avance d’un plaisir mauvais mais si attirant que de nature je ne pouvais m’empêcher d’agir de cette manière sournoise. La chance tournait devant moi lorsque j’entendis sa voix s’élever en s’adressant de façon familière à l’homme s’occupant du bar. De toute manière, même s’il avait opté pour le second choix j’aurai fait en sorte de le captiver pour qu’il revoir sa décision. Je prévoyais tout à l’avance quand il s’agissait d’atteindre mon but, la suite ne serait que de l’improvisation car chaque homme est différent et donc prendre en compte de chacun de ses traits étaient primordial.

x Une bonne réponse même…

Un murmure qui glissait entre mes lèvres légèrement rosées tout en étant assez fort pour qu’il l’entendre sans trop de peine. Ramassant ledit verre contenant le liquide exotique, je suivais habilement mon nouveau centre d’intérêt de la soirée. Il désignait une table vide vers laquelle on pourra être plus tranquille que debout près du bar et être bousculer par le monde qui se mouvait continuellement sans s’arrêter autour de nous. Mon premier reflexe dès que je fus assise c’était de déguster une première gorgée de la boisson afin d’assouvir ma soif mais aussi pour me donner un avant goût fruité en bouche me faisant frisson de contentement tellement la préparation avait été réussite par le barman de ce club. Et dire que si j’agissais de la même manière plutôt dans la journée je n’aurai aucune sensation que celle que je ressentais. A croire que la nuit était mon moment de prédilection, comme si je devais fuir la lumière. Où alors j’errais dans l’obscurité parce que je m’étais égaré en route, qui sait ? Enfin ce qui était sur c’est que tout s’alliait avec la noirceur de notre monde m’envoutait avec facilité si déconcertante que je ne doutais pas d’avoir accosté cet homme à la chevelure d’ébène.

x Je ne sais pas, une idée qui m’est venu d’un seul coup mais si cela te dérange je peux encore partir maintenant. Même si j’en doute que cela soit vraiment le cas… Eh oui, je suis bel et bien de cette terre aride et chaude.

Je marquai un temps de pause trinquant une nouvelle goulée du fluide sirupeux avant de reprendre d’un ton

x Drôle d’antonyme lorsqu’on me voit. Une peau bien trop claire pour une fille qui traine dans les ruelles ensoleillé. Un regard si glacial qu’il parait irréel, ressemblant d’avantage un blizzard à son apogée qu’à un simple temps grisâtre. Et toi ? Es-tu aussi de cette terre qui m’est si chère ?

Une simple demande pour savoir s’il était un simple voyageur en quête à de nouveaux lieux ou alors un homme qui faisait partie de cette chère communauté que je chérissais au plus haut point. Après tout, il ne fallait pas précipiter les choses si se lançait dans une discussion qui pourrait omettre ma victoire. Parler trop peut s’avérer être utile par moment comme pour d’autre cela procure un ennui si immense que votre attention se reporte sur quelques choses d’autre que vous. Honnêtement je n’avais aucune envie de lâcher l’affaire et de finir frustrer par un échec si basique. Ambitieuse, je vous dirais, ambitieuse et calculatrice. Un jeu qui venait de débuter, un jeu où je dictais les règles aux autres.

« Kaze no Kuni est mon pays, ma chair, mon espoir, mon but ! Kaze grandira avec mes actes. Je suis le fondateur du village du sable » Laissant le silence s'installait, je me levais tout en continuant ma phrase « Discutons dehors, on sera plus à l'aise ! Je pourrais te parler plus tranquillement, Suis-moi si Kaze est tellement chère à tes yeux ! »

Je me délectais avec douceur de la fumée de son cigare, un arome subtil qui flottait dans l’air en un nuage léger et grisâtre. Quoi de mieux qui accompagnait très bien l’ambiance de l’instant et à en voir les autres tables ce n’était pas le seul individu à profiter de se détendre de cette manière. Il m’arrivait parfois d’imiter mes semblables de temps à autre mais ce n’était pas ce que je préfère le plus comme façon de se décontracter. Personnellement j’aimais m’aventurer dans des domaines plus dangereux, charmer les hommes pour récupérer tantôt de l’argent, tantôt un simple moment de divertissement entre deux être. Encore fallait-il que j’aboutisse à ce résultat, car certain se montre particulièrement résistant à ce genre d’avance plus qu’explicite. Je me demandais clairement si je parviendrais avec cet homme. Homme dont le nom m’était totalement inconnu. Sur le coup j’hésitais à lui demander, car il était rare que je le fasse, pourquoi me demanderait-on ? Tout simplement parce que ce genre d’échange avec une personne donnait lieu a crée un lien que parfois je refusais d’avoir. Aucun intérêt d’être lier à quelqu’un alors que cela n’aurait qu’une durée d’un soir, une affaire de plusieurs heures.

Pourtant avec lui, je sentais qu’il se passait quelque chose différent. Je tentais même de le nier de me dire qu’il devait être comme les autres mecs. Rien de très glorieux, cependant je le ressentais qu’il passait un certain courant entre nous et ça m’énervais un peu de pas comprendre pourquoi c’était lui et un pas un autre. Qu’est ce qu’il pouvait avoir de particulier pour m’intriguer à ce point ? Je n’en savais rien mais il était sûr que dès qu’il posa son regard dans le mien j’étais envouté par cette sensation de sévérité qui résidait au sein de ces yeux. De même avec cette voix grave qui sortait de sa gorge, haussant son charme de véritable type masculin. Et ses dires… Celui qui se relève après être tombé, qui se dresse fièrement pour donner un sens à la vie. Celui qui a décidé de changer les choses. Il venait réellement d’éveiller mon intérêt à ce qu’il disait et d’un bond il se sauvait à l’extérieur. Ou alors j’étais tombé sur un fou. Quoiqu’il s’en soit je n’allai pas rester en plan comme ça sans pouvoir satisfaire ma curiosité à son sujet. D’un mouvement décidé je le suivis dans son chemin, espérant y trouver la satisfaction qui comblerait avidité d’en savoir plus sur ses propos alléchants.

Je le vis appuyé sur une façade du bâtiment, bouteille empoigne comme s’il ne pouvait pas la lâcher parce que sa vie en dépendrait. D’ailleurs, je ne me fis pas prière pour m’emparer subtilement de celle-ci devant son propriétaire. Je pris de manière grossière une lampée de cette boisson alcoolisé avant de m’approcher bien près de l’individu.

x Tu penses pouvoir partir avec ça sans partager ? Tu n’es pas très gentleman…

Tandis que je prononçais mes mots, je glissais ma main contre son torse tout faisant des allers-retours avant de la glisser sous son-t-shirt pour tâter ses abdo’. Pour tout dire je n’étais pas déçu de ressentir sous mes doigts sa peau si finement musclé. Cette chaleur si agréable alors que j’avais les bouts de doigt complètement gelé.

x Est-ce qu’on est vraiment obligé de parler ? Ou peut-on passer à quelque chose de bien plus passionnant ? A toi de choisir… mais sache que dans les deux cas, je suis pour. Enfin pas de la même égalité non plus.

« Parler rapidement puis passer à quelques choses de plus passionnant, Pour toi, Kaze no Kuni est un terre chère à tes yeux comme moi. Je sais que tu es une personne importante pour mon organisation. Une organisation formée par quelques ninjas avec le même but, Kaze no Kuni, parmi les grands villages. Tu serais parfaite dans cet organisation ! » Laissant le silence s’installait, je fumais tranquillement mon cigare. « Qu'est ce que tu pense de ma proposition ? Si tu accepte, on pourra passer à une chose beaucoup plus passionnant ! »

D’une poignée forte, il rapprocha mon corps du sien. Plaçant son visage près du mien, le jeu venait de débuter et pour moi j’avais gagné mon pseudo pari. J’étais arrivé au point que je souhaitais atteindre. Comme si cela représentait un piège ou je poussais ma victime jusqu’au bout puis Je m’amusais avec et hop, ensuite je me désintéressais pour finir par relâcher ma proie. Mais là… Quelle différence, je n’avais aucune envie de faire en sorte qu’il s’enfuit. Il avait su attirer mon intérêt, que je puisse le suivre sans trop me poser des questions et qu’il reste à mes côtés tout comme moi je reste au côté du sien. Sous mes frêles mains je pouvais sentir sa musculature de son torse, chaque trait dessiner par un travail qu’il a dû s’acharner à faire pour avoir un corps parfaitement apte à la bataille. D’une caresse incroyablement douce pour un individu de sa carrure, ses doigts se faufilaient dans ma chevelure légèrement en bataille pour une femme. Une coiffure que je qualifierais de semblable à celle de certain garçon en manque d’un quelconque peigne pour maitriser cette masse de cheveux.

J’écoutais mon partenaire d’une oreille attentive pour bien comprendre ses mots. Car il était vrai que les boissons que l’on avait consommé faisait déjà son effet à notre tête, il en devenait donc difficile parfois à réellement bien comprendre ce que pouvait bien dire l’autre personne. Et à la vue de ses paroles, je me demandais dans quoi je m’étais embarqué. Une organisation ? Personne importante ? On dirait plus à des fanatiques en quête d’une victime prête à se sacrifier pour un rituel assez glauque. Surtout qu’en plus il demandait quelqu’un aux capacités lier à ceux des shinobi. En réalité, il venait de donner une belle douche froide avec sa proposition. Comme si cela m’avait calmé à un haut point. Peu d’homme avait réussi à le faire, je dirais même aucun. Il venait de tirer le gros lot en tentant de balancer des dires si étrange. Le sentiment de méfiance m’avait gagné et je finis par lâcher :

x Vraiment ? En quoi suis-je une personne ayant de la valeur à tes yeux ? Et puis qui te dit que je suis réellement une shinobi ? Qui me dit que ce n’est pas tout un mensonge pour me faire rejoindre quelque chose de bien pire ?

Usant de ma force, je le plaquais littéralement au mur avec violence afin qu’il ne puisse rien ne tenter à mon égard.

x Tu sais que si j’ai raison, tu es donc un vilain garçon qui mériterait sa bonne punition…

Une menace mêlée entre un avertissement sincère et d’une voix pleine de sensualité. Je jouais celle qui prévenait mais aussi celle qui était insoucieuse. Comme si cela n’était pas réellement important pour moi. Il avait donc deux offres devant lui. Soit de comprendre mon sous-entendu, soit de pas y prêter attention comme si je n’avais rien formulé. Bizarrement, je trouvais que ce n’était pas normale qui je ne sois pas attirer par ce danger, ce mystère qui tournait autour de cet individu et cette pseudo organisation. Que me réservait l’avenir, la réponse n’allait sûrement pas tarder à venir…

« Tu aurais pu aller doucement hein » Soufflant un nuage du fumée, je reprenais ma phrase. « Une punition, je déteste les punitions. Pense-tu que je t'aurais mentit ? Ce sentiment qui s'enflamme en moi m'ordonne de te recruter, je ne sais pas ce qu'il m'arrive, c'est bien la première fois mais bon tu es méfiante et tu ne veux pas t'embarquer dans l'aventure et la guerre ! Encore une de ces peureuses qui ont une grande gueule pour dire que Kaze no Kuni est une terre chère à leur yeux ! »

J’avais beau avoir un air plus dur sur mon visage de poupée à la teinte très claire, des paroles un plus dures et méfiantes, mon interlocuteur avec quand même le don pour être un homme qui sait avoir de la douceur dans ces gestes pour quelqu’un qui avait un aussi gros gabarit. Il me surprenait à passer gentiment sa main dans ma chevelure d’ébène sans buter sur des mèches rebellent. Contemplant la réaction de mon compagnon, je laissais mes iris émeraudes l’interroger afin qu’il puisse me répondre plus rapidement sans me faire attendre trop longtemps. La patience se n’était en aucun cas ma tasse de thé à proprement dit. J’avais beau tenter de me dire que dans la vie il fallait savoir s’attarder sur des détails pour aller plus loin par la suite. Eh bien non, pas avec moi. J’étais ce genre de personne qui abordait un certain style tel que mon effet garçon manqué mais en réalité je masquais un caractère m’étant bien propre. Aguicheuse à plein temps, je m’amusais à faire croire que j’étais inaccessible pour certain et parfois intéressé pour d’autres. Je jonglais si aisément dans des domaines totalement opposé que je voyais cela comme un immense spectacle avec ma personne comme personnage principale.

Autant dire que mon aspect disait tout sur ce que j'étais, le genre de personne froide qui n’agissait jamais quand cela concerne des moments ou la plupart du temps le premier ressentiment serait de la pure colère. J’étais les deux à la fois, quand je n’y voyais aucune valeur inutile de s’emporter mais lorsque cela concerne l’inverse et que dans l’histoire j’y ai mon intérêt autant dire que j’avais de quoi tenir des plus belles tempêtes que cette pitoyable planète est connue. Tel un félin farouche, j’avais donné mon premier avertissement ensuite il fallait voir si j’avais raison de menacer ou alors je m’étais inquiéter trop vite pour rien. A ce niveau-là je me payais un peu l’air con mais tant pis, il fallait assumer par moment et ce que je ferais la tête haute. Pourtant, je le vis enfin agir en retirant délicatement ma main me repoussant d’une bonne dizaine de centimètre de lui. Je restais immobile comme si j’avais été prise en faute et que mon comportement n’était pas raisonnable. C’était comme si j’attendais de lui quelque chose de direct pour que je puisse enfin enchainer.

x Dit le tout de suite que t’as pas aimé, tu ne ferais que de te mentir en réalité…

Quel homme ne serait-il pas attiré pour un peu de brutalité ? La gentillesse avait parfois du bon mais être dans l’opposé avait tout son charme aussi. Mais alors que je me mettais à avoir cette pensée, le charmant individu continua son discours. Au fil de ses mots je devenais de moins en moins charmer par son attitude… L’emportement montait si aisément dans tout mon corps, que je n’ai pas pu m’empêché de laisser m’exprimer avec plus de punch que de simplement me mettre à hurler après lui. Non, mon chakra se mêlait à mes émotions et dans un élan de vitesse, je fis plusieurs signes à l’aide de mes mains. L’effet escompter se manifesta en immense mur de flamme bloquant la route à mon interlocuteur. D’un mouvement du bras, je donnais l’ordre à cette masse brulante de s’étendre en un cercle ayant comme centre uniquement nos deux corps.

x Il est vrai que je suis froide, que mes yeux le soient ou encore le ton de mes paroles mais ne prétend jamais qu’une once de peur soit capable de me parcourir en cet instant, j’ai vécue ce qu’est la véritable peur, une seule et unique fois, ce mauvais passage dans ma vie m’a marquer à jamais que se soit au niveau physique ou encore le mental, depuis je me suis contenté d’effacer tout trace de ce sentiment pour ne plus rien craindre de ce monde et surtout de ne me pas laisser écraser par les autres. Je t’interdis donc d’oser dire que je suis seulement une grande gueule quand ça m’a amuse sans assumer mes actes par la suite. Tu en veux une preuve ? C’est d’accord, je te suis dans ton périple sans jamais chercher à comprendre ce que cela va m’impliquer dans tes histoires. J’assumerai mon choix de suivre tes pas à travers les dunes s’il le faut, subir des châtiments auxquels je n’aurais jamais concéder. Marché conclu ?

Tandis que je tendais la main droite envers mon nouvel associé, je me mis à sourire de manière un peu plus provocatrice, telle une chasseresse qui venait de trouver le bon angle d’attaque et qui pouvait être fière d’avoir retourné la situation à son avantage.

x Si tu veux bien aussi m’octroyait ton identité cela ne serait que perfection, je suis Kyrina Reira.

Et puis quoi encore ? Il ne faut jamais me croire était la règle d’or, car même si je m’étais enfoncé dans les ténèbres sans plus de formalité, je n’étais pas encore prête à annoncer clairement mes véritables origines à quiconque sans prendre des précautions. Je pourrai en payer un tribut bien trop énorme pour que je puisse réellement endosser mon insolence.