Maman, papa, je pars, j'ai une mission importante.. Leurs avais-je dis.. La seule réaction de mon père fut un simple onomatopée de dédain, un "pff" qui signifiait clairement son manque d'intérêt pour ma vie. J'avais sur le dos mon tout nouveau sac à dos, spécialement acheté par ma mère pour ma nouvelle vie de shinobis, car oui, j'étais devenu genin du village caché de la feuille, je commençais désormais ma vie de shinobis. Et, officiellement, je débutais aujourd'hui, avec ma toute première mission de rang C, une mission que je faisais en duo avec une jeune femme, genin elle aussi. Partant alors du domaine des Hyûga sans regarder derrière moi, sans porter un seul regard sur mon père ou sur mon frère qui se contentait de sourire narquoisement, je plongeais ma main dans une poche de mon sac à dos pour y sortir un parchemin. C'était le parchemin contenant l'ordre de mission. En le déroulant au fur et à mesure de la lecture, je pris connaissance de l'objectif de cette quête. Il s’agissait d'un éleveur de chevaux qui nous avait contacté pour un vol, ou plutôt un kidnapping comme il le précisait sur ce parchemin. Dans deux jours se déroulerait une grande course de chevaux à Hi no Kuni et le demandeur de cette mission avait besoin de ses deux chevaux pour concourir. Il fallait donc que nous retrouvions la trace des chevaux avant cette fameuse course. D'après l'enquête qu'il avait lui-même menée, les traces conduisaient jusqu'à l'immense forêt de Hi no kuni. C'est à sa bordure que j'avais rendez-vous..

D'après cet ordre de mission, je devais faire équipe avec une jeune femme nommée Shinsaine Mogura, une genin tout comme moi, mais apparemment plus expérimentée que moi qui débutait à peine avec ma toute première mission. J'étais content de ne pas être seul à effectuer cette mission, car j'étais un peu anxieux. Comment cela allait se passer ? Echouerais-je ? Que d'inquiétudes qui n'avaient pas lieux d'être je le savais, mais je ressentais tout de même ce petit pincement au coeur, comme lorsque j'avais été passer les examens pour commencer ma carrière de shinobis. Déjà, mon nom me mettait une grande pression, es Hyûga étaient tous des hommes et des femmes extrêmement puissants et je me devais d'être à la hauteur de la réputation. Mais j'avais de l'ambition, tellement que j'en avais à revendre et je plaindrais quiconque se mettrait sur mon chemin. Mais j'avais muri plus vite que mon âge et je savais pertinemment que j'étais encore jeune, en pleine croissance et que j'étais pitoyablement faible. Mais je partais comme tout le monde, du bas de l'échelon, et je ne ferais que monter, encore, encore et encore, sans jamais m'arrêter, sans jamais renoncer, car telle est la vie que je souhaitais avoir.

A cette idée, j'émis un long sourire avant d'attraper mes bandoulières avec mes mains, marchant d'un pas plus pressé vers la forêt de Hi no kuni. Ne sachant pas exactement où nous avions rendez-vous, une fois hors du village et à proximité de la forêt, j'effectuais quelques mudras, malaxant correctement mon chakra, avant de terminer par le signe du rat. Là, mon byakugan s'activait, des veines blanches apparurent sur mes tempes alors que ma vision s'améliorait. Je pouvais désormais voir à des kilomètres à la ronde, devant moi, sur les côtés, mais aussi derrière moi. C'est là que je la vis. Elle semblait plus âgée sur moi, de trois ou quatre ans. Merde ! Je ne voulais vraiment pas faire mauvaise impression, il fallait que je fasse très attention. Désactivant mon oeil blanc, je me remis en route, le stress qui s'était envolé revint alors à la charge. Elle mènerait la danse, mais arriverais-je à suivre la cadence ?

" Bonjour, je me nomme Akihide du clan Hyûga. Enchanté de faire votre connaissance. "

Avais-je bien fait ? J'étais terriblement stressé, si bien que je mettais entraîné à prononcer cette phrase avant d'arriver jusqu'à elle. Comment allait-elle réagir ? Je faisais genre de rien, mais le stress montait. Espérons qu'elle me mettrait à l'aise immédiatement, car je ne sais pas si j'allais bien gérer. Puis je me m'y alors à penser à mon père, je vis son visage dans mon esprit, avec les sourcils froncés. Non, non, je ferais très bien, j'allais accomplir cette mission avec succès ou je ne rentrerais pas chez moi ! C'était décidé !