N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez
 

 The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Yashira Mugen
Yashira Mugen
Informations
Messages : 313
Rang : A+

The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] Empty
Message(#) Sujet: The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] EmptyVen 24 Mai 2013 - 1:02

Depuis longtemps déjà, le Monde des Shinobis me connaissait sous l'appellation fort honorable de l’Éclair des Nuages. De l'alliance entre mon clan et la famille des Kadoria, eux-mêmes affairés en ce temps à fédérer les divers clans du Pays de la Foudre, était né le Village Caché des Nuages, Kumogakure no Sato. Maintes fois je combattu nos adversaires en tant que l'un des leaders de notre nouvelle patrie, aux côtés de cet homme qui avait su me rallier à sa noble cause, Kadoria Uriô chef de son clan et Shodaime du nom de Raïkage. C'est au cours de ces nombreuses batailles qu'on m'attitra du célèbre surnom d’Éclair de Kumo, octroyé grâce à la notoriété que tous se faisaient que j'étais incontestablement le personnage le plus rapide du Pays de la Foudre et du Village Caché des Nuages qu'il gardait en son sein. Uriô ne tarda pas après de nombreux faits d'armes à me nommer à la tête du Satoru, l'unité d'élite de laquelle je devint le Capitaine. Le Shinobi déjà bien aguerri que j'étais prenais du galon et gagnais doucement le respect de tous, jusqu'à ce que tous s'accordent un jour à annoncer que je serai désormais connu de par le monde en tant que Sennin de Kumogakure no Sato. C'était trop, bien trop d'honneurs pour un seul homme, et j'avais conscience que bientôt de puissants adversaires viendraient me trouver pour mesurer la force qu'on m'adonnait. Mais forcément, gardant sa terrible et archaïque Âme de Guerrier, le Shinobi que j'étais les accueillerais à bras ouverts. Après tout, j'étais Yashira Mugen, le légendaire Sennin et Éclair de Kumo. Mais de tous ces adversaires qui auraient pu venir me défier, de toutes ces âmes en quête de sang qui auraient pu cherché à me faire tomber, il avait fallu que je tombe sur le plus terrible ennemi que l'on ai pu imaginer. On disait que j'étais l'homme le plus rapide de Kumogakure. Et pourtant, sachez que désormais, le temps m'était compté.

J'avais été envoyé, il y a peu, dans le grand nord de Kaminari no kuni pour une importante mission de rang S de laquelle je revins victorieux après avoir vaincu l'adversaire qu'on m'avait assigné, le terrible Déserteur surnommé le Roc des Nuages. La vitesse légendaire de l’Éclair avait finalement triomphé de l'incontestable solidité du Roc de Kumo. Mais c'est seulement après ce combat que ma route croisa celle d'un homme que je ne connaissais que trop bien, un personnage dont l'objectif semblait depuis longtemps être la chute de Kumo. Je l'avais déjà affronté à plusieurs reprises en le laissant chaque fois pour mort. Encore une fois, l'énigmatique Yukimura avait survécu à notre dernière rencontre et sa rancœur envers moi ne s'en avérait que plus ardente. Je fus d'abord surpris de me retrouver de nouveau face à lui, puis ce fut la crainte que je ressentis en mon être lorsque j'appris ce qu'il avait cette fois déchaîné contre moi. Apparemment, alors qu'auparavant je n'étais pour lui qu'un moyen par lequel il pouvait espérer nuire au Village, sa haine envers moi était devenue un peu plus personnelle. Lors de notre dernier affrontement, le mystérieux Ninja avait fait sceller en moi l'esprit de Mishirame, une entité de chaos qui avait jadis servi sous les ordres du Dieu-Démon Hachibi. J'avais toujours su que cette histoire finirait par me rattraper, mais jamais je n'aurais cru que ce serait dans de telles proportions. Yukimura était parvenu à recontacter Mishirame, et ensemble ils utilisèrent leur haine envers moi pour lancer à ma poursuite un monstre de ténèbres, le Dahaka, invincible Général maléfique d'Hachibi. Je n'avais échappé que de justesse à l'assaut de la créature de cauchemar, et c'est Yukimura qui m'avait informé de ce qui m'attendait désormais. Et ce n'était certainement pas pour que j'y sois préparé, c'était plutôt pour que, désormais, seule la peur régisse l'existence de la pauvre cible que j'étais devenu.

Yukimura m'avait affublé d'un marqueur spécifique de chakra que le Dahaka pouvait détecter et suivre à la trace. Lorsque je restais trop longtemps au même endroit sans me déplacer, ce chakra parasite se concentrait et lançait un signal au chasseur des Enfers, lui indiquant ma position avec la plus agaçante des précisions. Ainsi, Yukimura s'était emparé de mon destin en m'interdisant de rester au même endroit plus de quelques heures consécutives. Il m'avait condamné à toujours courir sans jamais pouvoir m'attarder, au risque de voir la bête apparaître pour s'en prendre aux gens qui m'entouraient. Avec cette terrible malédiction qui me collait telle la faux de l'Ange de la Mort apposée sous ma gorge, je n'avais désormais plus d'autre choix que de quitter mon cher Village de Kumo. Pourquoi Yukimura avait-il déchainé pareille plaie contre moi ? Pour que le Dahaka s'introduise dans le Village en passant par moi et le détruise ? Pour m'éloigner du Village, ayant finalement renoncé à m'affronter, afin que je ne sois plus dans les environs lorsque son attaque contre le Nuage sera lancée ? Ou tout simplement pour me tourmenter, éternellement, sachant que mon destin ne m'appartenait plus désormais ? Vous me direz que je n'avais cas me retourner, faire face, et affronter la terrible bête qui maintenant me pourchassait. Mais je savais parfaitement qui était mon nouvel ennemi, cet être sombre semblable à une épée de Damoclès qui allait me dévorer si jamais je ralentissais. Il était le Dahaka, l'invincible Général Déchu de Hachibi et Capitaine de Mishirame. Jamais je ne pourrais l'affronter, ni même espérer gagner. Ma seule solution était désormais de partir, partir loin de ma patrie et des gens que j'aimais, et ce sans jamais pouvoir m'arrêter. J'allais parcourir le monde dans toute son immensité, comme je l'avais déjà fait autrefois bien avant la naissance du Village, en cherchant un moyen de me débarrasser de la malédiction de laquelle on m'avait frappé. C'était mon Destin, funeste de solitude, la seule route que désormais je pouvais emprunter.

Je revins de ma mission au petit matin, alors que les premières lueurs du soleil n'avaient pas encore daigné apparaître. Il fallait faire vite, j'en avais pleinement conscience, et je savais aussi que bientôt je m'habituerai à ce nouveau mode de vie. Si je restais trop longtemps, mon marqueur de chakra allait lancer le signal qui allait attirer le Dahaka droit sur le Village. Quelle calamité ce serait ! Je n'avais le temps d'expliquer ma situation qu'à peu de mes amis. Il s'avérait que le moment de faire mes adieux était arrivé. Je venais de franchir le seuil des grandes portes du bureau du Raïkage. Si les occupants avaient plusieurs fois changé, la pièce restait toujours la même que celle que nous avions jadis bâti. Je me retrouvais en grande discussion avec le Sandaïme Raïkage, Bakushô Soroshiya, celui que Masamune avait nommé à sa place lors de son départ. Je connaissais assez bien le personnage, nous avions effectué nombre de missions côte à côte et nous considérions mutuellement comme des frères d'arme. J'exposais ma situation à l'homme pâle qui écouta attentivement chacune de mes paroles. Je ne pouvais rester encore qu'une dizaine d'heures tout au plus, après quoi la bête me trouvera et attaquera le Village. Avec un léger sourire gêné, je donnais donc entre autre ma démission à mon nouveau supérieur et ami.


"Tu vois un peu dans quelle galère je me suis encore fourré..."

Lors de mon futur voyage qui commençait maintenant, j'avais espoir qu'il existât, quelque part dans le vaste monde, un quelconque moyen de me débarrasser de la malédiction du Dahaka qui me harcelait. En tout cas la solution ne se trouvait pas ici. Je devais partir pour survivre, pour nous protéger moi et les miens, et peut-être un jour trouver le moyen de voir plus loin afin de pouvoir de nouveau songer à vivre.
Revenir en haut Aller en bas
Iwa
Gekei Mahiro
Gekei Mahiro
Informations
Grade : Genin d'Iwa
Messages : 1099
Rang : S

The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] Empty
Message(#) Sujet: Re: The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] EmptyMar 28 Mai 2013 - 14:20


The traveller Con. Mugen


Une bien triste nouvelle que j'accueillais en cet instant. Mon visage tombait dans mes mains, je ne savais que faire, je ne savais que dire. Mon cerveau entra en ébullition afin de trouver une solution au problème que venait de m'afficher mon sempai. Je vous relate les faits : alors que je travaillais comme à mon habitude dans mon bureau, l'ancien capitaine du Satoru, Senin de Kumo et surnommé par ses nombreux ennemis comme étant " Eclair de kumo " venait d'entrer dans mon bureau, m'annonçant une bien triste nouvelle. Il partait.. Pourquoi ? Parce qu'une malédiction le rongeait et qu'il se devait de partir afin de ne pas mettre le village des nuages en danger. Un éternel ennemi à lui, un certain Yukimura avait, d'après ce que j'avais compris de cette histoire bien compliquée, insérer en lui une sorte de détecteur de chakra que pouvait suivre le Dahaka, un ancien général déchu d'Hachibi, un démon de l'ancienne ère. Mais comment un tel démon pouvait-il encore se trouver dans notre monde ? Je ne pouvais malheureusement pas l'aider, je ne pouvais pas grand chose pour lui, si ce n'est d'accéder à sa demande. Personnellement, j'aurais aimé partir avec lui pour trouver un moyen de détruire cette créature qui se trouvait à ses trousses, mais j'avais désormais une grande responsabilité envers le village caché des nuages et le pays de la foudre tout entier. Masamune m'avait confié les rênes de cette nation, je ne pouvais pas faire comme lui et partir pour des raisons personnelles. Il me fallait rester et veiller au bon déroulement et au bon développement de cette nation. C'était peut-être la raison pour laquelle mon ami ne m'avait pas demandé de le suivre.

" Je ne sais quoi te dire Mugen.. Tu me mets dans une situation bien embarrassante.. Je ne peux partir pour t'accompagner à la recherche d'une solution pour rompre la malédiction que tu possèdes à cause de mon devoir envers la nation.. Mais je ne peux pas non plus laisser un ami tel que toi en liberté, limite chasser pour le bien de la nation, chercher seul un moyen de survivre. Tu ne vivras plus Mugen, tu survivras. Personne n'est apte à garder un tel mode de vie.. "

J'avais le front dans la main droite, assis derrière mon bureau, avec le coude posé sur la table. Je cherchais une solution, je cherchais des hommes à envoyer avec lui pour l'aider, pour le protéger face à cette puissante et maléfique entité. De plus, je ne pouvais pas envoyer grand monde, car nous avions également un problème : le Genei Ryodan. C'était un groupuscule criminel qui s'était formé afin de prendre les rênes de Kumo, et ce par la force. Mon prédécesseur, Masamune avait déjà affronté en compagnie d'un Jûunin deux des membres de cette organisation. Et ils étaient forts. Oh oui ils l'étaient ! J'en avais moi aussi affronté un lors d'une mission en compagnie d'Aoki Shinji, cependant, je n'avais pas réussi à la tuer, il s'était échappé. Si un seul avait réussi à s'échapper alors que Masamune en avait affronté deux, nous avions du soucis à nous faire.. Mais oui ! C'était ça ! Je me levais brutalement de mon siège !

" Tu ne seras pas seul dans ce combat. Je ne peux t'envoyer d'hommes pour venir avec toi, ni même venir moi-même. Mais je connais un homme qui pourra t'aider. Tu le connais bien si j'ai compris ses dires. Un ancien compagnon à nous deux. Il s’agit du Nidaime : Ishidate Masamune. Contrairement aux rumeurs, il n'est pas mort, il se balade dans les terres des pays mineurs à la recherche d'alliés pour notre cause. Il est fort, il t'aidera, je suis prêt à le parier. Cependant, il sera extrêmement difficile à trouver, c'est un pro en camouflage. Si bien que moi, Sandaime, n'est jamais remporté un seul combat contre lui. "

Mais oui, c'était ça la bonne idée. Envoyer Mugen à la recherche de Masamune. C'était un grand homme qui l'aiderait forcément dans sa quête afin de mettre fin à la malédiction qui pèse sur lui. Le Nidaime m'envoyait parfois son serpent pour me faire un rapport quant à sa situation actuelle, mais cela faisait maintenant quelques mois que je n'avais rien reçu. Mort ? J'en doutais fortement, il n'était pas homme à mourir si facilement. Non c'était autre chose forcément. Mais si Mugen pouvait le rejoindre, ce serait bénéfique pour les deux parties, aussi bien pour le Yashira que pour le Nidaime.

Cependant, il y avait encore une autre tâche à régler. Une sale tâche, que je n'aimais pas, mais qui était nécessaire au bien de cette patrie. Je me levais de mon siège, contournant mon bureau afin de me poster devant Mugen, dos à mon bureau cette fois-ci, je me calais dessus pour me maintenir debout avant de regarder de mes yeux emeraudes Mugen droit dans les siens. Je levais les paumes vers le ciel, au niveau du ventre afin qu'il concentre son regard dessus. Il saurait parfaitement de quoi il était question, mais il fallait bien que le soumette à ce petit détail. Bien que je ne le pensais pas capable, même sous torture de dévoiler des informations, il fallait mieux prévenir que guérir.

" Mugen, je dois t'apposer le sceau.. Mais j'imagine qu'en tant qu'ancien capitaine du Satoru tu comprends ma position. Je n'aime pas particulièrement le faire, mais je suis obligé. Avec ce sceau qui apparaitra sur ta langue, tu ne pourras pas dévoiler d'information sur un shinobis de Kumo, sur Kumo, sur moi ou sur ce que tu apprendras du Nidaime. Tu es prêt ? Et après tu pourras partir.. "

Je composais alors les Mudras.. Mugen manquerait à la nation tout entière..
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Yashira Mugen
Yashira Mugen
Informations
Messages : 313
Rang : A+

The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] Empty
Message(#) Sujet: Re: The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] EmptyMer 29 Mai 2013 - 1:45

Ma situation nous démontrait par A + B que la vie de tout un chacun peut parfois, sans crier garde, prendre des tournures parfaitement inattendues et ce dans des proportions tout aussi improbables. La veille j'étais encore un élément essentiel aux forces Kumojins, connu entre tous, et maintenant j'étais forcé de quitter mon cher Village pour m'adonner de force à une vie d'errance de laquelle je me serai aisément passé. Mon adversaire Yukimura avait mis la main sur mon destin sans la moindre difficulté, me condamnant à suivre le chemin qu'il avait, tout machiavélique qu'il était, tout tracé pour moi. Pour mieux comprendre les désagréments de ma condition actuelle, laissez-moi vous expliquer un peu mieux ce qu'est le Dahaka, le monstre qui allait maintenant me traquer dans les moindres recoins du monde connu. Ancienne bête de foire au service de Mishirame, lui-même Général déchu du Dieu-Démon Hachibi, il disparu le jour ou son maître fut scellé par notre Seigneur aux Huit Queues, plusieurs siècles avant notre ère. Dans le monde des Shinobis, nous avions depuis longtemps reconnu l'existence de dimensions parallèles à la notre. Il semblerait que c'est dans l'un de ces plans superposé au notre que la créature des ténèbres s'était retrouvée emprisonnée, désormais incapable de revenir semer le chaos parmi nous. Mais c'est avec l'aide malveillante de Yukimura que mon ancien ennemi Mishirame était parvenu à fragiliser le dit sceau qui empêchait le retour du monstre.

Incapable de ressurgir entièrement de l'autre dimension dans laquelle il avait été banni, le marqueur de chakra duquel je me retrouvais affublé permettait au Dahaka de concentrer son attention sur un lieu précis afin d'y apparaître brièvement, jusqu'à ce que le dit marqueur soit détruit ou que le porteur échappe à sa portée. En d'autres termes, mon poursuivant n'existait pas physiquement tant que je ne restais pas trop longtemps dans la même zone. Mais si par malheur je venais à m'attarder, la bête surgira de nulle part pour m'éliminer, moi et tous ceux qui m'entoureront en ce dramatique moment. Que devrais-je faire alors pour lui échapper ? Fuir, le plus loin possible, jusqu'à ce que le monstre soit incapable de traquer le marqueur qui l'appelait à moi. Il disparaîtra alors de nouveau dans cette autre dimension, n'ayant plus qu'à attendre patiemment le jour ou je réitèrerais la terrible erreur de m'arrêter. Incapable de rester trop longtemps au même endroit, je cessais aussitôt d'être un problème pour Yukimura dans ses plans pour détruire Kumo. Je n'étais plus une gène pour lui. Et pour la première fois, entre toutes nos altercations, son plan avait fini par fonctionner. Je m'étais toujours demandé jusqu'où mon adversaire pouvait aller pour me nuire. Maintenant j'étais fixé, même si jamais je n'aurais imaginé qu'il était ainsi capable de déchainer pareilles malédictions à mon encontre. J'étais maintenant condamné à me faire ermite à travers le vaste monde, dont je ne pourrai, de toute évidence, que brièvement survoler la splendeur qui désormais me paraitra toute aussi éphémère que la triste vie que j'étais désormais forcé à mener.

Comme je l'attendais, Sandaime se montra tout particulièrement concerné par les tristes nouvelles que je lui apportais sur ma situation. La mine préoccupée, je le savais affairé à chercher une solution quelconque qui aurait pu m'aider. Malheureusement je voyais mal comment mon camarade, aussi puissant soit-il, puisse jamais me porter secours. Et pourtant, Soroshiya parvint à trouver de l'espoir là où je n'en voyais guère. Et cet espoir se présenta sous le nom de mon vieil ami, Ishidate Masamune, Nidaime du nom de Raïkage qui céda il y a peu sa place à mon présent interlocuteur. J'ouvris des yeux abasourdis en entendant les dires du Bakushô. Nidaime, contrairement à la rumeur, serait toujours bien en vie et quelque part sur les terres du Continent profond à la recherche d'éventuels alliés. Effectivement, si quelqu'un en ce bas monde pouvait me porter assistance, Masamune serait le plus à même de se présenter comme l'homme de la situation. C'était des Shinobis que j'avais connu l'un des plus exceptionnels de tous, probablement même plus talentueux encore que feu mon ami Uriô des Kadoria. Un Ninja de sagesse qui avait su galvaniser les foules de Kumo alors que son nom n'inspirait guère notoriété ni confiance. En cet instant, alors que mon voyage n'allait se résumer qu'à une vie d'errance sans réel espoir, Soroshiya m'avait donné un semblant d'espérance en m'offrant la vision d'un objectif nouveau. Si je retrouvais Nidaime, peut-être celui-ci pourrait-il m'aider.


"Masamune en vie... J'admets qu'en venant ici je ne m'étais pas vraiment attendu à entendre pareille nouvelle. Mais n'est crainte, si Nidaime est expert en camouflage, sache que je suis le roi de la traque. Je ne garanti pas le temps que je mettrai, mais je compte bien le trouver, où qu'il puisse être. Et tu as bien raison de supposer que si un homme peut m'aider ce serait bien lui."

Je dévisageais mon supérieur. C'était comme si je devinais la plupart de ses pensées, et lui les miennes. C'était une quête que je devais mener seul, inutile de mettre qui que ce soit en danger si par malheur le Dahaka venait à m'attaquer, encore moins le leader de notre Village qui avait déjà beaucoup à faire ici. Sachez d'ailleurs que je culpabilisais quelque peu à l'idée de laisser ainsi les Kumojins, alors que de nouveaux adversaires se montraient au grand jour pour menacer notre sécurité. Mais s'il y avait affrontement avec ces ennemis, ce combat se déroulera sans moi. Parfois, un Shinobi doit d'abord régler ses propres problèmes avant de se préoccuper de ceux d'autrui. C'est seulement une fois ses propres soucis réglés qu'il sera le plus à même, en toute lucidité, d'aider les autres à résoudre les leurs. Je devais donc partir pour trouver une solution à la malédiction du Dahaka avant de revenir pour aider les miens dans leurs propres luttes. Soroshiya comprenait cela, et me laissait partir volontiers et je le savais sincère dans sa pensée que je parvienne à m'en tirer pour revenir sauf. Même si pour partir, il semblait bien sur que ça n'allait pas non plus se passer comme ça. Sandaime se plaça devant moi, et je compris avant même qu'il le dise ce qu'il s’apprêtait à faire. Si je devais partir, qu'il en soit ainsi. Mais il y avait néanmoins quelques conditions à mon départ imminent. Avec un léger soupire, je le vis préparer devant moi la technique de sceau qui allait apposer sur ma langue. Ce Fuinjutsu m'interdira de dévoiler quelque information que ce fut concernant Kumo et ses habitants. Si je brisais cette promesse, ou qu'un tiers me la faisait trahir, mon corps sera instantanément paralysé et deviendra inutile, même sous le coup des plus puissants Genjutsu ou de la torture. Un désagrément physique dont je me passerais volontiers... Je ne doutais en rien de la confiance que m'accordait mon ami, mais je savais que c'était un protocole nécessaire et obligatoire.

"J'ai l'impression que c'est inévitable, tout comme mon départ... Mais si ça peut te faire plaisir, Sandaime, sache que je compte écrire un peu pendant mon voyage. Une sorte de documentaire pour raconter un peu ce que je verrais dans le monde. A mon retour, surement que ça pourra te servir comme compte-rendu, une sorte de rapport de mission sur un plus long terme..."

Combien de temps durera ce périple, d'ailleurs ? Des semaines, des mois ? Ou même des années ? Et avec ce sceau je devrais passer tout ce temps sans jamais plus pouvoir parler de ma vie d’antan, quand j'étais encore le légendaire Éclair de Kumo... Je laissais finalement Soroshiya m'apposer le Sceau du Silence des Shinobis. Et inconsciemment, je sentais qu'il ne fallait pas que je traine encore trop longtemps dans les environs, car j'avais l'impression que le marqueur de chakra parasite que je portais allait bientôt commencer à s'affoler pour lancer le signal qui allait faire venir le Dahaka qui voulait ma mort. Résigné à commencer sous peu mon long voyage, c'étaient là surement mes adieux au Village Caché des Nuages. Je m'en voulais beaucoup de laisser ainsi Kumogakure, avec presque le sentiment de faillir à la mission que je m'étais fixé d'y demeurer pour protéger les miens. Mais en voyant l'homme désormais au poste de Sandaime, je savais que je n'avais pas de souci à me faire. Kumo était entre de bonnes mains.

"J'ignore quand nous nous reverrons Soroshiya, mais... Je suis content que ce soit toi que Masamune ait choisi pour devenir Sandaime."
Revenir en haut Aller en bas
Iwa
Gekei Mahiro
Gekei Mahiro
Informations
Grade : Genin d'Iwa
Messages : 1099
Rang : S

The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] Empty
Message(#) Sujet: Re: The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] EmptyMer 29 Mai 2013 - 12:53


The traveller Con. Mugen


Le monde des hommes est un monde bien étrange, lorsque j'étais en autarcie avec mon prédécesseur lors d'une mission à Yuki, lorsque j'avais appris sa véritable identité, il m'avait enseigné en l'espace de quelques jours énormément de choses. Des choses des plus banales jusqu'à l'art de la guerre ou l'essence même de la vie animale. Les animaux étaient toutes, absolument toutes des créatures pacifiques qui ne cherchaient le combat que pour survivre, que ce soit pour se nourrir, défendre son territoire ou ses petits. L'homme contrairement cherche à agrandir son territoire, à vivre dans le luxe et l'opulence, à avoir des titres, ce n'est guère digne du monde animal. Voilà pourquoi nous disions que l'homme est le plus mauvais des animaux. Là, un homme juste par désire de vengeance avait envoyé une infâme créature d'un autre monde pour chasser mon ami, Yashira Mugen. C'était bien triste, je ne voulais en aucun cas qu'il quitte le village. Je voulais l'aider. Alors que, lorsque j'étais dans le Satoru je servais ses services, il était devenu mon ami, contrairement à Urio, il m'avait écouté, encore, encore et encore, remit dans le droit chemin si cela s'était avéré nécessaire.

J'avais cependant trouvé une solution pour que Mugen retrouve un minimum d'espoir, un homme qui pourrait l'aider lors de sa quête pour trouver un moyen d'ôter ce détecteur de chakra. Ishidame Masamune, le Nidaime Raikage. Malheureusement, je ne pouvais guère l'aider moi-même, mais lui le pourrait certainement. Et lorsque je lui avait annoncé la nouvelle, il l'avait relativement bien prit, avec un certain étonnement quant aux rumeurs sur mon prédécesseur. Etant partit sans faire d'annonce ni rien, les rumeurs accouraient sur son propos. Malgré mon avertissement sur le fait que Masamune soi un pro do camouflage ne l'impressionnait vraisemblablement pas, rétorquant qu'il était un pro de la traque. Cependant, je savais Masamune capable de changer son odeur, son apparence, sa voix et même sa détection de chakra. Il serait assez difficile pour Mugen de le retrouver. Mais je n'ai crainte, il saura le retrouver, dans combien de temps ? Ca je l'ignorais, mais l'essentiel était qu'il finisse par le retrouver.

Toujours devant Mugen, avec les mains rosées de chakra, je posais alors ma main gauche sur son épaule droite en saisissant ses vêtements afin qu'il ne recule pas par réflexe et frappa gentiment de la main droite sur le thorax de son ami. Il savait parfaitement pourquoi je faisais ça, et à ma place, il l'aurait fait aussi. L'ancien capitaine du Satoru reprit alors la parole, afin de dévoiler que son départ était inévitable, mais qu'il comptait beaucoup écrire lors de son voyage, tenir comme un carnet de bord afin de trouver et ramener des informations sur tout ce qu'il verrait. C'était vraiment une très bonne idée. De plus oui, j'aurais adoré le lire, et il proposait l'idée, alors quoi de mieux que d'approuver. Je le lâchais, reculant alors de quelques pas. Mugen était un peu plié en deux, poser un sceau n'avait jamais été sans quelques désagréments physiques, mais ils allaient disparaitre dans deux secondes. J'étais le seul à pouvoir enlever ce sceau désormais. Il fallait vite qu'il trouve Masamune, car lui seul à pousser le secret des Gekei à son summum, ils ne seront pas que deux dans cette bataille, car Masamune avait derrière lui tout le monde animal.

" Je serais ravi de le lire à ton retour Mugen. Mon ami, dis-je en mettant amicalement ma main droite sur son épaule gauche, je suis certain que nous nous reverrons plus vite que tu ne le penses. Masamune te sera d'une aide précieuse j'en suis certain. Mais toi en quête immédiatement. Et si cela peut t'aider, je crois que tu devrais commencer par Tetsu no kuni. Ils sauront peut-être quelle était la prochaine destination du Nidaime. A bientôt.. Mon ami ! "

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Yashira Mugen
Yashira Mugen
Informations
Messages : 313
Rang : A+

The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] Empty
Message(#) Sujet: Re: The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] EmptyMer 29 Mai 2013 - 14:10

Je sentis une vive brûlure apparaître sur ma langue, alors que le Raïkage avait frappé seulement mon thorax après avoir formé quelques mudras avec ses mains. M'apposer le Sceau du Silence des Shinobis ne lui faisait guère plaisir, j'en étais sûr, mais c'était là une question de protocole, ou même si vous préférez de précaution de sécurité. Jamais je n'aurais parlé de quoique ce fut que je connaisse de mon Village, même sous la torture que j'avais déjà plusieurs fois expérimenté à mon grand regret... Mais les manipulateurs de haute volée ne manquaient guère en ces temps obscurs, et arracher des informations à quelqu'un à l'aide de puissantes techniques de Genjutsu devenait assez fréquent. Je me retrouvais donc affublé du Sceau du Silence, qui paralysera mon corps pour le rendre tout à fait inutile si jamais moi-même ou un tiers tentait de dévoiler ou d'obtenir des informations sur le Village Caché de Kumo. Parvenant au bout de quelques instants à me redresser, le coup sur le torse m'ayant aisément plié en deux, je sentais la brûlure sur ma langue s’atténuer peu à peu pour laisser place maintenant au sceau noir qui m'interdisait de dévoiler ce qu'il n'y avait pas lieu à dévoiler.

Maintenant, j'allais partir. Laissant mes amis, ma patrie, toute ma vie derrière moi. Quand je disais que j'étais content que ce soit Soroshiya qui accède au poste de Raïkage, c'était la pure et simple vérité. N'importe quel malandrin aurait pu remplacer Masamune, mais heureusement ce dernier avait désigné un homme de valeur pour lui succéder. Il avait laissé Kumo entre de bonnes mains, me permettant longtemps après de partir sans plus d'inquiétude. Si nous allions bientôt avoir à affronter des jours encore plus sombres que précédemment, ce qui était bien plus que probable, nous allions faire tout notre possible pour affronter le funeste futur qui ne m'inspirait pour l'heure que méfiance et pessimisme. Heureusement que Sandaime m'avait annoncé la nouvelle concernant les présentes occupations de son prédécesseur, cela me donnait un objectif dans mon voyage qui jusqu'alors n'en n'avait pas. Une lueur d'espoir dans une lutte solitaire qui ne m'était apparue jusqu'alors que comme un gouffre sans fin, plongé de plus en plus profondément dans les ténèbres et dans la terreur que pesait sur moi la menace du Dahaka. Maintenant, il me semblait que mon destin m'appartenait dors et déjà comme légèrement plus acceptable. Disons... Moins injuste.

Je serrais la main de mon ami, avant de tourner les talons sans plus de cérémonie. Je ne pouvais m'attarder dans les environs, ayant la très cruelle impression que le marqueur de chakra parasitant mon corps commençait à s'affoler. Peut-être étais-je capable de percevoir à peu près quand la bête risquait de surgir des Enfers pour m'attaquer ? Si tel était le cas, ce sera bien pratique pour rythmer mes déplacements. En marchant jusqu'à la porte, je pensais au trajet que j'allais suivre. Fallait-il que je me trace un chemin bien précis ? Ou bien serait-il plus agréable de vagabonder au hasard des sentiers sans plus jamais me soucier d'où j'allais ? Soroshiya resta dans mes idées en me conseillant de commencer par Tetsu no kuni. Mais cela, je l'avais déjà prévu. Il s'agissait du récent territoire conquis par Kumo, donc à mes yeux une sorte d'avant-poste, un lieu où prendre mon appui pour ensuite bondir dans les terres profondes du continent. Je comptais parcourir les quatre jours de marche qui me séparaient de cette terre affiliée au Pays de la Foudre, tout en passant par Ta no kuni. J'espérais, entre ces deux pays, trouver déjà des informations importantes sur Masamune et un moyen quelconque de me débarrasser du Dahaka. Ensuite, j'avais prévu de me diriger vers le Pays du Vent, revenir vers Konoha, puis peut-être rendre visite à ces chers Kirijins...

J'ignorais combien de temps tout cela allait mettre. En me dépêchant, d'après mes calculs, il me faudra exactement un mois pour faire tout le parcours que je me dessinais. Un mois, sans compter les adversaires, les embuches, les embuscades, et tant d'autres choses qui allaient tout faire sauf me rendre le voyage plus facile. Il existait une autre difficulté pour moi qui allait aborder ce long périple... Effectivement, j'étais le légendaire Sennin de Kumo. Une grande partie des habitants du monde Shinobi connaissait mon visage et mes aptitudes. Je ne serai jamais tranquille... En plus du Dahaka, nombres d'ennemis allaient me barrer la route... Donc un mois me semblait quelque peu naïf dans un tel calcul ! A supposer que je trouve le moyen de me débarrasser de la bête... Sans quoi, c'est toute ma vie que mon voyage durera... Atteignant le seuil de la porte, je m'immobilisais, dos tourné au Raïkage que j'avais laissé sans autre mot. Il savait que je devais partir au plus vite, et je lui étais reconnaissant, malgré le sceau encore douloureux qui tatouait maintenant ma langue, de s'être montré tant concerné par ma situation et d'avoir su me redonner un peu d'espoir. Me retournant lentement pour le regarder, j'esquissais un sourire confiant. Ce sourire surmonté du même regard bleu électrique d'antan, tellement empli de combattivité et de volonté de vivre. Ce regard qui avait su m'accorder la confiance de nombres de Shinobis à travers le monde.


"C'est pas un adieu, Raïkage. Je reviens vite !"

Et je disparu, comme ça, volatilisé dans les airs. Je comptais bel et bien revenir un jour dans le Village Caché de Kumo. Et ce n'est pas le Dahaka, tout aussi invincible soit-il, qui allait m'empêcher de suivre la Voix du Ninja que je m'étais tracé : je combattais pour le Raïkage, et je vivais pour Kumogakure. Et aussi longtemps que je vivrais, je ferais tout pour ce Village, pour le protéger. Dahaka... tu ferais mieux de prendre garde, car c'est l’Éclair de Kumo que tu dois traquer !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] Empty
Message(#) Sujet: Re: The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

The Traveller, le départ [pv Bakushô Soroshiya]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Demandes de Bakushô Soroshiya
» "Raïkage-sama" [PV - Soroshiya]
» "Enfin! C'est pas trop tôt!" (Feat. Bakushô Soroshiya)
» Why so serious ? [A - Soroshiya]
» De fil en aiguille [PV Soroshiya]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays de la Foudre :: Kumogakure no Satô :: Palais du Raïkage-