Une bonne ou une mauvaise idée? Après tout cela faisait un moment que j'étais revenu au village. Deux semaines? Quelque chose comme ça. J'allais pas rester dans l'ombre comme ça, et étant donné que les postes spéciaux n'étaient pas vraiment conseillé pour moi, il me restait la voie de l'enseignement. Cependant cette voie là, je l'avais déjà emprunté et cela m'avait marqué au fer rouge. J'avais souvent essayé mais si souvent échoué... Il n'y avait que Nami qui faisait réellement ma fierté, même si aujourd'hui, elle n'était plus là. Mais elle avait été la Nidaime Hokage, et à chaque fois que je regarde les visages des Hokage gravés dans la roche, je voyais le siens et cela emplissait mon coeur d'une immense fierté, suivi d'une profonde tristesse néanmoins. Je l'aimais beaucoup mais elle était partie, comme Hitomi, et comme pleins d'autres. Enfin... Il me restait quand même Ozuka dans sa vie. Mais aucun moyen de savoir où elle était. Elle disparaissait et apparaissait comme ça... A croire qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait me trouver. Quelque chose qui m'échappera toujours sans doute, ou peut être que je comprendrai tout... Je n'en savais absolument rien.

J'avais décidé de donner un nouveau sens à tout ce foutoir qu'était ma vie. Quand on a des responsabilités, on se remet en général dans le droit chemin. C'est pour cela qu'avec la permission de Daiki, j'avais choisi de prendre un élève sous mon aile. J'avais regardé la liste des genins du village et épluché leur passé. L'un d'eux avait attiré mon attention. Un jeune Hayashi qui était plutôt réputé pour être méthodique parfois un peu buté et qu'il avait tendance à se laisser submerger par ses émotions. C'était pour moi assez intéressant. Sur ce côté là, j'avais pas mal d'expérience et je savais que je pouvais transmettre quelque chose sur ce plan là. Evidemment, son affinité principale était le Suiton. C'était parfait, j'allais pouvoir l'aider ainsi. Pour le moment je préférais me concentrer sur un seul élève. Je devais voir si moi même j'étais encore capable d'enseigner. C'est ce que j'allais bientôt voir.
Dans la salle des archives dans le palais du Hokage, la douce lumière du soleil matinal pointait le bout de son nez. Ne passant pas par quatre chemin, je fis immédiatement délivrer un message à Hayashi Yuri pour qu'il me rejoigne de toute urgence au terrain d'entrainement, au maximum dans les cinq minutes dès que le message a été délivré. Un peu de stresse pour le matin ça ne faisait pas de mal. En faite, ce qu'il ne saurait pas de suite, c'était que je le testais déjà.

Sortant du palais, je m'arrêtais au salon de thé du coin pour m'en prendre un bien chaud. Du Thé à la menthe, efficace et bon avec ça. Alors que le genin devait certainement déjà être en route, je continuais de boire tranquillement ma tasse de thé. Arriver en retard? Moi? Evidemment ! C'était le but de tout ceci. Je voulais voir sa réaction, ce qu'il allait dire. Je lui réservais une première rencontre digne de ce nom. Les combats viendront après, mais je voulais mettre le doigt sur ses défauts.
Ayant fini, je me dirigeais en marchant vers mon point de rendez vous. Je ne mis pas vraiment longtemps mais j'avais profité de cette douce brise matinale et hivernale. Il faisait froid oui, mais cela ne me gênait pas plus que ça, au contraire. L'activité dans le village avait repris... Bref la vie continuait. Une fois arrivé, je vis le jeune genin qui me cherchait sans doute du regard.
Arrivant en baillant je le dévisageais avant de le regarder de bas en haut.

_ Tu dois être Hayashi Yuri.

Je me grattais la tête puis la nuque avant de continuer.

_ Je suis ton nouveau sensei. Je m'appelle Masao Nikkou. Tu es là depuis combien de temps?

Je savais très bien que j'avais énormément de retard. Je l'estimais à environ... vingt ou peut être trente minutes de retard? Surtout que j'ai certainement dû le réveiller. Il devait pas être de bonne humeur ça c'était sûr. Une fois qu'il eut répondu c'était à mon tour, même s'il eut voulu essayer d'ajouter un truc. J'allais me montrer très chiant, mais il ne saura qu'après que c'était un test... Enfin si je me décide à lui dire.

_ D'abord je veux que tu te présentes. Je veux connaitre tes buts dans la vie, ta définition d'être un shinobi, ce que tu aimes ou que tu aimes pas... Bref tu vois ce que je veux dire.

Les températures avaient chuté ses derniers jours, et frôlaient bientôt les zéro. Les habitants portaient maintenant de grosses vestes chaudes pour se réchauffer. Heureusement que le soleil était au rendez-vous pour réchauffer le cœur des gens. Et malgré cette fraicheur, ceci n’empêchait pas les riverains de vaquer à leurs occupations et de se promener dans la rue.
Mais certains étaient réfractaires à l’idée même de mettre le bout de leur nez dehors aujourd’hui. Notre jeune konohajin était emmitouflé dans sa couette bien au chaud, à attendre que les températures remontent. Que c’était agréable de rester là chez soi dans son lit à ne rien faire, alors que d’autre dehors prennent le froid, ont le nez qui colle et ne font qu’éternuer. Rien qu’à cette idée il souriait dans son sommeil. Il rêvait de grandes épopées fantastiques ou de féroces batailles où il était le champion. Aahhhh ! Qu’il aurait aimé être un de ses ninjas légendaires, de ceux qui sont respectés partout là où ils passent. Mais ce n’était pas pour tout de suite. Voilà la raison pour laquelle il se l’imaginait.

Mais son désir profond prit bientôt fin et quelqu’un l’appela pour le sortir de sa torpeur. Une voix lointaine qui peu à peu se faisait plus claire. Il se demandait ce qu’elle pouvait bien dire, et surtout pourquoi on venait le déranger si tôt. Ce n’était pas encore l’heure pour lui. Il était vraiment faignant. Il le savait mais ne faisait pas forcément d’effort pour changer. Mais ce qu’on allait lui dire maintenant allait peut être le changer, et changer son mode de vie et sa façon de voir les choses.
Des bruits de pas se firent distinctement derrière sa porte, et on toqua à sa porte. Celle-ci s’ouvrit et une femme rentra dans la pièce. Elle ne put apercevoir qu’une ombre difforme sur le lit. Elle le héla et n’eut en retour qu’un grondement sourd. On aurait dit un ours dans sa tanière. Elle remit ça mais cette fois ci pris la parole :

- Mon cœur, t’as reçu un message d’un certain Masao Nikkou, il veut que tu sois au terrain d’entraînement dans cinq minutes.

- Rah… ouais ouais… prépare le petit déj, je me lève dans cinq minutes… tsss la flemme…

- Non tu n’as pas bien compris chéri, tu dois ETRE dans cinq minutes au terrain d’entraînement

On aurait dit que la terre s’arrêta de tourner autour de lui pendant quelques instants. Les données que sa mère venaient de lui donner venaient d’être analysées, et étaient maintenant clair comme de l’eau de roche. Le grand Masao Nikkou l’avait convié, lui, le jeune Hayashi Yuri, simple petit genin. Il avait peine à réaliser ce qu’il venait d’entendre. Elle avait certainement dû se tromper de personne, forcément, qui s’intéresserait à lui ! Il bondit du lit, et attrapa le papier que la femme tenait entre ses mains et relit plusieurs fois le message. Il n’y avait aucun doute possible, il n’hallucinait pas. Mais cette fois ci le temps s’arrêta de nouveau pour lui, mais pas par l’excitation de la nouvelle, mais plutôt par l’anticipation du trajet. Sa maison était, en courant, à cinq minutes pile du terrain d’entrainement, et il était là, assis dans son lit, en caleçon et certainement pas près.
Et comme si le temps qui était resté suspendu avait soudainement rattrapé le retard accumulé, tout se passa extrêmement vite. On put voir un truc blanc aux longs cheveux violets s’habiller plus vite que la lumière, prendre son katana et sortir de la maison. La matriarche n’avait à peine pu bouger que son enfant était déjà loin.

Il n’avait jamais couru si vite. Les gens dans la rue n’apercevaient qu’un nuage de poussière partir en direction du terrain. Il était parti si vite qu’il n’avait pris que le stricte nécessaire, un pantalon, un t-shirt et son katana. Le pauvre s’était tellement précipité qu’il en avait oublié ses chaussures. Mais l’excitation était si grande et l’adrénaline si importante qu’il ne ressentait plus rien. Il était devenu un vrai chien enragé, prêt à n’importe quoi pour arriver à l’heure. Il était allé tellement de fois au terrain d’entraînement qu’il connaissait tous les raccourcis, tous les chemins possible pour s’y rendre. Ceci lui donnait un avantage certain, à condition que rien ne vienne le gêner dans sa course.
Les maisons défilaient une à une à un rythme effrénées. Lui-même devait avoir du mal à comprendre et analyser tout ce qui se passait autour de lui. Par ci des enfants en train de jouer, par là des personnes âgées à marchander le prix des pommes. La destination n’était plus très loin, bientôt il pourrait embrasser sa récompense pour sa combativité. Quelle joie de pouvoir rencontrer le grand Nikkou. Ca y est, il était en visu, il approchait du but. Et en une dernière foulée il arriva.

Il se mit à regarder dans tous les sens l’homme tant attendu avec excitation. Mais sa joie prit vite la place à la frustration. Il n’était pas là, personne à part des oiseaux. Quelle déception. Il se rendit compte à ce moment qu’il faisait froid, vraiment froid et surtout qu’il n’avait rien sur le dos. Il regarda ses pieds brulés par le givre déposé sur l’herbe. Il avait la chair de poule et tremblait maintenant de froid. Ses jambes et ses mâchoires claquaient toutes seules. Il commença à faire des recherches, peut-être se cachait-il pour lui faire une farce, il commença à regarder derrière les arbres, dans les buissons, et plus le temps passa, plus les lieux où il cherchait devenait improbable. Ceci se confirma lorsqu’il souleva un caillou et écarta une touffe d’herbe. La rage commençait à l’envahir. Quelqu’un s’était joué de lui et avait fait une mauvaise blague. Celui qui avait ça le regrettera. Il se décida donc à partir mais jeta un dernier coup d’œil dans les alentours avant. C’est là qu’il aperçut un homme s’approcher de lui. Il venait baillant de toute sa gorge et se mit à le dévisager de haut en bas.

- Tu dois être Hayashi Yuri.

Puis il enchaîna :

- Je suis ton nouveau sensei. Je m'appelle Masao Nikkou. Tu es là depuis combien de temps?

Alors qu’il disait ça il passa sa main dans ses cheveux comme si de rien n’était. Comme si son retard était tout à fait normal. Ceci exaspéra le jeune garçon pour qui la ponctualité était une valeur essentielle. Il avait envie d’éclater et de lui dire d’aller s’acheter une montre. Sa rage montait mais il essaya de la canaliser. Il ne voulait pas faire mauvaise impression dès le premier jour. Il serra les poings puis se décida à lui répondre :

- Je ne sais pas, je n’ai pas de montre, tout comme vous. Cela ne m’empêche pas de…

Il lui coupa la parole et enchaîna. En plus d’être en retard il ne le laissait pas parler, pour qui se prenait-il ?! N’avait-il aucune éducation ! Cette fois-ci s’en était trop il aurait voulu lui botter les fesses et lui apprendre la politesse. Avec son air désinvolte, et son attitude déplacé, il y aurait eu de quoi. Il avança d’un pas, incapable de se contrôler mais l’homme lui dit :

- D'abord je veux que tu te présentes. Je veux connaitre tes buts dans la vie, ta définition d'être un shinobi, ce que tu aimes ou que tu n’aimes pas... Bref tu vois ce que je veux dire.

Cette question le prit légèrement au dépourvu. Il croyait au début que ce n’était qu’un jeu dont le but n’était que de le pousser dans ses retranchements pour se moquer de lui. Mais enfaite il avait vraiment l’air de vouloir s’intéresser à lui et de mieux le connaître. Il ne jouait peut-être pas avec lui finalement. Ceci le rassura, et disparu d’un seul comme si rien ne s’était passé avant. Yuri le regarda attentivement et un léger rictus fit même son apparition. Il avait même oublié la sensation de froid et s’assit en tailleur dans l’herbe givrée. Il était bientôt un homme mais certaines de ses réactions restaient puériles. Il ne savait pas par où commencer. Il prit quelques minutes pour réfléchir. Tout son futur allait peut-être se jouer sur ses prochaines paroles et devait donc y faire attention.

- Eh bien, je m’appelle Hayashi Yuri, du clan Hayashi, utilisateur du mokuton. J’ai 17 ans, et j’habite encore chez mes parents. Ce que je veux ? Devenir un ninja légendaire, combattre auprès de shinobis de divers horizons et partager mes expériences avec eux. Pour moi un shinobi est une personne qui pense d’abord aux autres avant soi. Il protège son village où ce pourquoi il se bat. Il doit rester droit, et toujours suivre ses convictions. Sinon j’adore faire la grasse mat, aller me promener dans le village, rencontrer du monde et m’entraîner pour devenir plus fort. Sinon ce que je déteste… eux…

Il s’arrêta sur ces mots et sa mine s’assombri. Il avait abordé un sujet qui ne préférait ne pas évoquer. Quelque chose de lourd à porter.

Cela pouvait sembler être sadique mais pas du tout en réalité. Cependant le genin n'avait pas bronché... Il avait failli quand je l'avais interrompu en pleine course. Heureusement au final... Heureusement pour lui car la suite aurait été pire. Pourquoi faire un test aussi dur? Je voulais réduire le nombre d'échecs possibles. Je voulais qu'il soit sûr de lui. En tout cas il n'aimait pas se faire marcher sur les pieds, même si ce type était son supérieur. C'était sa première erreur. Cela pouvait coûter gros pour une mission qui pouvait être importante. J'allais devoir lui enseigner également ça. Je savais bien cela en ayant lu son dossier, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse cela avec moi. Mais ce n'était pas mon premier élève et je savais y faire jusqu'à preuve du contraire. Au moins, même s'il ne le savait pas, il pouvait s'estimer heureux de ne pas avoir eu un teste plus dur... Avec mes précédentes équipes c'était pire... D'ailleurs tout le village connaissait ma réputation en ce qui concerne mes enseignements. Mais je les considérais comme des shinobis avant tout, même si je n'oubliais pas leur jeune âge. Mais ici, il était seul. Il n'avait pas encore de coéquipier. Le jour où il en aurait un, mon inventivité ferait certainement encore des siennes.

Je l'écoutais attentivement pendant qu'il racontait sa petite histoire, enfin pendant qu'il faisait sa présentation. Tout ce qu'il y avait de plus normal pour le moment. Ces objectifs étaient plutôt bien et sa définition du shinobi me plaisait également. On dirait que j'avais effectivement fait une bonne pioche avec ce jeune homme. Qui sait? Peut être que lui aussi finirait kage un jour. Moi même j'avais fini par l'être sans trop que je sache comment, Daiki avait été désigné... Bref. J'ai jamais vraiment su comment ça marchait. Surtout depuis que le conseil a été démantelé. Enfin de toute façon, ces choses là étaient bien trop compliqués pour moi de toute manière. Peut être beaucoup voyait en moi, pendant accession au poste de Hokage, un homme qui savait ce qu'il faisait, autant je pensais que je ne faisais pas assez bien moi même... Peut être que j'étais trop dur avec moi même...

Il avait fini mais s'était interrompu. Cela s'était transformé en interrogation dans mon esprit. Je n'allais pas directement attaque ce sujet de front. J'allais préparé mon approche en douceur... Enfin j'allais voir au fil des mots si je balançai la question ou pas. Mais je ne m'attendais pas à avoir une réponse directement. On avait tous un passé difficile, moi le premier. Mais s'il devait être mon élève, je préférais savoir à quoi m'attendre de lui. J'allais être responsable de lui aussi bien en tant qu'adulte qu'en tant que sensei. Plus j'en savais sur lui, mieux je pouvais le protéger.

_ Bien bien. Tes motivations sont claires et elles sont bonnes. J'aime ta définition du shinobi. Cependant, si moi aussi j'aime la grasse mat', j'aime bien aussi commencer tôt dans la journée. Surtout s'il s'agit d'entrainement. Même si tu es arrivé à l'heure, il y a encore beaucoup de boulot sur le respect de ton sensei et de ton supérieur. Je suis arrivé volontairement en retard et ce que j'ai vu m'a suffit. Ici ça n'a aucune importance, mais en mission, tu dois suivre ton leader, même si tu n'es pas d'accord avec ses méthodes.

Je le disais mais je savais que ce n'était pas forcément évident.

_ Un équipe est basée sur une bonne cohésion. En mission, si celle ci est brisée, tu signes ton arrêt de mort, ou celle d'un équipier.

Le laissant assimiler ce premier enseignement, je croisais les bras et le fixais du regard. Mon interrogation allait frapper dans les secondes qui allaient passer. Au pire je pourrai faire des recherches plus tard mais je préférais le savoir de sa propre bouche.

_ C'est qui que tu détestes? Tu t'es interrompu.

En quelques minutes Yuri était passé par tous les stades d'humeur. L'excitation au début après l'invitation envoyé par son futur sensei, puis la frustration et même la colère lorsque l'homme apparut en retard comme si de rien et après lui avoir coupé la parole. Et enfin de la gaieté lorsqu'il vu que le ninja s’intéressait à lui et lui demandait ce qu'il voulait devenir. Mais maintenant, c'était une toute autre humeur qui avait pris place. Sa mine était devenue basse, et il se refermait sur lui-même comme si quelque chose en lui le tiraillait. Il en faisait parfois des cauchemars.
L'homme l'avait écouté tout le long sans broncher. Il l'avait laissé parler sans l'interrompre cette fois ci. Mais lorsque Yuri arriva à la fin de la phrase, on put voir que son maître était piqué a vif, et que l'interrogation se faisait chez lui.

Ce dernier prit alors la parole, et ses mots furent comme un électrochoc pour notre jeune konohajin. Nikkou avait raison, il avait très bien vu que le garçon se faisait facilement submerger par ses émotions. Et que parfois il pouvait manquer de respect aux autres et surtout à son supérieur. Il s'imagina alors ce qui aurait pu se passer s’il était parti en mission et que sa colère avait pris le dessus. Par sa faute peut-être que des membres de son équipe auraient péri. Il comprenait maintenant l'utilité de se contrôler. Il baissa la tête, honteux de l’attitude qu'il avait eu envers son sensei. Cette première leçon était comme une douche froide pour lui. Mais il devait se ressaisir et apprendre à se maîtriser pour son équipe, pour son maître et surtout pour lui-même dans la vie de tous les jours. Il se promit de faire des efforts pour s'améliorer. Il allait être un ninja, entraîné par l'un des plus grands. Il se devait d’être irréprochable pour que l'on soit fier de lui.
Puis l'homme posa une question à laquelle Yuri s'y attendait, mais ne pensait pas qu'elle viendrait dans l'immédiat.

- C'est qui que tu détestes? Tu t'es interrompu.

Le garçon resta là, sans plus bouger. Ses souvenirs d'horreurs remontaient à la surface. Il avait maintenant du mal à penser à autres choses, et son corps tétanisé était victime de petit spams à peine visible, comme si il revivait l'angoisse de sa détention. Puis dans une grande inspiration il se releva et tourna le dos à son interlocuteur. Il caressait frénétiquement son avant-bras droit comme si il voulait y effacer quelque chose. Puis d'un ton saccadé il dit :

- Vous savez ce que c'est que de détenir un pouvoir héréditaire... Et bien j'en ai fait les frais...

Alors qu'il disait ça il se retourna, les yeux légèrement mouillés. Il fit glisser sa main vers le haut de son bras et le tendit vers l'homme laissant apparaître un tatouage, représentant un signe ou un chiffre, on ne serait dire.

- Victime de ma propre destiné.... Peut-être un des meilleurs dons héréditaires, ceci fait des jaloux, et certaines personnes veulent se l'approprier... C'est eux que je... Vous n'avez pas idée de ce qu'ils font subir à ceux qu'ils examinent.

Il se tut, et se mit à marcher. Il ne s'éloigna pas loin, seulement de quelques mètres pour se libérer de toutes ces horreurs. Il voulait retrouver l'endroit où il avait été fait captif, et c'était promis d'en délivrer tous les détenus. Personne ne méritait un tel traitement. On était des hommes pas des bêtes. Mais il n'était pas encore assez fort pour le faire. Il en avait conscience et devait progresser pour atteindre son objectif.
Il se retourna une nouvelle fois vers Nikkou, mais cette fois-ci d'un ton déterminé et franc

- J'ai besoin de vous !

Ce petit avait l'air d'avoir compris la leçon que je voulais lui enseigner. Une bonne chose. Combien de missions avaient pu échouer à cause de ce simple fait? Beaucoup je dirais. Mais ce n'était que mon avis, rien de plus. Cependant tout devint plus sérieux lorsqu'on aborda le sujet de son passé. Il avait l'air d'avoir beaucoup souffert. En effet, d'après ce que j'avais cru comprendre, il avait subi des expériences par des gens qui voulaient percer les secret du clan des Hayashi. Il avait un numéro sur le haut du bras qu'il me montra d'ailleurs. Il dit ensuite qu'il avait besoin de moi. Sûrement pour le former et qu'il aille assouvir sa vengeance à travers une bonne intention qui était que personne ne subisse le même sort. Tout cela me laissait songeur. Comment n'avais-je pas entendu ça durant mon année d'exil à travers les bars? Peut être qu'à chaque fois j'étais arrivé à un point où j'avais tellement forcé sur le saké que je ne me rappelais plus de rien. Ou tout simplement, ces types étaient réellement discrets. Regardant mon nouvel élève avec un visage un peu moins dur, je lui répondis.

_ Tout ce que je peux faire pour le moment c'est t'enseigner ce que je sais. Mais surtout ne recherche pas la vengeance, même si celle-ci parait bonne. Si tu dois faire ton devoir de shinobi, fais le en tant que shinobi, pas en tant qu'homme cherchant à assouvir sa colère. Je ne sais pas ce qu'ils t'ont fait subir, mais rappelle toi toujours de la personne dont je vais te parler: Makka. Elle était obsédée par la vengeance, et celle ci a failli consumé le monde shinobi. Elle a semé le chaos et la mort.

Les mains sur la taille je le regardais avec un petit sourire. Le pauvre, je l'aurais bien malmené pour cette première séance, même si ce n'était pas vraiment de l'entrainement. Mais je voulais savoir ce qu'il y avait dans sa tête. Mieux connaitre son élève était la clé pour prodiguer les meilleurs enseignements possible. Mais tout de même, je devais avouer que tout ça me faisait réfléchir. J'allais devoir être également prudent car rien ne serait étonnant à ce que ce petit gars parte ventre à terre en direction du moindre indice qui le ferait remonter jusqu'à ces types là.

_ En tant que sensei, je ferai en sorte que tu deviennes un bon shinobi. L'apprentissage d'abord, le reste ensuite.

Je marquais une pause avant de reprendre.

_ Bien, je ne t'ai pas fait venir ici juste pour faire causette.

Je fis un mudra et fis apparaître un clone. Ma copie conforme se plaça à une cinquantaine de mètre de nous et traça un mini cercle autour de lui avant de nous faire face à nouveau. Un kunai à la main, je regardais mon élève avec un sourire avant de lancer mon arme contre mon clone aqueux. Celui ci invoqua un bouclier d'eau.

_ L'objectif de cet entrainement sera d'utiliser tes capacités de base. Mon clone que tu vois là bas aura des mouvement limité. Il est condamné à rester dans son cercle. Cependant il pourra utiliser des techniques pour se protéger. A toi de trouver une solution pour le toucher. Attention, lui aussi peut t'attaquer avec des armes de jet. Oublie pas: Techniques de bases ou celles déterminées comme étant de rang E et tes armes shinobi. Un conseil: fais marcher tes neurones. Ah et j'ai failli oublier: Ta distance minimale sera de 20 mètres et lui et toi. Bonne chance !

Pendant ce temps je m'assis là à regarder ce qu'il allait faire. C'était un exercice banal, mais autant ne pas l'avoir fait venir pour rien. En combat, il faudra compter sur un minimum de chakra et sur de la ruse. C'était ça le boulot d'un shinobi.

Après la requête plus que peu direct de Yuri envers l'homme, le visage de celui-ci s'adoucit. On avait l'impression qu'il comprenait ce que ressentait le garçon. Avait-il eu lui aussi à faire à ce genre de chose pendant son enfance, où durant ses pérégrinations ? Il n'en savait rien. L'homme était pour lui, à part de sa notoriété, un parfait inconnu. Pendant un instant il se mit à divaguer, imaginant toutes les aventures qu'il avait pu connaître, tous les lieux qu'il avait pu découvrir, ainsi que les personnes rencontrés. Quelle vie magnifique, vie que le konohajin rêvait depuis tout petit, et qui maintenant allait peut être se réaliser.

Puis revenant à lui et au fil de la discussion, il se rendit compte que le maître lui adressait la parole. Il acceptait de lui enseigner ce qu'il savait ! C'était magnifique, qu'il avait de la chance. Son cœur se réchauffa d'un coup et un grand sourire illumina son visage. Mais ceci disparu bien vite lorsque son interlocuteur aborda le sujet de la vengeance et de Makka. Pouvait-il imaginer un seul instant quelle torture fait ont subir aux personnes aux dons héréditaires dont on cherche le secret ?

Mais Yuri avait eu le temps de réfléchir pendant de nombreuses semaines sur ce sujet. Bien sûr il désirait la mort de ses hommes, mais il n'était que des sbires obéissant aux ordres d'une hiérarchie supérieure. Il s’était fait une réflexion sur lui-même. Un jour peut être lui demanderait on de commettre des actes similaires sans pouvoir refuser. Il en était arrivé à la conclusion que bien voulant la mort de ces personnes, elles ne faisaient qu'obéir. Il ne voulait donc pas se venger d'eux, mais de la tête pensante, et surtout libérer les personnes dans le même cas que lui.

- Oui je sais... Je ne promets pas de ne pas vouloir me venger, mais je veux surtout aider les autres, voilà mon but

Il lui sourit mais vit qu'il réfléchissait. A quoi donc ? Puis il prit la parole lui disant qu'il essayerai de faire de lui un bon shinobi, et que par la suite ils verraient.
Il se mit à faire des mudras et le jeune Hayashi comprit que le moment de l'action arrivait. Un clone apparut et alla se placer à une cinquantaine de mètre d'eux et commença à faire ses petites affaires. Le sensei expliqua les consignes et alla s'asseoir un plus loin pour regarder la scène. C'était le moment pour l'élève de se distinguer et surtout de montrer de quoi il était capable ! Il était à la fois stressé et excité. Place au combat !

Il réfléchit à comment faire pour pénétrer se mur et atteindre le clone. Tout en faisant cela, il s'approchait de la limite à ne pas dépasser, puis se mit à marcher en cercle autour de l'homme. Précipitamment, il mit ses deux mains dans sa sacoche et attrapa quatre kunaïs, soit deux dans chaque mains. Mais dans la précipitation en fit tomber trois par terre, quelle maladresse ! Il envoya les quatre projectiles en direction de la copie, deux sur lui, et les deux autres de chaque côté, passant à environ 1 mètre de l'homme. Il attendait maintenant la réaction du kage bunshin.

Le petit commença l'exercice immédiatement. Il commença par courir autour de mon clone. Cherchait-il à le désorienter? Aucune idée, j'allais bien voir ce qui allait se passer de toute manière. Prenant un caillou qui était sur mon côté, je commençais à dessiner des trucs sans grand intérêt. Il faut bien tuer le temps comme on peut. De temps à autre je levais la tête pour voir ce qui se passait, mais pas grand chose de bien transcendant. C'est alors que Yuri passa enfin à l'action en jetant deux kunai... Non quatre: il en envoya deux autres dans la volet. Mon clone fit apparaitre un mur d'eau devant lui, les deux mains tendues. Les deux kunai envoyés s'écrasèrent vers mon clone. Mais les deux autres le frôlèrent. Intéressant, était-ce voulu? Ou bien était-ce une erreur? Aucune idée, mais mon clone allait très bien gérer la situation, enfin c'est ce que je pensais.

Ce dernier se prépara à lancer quatre shurikens, tout comme Yuri, deux dans chaque mains. Il envoya ceux de sa main gauche de façon à décrire un arc de cercle pour toucher le flanc du genin et inversement pour ceux de la main droite. Je lui avais dis que mon clone aqueux pouvait aussi attaquer, j'espère qu'il avait bien retenu le truc. Dans tous les cas l'exercice était plus drôle que ce que je pensais. Mais ce n'était pas encore un véritable combat. Je voulais voir si ce type pouvait réfléchir au combat. C'était le plus important. D'ailleurs beaucoup le comprend très vite, et à leur dépend bien évidemment. C'est malheureux mais c'était comme ça.

_ J'ai l'impression que tu réserves une surprise à mon clone toi. Vas-y, montre moi de quoi tu es capable futé !

Un sourire au lèvre, j'avais pas vraiment eu le bonheur de connaitre ce genre d'apprentissage avec mon propre sensei qui fut Samidare Teichirô. L'un des premiers grand shinobi de ce village si on comptait à part le Shodaime. J'avais intégré son équipe en tant que chûnin. Je faisais parti des premiers promus du premier examen chunin de l'histoire. J'étais plutôt fier de cela. Mais j'aurais voulu avoir un sensei pour me donner des conseils. Teichirô était parti trop vite, et puis j'avais été bombardé jônin en très peu de temps... Jusqu'au poste de Hokage. C'était l'ironie du sort. Mais aujourd'hui par rapport à tout ça, c'était à moi de former les nouvelles pousses et leur montrer l'exemple.

_ Si tu réussis du premier coup, bravo. Dans le cas contraire je te laisserai là avec le clone pour que tu continues de t'entrainer. Impressionne moi fûté !

*Je dois y arriver, je dois y arriver*

Voilà ce que Yuri se répétait sans arrêt dans sa tête. Peut-être que cela lui donna de la force et du baume au cœur. Il est dans tous les cas déterminé et prêt à tous réussir. Il voulait absolument y arriver en une seule fois, et espérait que cela pourrait impressionner son maître. Il voulait qu'on le considère en tant que shinobi sur qui on peut compter grâce à ses capacités lors d'une situation difficile.
Les deux premiers kunaïs avaient filé directement sur la copie à toute vitesse mais furent stopper net par ce mur d'eau qui le protégeait. Il fallait s'en douter, même si ce n'était qu'un clone il allait forcément y avoir du répondant. L'Hayashi se devait d'être ingénieux et trouver des solutions rapidement mais de bonnes solutions. Quant aux deux autres kunaïs ils filèrent derrière l'ennemi en le frôlant. Soit aucune utilité à part gaspiller des forces et surtout des outils. Que réservait notre jeune konohajin.

La riposte du deuxième Nikkou-sensei ne tarda guerre car à peine le mur avait-il disparu que quatre projectiles fusaient en arc de cercle sur le genin pour venir toucher ses flancs. La situation se compliquait et deviendrai vite ingérable s'il n’en finissait pas au plutôt. Il effectua deux petits pas en arrière où il marcha sur deux kunaïs qu'il avait fait tomber par terre. Il sourit et effectua un flip arrière pour esquiver les armes qui allaient le toucher. Durant sa culbute arrière, il projeta les deux lames avec ses pieds avec lesquels il avait réussi à les agripper en concentrant du chakra dans ses membres.

Comment allait-il réagir à cette attaque frontale. Tout se jouait maintenant. Yuri se pensait à croire qu’avec une telle offensive le plus dur serait fait et que peut-être le combat allait prendre fin. Mais il ne devait pas avoir trop confiance en lui et rester concentrer dans le combat. Rien n'était encore jouer. Il ne devait pas oublié que, certes il se battait contre un clone, mais pas contre n’importe lequel, celui du Sandaime Hokage. Et il était peu probable qu'il tombe dans un piège aussi futile que ça. Le reste lui donnerait la réponse.

Il réfléchissait déjà à sa seconde attaque. Au moment même où ses pieds touchèrent le sol, un deuxième genin apparut. Lorsqu'il avait mis ses mains dans sa sacoche pour prendre les projectiles au début, il en avait profité pour exécuter les mudras nécessaire à le création d'un bunshin. Les deux se mirent alors à courir en arc de cercle, et se mettre chacun à l'opposé de l'autre avec entre eux deux le clone. Il espérait que les kunaïs volant en tous sens l'avaient empêché de voir lequel des deux était le vrai.

J'étais un peu déçu par la réaction de mon élève. Je pensais qu'il aurait surmonté ça directement mais bon en même temps, il n'était que genin. Il avait seulement contre-attaquer qu'avec deux Kunai durant son esquive. Mon clone eut le temps de sortir deux kunai, un dans chaque mains, et dévia les projectiles. Je n'avais pas forcément besoin d'une barrière d'eau, mais c'était une indication que j'avais donné au jeune Hayashi. Cependant il n'avait pas encore compris. Je vis alors qu'il invoqua un bunshin. Intéressant, mais je ne voyais pas vraiment où il voulait en venir. Mon clone l'avait vu et il avait certainement pu déterminé qui était le vrai du faux. Voyant que Yuri en avait pour quelques temps, je me levais afin de me diriger vers le "champ de bataille". Mon clone était impassible. On pouvait tout de suite determiné qui était le vrai dans ce genre de moment. Il avait l'air tellement concentré... En tout cas pas beaucoup de gens aimeraient m'aborder avec une tête pareil.

_ Dommage futé t'aurais pu y arriver. Je te laisse mon clone ici et je te laisse t'entrainer. J'ai à faire. Tu n'auras qu'à me dire quand tu auras réussi et je te programmerai autre chose.

Je me demandais s'il m'avait entendu. Enfin peu importe j'allais m'en aller. Sa manoeuvre était tout de même intelligente. Positionné un clone devant et un autre derrière. La bonne vieille tenaille. C'était classique mais ça marchait la plupart du temps. Cependant, avec un clone inconsistant, c'était un peu plus dur. Il voulait certainement embrouillé mon clone mais c'était peine perdu encore une fois. Il avait trouvé qui était le vrai Yuri. Il n'avait plus qu'à attendre. Il lui suffisait pourtant de pas grand chose pour duper mon clone. Des techniques académiques, ainsi que des armes shinobis. Avec ce qu'il avait comme ingrédient, il fallait qu'il trouve la bonne recette. Mais pour le moment c'était pas gagné.

_ Allez, bon courage, et n'oublie pas: Les choses les plus simples sont souvent plus difficile à voir !

Sur ce, avec un mudra, je disparaissais de la zone en laissant mon élève et mon clone sur place. Cette recrue était prometteuse mais il fallait encore faire quelques progrès avant qu'elle ne puisse se débrouiller seule. Ce jeune homme avait de bonnes qualités. Il fallait juste qu'il les mette en pratique.

Là où j'allais? Je rentrais. A vrai dire j'avais besoin de m'isoler un peu. Dès mes devoir finis, je préférais rentrer pour éviter le contact avec des gens de l'extérieur. Daiki m'avait octroyé une jolie demeure du quartier résidentiel. Je lui avais dis qu'un endroit un peu plus sobre était mieux mais au final ici c'était pas plus mal. Et puis il pouvait facilement garder un oeil sur moi étant donné que le bureau du Hokage donnait sur ma maison. De là, on pouvait être sûr que je ne cause pas de problème. Pour le moment, je n'avais pas refait de crise... Mais je sentais ce truc toujours en moi. Il faudrait que je fasse bientôt quelque chose à ce sujet...

Comment aurait-on pu imaginer que cet exercice soit difficile ! Il n'était un clone et pourtant toutes les attaques de Yuri avaient été veines. Comme allait-il déjouer les pièges et techniques de ce double. Il n'était qu'une copie certes, mais la copie d'un des plus grands ninjas et l'hokage de Konoha. Ceci expliquait peut-être la complexité de la chose. Mais il devait trouver une solution et vite pour se débarrasser de cet entraînement. Il n'aimait pas quand les choses trainaient en longueur. Il préférait que ça aille vite et que l'affaire soit réglée sous peu. Mais là il était tombé sur un os, et pas n'importe lequel. Il avait pris en tenaille son adversaire, l'objectif qui le libérerait de cette tâche si ardue. Mais il n'était certainement pas dupe ! On parlait du Sandaime ! Il avait dû voir qui était le vrai du faux. Sa prochaine attaque serait donc encore veine et cela le mettrait en rogne de ne pas réussir ce que son sensei lui avait ordonné de faire.

Alors qu'il se tenait là, droit, encerclant l'ennemi, il réfléchissait à toute vitesse pour trouver une solution à ce problème épineux. Comment faire pour qu'il ne puisse voir qui était le vrai de qui était le faux. La solution lui apparut claire d'un seul coup. Il ne devait pas pouvoir le voir au moment de l’apparition du bunshin. Il décida de faire disparaître celui qu'il avait créé quelques minutes plutôt, puis attrapa quelque chose dans son sac et le balança violemment pas terre. Un épais nuage violet apparut masquant toute visibilité. De ce nuage, comme un coup de vent, deux Hayashi sortirent chacun de leur côté réitérant l'action précédente en encerclant Nikkou. Cette fois-ci, il ne pouvait savoir qui était le bon du faux. Tous deux mirent leurs mains dans leur sacoche et prirent les derniers kunais qu'il restait. C'était la dernière chance sinon c'était fini, et l'exercice ce solderai par un échec. Et ça il ne pouvait l’accepter.

Pour un premier entraînement, le maître avait placé la barre très haute. Le jeune garçon n'était encore un genin que peu expérimenté. Il avait encore plein de chose à apprendre avant de devenir un grand ninja reconnu. Mais pour entamer ce long périple, il devait d'abord faire disparaître cette copie qui se tenait au milieu du terrain. C'était la première étape vers la gratification.
Le moment de passer à l'attaque était venu. Chacun des deux Yuri lancèrent leur kunaïs. L'adversaire devait faire un choix, et le bon, sinon c'en serai fini pour lui. Il ne restait plus qu'à savoir si cette action serait définitive ou non. De tout son coeur, il espérait que oui.

Il n'avait même pas remarqué que son sensei lui avait parlé et était parti, on ne sait faire quoi. Son combat l'absorbait tellement qu'il n'avait pas pensé à regarder autour de lui de qui se passait. Il prit alors conscience de sa faute. Car si un autre ennemi était arrivé à ce moment-là, il aurait pu facilement se débarrasser de lui. Il devait apprendre à se concentrer sur le combat mais aussi sur ce qui l'entourait.