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 | | (#) Sujet: Ce qui importe Dim 5 Mai 2013 - 12:22 | |
| CE QUI IMPORTE
______________________________ Le trio envoyé à Hai no Kuni était revenu avec des nouvelles importantes. Ou plutôt une nouvelle, plus précisément. Raiu no Kenji n’avait pas pu mourir sur les terres cendrées. Cela laissait supposer trois possibilités : soit il s’était enfui, soit il était mort ailleurs, soit on l’avait enlevé. Mais pour Rei, il n’y avait pas de doute possible, puisqu’il connaissait la vérité de la bouche d’Uriô. Raiu no Kenji possédait un Furyou, ce qui le rendait immortel. La volonté qu’il avait toujours eu de vouloir tuer Gogyou Makka rendait logique l’hypothèse de la fuite. Il était parti… Mais avait-il succombé à la volonté du monstre qui l’habitait ? Voilà la véritable question qui entourait le mystère du Sandaime Kazekage. Bien entendu, Kyoshi Rei ne pouvait affirmer aux autres que son prédécesseur avait abandonné son village. Non seulement cela aurait été un mauvais choix politique, mais en plus il ne pouvait pas, selon la croyance commune, être sûr de sa possession d’un Furyou. Pour l’instant, ce n’était que des rumeurs, des suppositions. Et il fallait que les Sunajins découvrent ça eux-mêmes, comme la mission à Hai no Kuni. Le cheveu retrouvé par Yamada Kioshi était en analyse. De qui était-il ? Aucune idée, mais le Changeur n’en avait que faire. Ce qui serait le plus dérangeant bien sûr, c’est que ce soit son cheveu. Mais au pire, cela ne changerait rien, puisque Kyoshi Rei avait déjà dit au Conseil et à d’autres shinobis de Suna qu’il avait aidé à la bataille contre Makka. Il n’y avait pas d’inquiétude à avoir. Ce qui importait pour la suite, c’est de pouvoir séparer le Kazekage de l’Homme Masqué. Et pour l’instant, le masque devait rester caché… comme Anami. Mais aujourd’hui, ce qui importait vraiment n’était pas interne à Suna. Du moins pas vraiment. La section de renseignement avait des preuves formelles selon lesquelles les autres villages se préparaient à lancer des missions de conquêtes. Et Rei, aussi pour suivre la politique de Kenji, ne voulait pas de conquête. C’est pourquoi il avait décidé d’agir contre un village… Celui de Kumo. IL ne pouvait pas envoyer des hommes sur tous les fronts. Kiri était un village qu’il fallait plutôt avoir dans sa poche et Konoha était déjà… une sorte d’allié. Quoiqu’apparemment, un nouvel Hokage avait été élu. En tout cas, aussi pour Kadoria Uriô, c’était vers Kumo que le Kyoshi voulait se tourner. Il savait comment les contrer, et cela passait par l’envoie d’une équipe sur place. En attendant d’agir avec des décisions sérieuses et définitives, le Changeur avait été mis au courant du retour d’Habashi Zanshi. Il l’avait donc convoquée, avec Yamada Kioshi qui était sans doute son plus fidèle shinobi au sein du Kakumeigun. Ils formaient donc à eux deux un duo important… et une réunion s’imposait. - Spoiler:
Ce RP se passe après la Mission Impact de Kioshi et mon RP avec Zanshi. Il se passe avant la conquête de Ta no Kuni.
Quant au lieu c'est le bureau du Kazekage.
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| | (#) Sujet: Re: Ce qui importe Dim 5 Mai 2013 - 15:13 | |
| Le doute dans mon esprit persistait, sur ma présence dans ce village, et même quelque part, dans ce monde. J'avais subit comme une brisure, quelque chose en moi avait disparu, je ne pouvais mettre le doigt sur cette partie manquante mais je sentais que c'était certainement la plus importante. Je n'en parlerai à personne, je ne voulais inquiéter personne, et je ne voulais qu'on puisse croire que perdais la tête, car ce n'était sûrement pas ça. Mais maintenant j'étais là et je jouerai mon rôle jusqu'au dernier moment, celui du chef de Kakumeigun. Telles étaient mes responsabilités, et dés que je fus de nouveau ''disponible'', on sauta sur l'occasion.
Très peu de temps s'était écoulé avant qu'on ne m'adresse une missive. Une mission pensais je en tout premier lieux, puis lisant son contenu je compris que non, une réunion du Kakumeigun, avec le Kazekage, cette après-midi, dans son bureau. Le papier brûla dans ma main et ses cendres se dispersèrent dans le vent, dans le sable. Cette matinée passa rapidement, je marchais dans le village, observant, surveillant. Tsuna et ma sœur étaient partis en mission, j'étais seule, et ce n'était pas plus mal. Lorsque le soleil fut haut, et que la chaleur devint plus lourde je décidais de me rendre au palais.
Je frappais à la porte une fois et la poussai sans attendre une quelconque réponse. Dans la pièce il n'y avait que le Kazekage assit derrière l'imposant bureau, à peu de chose prés le même que celui que j'avais au QG. Je posai quelques secondes mon sombre regard sur l'homme et pris place sur une chaise. Je croisai les jambes et les bras. L'usage voulait que je présente des salutations, mais je me demandais si par ici on les respectait vraiment. Enfin... Je ne pouvais pas me montrer belliqueuse à son égard. Ce fut dans un soupire évocateur que je m'adressais à lui.
« Bonjour, Kazekage. »
Une réunion avec le Kakumeigun, il manquait donc encore quelques personnes. Je me demandais quand même un peu pourquoi une telle rencontre. Je n'étais pas contre, bien au contraire. Peut être que j'allais comprendre ce qui n'allait pas avec moi, ce qui me rendait si vide, si désespérée. Je supposai que Kioshi serait aussi là dans quelques instants, et Mia aussi, bien que cela fasse longtemps que je n'aie pas entendu parler d'elle, cette jeune femme qui faisait partie de l'unité sans que je le sache, c'était vraiment un paradoxe à cette époque.
« Mia sera t elle là ? »
Je ne sus pourquoi, je portais soudainement un intérêt inhabituel à cette fille. |
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| | (#) Sujet: Re: Ce qui importe Mar 7 Mai 2013 - 13:35 | |
| Fiou, me voilà enfin de retour des terres maudites, du pays hanté par de nombreuses âmes récentes, ce tombeau de Makka. Heureusement, car ma bouteille de rhum était vide, et que je n’avais plus rien pour éviter de penser aux drames qui s’y étaient déroulés. Oro nous avait indiqué qu’il mettra, dans son rapport, que le Sandaime n’était pas mort là-bas. C’était, en effet, l’hypothèse qui avait le plus de chances d’être juste, bien que l’on ne puisse en être sûr à cent pour cent.
Mais bon, cela fait du bien de revoir du sable après deux semaines. D’ailleurs, comment va le village ? Je parie qu’il m’avait exprès éloigné de Suna pour pouvoir agir à sa guise. Avait-il quelque chose à cacher ? Il faudrait que je trouve d’autres curieux pour qu’ils puissent le garder à l’œil lorsque je ne suis plus là… Idée à creuser. Lors du discours public du Kazekage, j’avais repéré certains suspicieux dans la foule.
Voilà ma maison, sous un soleil d’aplomb, comme d’habitude. Je toquais mais il n’y avait personne. Mes parents devaient probablement travailler. Cependant, je vis sur la table une lettre qui m’était adressée. Je devais me rendre au bureau du Kazekage ? Encore ? Un profond soupir s’échappa d’entre mes lèvres lorsque je quittais mon foyer. Où voulait-il encore m’envoyer ? Je venais à peine de rentrer chez moi. Pour peu, je regretterai même de ne plus être un Genin, ou même d’avoir pris la parole lors de l’assemblée. A moins que la raison de cette charge de travail est la cause d’un effectif réduit suite à la lutte contre Makka ?
Au moins, le village ne semblait pas avoir beaucoup changé. Tant mieux. Le palais grandissait à mesure que j’approchais. J’arrivais devant cette immense porte, que je passais avant de déambuler dans les couloirs en direction du bureau. Inspirant profondément, je toquais pour annoncer mon arrivée avant de pénétrer dans la pièce et de saluer Rei. Un peu plus nonchalamment que la dernière fois, lorsqu’il m’avait envoyé à Hai no Kuni. En même temps, il y avait des bouleversements à Suna, et on m’en écarte. Puis, quand enfin je revois ma patrie, on me convoque une nouvelle fois. D’ailleurs, j’étais sale et je ne sentais probablement pas bon. Bien que je ne transpire jamais, je revenais de mission et je n’avais pas eu le temps de me doucher à cause de cette missive. En effet, le devoir d’un ninja n’est pas d’être propre, mais d’accomplir d’abord ses missions. Sur le bureau du Kazekage figurait déjà le rapport d’Oro, d’après ce que je peux voir. Je parie qu’il en a déjà pris connaissance. Alors, pourquoi cette convocation ? Il avait écrit quelque chose de mal sur moi ?
Mais je remarquai la présence de la chef du Kakumeigun également, cela devait donc concerner notre unité… Zanshi ? Elle était revenue ? Quand ? Pourquoi ? Tant de mots me brûlaient les lèvres. Se demandait-elle pourquoi je n’étais pas allé la voir dans le désert ? Savait-elle que je ne pouvais pas, à cause d’une mission bien au-delà de nos frontières ? Que pensait-elle de moi à présent ? Mais je ne pouvais pas lancer cette discutions, le Kazekage prendrait certainement mal que je l’ignore ainsi dans son propre bureau. Je m’installai donc lentement aux côtés de la demoiselle, lui lançant de brefs regards discrets, un peu craintif car j’ignorais la raison de cette réunion ainsi que les sentiments de l’écarlate à mon égard. Je me tournai finalement vers l’instigateur de tout ça.
" C’est pourquoi ? "
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| | (#) Sujet: Re: Ce qui importe Dim 12 Mai 2013 - 18:43 | |
| AKUZU MIA
______________________________ Les deux shinobis convoqués ne tardèrent pas à arriver. Premièrement, Habashi Zanshi qui malgré un rapide soupire salua son chef. Rapidement, elle demanda si « Mia était là ». Akuzu Mia, une kunoïchi également de renom au sein du village et qui faisait également partie du Kakumeigun. Kyoshi Rei ne l’avait pas oubliée, mais il y avait un problème, d’une envergure que personne ne pouvait ignorer, encore moins le Kazekage… ─ Akuzu Mia n’est toujours pas rentrée de sa dernière mission. J’ai déjà envoyé une équipe sur place pour récolter des informations. Yamada Kioshi arriva aussitôt après cette précision de la part du chef de Suna. Il ne montra pas la même politesse que son chef d’unité, mais cela ne surprit pas le Changeur, qui commençait à se faire au personnage. Il ignora tout bonnement ce manque de savoir-vivre, et remit ses idées dans l’ordre. Plusieurs choses étaient à aborder, et vu le numéro d’équilibriste que Rei devait jouer, sa tâche était loin d’être aisée. Mais ça, il fallait s’y attendre. ─ Bonjour à toi aussi Yamada Kioshi. Comme je le disais à ton chef d’unité, Akuzu Mia n’est toujours pas revenue de sa précédente mission. Elle n’a donné aucune nouvelle d’elle, c’est assez inquiétant. J’ai envoyé une équipe sur place. Rei prit un dossier et sans réellement le lire, prit deux feuilles qu’il retourna et tendit à ses deux ninjas. Sur ces feuilles, la copie de l’ordre de mission de rang A qui avait été assignée à Akuzu Mia, avec les détails. ─ Voici une copie de son ordre de mission. Comme vous pouvez le voir, elle devait récolter des informations sur un groupuscule de Nukenins inquiétant à Kusa no Kuni. Voilà plus d’une semaine, dix jours exactement, qu’elle n’a pas donné de nouvelles. Kyoshi Rei se redressa sur sa chaise, puis croisa les bras. Il laissa bien entendu quelques instants aux deux membres du Kakumeigun pour qu’ils en sachent un peu plus sur la mission de leur coéquipière. ─ Il est naturel que vous soyez informés de ça. Je vous tiendrai également au courant des résultats de l’équipe que j’ai envoyé là-bas. Mais peut-être que vous avez des informations ou des hypothèses à soumettre ? Commencer par le cas Akuzu Mia était la meilleure solution. C’était sans doute le sujet perçu comme le plus important, car il dépendait de la vie de leur coéquipière. Avait-elle décidé de fuir, de déserter ou lui était-elle arrivée quelque-chose ? Rei ne pouvait le savoir. Enfin si, s’il avait recours à l’Artefact, mais cela paraîtrait trop suspect. Et puis il aurait fallu un objet important lié à Mia. Non, il fallait patienter pour l’instant. |
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| | (#) Sujet: Re: Ce qui importe Lun 13 Mai 2013 - 0:12 | |
| Akuzu Mia, pourquoi en parlais je ? Je ne l'avais jamais rencontré auparavant, néanmoins le simple fait de citer son nom fit couler de la bouche du Kazekage un torrent. Des informations sur la jeune femme, sur ce qu'elle faisait. Cela m'irritait légèrement de me rendre compte que moi même en tant que chef j'étais au courant du minimum, c'est bien ce que je me disais ; est ce que de mes 2vingt six hivers je pouvais m'estimer hors de la situation, inutile ; ou alors l'ancien leader de ce village ne faisait pas confiance pour me confier ces mêmes informations ? Plus ça allait plus je me posais des questions sur ce que je faisais ici, sur qui j'étais vraiment. Mon senseï et mentor me disait de ne pas me poser de question, je commençais à comprendre pourquoi. Mon regard, dur et sombre fixait la fiche et dériva sur le Yamada avant de revenir au Kazekage.
« Je vous donne un conseil Kazekage, ne faites pas de secrets comme vos prédécesseurs, car je doute que le village y survive une nouvelle fois. Les précédents étaient tous, en fin de compte, des menteurs, et comme de la pérennité de Suna, je doute que vous soyez plus vertueux qu'eux. Alors si vous vous êtes présentés au conseil pour des raisons indirectes à notre bon développement... Le Kakumeigun doit obéir au Kazekage, à vous ; mais il opère pour le bien du village et de sa population ; alors que vous soyez un démon ou le Rikudô en personne... Nous ne vous laisserons pas faire. Comprenez vous ? »
Dis je en faisant brûler dans ma main la fine feuille de papier. J'étais bien moins sympathique qu'à une époque, et peut être même moins humaine ; mais s'il y avait bien une chose qui me retenait encore dans le monde des shinobi, c'était ça ; Suna. Je n'avais plus aucun intérêt pour mon entourage, aussi gentils puissent ils être. Certains en avaient déjà fait l'amer et irréversible expérience. D'ailleurs je le sommais de ne pas faire de cachotterie, mais moi même en faisais déjà, j'étais sûre que la disparition de Tsuna et Anka n'était pas encore parvenue aux oreilles du Kazekage, et même de quiconque. Je le répétais par le passé, s'attacher aux autres n'apportait que du mal et de la souffrance, j'en avais fait moi aussi une certaine expérience, à de trop nombreuses reprises, de telle sorte à fissurer mon armure. Ha... Comme j'étais loin de la Zanshi d'antan.. Je m'en rendais compte.
« Pour ce qui est de Mia, je ne la connais pas à vrai dire, je ne sais de quoi elle est capable. Mais si elle est une kakumeigun.. Je ne me fais pas de soucis pour elle, et la mort fait partie de notre travail. Voulez vous nous faire part d'autre chose ? Kioshi-san ? »
Toujours par expérience, je pouvais affirmer que cet homme était lui aussi un menteur et ce malgré tout le mal qu'il se donnait pour paraître ''gentil'', au moins Kenji lui ne faisait pas semblant d'être un enfoiré.. Maintenant que j'y repensais, à quoi je pouvais bien m'attendre avec ce genre d'homme...
Dernière édition par Habashi Zanshi le Mar 14 Mai 2013 - 17:36, édité 1 fois |
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| | (#) Sujet: Re: Ce qui importe Mar 14 Mai 2013 - 16:16 | |
| Akuzu Mia… C’était donc pour elle qu’il nous avait convoqués ? Faut dire, une absence de dix jours… On pourrait croire à du retard, ou à un obstacle inattendu. Mais vu le délai, elle aurait dû au moins envoyer une lettre pour signaler sa situation. Peut-être la missive avait-elle été interceptée ? Si elle partait observer des Nukenins inquiétants, ces derniers l’ont peut-être tendu un piège ? Auquel cas, c’est eux qui risquent d’obtenir des informations.
Zanshi prit la parole, mais pour tout autre chose. On dirait presque une menace, ou plutôt un avertissement, à l’encontre du Kazekage. Je lui connaissais déjà ce côté dur, où seul l’efficacité et la réussite priment. Mes jambes peuvent d’ailleurs en témoigner. Mais les mots qu’elle employait… Les précédents, tous des menteurs… Kenji compris ? Savait-elle quelque chose qu’on ignore ? Ou sa disparition l’affectait encore plus que les autres ? En tout cas, ses propos me laissaient penser qu’elle pouvait rejoindre mes rangs, ceux qui œuvrent pour l’intérêt du village, en surveillant de près le chef de Suna mais qui ne vient pas de Suna. Oui, seul je ne servais à rien. Je devais mettre d’autres personnes sur le coup, je devais organiser cette structure. Sinon, Rei n’avait qu’à m’envoyer en mission au loin pour être tranquille. Quoique ce ne sera pas le cas selon les dires de la demoiselle.
Mais elle avait changé, vraiment changé. La mort fait parti du métier, oui. Mais est-ce une raison de se montrer si indifférente ? Remarque, elle pourrait rétorquer qu’un ninja ne doit pas montrer ses sentiments, que c’est inutile pour une arme. Pourtant, elle ne faisait pas parti de ce monde à la base. Alors pourquoi ? On dirait qu’elle se fichait éperdument du devenir de Mia. Et elle était notre chef ? C’était pas vraiment rassurant. Comme elle me donna la parole, je donnais mon avis :
" Je ne l’ai rencontrée qu’une fois. Elle cherchait à entraîner les jeunes pousses du village. Sinon, je ne sais pas grand-chose d’elle. Mais c’est vrai qu’il s’agit d’un problème plutôt… problématique. De part son rang, elle sait beaucoup de choses sur Suna en cas de capture. De plus, le fait de pouvoir vaincre un membre de l’unité spécial d’un village peut mener à la conclusion que ce dernier n’est pas très puissant… "
Dans tous les cas, mort ou pas mort, la défaite d’un membre du Kakumeigun n’est pas bon signe. Mais Zanshi ne semblait pas vraiment s’en soucier. Etait-ce à cause d’une grande confiance en ses camarades, ou vraiment qu’elle n’en avait que faire ? Malgré tout, je ne comprenais pas la nécessité de nous convoquer. Une équipe était déjà en route d’après ses dires, nous n’avions rien à faire, juste à attendre.
" Pourtant, Kazekage, ceci aurait pu nous être transmis par missive. Pourquoi nous avoir obligatoirement convoqués ? "
En effet, la lettre nous demandant de venir aurait très bien pu contenir ces informations à la place, rien n’aurait changé. Puis, j’aurais pu me doucher. Mais non, j’étais ici, assis dans le bureau du Kazekage. Mon regard se posa un peu plus longuement sur Zanshi, elle m’intriguait, voir m’inquiétait. Mais je revins sur Rei afin d’écouter sa réponse. Evidemment, nous transmettre tout ça de vive voix est peut-être un choix politique, montrant qu’il est proche du peuple, cherchant à attirer notre sympathie et notre confiance. Qu’y a-t-il de mieux ? Une bouche ou un bout de papier ? D’ailleurs, finissant de prendre connaissance de la mission donnée à Mia, je déposais la fiche sur le bureau du Yondaime. Je ne maîtrisais pas le Katon pour donner ce côté théâtrale qu’avait fait preuve Zanshi.
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