La météo restait encore assez clémente pour un temps d’automne. Les rafales de vent qui pouvaient survenir parfois étaient légèrement dérangeantes mais pas accablantes comme le froid qui ne tarderait pas à venir s’installer. C’était dommage pour les arbres par contre. Ils étaient tous dénudés de leur beau feuillage ou certains résistaient encore et arboraient de belles couleurs chatoyantes. Un paysage assez sympathique en soit qui mettait l’Hayashi de bonne humeur. Même s’il appréhendait un peu les évènements à venir. Aujourd’hui n’était pas une journée ordinaire. Aujourd’hui, Konoha accueillait en son enceinte une délégation de Kumo avec la présence exceptionnelle du Sandaime Raïkage. Le Nidaime Raïkage ainsi que Suguato avaient entamés des débuts de relations entre les deux villages. à son arrivée récente au pouvoir, Daiki s’était dit que c’était important de faire perdurer cette diplomatie entre les pays.

Les deux Kages s’étaient donc fait parvenir des courriers pour convenir d’un rendez-vous pour discuter de tout cela et voir où pourrait mener cette relation. Le Raïkage se rendrait donc à Konoha pour avoir une discussion avec le nouvel Hokage et chacune des parties serait accompagner par une escorte. Rien de plus normal pour le Raïkage mais une simple mesure de prévention pour l’Hokage. D’ailleurs, Daiki allait avoir pas mal de choses à dire à cet homme. Déjà pour commencer, il avait dans ses prisons l’un des Nukenins de son village qui s’était pointé aux portes. Krystal, une jeune fille que l’Hokage avait rencontré et qui avait pas mal de liens avec ce déserteur s’était chargé de lui. Ils s’étaient affrontés à Hai no kuni et ce n’était pas rien. Mais son interrogatoire n’avait mené que des résultats assez légers qui avaient été envoyés à Daiki sous la forme d’un rapport. Il aborderait ce sujet avec le Raïkage plus tard.

Pour l’heure il devait retrouver aux portes du village la fameuse Krystal ainsi que On’. Un jeune homme rencontré il y a peu également lors d’un entretien avec une tierce personne, Haruno Maïka. Les propos tenus par ces deux personnes avaient étonnés l’Hokage qui s’était assuré de garder ça pour lui. Il n’y avait pas de quoi ébruiter ce genre d’informations. Il s’agissait là d’un héritage de Suguato qu’il ne fallait pas gaspiller en le dévoilant. Le préserver était une chose importante et le garder secret était primordial. Il arriva donc face à ces deux jeunes gens qu’il connaissait déjà et qu’il salua chaleureusement :

Mes hommages ! Comment allez-vous ? Bon je tiens à vous préciser que cette mission est d’une d’importance capitale. Pas d’écart et restons diplomates.

Ça lui allait bien de dire ça. Lui qui était pourtant si méfiant à l’égard des autres villages. Mais même s’il ne faisait confiance qu’à lui et aux Konohajins, Suguato avait su se lancer dans un début de relation avec Kumo. Et il avait confiance en sa capacité de décision. Autant continuer sur ses traces pour voir où mènerait cette rencontre. Une alliance serait profitable à la Feuille. Rien de très précis n’avait été dégagé après les évènements sur Hai no kuni. Rien de spécifique qui disait que l’alliance tenait toujours. Et puis avec les changements de politique qui s’étaient opéré de toute façon, pas moyen de considérer l’alliance comme étant effective. Il devrait d’ailleurs régler ce détail. C’était tout de même une question importante qui méritait une réponse claire. Il se chargerait de ça une fois les discussions avec le Raïkage terminées. Pour l’heure, Daiki et son escouade attendait l’arrivée des Kumojins aux portes du village.

Je me lavai. J’enfilai des vêtements, une robe noire et un gilet en laine noir. J’attachai mes cheveux en queue de cheval avec mon bandeau comme à mon habitude, et je sortis en direction du point de rencontre de ma mission du jour. Une mission très importante, car elle concernait l’avenir de deux des plus grandes puissances actuelles : Konoha et Kumo. On m’avait conviée à cette mission pour faire partie de l’escorte du nouvel Hokage, Hayashi Daiki. Un homme que j’avais déjà rencontré et qui m’avait fait forte impression. J’avoue avoir été dubitative, le départ précipité de Suguato m’avait réellement surprise et peinée, et j’avais du mal à imaginer Konoha dans les mains de quelqu’un d’autre. Mais il s’était avéré que le Godaime était un grand homme, et qu’il sera, sans nul doute, un grand Hokage.

Le monde des Shinobis avait changé après la guerre contre Makka. Ce qui l’illustrait le plus était le changement de Kage dans chaque village. Un certain Kyoshi Rei à Suna, un certain Ryūzoji Yoru à Kiri, Hayashi Daiki à Konoha et Bakushô Soroshiya à Kumo, qui était l’une des personnes se présentant aujourd’hui au village de la feuille. Je ne connaissais rien de lui, et de Kumo en général, d’ailleurs. Le monde était en paix, mais je savais, et je sentais que ça n’allait pas durer. Sinon, à quoi servirait cette réunion ?

J’arrivais à l’heure au rendez-vous, mais je remarquai que l’Hokage était déjà là, accompagné d’un autre ninja que ne connaissais que de vue : Onpu. Il avait été sujet de l’un des moments forts du règne de Suguato : capturé par les masques blancs, il avait été échangé contre l’un des prisonniers de Konoha. Je le voyais également souvent en compagnie de Miko. Peut-être étaient-ils ensemble ? Après tout, sous ses airs austères et durs, la dame aux insectes était plutôt jolie. Je me demande bien si elle prendrait bien que je lui pose la question… Sans doute pas. Elle m’enverrait valser du côté de Yuki no Kuni pour mon insolence, en fait.

- Krystal, ta sensei n'est pas la seule à m'avoir parlé de toi. Ravi de faire ta rencontre.

J’écarquillai un peu les yeux. Pas la seule ? Qui donc avait bien pu lui parler de moi ? Je n’étais pas encore réellement familière avec les hautes instances de Konoha. Je commençais à peine à devenir une personne importante pour le village… Peut-être quelqu’un que je n’avais pas remarqué, pendant la guerre, ou pendant cet échange avec le masque blanc.

- Enchantée également, Onpu-senpai ! J’ai aussi beaucoup entendu parler de vous. Bonjour Hokage-Sama.

J’avais l’impression de me répandre en bonnes formules, mais c’était la première fois que je me retrouvais avec des hauts gradés que je n’avais pas l’habitude de fréquenter, et surtout pour une mission qui semblait délicate. L’avenir des deux villages reposait sur une rencontre entre six personnes, et j’étais l’une d’elle. C’était le moment pour moi de confirmer la confiance qu’on m’avait accordé…

Spoiler:

Une fois que Daiki s’était assuré que tout se passerait pour le mieux avec ses gardes du corps, il put se sentir rassuré un peu plus. Non pas qu’il était plus stressé que ça. Il avait lu les rapports comme quoi Konoha et Kumo s’étaient déjà rencontrés par le passé par les anciens Kages. La nouvelle génération tenait à perpétuer ce début de relation en la faisant perdurer un peu plus. Et en arrivant à quelque chose de plus concret car pour l’essentiel il n’y avait encore rien de bien clair établi entre ces villages. Peut-être que la donne changerait suite à cette rencontre. L’avenir des deux pays était entièrement lié à ce face à face entre les shinobis des deux villages. Mais On’ et Krystal semblaient être dans l’état d’esprit adéquat. Du peu qu’il les avait déjà vu et de l’idée qu’il avait pu s’en faire, il ne voyait pas en quoi il lui poserait problème. Pas trop de soucis à se faire de ce côté-là donc.

Mais avant qu’il puisse se trouver une raison, qui semblait parfaitement inexistante, de douter de la tournure des évènements, un trio se dessina au loin. Leurs invités arrivaient. L’homme marchant au milieu semblait serein alors que les deux personnes l’encadrant restaient vigilantes et jetaient des coups d’œil à droite et à gauche. Ils prenaient leur travail à cœur. Un homme à droite qui semblait assez jeune. Des cheveux noirs et des yeux couleur claire. A gauche se tenait une femme aux cheveux bruns et yeux verts. Et le type au centre qui ne devait être autre que le Raïkage et qui avait la dégaine la plus atypique. Un teint extrêmement pâle avec des tatouages partant de ses yeux verts pour rejoindre le menton. Egalement des cheveux noirs comme l’autre homme à sa droite. Il n’avait pas l’air très vieux non plus. En tout cas il semblait plus jeune que Daiki. Une fois que la délégation arriva au niveau du trio Konohajins, les présentations commencèrent par celui du milieu qui confirma être le Raïkage et en présentant les membres de sa garde qui saluèrent respectueusement l’Hokage ainsi que ses hommes. Ça commençait rudement bien !

Après cela, Sorashiya Bakushô entama la conversation. Il assura que la présence de gardes ne signifait en rien qu’il s’attendait à un combat et fit référence à la rencontre établie entre l’ancien Raïkage et l’ancien Hokage. Il exprima clairement son désir de continuer ses relations diplomatiques pour lier les deux pays. Un discours qui ravit le Renard qui partageait ses intérêts. Il laissa son homologue Kage s’exprimer avant de répondre :

Bienvenue à vous chers Kumojins. J’espère que votre voyage s’est passé au mieux. Hayashi Daiki, Godaime Hokage. Je vous présente Myakudou On’, dit-il en le désignant de la main. Et Kamikoru Krystal, en la présentant de la même façon. Je suis ravi que nous nous rencontrions enfin. M’étant absenté pendant la période où Shiaijin Suguato était Hokage, j’ai eu vent des relations qui s’établissaient entre nos pays et il m’a paru sage comme à vous de perpétuer cette relation. Nos villages auraient tous deux à y gagner.

Il était prêt à se lancer dans un débat diplomatique ici même mais il faut avouer que cela ne se faisait pas. Cela aurait nuit à sa qualité d’hôte. Il s’était donc tû un moment avant d’enchaîner sur la suite, en référence à ce que le Bakushô avait dit sur la nature de son escorte :

Et je vous rassure de suite Sandaime qu’il n’y a pas de raisons de vous justifier de vos accompagnateurs. Je ne peux que les inviter à relâcher leur vigilance. Nous ne comptons pas vous en prendre à vous. Mais je me doute que ma parole reste un simple amas de mots et ne peut témoigner pour le moment de mes intentions. Aussi je vous propose que nous continuions cette conversation autre part. Des chaises ainsi que quatre murs nous entourant seraient certainement plus confortable que de vous recevoir sur le pas de la porte.

Il avait adressé ses mots d’un timbre de voix parfaitement normal. Il faisait attention à ce qu’i disait et à la manière dont il le prononçait. Chose qu’il ne faisait pas forcément avant mais dont il était bien obligé de faire attention maintenant au vu de sa fonction. Adopter un ton trop aimable et trop paternel pouvait attirer l’attention et faire naître de la méfiance envers lui. Alors qu’il était parfaitement sincère. Inutile donc d’alerter les gardes du corps du Sandaime sur sa personne pour de simples mots prononcés un peu trop gentiment alors qu’il n’avait aucune arrière-pensée. De son côté, il n’avait aucun a priori sur les personnes lui faisant face. Kumo était un village dont le passé était tumultueux mais dans l’ensemble respectable d’après ce que l’Hayashi avait appris sur les routes pendant un an. Et puis un simple trio, aussi puissant soit-il ne tenterait rien dans l’enceinte du village. Ou alors il avait à faire à de véritables machines de guerre que ses senseurs pourraient repérer et l’alerteraient sous peu. Et si ces types pouvaient déjouer les capacités de ses senseurs ? Eh bien c’est qu’il était destiné à ne pas pouvoir gagner face à de tels génies !

Après un petit regard de côté pour ses deux accompagnateurs, Daiki revint à ses invités en proposant naturellement à ces derniers de se rendre à son palais :

Votre voyage a dû vous épuiser et je suis sûr que quelques rafraichissements ainsi que de quoi vous sustenter vous ferez le plus grand bien. si vous acceptez de nous suivre naturellement.

Onpu était... une équerre. L'angle était parfaitement droit entre ses jambes et son tronc.


- Bienvenue. Un plaisir de vous accueillir.


Pas besoin de se présenter, le Godaime l'avait fait à sa place. En revanche, l'application des codes était de rigueur. Le luthier était plutôt du genre décontracté d'habitude, il l'avait bien montré au nouveau chef du village lors de leur entretien, mais l'enjeu qui sous-tendait cette mission était trop important pour se permettre le moindre écart. C'était usant, essentiellement pour le dos, mais il fallait s'incliner devant le Raikage. A quatre-vingt dix degrés. Oui monsieur.

Après tout, pourquoi pas: à l'image des musiques traditionnelles, les coutumes diplomatiques avaient ce quelque chose de "vintage". Jusqu'ici, On' n'était pas particulièrement stressé, tout se déroulait comme dans son imagination. Cependant, c'est en relevant la tête que son cœur fit un bond, quand ses yeux croisèrent ceux de la kumojin qui lui faisait face, souriante.
Bon sang.
Il avait connu Konoha gorgée de beautés froides telles que Misory, Kaya, ou même cette Krystal; Le village de Suna, quant à lui, semblait être spécialisé dans la sauvagerie séduisante du style Zanshi. Mais Kumo? A bien y réfléchir, il n'y avait finalement jamais été, et il n'en connaissait que peu d'habitants. Peut-être bien que Kumo était simplement un réservoir de jolies filles. Pas seulement au sens "bien sculptées", juste jolies. Innocemment. L'autre garde, le Shinji aux petits yeux, avait un visage vide d'expression, mais dans son délire Onpu y lisait un message du style "nous on a les jolies filles, tu peux pas test".

"On se découvre de nouvelles névroses tous les jours, n'est-ce pas Onpu?". La voix imaginaire de Suguato fit irruption dans sa tête en même temps que son visage ridiculement effrayant. Il était grand temps de mettre un terme à ce stupide fantasme...

Au delà de son cerveau en ébullition pour des broutilles, le visage du luthier ne laissait rien transparaître. Pas même un sourire à cette Naoko, à son grand désespoir. Rester prudent, rester sérieux... à l'image du Sandaime Raikage. Ce représentant du réputé clan Bakushô, dont les curieux tatouages évoquaient des trainées laissées par des larmes d'encre, comme pour fossiliser une tristesse dans son visage afin de ne plus jamais l'éprouver.
Au niveau du fond, ce n'était vraisemblablement pas un original comme Suguato, ni un pessimiste froid comme Kenji. Peut-être était-il quelqu'un de normal. Voilà de quoi était fait Kumo: des jolies filles et des types normaux. Diable, pourquoi le luthier s'était-il exilé jusqu'à Konoha? On était aussi bien là-bas!

Allons, du sérieux, que diable! Rester auprès du Godaime, veiller sur lui pendant qu'il leur propose un verre de thé glacé... Sans doute était-il préférable de ne pas tourner autour du pot trop longtemps, les visiteurs étaient peut-être trop pressés pour attendre d'être au chaud dans le bureau de Daiki pour attaquer les choses sérieuses. Si tel était le cas, ils ne tarderaient pas à le faire savoir. En tout cas, pas besoin d'activer une quelconque sorte de sensorialité, ni même d'être senseur pour comprendre que les Kumojins venaient en paix. Les laisser entrer était la moindre des choses. Rien ne justifierait pour autant le moindre relâchement d'attention. Pas par méfiance, ni sécurité; juste par principe.

Depuis toujours, ou presque, je me destinais à être grande. Poussée par le devoir, la résolution ou l’orgueil, je l’ignore, mais il ne me plaisait pas que l’on m’oublie. Je voulais qu’un jour, les gens savent que « Krystal de Konoha » a fait quelque chose de grand, que tout le pays du feu raconte mon histoire, que tous les pays alentours la relatent et qu’au final, je devienne une légende. J’avais des projets ambitieux, et qui ne seraient sans doute pas accompli, car les miens étaient assimilables aux jeunes filles qui veulent être des princesses, ou des jeunes garçons qui veulent être Kage de leur village. Je n’aspirais pas à autant, même si le titre m’y aiderait, mais j’avais espoir qu’un jour, on chanterait mes louanges. Cette ambition a servi à m’instruire, car j’ai vite su quand dans ce monde, on est vite relégué à l’inaction ou au silence si l’on se n’intéresse pas à la politique. J’avais des faibles connaissances en la matière, mais assez pour savoir qu’une réunion aussi privée avec deux Kage est un moment fort, dans l’histoire des deux villages concernés.

Le Raikage était atypique, mais dégageait quelque chose que seule une ombre peut dégager. Ce n’était pas encore la même aura que l’Hayashi, mais on sentait en lui une grande puissance. Ils se présentèrent, à tour de rôle. Aoki Shinji, un jeune homme grand et mince, aux cheveux noirs et semblant froid et distant. Haku Naoko, quant à elle, semblait bien plus douce, presque maternelle, le genre de personne dont on ne se méfie pas jusqu’à ce qu’elle prouve l’étendu de toute sa puissance, et nous surprend alors par tout ce qu’elle est capable de faire. Le genre de femmes que j’aimerais être plus tard : un joli ruisseau devenant cascade infernale dès que l’envie m’en prend. Chacun d’eux s’inclina respectueusement devant l’Hokage. Un protocole désuet et surtout hypocrite au possible. La révérence, tout le monde peut la faire, ce n’est pas pour autant que le respect sera honnête.

Non, ne comptez pas sur moi pour m’incliner aussi bas. Je suis respectueuse au possible du Raikage et de la délégation de Kumo, mais je ne me mettrais pas en équerre comme On’ le fait actuellement. Un cruel dilemme, en somme – même si, par définition, un dilemme n’est jamais sympa. Si je m’incline, je manque à mes principes. Si je ne le fais pas, je mets en danger la réunion alors qu’ils viennent d’arriver. On’ relevé, je pris la solution alternative : je ne ferai qu’une légère révérence. Je souriais donc, de ce grand sourire enjoué et innocent que j’arborais souvent. Je pris ma robe et pliai les genoux, comme ils le font devant certains rois dans des pays lointains. Un signe de respect, mais pas aussi ostentatoires et hypocrites que ce que certains font à longueur de temps devant les seigneurs des pays alentours.

- Bienvenue à Konoha !

S’en suivit le discours de Daiki sur les accompagnants. Je dois avouer qu’il aurait été étrange que le Raikage fasse le voyage depuis Kumo sans avoir pris une escorte. Même si je me doute que le trajet et les dates de voyage avaient été bien gardés, les routes ne sont pas toutes sûres en ces temps d’après-guerre. Certains Partisans se cherchent encore, après la disparition de leur maîtresse, et n’hésitent pas à causer désordre et désolation autour d’eux. S’en prendre à un Kage aurait été le clou du spectacle.

J’avais entendu parler du premier rendez-vous évoqué par le Godaime et le Sandaime. Il me semble que Masamune et Suguato avaient tous deux choisis un endroit neutre, à l’abri des regards, pour faire leur réunion. De tout, pour le moment, je pense que c’est ce qui contrastait le plus entre les deux rencontres. L’une se voulait méfiante, l’autre se veut amicale. Plus qu’à espérer que les conclusions de cette dernière le seront tout autant…