Yuki no Kuni. Un pays reconnu pour son froid constant et sa neige éternelle. Malgré que c'était le printemps, le froid dominait encore la région, surtout celle du Nord. Il y avait quelques fleurs qui essayaient de voir le jour pour signifier l'arriver du printemps, mais plusieurs d'entre-elles mouraient à cause du vent glacial. Aussi, il y avait quelques animaux qui sortaient de leur cachette, mais très peu. La plupart pionçait encore du au froid. Bref, ce matin, alors que le soleil se levait tranquillement, une jeune fille à très longue chevelure brune qui dormait dans un lit luxueux se fit réveiller par les rayons du soleil qui lui chatouillaient légèrement le visage. Cependant, elle aurait aimé dormir plus longtemps même si elle avait beaucoup de trucs à faire aujourd'hui. En réalité, la petite enfant faisait pas mal la même chose toutes les jours. C'était long en moment donné! De plus, elle n'avait guère le droit de sortir de son immense château, mise à par pour une grande importance. Apparemment, avoir des amis, c'était pas assez important pour sortir. Elle voulait tellement jouer avec les autres enfants de l'extérieur de sa prison. C'était vraiment ennuyant et triste pour la princesse, elle qui voulait avoir des amis... Le major d'homme entra dans la chambre et réveilla la pauvre fillette avant de mettre la robe de la journée sur le lit. C'était une très belle robe de qualité! Longue, mince, divine, des papillons comme motifs et avec de belles couleurs, soit rose poudre et blanche. De plus, avec ses cheveux en lulu, attachés avec des rubans roses et sa petite couronne, la douce enfant avait l'air d'une vraie princesse maintenant. "Un jour, tu pourras gouverner sur ce pays et apporter une vraie paix dans le monde." C'était les paroles qu'elle se répétait souvent mentalement. Soudain, le major d'homme entra encore dans la chambre de la princesse de Yuki no Kuni et lui donna ses leçons pour ses examens en après-midi. Erf...des leçons...des examens... elle n'avait guère envie de tout ça aujourd'hui, mais bien te se promener à l'extérieur. Ah et puis, fuck les règles! Elle ira dehors quand même, car, après tout, c'est elle la cheffe de cette gigantesque maison. Alors, s'approchant de la fenêtre, Naoko l'ouvrit et sortit de l'extérieur en prenant les vignes cristallisées. D'ailleurs, c'était bizarre, tout ce qui était proche du château était soit en glace ou en cristal. Bref, pour la jeune demoiselle aux perles émeraude, c'était normal ce genre de chose. Ensuite, après quelques minutes à descendre, elle toucha enfin le sol froid avant de fixer la fenêtre en souriant joyeusement... Yeeeeaaaaaah!!!! Freedom! La jeune princesse des neiges partit en courant vers la direction opposée du château

Naoko était partie à l'endroit où elle pouvait trouver pleins d'amis à n'en perdre de vue, soit le parc. Elle était tellement heureuse et elle avait tellement hâte que la pauvre fut terriblement déçue dans le "Paradis des amis". C'était mort. Il n'y avait personne. Alors, la tête baissée, la petite Nao se dirigea tristement vers les balançoires et s'assit sur une. Elle fixait le sol, sans rien dire, puis, un petit chat noir se frotta sur ses jambes. Un doux sourire s'afficha sur ses lèvres avant que la petite brunette prenne l'animal dans ses bras. Le pauvre, il avait l'air tellement seul... tout comme elle...

-Toi aussi tu pensais qu'il y aurait des gens aujourd'hui? *temps* Allons, faut pas faire cette tête-là. Mmmh...Tiens, j'ai une idée! Je vais te chanter une mélodie que ma maman chantais quand j'étais plus jeune et tu me suivras, d'accord?

Alors qu'elle entendit le doux miaulement du chaton, Naoko le déposa au sol avant de prendre une inspiration et de chanter avec passion. Pendant son cinéma, le petit chat noir la suivait partout en arrière en miaulant parfois pour accompagner.

Spoiler:

Il fait froid, trop froid et j'ai faim, non seulement j'ai faim mais en plus je me tirer d'ici. J'aime pas cet endroit et je fais ma chieuse comme à mon habitude. Je sais pas pourquoi je suis ici, ah si ma mère m'emmene ici pour voir une de ses amies que je ne veux pas rencontrer. Le type de femme genre mégère et bonne femme au foyer, pas mon style mais pas mon style du tout. Alors je demande à ma mère à mesure qu'on approche la permission de me dégourdir les jambes pour me promener dans la nature, en fait je veux juste me tailler et profiter du peux de repis que j'aurais. Ma mère me jette un regard noir et pourtant elle me laisse y allez. Pour elle tout ce qu'elle veut c'est se débarrasser de moi alors si je me fais mordre par un ours et devorer par un loup çà l'arrangera bien. Connasse va! J'ai dix ans et je suis déjà plus mature que les enfants de mon age. Quoi qu'il en soit je marche, je cours, je remarche. Il y a rien à faire ici mais c'est déjà mieux que de se faire pincer les joues par une grosse vache. Quoi qu'il en soit alors que j'erre je vois au loin un chateau. Un jolie chateau que les filles de riches doivent habiter. D'ailleurs je vois une fillette au loin, je sens qu'on va se marrer. Je suis vraiment méchante mais je dois le faire, au pire sa mère vient de mettre une baffe. Je ramasse de la neige et forme une boule de neige. Je la lance sur la petite fille. J'éclate de rire quand j'entend un *splat* qui me confirme que j'ai touchée ma cible. Mais bref je cours alors vers ma cible et m'arrête devant elle, d'un faux air désolé et paniqué je feins les excuses. Je suis vraiment méchante mais il faut bien s'amuser. Puis j'ai dix ans alors au pire j'invoquerais cette excuse.

-Désolé, je suis vraiment désolée.

Ou pas, mais vu la garde robe de la fillette je crois que je vais regretter mes actes. Rooh c'qu'une boule de neige on s'amuse entre enfants non? Puis c'est la faute de ma mère elle avait qu'à pas m'emmener avec elle. Je regarde alors le chaton que la petite fille avec elle, lui il est mignon. Je me met à sa hauteur et lui gratte la tête. Bon ça va je peux être une peste et aimer ce que les filles aiment non? Finalement cette fille à beau être ma cible elle va pouvoir m'aider à passer le temps. Alors je me relève et regarde l'autre dans les yeux. Je vais m'amuser oh çà oui!

-Kudo Akuruz et toi c'comment ton nom?

Ouais j'entame directe et alors? Je suis une fille franche et puis c'pas ma faute pour la boule neige. Ca y est je reviens sur çà! Mais pourquoi je culpabilise à la fin c'est chiant, encore un héritage de mes parents. D'ailleurs en parlant de mes parents je crois que ma mère est entrain de toujours causer à l'autre grognasse. Je vous jure parfois j'aimerais prendre dix ans et tuer mes darons. D'ailleurs j'y pense de plus en plus mais çà c'est une autre histoire. Pour l'instant je joue la fille sage et mielleuse.

Alors que la jeune enfant des neiges chantait, elle sentit quelque chose lui frapper derrière la tête. Quelque chose de dur et doux, quelque chose de froid. Comme de la neige compressée en boule. Laissant un léger "Aïe" sortir entre ses douces lèvres, la petite princesse de Yuki no Kuni se retourne tranquillement derrière en frottant doucement sa crinière brune, puis, son regard émeraude se rondit. Oh mon dieu! Était-elle en train de rêver ou il y avait vraiment un autre enfant qui était dans le parc et voulait jouer avec qu'elle? Pour en être sûre, elle pinça légèrement la peau de son bras et ressentit la douleur. Non, la petite demoiselle ne rêvait pas. Elle en resta bouche bée. Alors que l'autre enfant s'approcha en s'excusant, toute paniquée, la petite Haku resta toujours bouche bée en fixant le visage de celle-ci. Elle n'en revenait pas. C'était le premier enfant qui venait lui parler par choix, depuis la mort de ses parents. C'était le premier qui s'approcha d'elle sans avoir peur que l'armée royale se jette dessus. C'était le premier enfant qui voulait jouer avec elle. Fantastique! Ce moment était tout à fait magique pour la Yukijin. Soudain, Naoko se réveilla de son paradis et écouta les présentations de la jeune nouvelle. Elle se nommait Ak... non Kudô Akuruz, puis, celle-ci lui demanda son nom en retour en la tutoyant. Oh my god! Naoko était à nouveau au paradis. C'était la première fois qu'on la tutoyait. C'était la première fois que quelqu'un la prenait pour une enfant normale (mise à part sa famille), et non pour une jeune-reine-qui-attend-le-grand-jour-où-elle-gouvernera-son-pays-à-sa-façon. Dès fois, elle aimerait disparaître de la mémoire de son peuple pour être une personne normale, comme tous les autres enfants... Enfin bon, ce n'était pas le moment de s'acharner sur son sort, mais bien de s'occuper de son invitée. Un grand sourire s'afficha sur ses lèvres roses alors que ses yeux émeraude reflétaient grâce aux larmes qui étaient prises aux pièges. Sa seule réaction dans cette explosion de joie fut de sauter dans les bras de l'enfant et de la serrer contre elle en riant joyeusement et en laissant couler des larmes de joies. Ensuite, après quelques secondes, la princesse se décolla et prit un peu de recule pour essuyer ses larmes qui coulaient. Après ceci, elle afficha un doux sourire sur son visage angélique en rougissant légèrement des joues.

-Bonjour et bienvenue à Yuki no Kun, Madame Akuruz! Je me nomme Naoko et je suis la princesse du Nord. Je suis très heureuse de vous voir ici, honnêtement. Je cherchais des amis avec qui je pouvais m'amuser, mais je fus surprise que c'était désert. Merci à vous! De plus, vous êtes un des premiers enfants qui me parle sans avoir peur.... En fait, j'ai une question pour vous, dois-je vouvoyer ou tutoyer un enfant comme vous et moi? dit-elle en souriant.

La voix de la princesse des neiges n'était guère arrogante. Oui, elle était aiguë, mais point énervante. Elle était douce et mélodieuse.

Quand je vous le disais qu'on allait s'amuser c'était pas faux! Ah vraiment pour une fois merci Maman de m'emmener loin pour me perdre, je te le revaudrais t'inquiète donc pas. Enfin bref l'autre semble ahuris et étonnée. Elle est conne ou bien? Ah non c'est une princesse ca revient au même, elle me semble légèrement sainte nitouche mais qu'importe on s'amusera avec elle pendant quelques temps après il faudra rentrer comme à chaque fois que j'était lancée on me coupait dans mon délire. C'était chiant et j'avais horreur de çà la sensation de frustration qui remplissait mon corps à cet instant était insupportable. Mais pour l'heure je vais faire amie-amie avec la princesse de pacotille et ensuite on verra. De toute manière elle semble naive et faible, c'est ce que j'aime. Les enfants qui ne connaissent rien au monde, ceux qui pensent vivre dans un monde de paix et de sympathie. Tss, mais je ne vais pas choquer ma nouvelle copine. Naoko, jolie nom! Enfin jolie nom j'irais pas appeler mes enfants comme çà mais après tout.

Le plus drole restait à venir et honnêtement si j'avais su qu'on prononcerait cette phrase à mon égard un jour j'aurais dit impossible. Mais il faut croire que rien n'est impossible à qui veux. Madame! MADAME quoi! Non mais allo quoi! J'ai dix ans et on me dit madame je sais pas c'est comme si t'es Zassou et que tu n'as de cheveux quoi. Non mais allo quoi enfin passons pour l'heure l'euphorie qui me gagne ne se calme pas et monte d'un cran quand elle me demande comment me parler. Sérieusement, cette fille existe vraiment? Ou je suis morte et dans ce cas c'est normal. Puis le coup des enfants qui ont peur d'elle je crois moyens qui aurait peur d'une fillette comme çà. Enfin on va lui faire son éducation à cette petite princesse.

-A ton avis? Si je te tutoies tu me tutoies logique? Et évite le madame, j'ai ton âge tu sais donc çà sert à rien.

Paf dans ta face mon amie, je parlerais pas sur le coup des enfants je risquerais d'être grossier et vous savez les gros mots c'est pas bien. Je regarde alors le chateau derrière, immense et magnifique. Je comprend pas alors ce que fait cette enfant dehors alors qu'elle a un chateau pour elle. C'est les riches çà quand ils ont trop de choses ils reviennent au base jouer dans la neige par exemple. Enfin si j'était pas impolie je lui demanderais plus clairement ce qu'elle fait là, ses parents, leurs métiers, leurs revenus et tout le reste mais je suis polie, un minimum aujourd'hui.

-Dit moi Naoko, tu veux pas me faire visiter ton chateau? Tu sais moi j'en ai pas et je sais pas à quoi çà ressemble.

Techniques des yeux de chiens avec, tu résisteras, tu ne peux pas résister et surtout tu ne dois pas résister! Je veux voir ton chateau et je le verrais, et sinon je pique une crise elle craquera obligatoirement. Mon plan est infaillible. J'ai tout prévu, plus tard je serais un génie!

Le sourire de la fillette se dégrada un peu et elle baissa légèrement la tête, le regard cloué au sol. Elle se sentait un peu stupide de l'avoir vouvoyer, vu qu'elle avait offusqué son amie. Un léger "désolée" sortit entre les lèvres de la princesse qui se sentait vraiment mal de l'avoir vouvoyer et d'avoir dit madame. C'était une faute grave, car, en tant que future cheffe de son village, elle devait savoir comment parler aux gens. En même temps, si on y pense, la petite demoiselle aux yeux purs ne pouvait guère le savoir, vu que c'était très rare qu'elle s'approchait d'un enfant et elle ne parle qu'aux adultes, de toute façon. Bref, ensuite, celle-ci lui demanda si elle pouvait voir la place royale, vu qu'elle n'avait jamais vu ça de sa vie. Oulà, ça se corsait un peu. En réalité, Naoko n'était pas supposée d'être à l'extérieur de son chez-soi. Elle risquerait avoir la morale pendant des heures si jamais elle... ah puis, de la merde! Nao prendre la conséquence de son erreur et c'est tout.Souriant doucement, la princesse des neiges hocha légèrement la tête avant de prendre le petit chaton noir dans ses bras.

-Oui, bien sûr. Suis-moi!

Suite à ses paroles, Naoko sortit du parc d'enfant et traversa le village avant de prendre son raccourcis. Soudain, pendant son chemin, elle arrêta sa marche proche d'un beau lac d'un bleu turquoise et le pointa.

-Le lac que vous..enfin tu vois là, c'est le Lac des Milles-Voeux. On dit que à chaque première pleine lune, une étrange énergie entoure ce lac. Si nous déposons une fleur cristallisée dans ce lac en faisait un voeu, celui-ci se réalisera. Par contre, seuls les milles premiers voeux seront exaucés. *temps* Je voulais te le montrer, car c'est un lieu très important pour notre village... Bref, allons-y, nous sommes pas très loin du château.

Naoko reprit le chemin vers la gauche du lac ou un seul chemin était disponible, puis, elle entoura bien le chaton noir dans ses bras. Pourquoi? Et bien, il faisait toujours plus froid proche du château. Toutes la flores restaient cristallisées à l'année. C'était un phénomène très étrange et inexplicable, mais c'était tellement magnifique qu'on pouvait croire quasiment qu'on était dans un compte de fée. C'était le cas, jusqu'au jour où...

Arrivant devant l'entrée du palais royal, la princesse prit la poignée entre ses mains et ouvrit la porte, laissant place à une immense demeure luxueuse.

-Voilà! C'est ici, mon chez-moi! Bon, viens. Nous allons boire un chocolat chaud avant de commencer la visite. dit-elle joyeusement

Après ses paroles, la petite demoiselle à longue chevelure brune alla proche de la cuisine pour commander deux chocolats chauds à la gentille cuisinière, puis, elle fit signe à son amie de la suivre avant d'aller dans le salon et s'asseoir sur le canapé très confortable. Elle n'avait guère oublié de déposer le chaton qui s'endormit sur le tissu du canapé. Les chocolats chauds arrivèrent peu de temps après et Naoko prit sa tasse.

-Alors, qu'est-ce qu'il t'emmène dans ce village? D'après moi, tu ne viens guère de ce pays, n'est-ce pas? demanda-t-elle, souriante.

Royale, c'était la sensation qui me convenait le mieux actuellement. Mais de la pitié aussi pour la gamine en face de moi. Visiblement Naoko était très préoccupé par le fait de bien se voir de tout le monde. Je n'ai jamais été comme çà mais visiblement elle si. J'avais envie de l'aider mais que faire? Nous n'avions pas les mêmes destinées et la sienne était surement plus jolie que la mienne. Quoi que elle ne sortait pas de son territoire donc au final je crois que je préférais ma vie, pitoyable mais libre. La liberté de ses mouvements était une chose dont ma nouvelle amie se devait de connaitre. Un jour elle serait Princesse et Reine, un jour elle gouvernerait et le pouvoir l'affecterait, en mal ou en bien à voir. Quoi qu'il en était pour l'instant elle m'invitait à rentrer chez elle. La classe quand même, avant de me faire rentrer elle s'arrêta près d'un lac au soit disant pouvoirs magiques. Si il réalisait vraiment les voeux alors je me devais de tenter. Rien à foutre de savoir si il y a avait eu 999 voeux avant je ferais le miens. Le mien était sombre et peu reluisant mais qu'importe. Je me penchais et tentait en vain de trouver la fleur. Elle n'était pas là alors je songeais que peut être ma copine en avait une. Qu'importe pour le moment tout allait bien mais je ne manquerais pas de lui demander une fleur.

Je la suivis jusqu'à son chateau, royalement servis je reçus un chocolat chaud. La sensation de chaleur qui me gagna rapidement me fit extrèment du bien, ma mère était encore je ne sais ou je savourais ces rares instants de bien être. Je regardais partout dans la pièce. Vraiment je comprenais sa solitude, j'était dans le même cas. Le chaton était toujours avec elle et cela devait être son seul ami. Pauvre enfant si j'avais eu dix ans de plus je l'aurais emmener avec moi mais je n'en avais pas. Je n'était qu'une enfant et rien que pour çà je le regrettais. Connerie d'évolution! Naoko me demanda d'ou je venais, elle avait rapidement devinée que je n'était pas d'ici. J'allais faire une blague mais je me retint l'ambiance n'était plus la même. Je finis mon chocolat et laissa un temps d'arret. Après quoi je me levais et inspecta la pièce. Les domestiques étaient des fantomes je n'entendait aucun bruit et me mit rapidement à la place de Naoko. J'aurais peur et je serais surement devenue folle mais pas elle. Elle méritait mon respect pour cela.

-Non je ne viens pas d'ici, je viens d'un pays lointain. Avec des villages, des villages de marchands riches! Je fais partie de la famille Kudo. Mes parents sont...des cons.

Ca m'avait échappé et pourtant j'était sérieuse, je remarquais alors que je ne voyais pas les parents de la demoiselle. Si je traitais les miens de cons alors que les siens n'était pas là ca allait mal finir. Je reprit mon élocution en gardant mon calme et mon sérieux.

-Mes parents sont des shinobis du moins ma mère l'était jusqu'à ce que je naisse. Naoko je vais parler honnetement, mes parents ne voulaient pas m'avoir. Je suis une aberration et une erreur pour eux. Ils me donneraient si ils le pouvaient, je me bas chaque jour pour ne pas me révolter. Je suis trop jeune et faible. Mais un jour je t'en fais la promesse. Un jour je me vengerais et ta fleur m'y aidera. Si tu en as une je te demande et je te supplie de m'en donner une. Je veux réaliser mon voeux. Je te le demande, car dès que je le peux je ferais un meurtre. Je suis sérieus et si cela t'horrifie alors je le regrette profondement mais je ne met pas à ta place et je te demande pas de me comprendre ni de me donner ta pitié. Je te demande juste de m'aider. En tant que princesse quoi de plus normal que d'aider les autres. Un jour tu réaliseras que le monde n'est pas gentil et mignon, tu réaliseras que tu voudras t'enfuir et parcourir les territoires alentours. Tu voudras ta liberté, tu voudras réaliser tes rêves. Tu voudras te battre pour ce que tu veux.

Nouveau temps d'arret je laissais ma comparse prendre compte des mes paroles et si besoin me foutre à la porte. Je réalisais que mes propos étaient violents mais j'était franche et honnête, je la considérais désormais comme une amie. Une amie à qui on peut se confier. Alors je me confiais, comme une enfant, comme une adulte que je deviendrais. Je me confiais à elle car je lui faisais confiance.

-Ou alors tu resteras ici à t'occuper de ton royaume pendant le reste de ta vie, à assurer ta descendance comme une gentille et naive Reine. Tu choisiras ton destin, et à ce moment tu repenseras à cet instant. Promet moi Naoko que plus tard si tu pars d'ici tu viendras me voir. Nous nous croiserons surement, le monde est grand et pourtant si petit. Nous nous croiserons et alors tu me diras ce que tu as choisis. Mais pour l'heure aide moi à réaliser mon rêve, aide moi à devenir libre et à me casser d'ici. Aide moi en me donnant une fleur! S'il te plait.

La messe était dite. Voyons quel sera son verdict.

La princesse avait parfaitement deviné, son amie ne venait aucunement de ce pays. En même temps, cela se paraissait dans son regard qu'elle ne connaissait vraiment pas la place. Par contre, la demoiselle aux perles émeraude n'avaient guère prévu la suite. Les yeux purs de la demoiselle se rondirent rapidement et affichait maintenant de la stupeur avec les confessions d'Akuruz. En gros, pour résumer ce qu'elle avait dit, la Kudô demandait l'appuie de la petite Haku en lui donnant une fleur cristallisée. Elle voulait réaliser son voeu le plus cher, soit tuer ses parents. Alors là, la fillette ne s'attendait guère à ça, mais pas du tout! Oui, en tant que future cheffe de son pays, elle devait tout faire pour aider la population en difficulté, mais il y avait des limites aussi. Choisir qui devrait vivre ou non... ce n'est plus de la sagesse et ni même un geste altruiste, mais bien un pêché ou encore un droit de veto, d'après elle. De plus, en y repensant, l'événement des milles-voeux se crée seulement à la première Pleine Lune, donc, il était malheureusement trop tard pour son amie d'y participer. Pourquoi? Parce que, malgré toute la bonté et la générosité qui se cache dans ce petit corps, Naoko ne possédait point de fleur cristallisée. En fait, ces fleurs ne sortent seulement que dans cette période, puis après, pouf! Ils disparaissent comme par magie. Personne ne pouvait explique ceci. Encore un mystère de la nature, faut croire...

Ensuite, la Yukijin se mit à penser. Akuruz avait tort de dire que la jeune brunette ne connaissait aucunement la méchanceté, la haine, la colère et tout le tralala. Elle savait que ce n'était pas tout rose, tout jolie et tout merveilleux partout et même ici ce n'est pas le cas. La douce demoiselle à peau lunaire sentit son coeur se crisper d'un coup. Elle repensa à la mort de ses parents, à la disparition de son grand frère, sa tristesse, sa solitude... Naoko ferma immédiatement ses yeux et prit une grande respiration pour ne pas démontrer sa souffrance. Malgré son effort, son oeil droit la trahi en versant une larme. Oui, cela se faisait au moins quatre bonnes années de cet épisode, mais la future reine du pays de la neige avait toujours une blessure au fin fond de son coeur qui ne voulait guère cicatriser. Par contre, la Kudô avait raison au fait que la demoiselle voulait goûter à la liberté. C'est vrai! Le monde royal et tout, ce n'était pas vraiment son truc. Nao voulait plus une vie où elle pouvait socialiser avec les gens sans vraiment que ceux-ci aillent peur ou qu'ils soient jaloux, de faire quelques ryos avec un ami et tout. Elle voulait une vie normale, comme tous les autres enfants du monde entier. Elle enviait les autres d'avoir cette chance. Bref, alors que son amie lui supplia de l'aider en lui donnant une fleur, la Yukijin se mit à penser une nouvelle fois, pendant quelques secondes, avant de déposer sa tasse sur la table, de se lever et de quitter le salon. Ensuite, elle monta quelques escaliers pour aller dans la chambre de ses parents. Tournant vers la gauche, la petite enfant à longue chevelure brune prit un des bijoux qu'il y était, mais pas n'importe quel! C'était celui de sa mère, Mitsu. Une bague en or décorée avec de vraies pierres et de pétales blanches. En dedans de l'anneau, il était écrit "Believe and wish". Laissant un léger sourire avant de quitter les lieux, Naoko retourna rapidement vers le salon et, quand elle fut assise, elle déposa l'anneau au creux de la main de son amie avant de la refermer.

-Voilà, c'est tout ce que je peux faire pour toi. Malheureusement, comme je l'ai dis tout à l'heure, l'événement des milles-voeux se fait une fois par année, soit à la première Pleine Lune. J'aimerais bien t'aider plus que ça, mais les fleurs cristallisées n'apparaissent qu'à ce moment là. Je suis vraiment désolée. En revanche, cette bague que je viens de te donner est la bague de Mitsu Tayaski, ma mère, et elle est très spéciale, d'après elle. Elle la nommait "La bague du jugement dernier", car elle était miraculeuse et donne courage à ceux qui en n'ont plus. Par contre, ma maman me disait aussi que ta route était tracée après ton ultime souhait. Je ne sais pas si c'est vrai, mais je te la passe et, un jour, quand on va se revoir, si ton voeu ultime sera réalisé, tu me redonneras la bague. C'est d'accord?

Un léger sourire apparut sur son visage qui accompagnait ses joues rougis avant que la jeune fille baisse la tête légèrement, en fixant le sol tristement. Ensuite, elle se leva pour aller vers la fenêtre en fixant l'extérieur. Après ce silence lourd, la princesse de Yuki no Kuni se retourna, mais son regard n'était plus pareil. Il était beaucoup plus sérieux, triste et froid et sa voix aussi changea d'émotion.

-Tu sais, derrière mon caractère doux et joyeux, se cache une fillette semblable à toi. Qui a envie de se venger. Non, je ne veux pas faire de meurtre, loin de là, mais, chaque jour, avant de me coucher, je souhaite que mes paroles se réalisent. Je souhaite de retourner dans le temps pour réparer mes erreurs, je souhaite revoir mes parents qui sont morts devant mes yeux, je souhaite de retrouver mon frère que j'adorais, je souhaite que la vie fasse payer à ce Uzuki ce qui m'a enlevé. Je ne suis peut-être pas libre comme tous les autres enfants, mais j'ai autant souffert aussi. J'ai vécu beaucoup de solitude, de tristesse, de colère, mais je ne voulais pas devenir un monstre pour autant. *devient plus confiante et douce dans sa voix* Je ne voulais pas haïr, les enfants, les adultes, les shinobis, le monde, parce que j'ai souffert. Au contraire. Je veux montrer que la gentillesse, la sagesse, la générosité, la confiance, la tendresse, l'amour existent encore. Je veux redonner espoir aux gens qui l'ont perdu. Je veux être celle qui mettra fin à la haine. Et si je suis stupide ou naïve aux yeux des autres...et bien, je préfère rester ainsi que de renier qui je suis réellement. fini-t-elle en souriant doucement et laissant un léger rire timide s'échapper.

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