Assassinat

La chaleur n'est pas fait pour lui, à longueur de journée il s'en plaint, comme si quelqu'un l'écoutait. Le soleil frappe fort, dans l'immense désert de Suna, un désert qu'à dû traverser le membre du clan Mamoru avant d’accueillir à bras ouvert le sublime pays devant qu'est nul autre que Kawa no kuni.

Cela fait maintenant plus d'une bonne heure que le cyclope se promène dans les vastes plaines du pays citer plus haut, cherchant désespérément un endroit où aller, quelque par où se réfugier, quelqu'un à qui parler, toute ses choses auxquelles n'importe quel humain aurait besoin, l'essentiel même de la vie. La bête naviguait à travers un océan de végétation jusqu'à tomber sur l'endroit idéal. Juste à quelques kilomètres devant lui se trouvait un énorme chalet protéger par un lac au périmètre fin.

L'idée d'y aller rongeait l'esprit du Mamoru, il ne pouvait s'empêcher de marcher vers l'Est, là où se trouvait cette dite habitation. Il continua sa route, sourire au lèvre, comme s'il venait de trouver l'Atlantide. Sur le chemin, il n'eut l'opportunité de rencontrer de quoi lui tenir compagnie là haut, dans cette magnifique demeure. Il arrive enfin devant.

Les intentions du « nouveau né » n'étaient pas mauvaise, c'est seulement qu'il croyait du haut de cette montagne sur laquelle il était il y a peu les lieux vides de présences humaines hors derrière la falaise caché derrière le chalet se trouvait tout un village. Un village, le pire endroit pour une créature comme Shin. Il décida de ne aller plus loin et de se réfugier donc dans la demeure à ses pieds même, une demeure qui lui semble vide et pourtant...

Sans toquer, il ouvre la porte d'entrer, suivant l'odeur hypnotisant le menant peux à peux à la cuisine là où se trouve une femme cuisinant le repas de son mari qui débarquera sans aucun doute dans le quart d'heure. Surpris par le physique du cyclope, elle jeta la casserole qu'elle tenait entre ses mains douces et cria de toute ses forces comme si un voleur venait d'entrer dans sa demeure.

Shin agacer par ses cris fut dans l'obligation de mettre à terme à sa vie. D'un coup de poignard dans le dos, il tua la dame. Son geste lui semble être juste.

Il alla ensuite se poser au salon, comme si de rien n'était, comme si le crime qu'il venait de faire était tout à fait banal. Il profite de la vue à travers la fenêtre que lui offre sa place sur un magnifique fauteuil en attendant patiemment que quelque chose se passe. L'esprit du Mamoru est tourmenté par des pensés obscurs. Vaudrait mieux pour tout le monde de le laisser tranquille.

J'étouffe, il fait trop chaud ici. C'est vraiment pas pour le désert. D'ailleurs je fous quoi ici? Aucune idée mais tant qu'on y est autant continué non? Du moins jusqu'à trouver un putain de village ou demander sa route et boire et fumer. Enfin faire ce que je fais habituellement mais en plus chaud on s'adapte au pays donc forcément on fait comme les autochtones et les locaux. Enfin faut déjà en trouver un de bled et en plein désert ca me parait compliqué non? Enfin qu'importe j'avance, j'ai l'impression d'avoir perdue dix kilos depuis que je marche tellement je marche. Bon j'en ai marre j'arrête de marcher...Je vais rester ici et .... et mourir! Non finalement je me traine encore quelques mètres plus loin pour voir avec un soulagement que je n'ai connue qu'une fois lorsque l'homme qui me fit ma première fois daigna partir. Faut dire qu'il était pas beau mais qu'il faisait bien son coup le bougre...Enfin je m'égare. Je m'empresse donc de courir comme une folle vers la première maison que j'aperçois. J'ouvre à peine la porte que j'entend une femme crier. Bon si ils font l'amour je vais pas les déranger. Mais non c'pas un acte de reproduction mais plutôt un acte de mise à mort. En effet j'avance encore de quelques mètres et la femme je la voit au sol dans une flaque de sol et un homme, si je peut appelez ça comme çà, étrange. Déjà il me fait froid dans le dos et pourtant j'en ai vue des types cheloux mais celui là il sent la mort et pas la bonne mort. La mort louche et glauque. J'ai aucune envie de finir comme l'autre bonne femme et alors que je tente de sortir voilà que j'entend des bruits de pas. Putain manquait que çà, le tueur sans nom à attiré les gardes. Je voulais juste boire moi! Fait chier quoi je marche depuis je sais pas combien de temps et voila que des gardes arrivent. Le premier beugle que je suis la complice de l'autre malade! Mais je le connais pas monsieur le juge! Mais la justice est sourde et je vais devoir prouver mon innocence seule comme d'hab quoi! J'enfonce mon poing dans le visage du garde et le repousse à l'extérieur. Il n'y a qu'une entrée d'après ce que j'ai pu observée. Bon allez on fait comme si on avait rien vu et on commence à papoter avec le tueur? Non finalement non. Enfin quoi que il peut surement m'aider j'espère...

-Heu Salut, dit ce que tu as fait avec la femme me concerne pas et loin de moi l'idée de te juger mais si c'est possible tu pourrais m'aider? J'ai pas envie de croupir dans les geôles de ce foutu pays? Non oui?

Enfin j'espère qu'il m'aidera. Parce que pour le moment seul contre une flopée de gardes, c'est comment on dit déjà pas équitable? Du suicide? Quoi qu'il en soit la porte cède déjà et les gardes reviennent, le premier tente de couper la main rien que çà! Non mais! Un coup de lame plus tard et il s'écroule au sol mort comme l'autre gourde. Le suivant vise ma poitrine mais c'est des pervers ici ou bien! Lui je pare son coup et réplique avec un coup de pied dans les parties. Un pervers qui fera pas d'enfants en moins! Quoi qu'il en soit dans la cohue qui règne je vois plus l'autre malade et je me demande si il a pas pris fuite. Néanmoins dans un élan de sympathie de ma part je lui hurle que si il a quelque chose pour faire détaler ou même tuer les gardes c'le moment, parce que bon complicité plus meurtres de représentants de l'ordres ca coute cher je crois. Puis faut que j'arrête d'être dans les emmerdes.

Prochaine fois promis je bois pas...Enfin si je sort de ce maudit pays ou l'oeuf peut devenir omelette en moins de temps qu'il ne faut pour dire "AU SECOURS". C'décidé les pays chauds comme vacances j'évite la prochaine fois!

Pendant trente secondes, rien ne se passe. Aucun bruit, ni à l'extérieur, ni à l'intérieur. Personne pour briser ce silence, cette chose si frustrante pour le Mamoru qui poser sur le fauteuil du salon commence à méditer tranquillement sur des éléments du passé, chose beaucoup moins si bonne qu'il y paraît. Il fait beaucoup trop calme pour lui... Il faut que quelque chose pour le distraire, et maintenant avant qu'il pète un câble. Il croise les pieds.

Puis du bruit, « enfin » ce dit-il, mais cela ne sonnait pas bon, non, les voix qu'il entendait venait de dehors... Des hommes, sûrement des gardes au vu de leur conversation. De la baston... Les intentions des gardes étaient maintenant clairs, arrêter le Mamoru était leur principale objectif, pour le crime qu'il venait de commettre dans cette même demeure devait être puni, mais sûrement pas par de vulgaires gardes.

Puis soudain « elle » entre, taille moyenne, grosse paire de seins, plutôt belle, sûrement shinobi, et bien sûr accompagner par les gardes. Elle s'approche, remarque le Mamoru, elle parle ensuite : ses paroles n'affecte guère le Mamoru qui se trouve toujours poser sur le salon, jambe croiser, méditant à son passé oublier. Quand soudain un garde essaye de mettre la main sur lui.
Un blocage, une acrobatie pour terminer avec un coup de genou dans le visage, le garde, malgré son talent au combat n'a pu résister à un tel coup et tombe à terre.

Le cyclope debout à coter de la demoiselle face à une horde de garde dit :
« Il n'aime pas ce battre. »
Les gardes se regardaient, se posant la question : mais de qui parle-t-il ?
« Laisser le tranquille maintenant ou... » dit-il d'un air menaçant.
« Ou quoi ? » dit l'un d'entre eux.
Malgré cela, les gardes en nombres n'ont pas hésité à sauter sur leur proie, une proie qui ne compte faire qu'une seule bouchée d'eux... Ou pas. Le Mamoru ne s'en sortira pas seul cette fois-ci, il a besoin de l'aide de quelqu'un et la demoiselle à coter de lui fera largement l'affaire. Tel un agresseur sexuelle, il tourne son visage vers la shinobi et dit :
« Il demande votre aide pour combattre ces hommes. »
La réponse de la fille marquera l’issu du combat.

Un malade! Je le savais c'était un fou que je venais de rencontrer mais après tout la folie c'quoi sinon une bonne tranche de rire? Enfin pour le moment je ne ris pas trop. Les gardes m'énervent et franchement si je pouvais utiliser des techniques je...Je suis extrèmement abrutis en ce jour, la chaleur à du me taper sur le crane quoi qu'il en soit pour le moment je dois me désangager pour pouvoir espérer faire quoi que ce soit et aussi répondre à l'autre malade avant que ne lui prenne l'envie de me tuer. Un coup de pied et un hurlement plus tard je recule dans la cuisine. A partir de là je laisse les gardes influer vers mon coéquipier de malheur. Je ne le laisserais pas mourir enfin pas pour l'instant.

Quelques mundras plus tard mes loups sont là. Les trois loups foncent dans le tas. Explosant au contacts des corps ils causent des dégats aux gardes qui se prenant des décharges ne peuvent répliquer avec tous leurs aptitudes. D'autant facile que j'en ai marre et je veux en finir au plus vite. Bloquant le coup d'épée d'un garde je réplique d'un coup de boule. Je lui fend le nez et il s'effondre également. Les forces commencent à s'équilibrer. Néanmoins l'autre malade est toujours lui au combat. Enfin je crois car je ne le vois plus, putain ils sont trop nombreux. Bon allez on va bien faire les choses. Le premier garde qui rencontre arme se la prend dans le ventre. Je pousse afin d'en embrocher un autre. Ils se débattent et cris comme des enfants, leurs hurlements me gonflent. Je retire ma lame et ne voyant pas le coup de poing du garde derrière moi je me le prend de pleine face. Je comprendrais jamais pourquoi les gardes ne sont pas armés. Non sérieux ils devraient parce que là même si il m'a fendue la lèvre. Je reste supérieur à lui et je lui prouve en lui coupant les deux mains, le pauvre pleure et fuis. Bientôt ses compères l'imitent il faut croire que l'autre aura aussi fait des dégats. Bon les cadavres au sol me dérange légèrement mais alors que je m'allume une cigarette je me rend compte que je n'ai pas demandé son nom à mon partenaire et que je me suis pas presenté. Impolis que je suis!

-Désolé de pas avoir pu te répondre mais quand je combat je ne peux pas faire deux choses à la fois, ils reviendront c'est quasiment sur mais avant de déguerpir chacun de notre côté je me presente. Kudo Akuruz Nukenin errant, Partisan d'un monde meilleur celons certains mais il faut croire que j'ai choisis le mauvais camp, visiblement Makka peine à vaincre et je ne serais pas étonnée si elle perdait. M'enfin je parle trop et toi qui es tu?

Je suis pas douée pour parler à un psychopathe qui parle de lui à la troisième personne comme les souverains, faut m'excuser mais je ne rencontre pas ce type de personne tous les jours. Enfin quoi qu'il en soit le sang des gardes morts se répend désormais dans toute la maison, les lattes du plancher sont rouge, rouge d'ailleurs est ma couleur préférée surement parce que du sang j'en fait couler depuis longtemps surement comme l'autre guignol qui est à coté de moi.

-Une cigarette?

Je lui en propose une après tout il me semble avoir plus de points communs avec moi qu'il n'en n'a l'air. Mais çà seul le temps nous le diras

Une pièce obscure éclairée par de légères lueurs blanchâtres grâce auxquelles auxquelles l’on peut apercevoir un mystérieux personnage jouer du piano. La mélodie est douce et harmonieuse, si belle qu’elle réussit à faire sourire le musicien. Boum… une erreur de la par du mystérieux personnage ? Sûrement. Boum, boum… Des erreurs à répétition, mais le plus étrange dans tout ça, c’est la pièce qui tremble, la lueur blanchâtre qui clignote, les chaises qui bouge… comme si la pièce subissait de nombreuses secousses suite à un tremblement de terre. Puis soudain, l’homme explosa, laissant un bain de sang derrière lui.

Suite à l’impact du poing du garde sur le jeune Mamoru, il n’eut nul autre choix que de riposter. C’est que suite aux nombreux coups qu’il subit que Shin attaque. Un bond en arrière, puis un deuxième pour être sûr d’être assez loin, ensuite, une sorte d’aura prenant à vitesse grand v la forme d’un bras puis d’une main vint balayer la plupart des gardes devant sa personne. Les autres ennemis debout fuirent de terreur, ramenant sûrement par la suite des renforts.

Une mélodie douce à ses yeux. Les paroles de cette femme faisaient vibrer le cœur du schizophrène, retrouvant la même sensation que lorsqu’il écoutait le musicien jouer du piano. Il enregistre dans sa mémoire les paroles de la femme, mot pour mot pour ensuite les analyser et en comprendre le sens. Selon lui, l’essentiel de sa phrase était : « toi qui es tu ? » et « une cigarette ? ». Pour répondre à ces deux questions, Shin dit :
« Tu as aidé Shin, à mon tour de te rendre service. »
Un temps d’arrêt. Elle pourrait très bien profiter de la situation et demander quelque chose de complètement suicidaire au Mamoru et il exécutera sans aucune hésitation. Il sort de sa sacoche trois papiers.
« L'homme te demande d’écrire clairement sur ses trois papiers trois services, trois services que je te rendrais tôt ou tard. »
Résonnement bizarre se dit-elle sûrement… mais le Mamoru est bien plus sérieux qu’il ne puisse le paraître. Il attend la réponse de la nukenin pour pouvoir partir d’ici sans regret.

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