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Meteora
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Message(#) Sujet: Spirit Business [Libre, 3 pers max.] Spirit Business [Libre, 3 pers max.] EmptyLun 4 Mar 2013 - 23:36

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Kenji fit craquer ses doigts puis apposa un autre sceau sur le tronc d’arbre, identique aux multiples posés un peu partout sur sa surface. Cela faisait un moment qu’il s’entrainait à maîtriser cette technique de scellement, cela datait même d’avant la réunion avec les autres Kages. Mais il n’aurait pas pu prévoir qu’il serait nécessaire de la transmettre au plus de shinobis possibles. Mais le Kazekage pouvait voir l’utilité de la manœuvre et c’est pourquoi il était aux terrains d’entraînement ce matin. Ce que peu savait, c’est qu’il avait passé la nuit d’une taverne à l’autre et n’avait pratiquement pas dormi. Par chance, cela ne se voyait que peu sur son physique déjà naturellement… Comment dire…Gris ? Même le regard bleuté du blond ressemblait à un hiver qui ne saurait finir, même dans la plus torride des journées du désert du pays du vent.

Beaucoup de shinobis étaient présents, mû par la présence de leur chef mais aussi leur désir d’être le plus préparé possible à la bataille contre Makka et ses partisans. Étaient-ils au courant qu’ils n’en reviendraient pas tous vivants ? Certains oui, d’autres n’y songeraient qu’au dernier moment. C’était peut-être mieux ainsi. À quoi bon considérer que le règne des villages cachés étaient peut-être chose du passé ? Cela ne rendrait pas leurs bras plus forts le moment venu, au contraire. Et Kenji , à travers tout ça, qui devait les mener jusque dans la gueule de la bête… S’ils avaient su qui il était, au fond ! Jouer sur un mensonge jusqu’à la fin. Il avait pourtant été un homme d’honneur, songea le Kage avec une certaine colère. Mais rien ne semblait avoir d’importance désormais hormis la mort du Furyou que portait la déesse des flammes. Kenji jeta un autre regard au petit groupe et pu reconnaître certains shinobis avec lequel il avait traité par le passé. Il fit un petit signe et le silence s’installa rapidement sur le terrain d’entraînement.

« Bonjour à tous. Merci de vous être présentés. En préparation pour notre action militaire au pays de la cendre, il devient indispensable d’apprendre au maximum de shinobi une technique de scellement de l’âme de bas niveau. Évidemment, il n’y a rien de tel qu’un bas niveau lorsqu’on parle d’emprisonner l’esprit d’un être humain dans un objet ou, dans le cas de la technique que je vous apprendrai, son propre corps. »

Le Kage se retourna et alla chercher un des troncs d’arbres séchés sur lequel les genins exerçaient habituellement l’art du lancer du Kunaï.

« Tout d’abord, quel sera le but précis de ce sceau ? Cette technique, que j’appelle le furiake, permet d’empêcher ce qu’on appelle l’âme de sortir du corps d’un individu au moment de la mort. Il est inutile pour nous de tenter de se pencher en profondeur sur ce qu’est l’âme. Nous n’avons ni le temps ni les ressources pour devenir des nécromanciens. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’esprit est un être vivant à part entière si l’on peut dire. À la mort du corps dont il était l’occupant, l’âme est forcée hors du cadavre et rejoint le monde des morts. Sans trop pousser sur le sujet, on pourrait voir la mort comme une sorte de monde parallèle, un palier supérieur. Comme l’air chaud, l’âme y est naturellement attirée. Mais restons concentrés sur le sceau. »

Le Raiu posa sa main sur le tronc d’arbre.

« Vous avez tous eu de vos maîtres un minimum d’entraînement par rapport au fuinjutsu, ainsi je ne perdrai pas de temps à vous apprendre à focaliser votre chakra sous forme de marques. Le furiake , contrairement à la plupart des sceaux, demande une canalisation de concentration beaucoup plus longue. La raison est que le sceau n’est pas seulement externe mais bien interne à la cible. À l’application, le chakra du sceau est projeté partout dans l’objet marqué, même avant l’activation de celui-ci. Pour que cette propagation se fasse correctement, il faut donc maintenir l’influx de chakra longtemps mais surtout, garder l’objet le plus immobile possible. Un mouvement brusque suffit à rompre le sceau, même pour un adepte très expérimenté du fuinjutsu. Observez et ressentez mon chakra. »

Il n’était pas prudent de demander à qui que ce soit de se concentrer sur son chakra, mais sans contact corporel, Kenji était à peu près certain que personne, même un spécialiste en sensorialité, ne puisse sentir la présence du furyou dans son propre corps. L’homme prit une grande inspiration et propulsa son chakra dans sa main. Le tronc se mit à vibrer et un léger bruit grave cilla dans l’air. Le manège continua presque une minute, puis Kenji retira finalement sa main. Dans le bois était incrusté un symbole propre au folklore des Kadoria.

« La forme du symbole n’a pas d’importance. Mais le réseau sous le sceau doit être irréprochable. Voilà maintenant les instructions pour le fabriquer… »

Kenji parla pendant une bonne vingtaine de minute sur les différentes particularités du sceau tel que la configuration interne de la marque, la fabrication des liens pouvant retenir l’âme d’un individu, et l’apport en chakra pendant la canalisation.

« Lorsque vous êtes prêts, avancez-vous et posez votre sceau sur le tronc. Au besoin, je corrigerai vos erreurs. »

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Hakushi Kinnori
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Message(#) Sujet: Re: Spirit Business [Libre, 3 pers max.] Spirit Business [Libre, 3 pers max.] EmptyMar 5 Mar 2013 - 14:13

Il n’y avait pas grand monde aujourd’hui au restaurant. Si peu que j’avais dû délaisser mon rôle de tablier pour remettre mon tablier et mes gants pour la plonge. Nettoyer, rincer, sécher… Je détestais ça. Mais au moins j’étais seul dans mon coin et il n’y avait personne pour m’embêter… Sauf quand on m’apportait une nouvelle série d’assiettes… Tout le monde parlait de guerre contre Makka depuis longtemps –à vrai dire depuis la guerre avec Konoha- mais les rumeurs augmentaient de jour en jour. Le Kazekage avait conduit ses troupes jusqu’à Konoha et avait aidé et réveillé ce village à sortir de sa torpeur, et maintenant que nous étions amis avec les Konohajins, ils allaient pouvoir nous aider à combattre Makka. Rien que d’y penser j’eu un léger frisson. Cette femme … Ce monstre … Elle était déjà venue ici … Seul le Kazekage avait pu l’arrêter, la renvoyer chez elle. Si il y avait bien une seule personne au monde à pouvoir lui tenir tête, c’était bien lui. Son armée servirait donc à combattre les sombres partisans de Makka. J’espérais que je ne serais pas envoyé au front… Si des ninjas beaucoup plus forts que moi mourraient à la guerre, j’y passerais sûrement aussi, cependant je ressentais une légère excitation. Comme si j’allais pouvoir faire mes preuves. Mais quelles preuves ? Il y avait pas photo, le tissu ça brule… Mais de toute façon jamais j’aurais pu espérer lutter contre cette manipulatrice des flammes comme on disait. Mon oncle et ma tante s’inquiétaient aussi je le voyais dans leurs yeux, et c’est pour ça qu’ils me gardaient le plus près possible.

«Taku! Qu’est-ce tu fous là! Viens ! Le Kazekage est aux terrains d’entraînement ! Y a d’jà plein d’monde, bouges-toi !!»

Relevant la tête du bassin d’eau chaude plein de mousse dans lequel mes bras trempaient jusqu’aux coudes, je regardais autour de moi, alerte, voyant débarquer Raishu, l’un de mes amis lui aussi Genin. Plus confiant, plus grand malgré qu’on avait le même âge, lui en imposait sûrement plus que moi … Et était beaucoup plus doué. Sortant vivement mes bras de l’eau je m’essuyais, et courant, jetait le tablier dans un coin, surexcité à l’idée d’aller voir ce qu’il se passait. Pourquoi y avait-il beaucoup de monde ? Et le Kazekage ?! Passant en coup de vent devant ma tante qui tenait la caisse je lâchais un

«J’reviens tata ! Faut qu’j’aille voir un truc!»

Entendant un « Taku non ! » derrière moi, je courrais à la suite de Raishu, ce dernier m’entretenant sur ce qu’on lui avait dit. Une fois arrivés sur place, je m’arrêtais à l’écart de la fouille quand je fus soudainement tiré vers l’avant. Monsieur voulait être aux premières loges vous comprenez. Silence. Le Kage avait imposé le respect d’un seul mouvement de la main… L’écoutant, tout aussi concentré que mon voisin, une foule de questions déferla en moi. Un sceau, l’âme, la guerre ? Mais pourquoi ? Ouvrant des yeux ronds alors que le chef de toute une nation parlait de ce qu’était l’âme, je m’avouais que je n’y avais jamais pensé, et que toute cela semblait un peu obscur et mystérieux. Mais le Kazekage lui savait de quoi il retournait apparemment. Il devait être vachement cultivé pour savoir ce genre de choses … Un tout autre niveau que moi, Genin, 13 ans. Le regardant appliquer un sceau sur l’arbre, je pouvais d’ores et déjà dire qu’il devait être bien compliqué pour qu’il ait à le canaliser si longtemps. Je connaissais quelques bases de Fuinjutsu et de sceaux, mais ce genre de scellement je n’en avais jamais fait… Et c’était bien normal ! Dégrafant les lanières qui maintenaient mon rouleau d’étoffe sur mon dos que j’avais tout juste eu le temps de prendre dans un coin de l’arrière boutique, je le déroulais devant moi, tirant un pan suffisamment long pour Raishu et moi. Un sceau hein … Euh donc…

Une leçon directe du Kazekage, et dire que nous étions tout devant. J’allais pouvoir raconter ça à mon oncle et ma tante ! La classe ! Mais bon déjà, chaque chose en son temps. Ecoutant ses consignes avec mon compère, je matérialisais mon chakra au bout de mes doigts, la main crispée, en forme de serre. Appliquant cette dernière sur l’étoffe, je pouvais distinguer le sceau qui commençait à se créer autour. Il ne fallait pas que je relâche mon effort. Toujours la même dose de chakra. Petit à petit … Au bout de quelques instants j’avais – je pense- la forme du réseau nécessaire. Coupant l’afflux de chakra, je m’aperçus que j’avais transpiré de quelques gouttes, la chaleur, l’effort et la concentration sûrement. Comparant ce que j’avais obtenu avec le sceau apposé sur le tronc, je ne pus m’empêcher de ressentir une certain satisfaction. Seul changeait le signe extérieur où le signe étrange avait remplaçait le caractère désignant le mot Ame. Me tournant vers Raishu je m’aperçus que lui en était encore à matérialiser son chakra au bout des doigts. Il existait donc un domaine dans lequel je le battais … Le Fuinjutsu … M’enfin ce n’était pas une trop grande victoire. Au combat … Aherm. Mon voisin s’arrêtant dans son geste car voyant que j’avais l’allure du sceau de gravé sur mon parchemin, il émit un petit sifflement avant de chuchoter.

«Vas-y t’as déjà réussi ? La classe ! Vas-y lèves-toi et pose ton sceau sur le tronc d’arbre ! Magnes-toi vite !»

«Quoi? … N-Non ! Chhh tais-toi. Sur parchemin et en vrai c’est pas pareil, je vais pas réussir comme ça du premier coup non !»

«Taku! Debout! Sois un home un peu, t’as réussi, assumes-le aller go! Si tu te lèves pas, j’te jette sur ce tronc d’arbre et là t’auras la honte !»

Poussant un profond soupir, je me levais mal à l’aise alors que Raishu était tout sourire, content de m’avoir fait céder. Peu confiant je m’avançais d’un pas avant de minauder quelque chose du style.

«Je … Je crois que c’est bon.»

M’avançant, hésitant, de la souche d’arbre, je faisais bien attention à ne pas m’approcher de trop près du Kazekage, essayant du mieux que possible de ne pas me retourner alors que je sentais sur moi les regards des autres Sunajins. Arrivé à destination, je focalisais mon chakra dans le bout de mes doigts avant de toucher le tronc, la main en forme de serre, apposant le sceau que j’avais réalisé précédemment. Le signe intérieur se traçant sur la surface du végétal, le réseau commença à apparaître.

«A…Aoutch!»

Reculant vivement la main, je frottais cette dernière péniblement, le rouge me montant aux joues. Le chakra appliqué était trop instable et avait provoqué de petites déflagrations qui rendaient les bouts de mes doigts douloureux. C’était vrai que c’était plus facile sur le parchemin, tranquillement. Comment est-ce que je pouvais réaliser ce sceau sur un être humain ? Et en plus si c’était la guerre ? J’avais eu trop confiance en moi. Me retournant légèrement, le visage de plus en plus rouge, je m’aperçus qu’en effet bon nombre de personnes regardaient la scène, y compris le Raikage, et Raishu, ce dernier se passant une main sur le visage comme exaspéré de me voir rater là où il pensait que j’avais réussi. Intimidé et honteux de ma prestation je minaudais un vague :

«En… En fait n-non… J-je vais me … m'rasseoir.»

Avec la ferme intention de reprendre ma place et de ne plus me lever peu importe la raison.
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Akimichi Chikin
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Message(#) Sujet: Re: Spirit Business [Libre, 3 pers max.] Spirit Business [Libre, 3 pers max.] EmptySam 9 Mar 2013 - 16:12

On pouvait dire que Udo était plutôt heureux d’avoir pu passer un stade décisif dans sa vie en effet il avait réussi à devenir chunin ce qui n’était pas gagné au départ. Il en était des plus heureux. Lors de l’examen des chunins, il avait pourtant perdu son combat contre Krystal, tout ça à cause de ce maudit genjutsu, depuis il avait vraiment en horreur ses techniques d’illusions, c’était véritablement un fléau. Sa promotion l’avait un peu surpris, il faut dire que c’était quasiment digne d’un rêve. Il était assez fier de voir son talent reconnu de tous et surtout des hauts gradés du village mais ce n’était pas pour autant qu’il comptait se reposer sur ses lauriers. Pour le chunin, la date de l’examen n’était pas un hasard, il soupçonnait fortement le Kage d’avoir eu l’idée de cet examen afin de préparer les plus jeunes recrues à une guerre qui n’allait pas tarder à être imminente. Pour preuve, le bruit sur une offensive de Makka se faisait de plus en plus ressentir beaucoup de spéculations avaient eu lieu.

Il était à prévoir que le Kazekage avait un plan en tête pour contrer Makka, autrefois le chunin était quelque peu méfiant surtout avec cette guerre contre Konoha qui selon lui aurait pu être évité, mais lors de l’Assemblé générale des Sunajins il avait pris conscience de la difficulté qu’était la tache de Kage. Le rouquain s’était décidé à accorder un peu plus de crédit au chef de son village afin de le soutenir au mieux au lieu de critiquer chacune des décisions prises. Il espérait que cette fois serait récompensé, car il avait été légèrement inquiet lors de la libération d’un membre du clan Saibogu qui était un criminel reconnu et enfermé depuis la création du village. Cette décision avait inquiéter plusieurs membres du clan mais chacun s’était efforcé de relativisé et espérait que l’honneur du clan ne serait pas souillé, après tout ce coup-ci les inventeurs ne seraient pas responsable. Il espérait simplement que le Kage savait ce qu’il faisait en préconisant cette libération.

Poussé dans ses réflexions il concevait en même temps l’une de ses nouvelles inventions qui pourrait par la suite lui assurer la victoire, il se devait d’innover et de promouvoir de nouvelles techniques cela lui permettrait de bénéficier par la suite d’une victoire ou non. Une technique pouvait tout changer, il l’avait appris à ses dépens lors de l’examen des chunins car c’était à cause d’une technique qu’il avait perdu. Cette défaite lui restait encore en travers de la gorge et il avait cœur à se racheter. Cela dit il préférait perdre lors de l’examen des chunins, que lors d’une guerre, les conséquences étaient beaucoup moins dramatique à la fois pour lui mais aussi pour tout le village. Enfin bref, c’est à ce moment-là qu’une annonce fût faite pour aller apprendre une technique de fuinjutsu par le Kage en personne. Le jeune homme alla donc rejoindre la petite assemblée réunit autour du chef du village.

Kenji expliqua qu’il allait apprendre à un maximum d’entre eux la technique de bas niveau de scellement de l’âme, ceci en raison de la futur excursion au village de la cendre, c’était là quelque chose qu’Udo ne pouvait louper si il venait apprendre cette technique il aurait certainement l’occasion de se battre et de pouvoir protéger son village. Néanmoins il n’avait absolument aucune idée de ce à quoi pouvait servir cette technique, toujours est-il que c’était du fuinjutsu, sa spécialité donc normalement cela devrait assez facile pour le Saibogu de l’assimiler. Cette technique servait à maintenir une âme et l’empêcher d’accéder à la mort. Etait-ce vraiment bien nécessaire de maitriser cette technique, déjà elle semblait assez difficile à exécuter et nécessitait une immobilisation. Autant dire qu’au front ça allait pas servir à grand-chose, une technique de soin serait plus approprié. En parrallèle ne pouvait-on pas émettre l’hypothèse qu’empêcher la mort d’arriver n’était-ce pas se prendre pour un dieu, le jeune homme récemment promu n’aimait pas spécialement ça, peut être que le kage se focalisait sur un nouveau plan pour vaincre Makka mais cette technique ne risquait elle pas de pervertir l’esprit des jeunes shinobis Non, Udo devait se focaliser sur la technique qu’allait bien pouvoir lui montrer le Kazekage.

Il fallait attendre un bon moment avant de pouvoir valider la technique de sceau, peut être bien une minute voir deux ça semblait en tout cas super long et surtout super chiant. La queue semblait bien longue pour pouvoir passer, il se rapprochait prodigieusement de son tour quand un gars aux cheveux rouges se foira lamentablement. Udo lui avait réussi sur le parchemin mais il pensait bien qu’il y avait une véritablement différence entre la pratique sur une souche. Les gens regardaient le gamin comme si c’était un gros boulet hors le rouquain n’aimait pas qu’on juge les gens sur leur apparence. Si ça se trouve ce souvenir resterait gravé dans la tête de ce jeune shinobi et serait un traumatisme, Udo ne pouvait le permettre et en plus il avait une occasion de grillé tout le monde. Le Saibogu s’avança donc vers celui qui venait d’échouer.

Hé ton nom est bien Taku ? Laisse-moi te dire une bonne chose, je préfère avoir quelqu’un qui s’y est pris une vingtaine de fois pour maitriser cette technique mais qui le jour où il devra concrètement l’utiliser le fera bien, plutôt qu’une personne le réussissant du premier coup ici et ne saura pas la faire le jour où on en aura besoin. Un shinobi peut échouer, ce n’est pas un problème, il faut juste qu’on puisse compter sur lui au moment fatidique. Maintenant pendant que ta main se repose regarde-moi faire et essaye de voir si je fais une erreur.

Udo apposa sa main sur le tronc et commença à créer un sceau qui avait la forme d’un triangle autour d’un cercle. Il resta un peu moins d’une minute à apposer son sceau avant de retirer sa main, au moment où il enleva celle-ci il comprit qu’il n’avait pas bien fait les choses. D’une certaine manière c’était un double sceau qu’il fallait effectuer, le fait de faire ça sur une souche l’avait déconcerté un peu, sur un humain il aurait pris la peau en référence pour apposer son sceau et sur un arbre il aurait pris l’écorce mais il trouvait plus difficile d’apposer le sceau sur la souche car il n’y avait pas de matière de référence sur laquelle apposer un sceau. Le Saibogu regarda Taku afin de voir si celui-ci avait compris l’erreur du chunin.
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Message(#) Sujet: Re: Spirit Business [Libre, 3 pers max.] Spirit Business [Libre, 3 pers max.] EmptySam 9 Mar 2013 - 16:46

Ce qui n'était que de simples rumeurs à l'origine, s'étaient finalement transformés en une certitude. La véritable raison pour laquelle le Kazekage avait mené les forces de Suna à la bataille pour soumettre le village caché de la Feuille se concrétisait enfin. Bientôt le désert endormi jusque-là allait se remettre en mouvement pour s'abattre telle une tempête de sable sur l'île d'Hai no Kuni, bien que les sunajins ne seront pas seuls, en effet il paraitrait que des ninjas d'autres horizons allaient se joindre à eux ainsi qu'aux konoajins pour livrer cette bataille finale qui déciderait sans nul doute du sort réservée au monde. Tout ceci, Tenzen le tenait de la bouche même de quelques uns des plus importants membres de son clan, il pouvait de ce fait être certains de la véracité de ces propos. Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, bien des Yamada ne semblaient pas si perturbés que cela de devoir se rendre là-bas pour défaire l'impératrice des flammes en personne, ainsi que ses sbires dont on raconterait que certains étaient des démons sortis tout droit de l'enfer. Et en passant outre toutes ces superstitions, on pouvait se rendre compte que c'était bien possible, car oui il existait bien un enfer sur terre, et son nom n'était autre que le Pays de la Cendre. C'est pour cette raison qu'il n'y avait aucun clan plus apte que celui des Yamada pour s'y rendre et en sortir vainqueur. Après tout ils étaient génétiquement programmés pour ne pas craindre les chaleurs extrêmes, le feu et tout ce qui s'y rattache de près ou de loin. Bien sûr il pourrait s'avérer présomptueux qu'ils pourraient s'en charger sans l'aide de personne, cette Makha était après tout déjà venue à Suna pour y semer la mort et a destruction, tout en supprimant dans la foulée l'ancien Triumvat au complet. Mais bon, il faut bien garder à l'esprit que Tenzen est encore jeune et peu expérimenté, il n'a enfin de compte pas rencontrer tant de shinobis de légende que ça, il allait bien lui falloir se rendre compte par lui-même qu'il existe certaines choses qui le dépassent totalement. Mais cela se fera en temps voulu, pour le moment il est pris en plein dans la fougue de la jeunesse et compte bien faire payer à cette abomination de la nature ce qu'elle a osé faire à sa patrie.

Cependant les grands discours ne suffiront pas à bien le préparer aux futurs combats qui l'attendent. Ainsi il fut très vite tenu au courant du fait est que l'armée des partisans seraient également appuyée par un importante force de morts-vivants, et qui dit des morts-vivants, dit un ou plusieurs nécromanciens derrière pour contrôler tout ce beau monde. Pour Tenzen il n'y a rien de pire qu'un ninja qui se cache derrière ces abominations pour ne pas faire face lui-même à ceux qu'il tente d'éradiquer. Une belle conviction mais qui n'empêchera pas ses ennemis de se servir de leurs ninjutsu obscur contre lui et ses alliés. De ce fait dès qu'il sut qu'une technique de sceau avait été spécialement conçu pour venir à bout de ses créatures tout en courant le moins de risques possibles, il sauta directement sur l'occasion pour se rendre à la séance de formation spéciale au terrain d'entrainement, qui était tout de même géré par le leader du village en personne. Un homme dont les talents de guerrier et de meneur d'hommes n'étaient plus à refaire. C'était sans nul doute une parfaite occasion de le voir d'un peu plus près, car hormis quelques apparitions publiques lors desquelles il s'était contenté de s'exclamer face à un auditoire conséquent. L'observer à travers un comité plus restreint serait certainement bien plus enrichissant pour savoir qui il est vraiment. Enfin bon, le sujet principal reste tout de même la maitrise de ce fuinjutsu. Et là aussi, la curiosité de Tenzen était à son comble, lui qui commençait à vraiment s'intéresser cet art si complexe, il avait par railleurs déjà mis au point plusieurs sceaux bien à lui, bien qu'ils étaient purement défensifs. Ce dernier appartenant s'apparentant vraisemblablement à de l'entrave, il ne lui faudrait pas longtemps pour qu'il en comprenne le fonctionnement et élargisse de ce fait son champs d'action dans ce domaine. Effectivement en arrivant sur les lieux il eut parfaitement le temps d'observer la technique de son Kazekage qui expliqua brièvement le but de cette nouvelle technique et plus longuement la façon de procéder pour la maitriser. Et malgré son statut d'initié, Tenzen n'était absolument pas certains de réussir du premier coup, mais qu'importe, ce n'était pas la première qu'il devait surmonter une difficulté, surtout qu'aujourd'hui elle n'était pas si énorme que ça.

Par ailleurs il ne put s'empêcher de voir que le jeune Taku avec qui il avait d'hors et déjà effectué une mission il y a peu, était toujours fidèle à lui-même. Il était certains qu'il avait un bon potentiel, mais malheureusement trop bridé par son manque de confiance en soi. De ce fait il ne fut pas surpris de voir que malgré le fait qu'il réussit haut la main à apposer son sceau sur un parchemin, il ne échoua lamentablement en tentant de faire la même chose sur l'une des souches d'arbres qui faisaient offices de substituts pour le moment. Ce qui le fit sourire en revanche, c'est de voir comment l'un des sunajins un peu plus loin dans la file d'attente passa devant tous le monde pour imposer sa superbe morale à tous le monde. Bien que ce qui marqua le plus le Yamada, c'est la façon dont il étit parvenu à gruger tous le monde tout en passant pour un type bien. Enfin bon, cela montrait au oins qu'il était intelligent, et être entouré de gars comme lui ne ferait pas de mal une fois au milieu de la fournaise. Bien que pour le moment il lui fallait bien plus se concentrer sur son principal objectif, et puisqu'il était le suivant après ces deux-là, il n'allait pas chipoter pour quelques secondes de perdues. Il se contenta simplement de dire:

"Bon allez c'est à mon tour de vous montrez ce que je sais faire. j'aurais juste besoin que tu me corriges si je rate mon coup le rouquin."

Ne prêtant alors même plus attention à une éventuelle réaction de son interlocuteur, il se concentra totalement sur le tronc en visualisant au préalable la configuration du sceau dans sa tête. Et à l'image de celui qui l'avait précédé, il resta bien une minute la main apposé sur le bout de bois, à attendre que sa marque y sit bien inscrite. Cependant il dut vite se rendre à l'évidence, il aurait mieux valu pour lui qu'il fasse quelques essais au préalable sur un simple parchemin, là il avait tout simplement mal géré les connexions à l'intérieur de son symbole. Un peu à l'image d'un circuit électrique qui ne formerait pas une boucle parfaite. Enfin bon, l'avantage c'est qu'il lui suffirait juste de localiser le problème et de le résoudre pour maitriser parfaitement les évènements au combat.
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Hayato
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Message(#) Sujet: Re: Spirit Business [Libre, 3 pers max.] Spirit Business [Libre, 3 pers max.] EmptySam 9 Mar 2013 - 20:32


De base, il était déjà très casanier. Paradoxe pour quelqu’un qui avait vécu de façon nomade, la majeure partie de sa vie. Mais depuis la soudaine explosion survenue à Ergastule quelques semaines plus tôt, Hayato ne sortait plus. Il passait ses journées terrées dans son atelier, parfois pour bosser sur ses marionnettes, mais surtout pour s’y réfugier et attendre que le temps passe. Entouré de tous ces membres mécaniques, il se sentait protégé, isolé du monde. Cette boule dans le ventre, qui ne l’avait pourtant jamais quitté depuis sa naissance se faisait de plus en plus ressentir ces derniers mois. Makka réquisitionnait toute l’attention des villages, les autres soucis passaient après. Ainsi, le Jonin avait du mettre de côté l’enquête qu’il menait sur les Kazekage de Suna. Plus tôt dans l’après-midi, il s’était rendu à l’hôpital du village, pour y aider le personnel à s’occuper des blessés graves de la dernière attaque. Ce fut là-bas qu’il apprit la nouvelle ; tous les Sunajin devaient absolument maîtriser un sceau particulier avant de se rendre au pays des Cendres.

En vérité, pour Hayato il s’agissait plutôt d’une double Nouvelle. Il s’en était toujours douté, mais cette fois c’était officiel : un assaut sur le Pays du Cendre était programmé. Ce serait certainement une bataille de grande envergure et tout le monde n’en reviendrait pas vivant. Bien qu’il avait déjà vécu l’expérience de la guerre, notre marionnettiste n’arrivait pas à se faire à l’idée. Au fond, il avait toujours vu la rivalité entre Konoha et Suna comme une sorte de jeu entre les deux villages, mais pour Makka c’était complètement différent. Il craignait la puissance destructrice de cette « entité ». Face à elle et ses hommes, ça n’avait plus rien d’un jeu. Du coup, en se rendant sur le lieu d’entraînement, il était dubitatif. Comment un Fuinjutsu pourrait stopper la diablesse et ses Partisans ? Quel rapport cela pouvait-il avoir avec Makka ?

[…]

- Fuuu, y a du monde !
Il s’empressa de rejoindre la foule tandis que le Kazekage entama les explications. Furiake était précisément le genre de sceau sur lequel Hayato travaillait en ce moment. Il était parti d’une réflexion sur l’efficacité d’un pantin. Par rapport à un Shinobi, le marionnette ne possédait ni chakra, ni conscience propre. S’il était possible, via un sceau par exemple, de pallier ces défauts, il pourrait alors créer l’arme Shinobi ultime. Il avait pensé à créer des corps artificiels à partir de cadavres et de sceau, mais le problème était l’endurance et la mobilité. De plus, contrairement à la marionnette de bois et d’acier, le cadavre ne pouvait pas être équipé d’arme. Hayato écouta donc avec énormément d’attention les explications du Kazekage. Le chakra contenu dans le sceau était calibré de façon empêcher une « âme » de quitter l’enveloppe charnelle lorsque celle-ci arrivait à terme. C’était l’usage de base, celui pour lequel Kenji leur apprenait le Jutsu aujourd’hui, mais comme on pouvait le comprendre en lisant le paragraphe, Hayato voyait un tout autre genre de possibilité. Lui restait simplement à savoir si ce dont parlait l’Ombre existait bel et bien.

Il s’imagina le réseau de chakra, ainsi que le symbole du sceau dans la tête, pour vérifier s’il avait bien compris, puis s’avança vers l’arbre où les Sunajin avaient été invités à tester le jutsu. Il avait l’habitude de manier le Fuinjutsu, surtout depuis la création de Suna. Au départ il n’utilisait que de simple sceau de transport, pour les marionnettes, mais il avait poussé la chose plus loin, conscient du potentiel de cette technique. C’est par le biais des sceaux qu’il était parvenu à utiliser son chakra, via ses marionnettes, les rendant ainsi plus dangereuse. Bref, il était confiant. Et pourtant, la technique s’avéra beaucoup plus ardue à calibrer qu’il n’y paraissait. La marque inscrite sur l’écorce qui se révéla sous sa paume était assez semblable à l’originale, mais s’estompa assez rapidement, témoignant une certaine instabilité dans le chakra déployé pour le sceau. Humilié devant tout le monde et agacé par son propre échec, il tenta de masquer son échec en posant de suite une question.

- Je ne vois pas vraiment comment ce sceau nous permettra de vaincre Makka. Ne devraient ont pas apprendre des techniques Suiton plutôt ?
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Meteora
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Message(#) Sujet: Re: Spirit Business [Libre, 3 pers max.] Spirit Business [Libre, 3 pers max.] EmptyLun 11 Mar 2013 - 21:47

Log 168 : Trials

Après avoir expliqué de façon approfondie la fabrication du sceau, le Raiu s’était reculé à côté du tronc d’arbre pour laisser ses hommes s’entraîner et éventuellement passer le test en apposant leur création sur l’écorce de la souche. Même si ce n’était qu’un sceau de rang faible rang, sa difficulté était réelle, même pour un spécialiste, et Kenji était curieux de voir de quelle manière les gens se comporteraient face à cet apprentissage. On peut découvrir beaucoup d’un shinobi par la façon dont il approche les nouvelles expériences, et cette fois ne faisait pas exception à la règle.

Le premier à vouloir essayer fut un jeune genin que Kenji ne connaissait pas vraiment, comme beaucoup des recrues dans le village. Le Raiu n’avait plus le temps de s’intéresser à chaque nouveau shinobi, ce qui était malheureux mais inévitable vu les évènements. Le Kage croisa les bras sur sa large poitrine et invita le gamin à tenter son art sur le tronc. Le silence s’était fait alors que plusieurs avaient arrêté de s’exercer pour voir si le petit allait réussir aussi vite son coup. Kenji chercha l’arrogance dans ses yeux mais n’en trouva pas. Plutôt de la nervosité… On l’avait poussé à se lever. Il allait échouer. Et comme il le prédisait, au bout d’un petit moment l’enfant retira ses doigts devenus douloureux. Kenji lui-même avait senti l’irrégularité du chakra insufflé dans le sceau. C’était une erreur normale. Mais une erreur qui aurait pu être évitée avec davantage de pratique. Il allait passer au suivant mais Saibogu Udo s’interposa, visiblement aigri par les regards des autres ninjas qui venaient d’assister à l’échec du genin. Kenji resta silencieux, laissant le rouquin exposa son point de vue puis tenta lui-aussi de faire le sceau.

Son départ fut meilleur, témoignant de l’expérience bien plus poussée de son utilisateur et de son habitude à faire des sceaux. Mais il tomba lui-aussi dans un piège commun en essayant de faire du réseau interne une prolongation du sceau externe. L’idée était plutôt de faire une sorte de copie du sceau à l’extérieur du corps puis de le connecter avec le symbole au-dessus de l’écorce. Il s’en tirait bien malgré tout. Ce genre de sceau aurait sans doute pu retenir une âme quelques minutes, tout au plus. Fut ensuite le tour d’un des genins plus expérimentés du village, Yamada Tenzen. Kenji décida d’attendre encore quelques candidats avant de donner ses propres remarques, et laissa ses sens se focaliser sur le travail du Yamada. Un autre bon départ, et le Raiu constata que que le genin avait bien plus de confiance en lui-même que les précédents shinobis. Il se rendit encore un peu plus loin que les autres avant de commencer à commettre des erreurs sur le réseau interne du sceau. Mais il était très près du but. Peu de scelleurs étaient habitués à rester concentré aussi longtemps et c’était pourquoi la fin était un peu ratée. Une demi-heure, peut-être.

Hayato fut le suivant. Kenji lui jeta un léger regard de son œil visible. Le jonin l’inquiétait légèrement en ce moment. Le Raiu était habitué à sa passion pour ses marionnettes et le froid qui subsistait entre lui et le type aux cheveux bleus, cependant les choses semblaient empirer depuis le temps. Faute de moyens, Kenji ne pouvait investiguer plus loin. À ce point-ci, il espérait simplement pouvoir compter sur Hayato jusqu’à l’après-Makka. Après n’était d’aucune importance… Le silence ce fut alors qu’il tenta son propre sceau et le Kage le regarda faire, bras toujours croisés.

Son éclat de voix sembla tirer plusieurs de leurs concentrations. Le Raiu leva la tête vers Hayato, puis inspecta le sceau de ses sens. La question semblait avoir frappé au bon endroit, alors que plusieurs avaient tournés les yeux vers le Kazekage. Après un moment, Kenji répondit.


« Il n’est pas utile de vous apprendre des techniques Suiton parce qu’aucun de vous n’aurait de chance de survivre, face à Makka. Pas même toi, Hayato. Si les plans sont bien suivis toutefois, vous n’aurez pas à la combattre. »

Le Raiu s’avança et toucha le tronc du bout des doigts.

« Ce sceau ne vous permettra pas de vaincre Makka elle-même, mais bien ceux qui voudront la protéger. Elle est considérée comme une déesse en son pays. Au moment voulu, ce sceau fera la différence entre votre vie… Et votre mort. L’exécuter parfaitement au moment voulu pourrait être votre meilleure chance de revenir du pays de la cendre vivant. »

La gravité s’installa sur les terrains. Kenji n’était pas là pour faire le gentil professeur.

« Le premier genin a révélé une erreur qui pourrait être fatale, même au meilleur d’entre-nous. La nervosité. Si vous êtes nerveux, votre chakra fluctuera et rendra votre sceau instable. Si vous n’êtes pas un habitué du fuinjutsu au combat, c’est un risque très réel. »

Kenji jeta un regard au rouquin.

« Le deuxième a fait du bon travail, mais il a indirectement cherché à accélérer le processus en continuant le sceau sous l’écorce, au lieu de le dupliquer et de le connecter, comme une ombre. Un sceau fait trop rapidement n’aura qu’une fraction de son utilité. »

Il montra du doigt le troisième sceau fait par le Yamada.

« Le troisième a agi de manière calme et patiente. Son sceau est correctement fabriqué. Cependant, il n’a pas été capable de maintenir sa concentration jusqu’au bout et son réseau interne possède des failles. »

Finalement, le quatrième…

« Hayato a fait la même erreur que le premier genin. Mais cette fois, il s’agit d’un abus de confiance et non d’un manque. Croyez bien que je n’aime aucunement critiquer votre travail. Mais de votre vie dépend l’exécution de ce sceau. Les quatre premiers, approchez-vous et entraidez-vous pour corriger vos sceaux ou les refaire. Les autres, prenez un deuxième tronc et commencez vos essais. »


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Hakushi Kinnori
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Message(#) Sujet: Re: Spirit Business [Libre, 3 pers max.] Spirit Business [Libre, 3 pers max.] EmptyMar 12 Mar 2013 - 18:20

Frottant le bout de mes doigts délicatement, j’en aurais pleuré de honte. Mais non il fallait que je me montre fort et que je m’éclipse comme un vrai ninja… Enfin si j’arrivais à en être un un jour. Mais malheureusement on me laissait même pas le droit de filer et d’aller me cacher pour continuer à essayer de perfectionner le sceau… Ce sceau … Je l’avais sur un parchemin pourtant ! Mais bon sur le tronc ce n’était pas du tout pareil … Mais vraiment pas … Qu’est-ce que ça devait être sur un véritable être vivant … Un ninja plus âgé, plus costaud, et sûrement plus fort s’avançait, s’agaçant du fait qu’on rigole de moi. Non mais c’était pas grave hein … J’allais pas dire que j’avais l’habitude mais c’était normal … J’aurais pas dû essayer de passer premier, de me comparer aux autres et de vouloir faire mon malin. Ça m’apprendra.

«Euh … O-Oui m’sieur!»

Répondant par l’affirmative –de toute façon s’il était plus grade que moi c’était un ordre non- à sa demande de regarder si quelque chose allait clocher, je regardais un peu en retrait. Je n’étais pas non plus un expert, j’allais pas faire comme si soudainement j’étais un véritable professionnel. Il rata. Tout comme Monsieur Tenzen qui arriva subitement pour enchaîner histoire de voir si lui aussi allait rater. Le rouquin ? Il parlait à moi ou à l’autre ninja présent ? Si oui, pourquoi ? Impossible de dire ce qui avait raté dans le cas du premier donc un autre … Déjà il aurait fallu que je réussisse la technique pour de vrai… Encore un échec. Et puis un autre. Ouf je n’étais pas le seul au final à ne pas réussir, mais même si je n’avais plus trop honte d’avoir échoué, j’avais maintenant le feu aux joues à cause du fait que je me réjouissais de l’échec des autres. J’étais pas méchant d’habitude ! Pourquoi là, comme ça, j’étais content qu’ils y arrivent pas non plus ? Les remords commençant à me ronger, un autre ninja s’approcha, stoppé par le Kazekage qui expliqua les erreurs de chacun. La nervosité dans son cas … O-Oui … Mais il y avait sûrement pas que ça. Peut-être qu’il cumulait les deux erreurs suivantes aussi mais ça il ne le savait pas vu qu’il avait raté trop vite. Et si il devait utiliser cette technique en combat ? Comment ne pas avoir le trac ? Sceller une âme c’était pas rien …

«Bon alors … J-je vais retenter.»

C’était rare que je prenne les devants mais si le Kazekage avait dit que c’était à cause de ma peur de rater, et de mon angoisse permanente, il fallait que je m’impose. Bam comme ça d’un coup ! Je savais que j’allais pas faire de miracle, changer de personnalité d’un coup etc, mais il fallait que je puise du courage en moi. Le premier ninja avait dit que ce qui était important pour un ninja c’était uniquement de pouvoir compter sur lui à un moment fatidique… Est-ce que je pouvais être un ninja ? Respirant profondément, j’essayai de fixer uniquement le tronc, paressant sûrement plus calme que tout à l’heure, mais me livrant à une violente bataille intérieure pour ne pas penser au fait que je pourrai échouer, encore me ridiculiser, qu’en combat je servirai à rien et que je me ferai probablement tuer si vraiment je devais immobiliser quelqu’un de récalcitrant et essayer une telle opération sur lui. Non. J’allais réussir. Pour mes parents. Pour ma tante et mon oncle. Pour moi. Le sceau intérieur apparaissant sous mes doigts chargés de chakra, un entrelac de signes commença à entourer le mot, formant un cercle qui progressivement prenait de l’ampleur. Il ne fallait pas que je me réjouisse trop vite comme le quatrième ninja. Ça continuait. Oui voilà. Toujours la même dose de chakra comme le Kazekage l’avait dit. De même, il fallait qu’il prenne son temps d’après lui. L’écriture commençait à s’étendre d’avantage, à se connecter sur la surface du tronc. J’y étais presque, je le sentais. Le sentais et l’espérais. Je commencer à suer à grosses gouttes. C’était beaucoup de chakra tous ces essais, toute cette concentration, toutes ces tentatives… Et à mesure que je m’approchais de la fin je sentais que la dépense de chakra que j’avais à fournir pour qu’elle reste constante doublait. J’avais l’impression de commencer à trembler légèrement de tous mes membres sauf de ma main qui s’agrippait au tronc. Je ne voyais plus que lui. C’était le tronc et moi. Je devais le faire. M’arrêtant tout à coup dans mon geste je regardais la chose. Mon sceau n’avait pas disparu… Non. Pas disparu.

«Il .. Il a pas disparu … !»

Me parlant à moi-même à voix haut, surpris, j’avais l’impression de voir légèrement trouble. Je voyais trouble parce que j’étais fatigué, ou parce que les larmes commençaient à monter à mes yeux ? Peut-être la sueur qui me piquait les yeux aussi. Entendant quelqu’un me parler –peut-être Raishu qui était revenu-, j’acquiesçais de la tête en m’asseyant avant de m’étendre totalement au sol, calmement, étendant les bras en croix. M’épongeant le front, j’étais fatigué. Fatigué et heureux. Bon ce n’était pas un vrai être vivant mais tout de même. C’était quelque chose quoi… J’allais devoir continuer à m’entraîner, faire ça plus vite, faire ça tout court d’ailleurs. Ce n’était pas parce que j’avais réussi une fois que j’allais réussir une deuxième fois. Revenant à la réalité, j’ouvrai les yeux avant de continuer à me parler à moi-même tout fort, espérant à contre coup que les autres m’avaient soit pas entendu ou avaient soit pensé que je m’adressais à eux.

«M’enfin c’est pas un vrai être humain…»
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Message(#) Sujet: Re: Spirit Business [Libre, 3 pers max.] Spirit Business [Libre, 3 pers max.] EmptyDim 17 Mar 2013 - 16:46


D’un rapide coup d’œil, Hayato avait aperçu Udo ainsi que d’autres connaissances parmi la foule. Des shinobis aux profils divers et variés tentaient aujourd’hui d’apprendre cette technique. Il ne voulait pas perdre la face devant eux, lui aussi avait de la motivation à revendre. La réponse donnée par le Kazekage n’avait suscité en lui que d’avantages de questions. Pour vaincre les de Makka, ils auraient besoin d’un sceau censé sceller une âme ? Quel genre d’adversaire nécessitait de telles précautions ? Il s’était contenté d’acquiescer en acceptant les paroles de Kenji, mais était parti cogiter dans son coin, en essayant d’utiliser correctement le jutsu sur un tonneau, tenant compte des remarques constructives de leur mentor du jour. Se fixer l’objectif de maitriser ce sceau lui avait momentanément fait oublier sa panique maladive. Il en arrivait même à sourire de frustration devant ses échecs répétés.

- Le genre… qui ne peut pas mourir…
Venait-il de parler à haute voix ? Il lui avait simplement paru avoir penser très fort. « Quel genre d’adversaire nécessitait de telles précautions. » La réponse lui était tombée dessus comme une frappe de marteau. Les yeux écarquillés et la bouche légèrement entrouverte, il fixait un point abstrait devant lui, réalisant très certainement pour la première fois depuis plus de deux ans à quel point cette femme était dangereuse. Sous le « règne » du Nidaime Kazekage, il avait poussé la recherche de la vérité concernant la disparition du Shodaime à un point qui, au terme d’une succession d’évènement, avait fini par le mener à une Vérité ; une Réalité qu’il n’arrivait pas encore à craindre ou apprécier dans sa totalité. Sans avoir vu la technique, il était parvenu à comprendre qu’en son temps, Aare était d’une certaine façon capable de ramener les morts à la vie. Il s’agissait d’un secret qu’il comptait certainement emporter avec lui dans la tombe, mais si Makka possédait un don similaire et qu’une armée d’êtres immortels les attendaient à Hai no kuni, le sceau auraient alors une importance capitale.

Perdu. Le marionnettiste oublia temporairement tout ce qui l’entourait pour se retrouver seul, dans ses pensées. Cette Vérité, l’avait-t-il réellement découverte à partir des faibles indices dont il disposait, ou bien l’avait-il simplement crée pour satisfaire ses désirs ? L’un ou l’autre, la réponse comptait-elle réellement ? Hayato courrait secrètement derrière un tel jutsu depuis de nombreuses années. A la mort de son « frère » dans le Désert, il avait commencé par éprouver les habituels remords, tristesses et chagrin. C’était surtout pour pallier à ces sentiments qu’il s’était joint au groupe qui avait formé Suna. Mais très rapidement après la naissance du village, sa « sœur » décéda. La tristesse et le chagrin ne lui avaient apporté qu’un nouveau décès à déplorer. Pour éviter de rester passif face à ce genre de situation, il avait fini par apprendre l’Iroujutsu. Mais en vain. …

[…]

- Vous pensez qu’on pourrait sceller une « âme » dans une marionnette ?
La question avait été posée sur un ton humoristique, mais était à moitié sérieuse. Qu’il s’agisse d’esprits, de mort-vivants, ou de n’importe quoi d’autre, s’il existait une chance, aussi faible soit-elle, de revoir des êtres chers, il était prêt à prendre le risque. A tel point qu’il en venait à se demander s’il était bon pour lui d’aller là-bas. Que pourrait-il faire, dire ou penser lorsqu’il se retrouverait en face de ces choses ? Son patriotisme pour Suna était-il vraiment plus fort que son amour pour son frère, ou sa sœur ? Il réutilisa le sceau sur ce même tonneau, en tentant de balayer ses doutes. Il était plus réussi que le dernier, mais restait imparfait pour le moment. Il lui faudrait plusieurs heures d’entrainement.

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