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 Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins]

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Suna
Tsugeku Getaku
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Message(#) Sujet: Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] EmptyMar 5 Fév 2013 - 16:29

C’était le soir. Le soleil laissait encore traîner les rayons de sa lumière sur le Pays du Feu. Des murailles, on pouvait voir le vert virginal des feuilles qui montraient leur face au monde après l’hiver, mais, à hauteur du sol, l’ombre des arbres géants donnaient un lieu plutôt sombre et lugubre. L’ombre des murs du Colisée s’étirait alors que la lumière ne permettait pas de dire qu’il faisait assez noir pour justifier les torches allumées. En quelques minutes, le temps qui semblait suspendu se verrait basculer dans les ténèbres d’une soirée trop vieille ou d’une nuit trop jeune. Il y avait dans ce Colisée les Konohajins qui, étrangement, étaient en congé ou qui, dans plusieurs heures, devraient reprendre leur poste pour la nuit. Il n’y avait pas une foule de civil et de soldats, mais pas les plus émérites, de nombreux Genins se mêlaient à la foule, mais aussi des ANBUs découvert. Le but était d’éviter que chacun puisse reconnaître les autres et leur poste, mais aussi de viser les personnes que je voulais voir ici. Il y avait suffisamment de personnes pour que la rumeur permette à tous d’avoir un aperçu de ce que je dirais. Le travail de paperasse et de logistique pour arriver à ce résultat avait été grand, surtout que j’avais dû le faire moi-même, et me laissait une impression de secret factice.

Il y avait une grosse caisse en bois, d’un peu plus d’un mètre de hauteur et de largeur. Elle était abîmée et vide visiblement, vu ce qu’on voyait à travers les planche. Je fis un saut pour grimper dessus. Ma cravate sombre, ma veste verte foncée et mes pantalons presque noirs tellement le gris était foncé. Je retroussais mes manches. Je pointais dans la foule deux Konohajins à l’air plutôt fort et leur fis signe vers une des entrées du centre du Colisée. Ils se regardèrent, dubitatifs, avant d’y aller, ramenant une grande table et plusieurs boîtes de métal, ainsi qu’un gros tonneau avec un robinet sur un diable qu’ils posèrent. Une caisse de verres de vitre de basse qualité se joignit à la table. Pendant qu’ils installaient, je commençais à parler, mes mains sur les bords de ma veste, avec ce balancement rappelant les ivrognes.

- « Vous savez… Quand je suis arrivé au Village, j’étais un Nukenin depuis bien longtemps. Sans la guerre et les conflits, j’aurais été probablement un Burakumin mis en banc de a société, comme beaucoup d’entre nous en fait. Après quelques mois, j’ai proposé mes services à Nikkou. J’exigeais deux choses pour l’aider : agir discrètement autant que possible et une maison pour Nyuuwa et moi… »

Je laissais le silence couler. À la pensée amère de mon ancienne amie, je ne pus m’empêcher de rire un peu. Ma main, lentement, se détacha de ma veste, l’index à moitié relevé vers la foule. Je le secouais un peu, de bas en haut, mollement, quand je me remis à parler, avec un sourire qui disparut lentement pour n’afficher qu’un regard sérieux à la fin, malgré les cicatrices.

- « Je pense que si Nikkou a accepté c’est condition, il y avait une seule raison. Lui et moi, nous savions que Konoha avait besoin de cet électron libre, qui passerait pour un projet de dégénéré aux yeux du Conseil. Plus que quiconque, je pense, aujourd’hui, qu’il avait conscience de se reproche que je vous adresse… Vous vous êtes réduits à des chiffres dans un budget, des noms sur un rapport, des pions dans un jeu qui ne vous appartenait plus entre le Daimyô et les autres Villages. »

Le reproche était lourd. Les hommes qui installaient la table avaient terminé et revinrent vers la foule. Je restais silencieux, passant mon regard sur les gens présents. Je voyais un peu de consternation chez certains, d’autres, souvent des Clans, avaient eu une élan de colère sur leur visage. Je serais le poing et le passa sur mon front en frottant, avant de rire un peu. Je repris mon sérieux en passant rapidement ma langue sur mes lèvres.

- « Qu’est-ce qui s’est passé ? Entre le moment où vos chefs et le Conseil devaient protéger vos intérêts et celui où ils décidaient de vos intérêts ? Vous avez simplement décidé qu’il était plus facile de les laisser décider à votre place, que vous deviez prendre les mêmes objectifs qu’eux pour ne pas avoir à défendre les vôtres. Certains pensent que j’ai fait un affront aux Clans en acceptant la mise à bas du Conseil. Je dirais ceci : les Clans ne sont pas le Conseil et le Conseil n’est pas les Clans. Je refuse que le travail, la valeur, des membres de ces Clans, passés et présentes, ne soient camoufler par des titres ronflants d’un Conseil. Ce que je veux, ce sont les Clans qui se sont tus, qui peuvent parler enfant et faire valoir leurs actes, pas leur titre ! »

En disant ma longue tirade, je me penchais un peu vers l’avant, ma main gauche pointant vaguement à l’arrière de moi, pour désigner quelque chose qui n’avait plus appartenu à aucun des Shinobi depuis des années. J’observais quelques secondes de silence, avant de me redresser, me balancement faiblement, mais mollement vers l’arrière avant de reprendre une position droite. Je repris puis désignais la table.

- « Alcool et autres petits produits de ma confection… Si la légalité de certains d’entre eux vous dérange, rassurez-vous, il n’y a plus de problèmes, sauf si vous me dites le contraire, dans ce cas, je m’en débarasserai. Mais évitez les pilules jaunes, elles laissent l’estomac dans un drôle d’état pendant quelques heures, erreur de dosage. D’ailleurs, je viens de penser à une phrase que j’entends depuis des années, il parait que nous faisons nos choix en fonction de qui nous sommes. J’ai passé des années à examiner les choix des gens : c’est faux. Nous ne faisons pas des choix en fonction de qui nous sommes, nos choix nous font. »

Plusieurs personnes échangèrent un regard. En train de réfléchir, certains se demandaient si c’était un piège, d’autres craignaient que je ne sois devenu fou. Il y avait un choc parmi la foule et la nuit tombait déjà. Aucun ne s’avança près des boîtes pendant plusieurs minutes, ne sachant pas trop quoi faire. Je les regardais, une nouvelle fois à tour de rôle. Les flammes des torches se justifiaient dans la pénombre et jetaient des ombres autour.

- « Vous avez remarqué la présence de certains inconnus… Ce sont les Sabakyô. Ce Clan est des nôtres. Vous savez pourquoi ? Un jour, un Konohajin est venu me voir en me disant que ce Clan était enfermé, que c’était injuste et cruel. Je l’ai regardé, interloqué, jusqu’à ce qu’il me dise qui fallait faire quelque chose. Nous l’avons fait. J’ai été fier de Konoha. Nous les avons libérés et ils auraient pu simplement retourner dans la nature. Ils ne l’ont pas fait… Parce que, eux-aussi, ils ont vu dans cette acte une lueur : Konoha avait arrêté de vouloir, elle avait voulu et fait. C’était la volonté. Et, j’imagine, qu’eux aussi ont voulu d’un endroit où leur volonté est possible, qu’ils ont accepté à cause de ça. Alors je vais vous répondre, demandez. »

Je les regardais à tour de rôle. Il y eu un silence pendant quelques secondes. Je fis alterner mon poids d’un pied à l’autre, la caisse craqua sous moi. J’ignorais si après ce court silence durant lequel on attendait que les torches crépitées, on allait voir des hommes se jeter sur les drogues, si des cris de colère allaient s’élever, si des questions suivraient, si chacun resterait silencieux et curieux. Je n’étais pas doué pour les discours d’apparence, j’espérais que les Konohajins le comprendraient et feraient la même chose.

[RP ouvert à tous, si vous voulez être de ceux qui vont chercher la table et le tralala, dites-le. C’est l’occasion de me poser des questions sur ce qui est prévu pour le Village, sur ce que vous voulez savoir, de m’adresser des critiques, amusez-vous. Je pense qu’on avait besoin d’un RP pour se placer et savoir où on en est. Smile]



Dernière édition par Shiaijin Suguato le Mar 5 Fév 2013 - 20:33, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] EmptyMar 5 Fév 2013 - 20:08

    Les raisons qui m'avaient amenées ici étaient aussi obscures que la nuit qui s'annonçait. Ma venue relevait plus de la curiosité de rencontrer le fameux "Suguato" que de ce sens du devoir qui ne me convenait pas. On trouvait un peu de tout, des jeunes, des plus âgés, tous les échelons de la vie humaine et de l'armée de Konoha étaient représentés. Je me posais, comme beaucoup de monde, de nombreuses questions sans pour autant abandonner mes recherches. Ma grande taille me permettait de laisser mon regard fureter à droite à gauche pour rechercher l'homme dont je ne connaissais que le nom. Kiba restait à mes côtés, sa grande incapacité à se sentir à l'aise dans la foule le forçait à se servir de moi comme point d'attache. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il serait resté au Domaine; je dois avouer que si je n'avais pas été aussi intrigué par la personne du nouvel Hokage, je ne serais pas venu non-plus.

    J
    e me rendis vite compte que tous ces visages ne m'étaient pas forcément familiers, et, petit à petit, je me sentais comme étant le grand inconnu. Cela rallongeait les distances qui me séparaient des autres, mais je n'en avait que faire, je faisais ce que j'avais à faire, je ne devais rien à personne, bref, je jouissais d'un semblant de liberté dans ces conditions. La foule se tourna comme un seul homme vers l'étrange clown qui venait de se poster sur une caisse. Drôle de mise en scène, mais ça avait le mérite d'attirer mon intention. Je m'avançai sans m'attarder sur les protestations des gens que je bousculais. Je devais avancer, pouvoir enfin rencontrer l'instructeur de la fille que j'avais laissé partir pour des horizons lointains.

    Notre Hokage apparaissait comme un beau plaisantin à voir sa manière de bouger et de s'exprimer, son langage du corps en aurait déconcerté plus d'un. Moi ça ne me dérangeait pas, j'étais absorbé par ses dires le visage attendri. Sa petite entrée en matière m'indiqua de rester sur mes gardes. Un Nukenin d'une telle puissance devenu Hokage, ça ne pouvait pas ne pas laisser un Inuzuka de marbre. Cependant, cet homme avait les arguments pour lui, le premier, celui des soldats bien rangés que nous étions, m'interpella. Il disait vrai, la plupart des shinobis qui se trouvaient ici était des chiffres et un nom sans signification, même les membres des grands clans en étaient réduits à ce stade. J'aurais voulu me démarquer mais moi-même quand je n'étais pas enfermé dans un cachot du Domaine je ne faisais que suivre les ordres qui arrivaient, sans réelle conviction si ce n'est celle que je protégeais le village, et que, par extension, tenait la promesse de mon clan envers le village.

    Je ne compris cependant pas la partie des titres... Voulait-il dire que les petits clans avançaient sur un pied d'égalité avec les grands ou qu'il était enfin temps de prouver la vraie valeur des clans sans qu'elle ne soit cachée derrière ces "titres" dont il parlait ? Bref, passons et revenons à cette table qui venait d'être installée. Qu'en penser ? Rien. Le speech de l'Hokage venait de toucher à sa fin, il était temps pour moi d'avancer et de m'annoncer, et pourquoi pas dire un p'tit quelque chose. Après avoir bousculées quelques personnes, j'arrivai enfin à m'extirper de cette foule étouffante. Je faisais maintenant face aux visages.

    -Nous autres le Inuzuka avons juré de protéger la graine, puis la pousse et enfin l'arbre de Konoha. C'est une promesse qui s'imposait, mais maintenant que en sommes là où nous en sommes je me demande si nous n'aurions pas mieux fait de rester nomades. Mais ça ne regarde que moi, bien-sûr. Mes anciens se sont battus pour vous qui n'aviez pas de foyer, vous qui étiez ruinés par la guerre, pour vous, vous qui appeliez à l'aide ! Maintenant, mes anciens pleurent. Pas à cause d'une place qui leur a échappé, à cause de la bêtise des autres clans ou des Konohajins en général, peu importe. Et savez-vous pourquoi ils versent des larmes ? simplement parce qu’ils sont comme des parents se faisant du souci pour leur enfant: Konoha. Alors, maintenant, vous qui n'avez pas été concernés directement par la construction du village et la guerre qu'elle a demandé, considérez ces larmes et agissez en conséquence, ou bien partez. Et quant aux autres, qu'ils fassent preuve de plus de respect envers leurs morts. Jamais nous ne devons laisser quiconque entraver notre liberté, c'est contraire aux idéologies fondatrices du village. Maintenant que le Conseil n'est plus, si j'ai bien compris, alors vous vous devez de vous réveiller, de réveiller les Hommes qui sont en vous !

    Je me retournai vers le Hokage, content d'avoir donné mon point de vue.

    -Je suis Aki du clan Inuzuka. Et j'ai confiance en la personne de notre Hokage !

    J'adressai une poignée de main à mon supérieur. Tout peuple a besoin d'un dirigeant, c'est comme ça. Moi je choisissais de soutenir l'homme qui avait osé affronter la gangrène de Konoha.
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Bakushô Mitsue
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Message(#) Sujet: Re: Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] EmptyMar 5 Fév 2013 - 22:12

    « Merci ! »

    Un remerciement rapide que le jeune Sabakyô émit à l’un de ses frères d’armes qui lui avait proposé une cigarette. Adossé contre un mur, la jambe repliée en appuie sur celui-ci, il alluma sa barre de nicotine et inspira une bouffée de celle-ci. La réaction fut immédiate : il cracha ses poumons. C’était la première fois qu’il essayait et autant dire qu’il n’allait plus recommencer. C’est en jetant sa clope qu’il conclut que ça n’est et que ça ne sera jamais fait pour lui.

    Il était temps ! Une personne arriva sur une caisse en bois tandis qu’il demanda à deux personnes de mettre en place une table sur laquelle se trouvait des choses diverses et variées. Il commença un long discours qui ne concernait pas réellement Seijirô puisqu’il était enfermé à Ame No Kuni avec son clan car ils étaient longtemps des rejetés de la société. Aussi, les mots durs de l’Hokage n’avaient aucun impact sur le Sabakyô qui souriait à chaque reproche qui était dit. Dans son discours, le chef de Konoha parla des pilules jaunes à éviter parce qu’elles donnaient des maux d’estomac pendant quelques heures : soit, il n’en prendrait pas.

    Durant ses longues paroles, l’Hokage parla aussi que les Konohajins devaient certainement avoir reconnu des personnes inconnues. Il parlait bien évidemment des Sabakyô qui étaient nouvellement intégrés au sein du village. Lorsqu’il parla de ce clan, Seijirô se redressa et se tint debout, bien droit, honoré que sa famille ait été cité. Lorsque la haute personnalité eut fini, ce fut le tour d’une autre personne de Konoha : un Inuzuka – d’une part car il l’avait dit, et d’autre part car le chien à ses pieds était un indice évocateur. Là, le Jônin de Konoha n’était pas réellement d’accord avec lui et il décida de s’approcher assez rapidement dans le but de mieux entendre ses propos.

    Poussant les villageois et autres ninjas afin de se frayer un chemin, il arriva enfin à destination. Levant les yeux vers l’Inuzuka, il s’abreuvait de ses paroles jusqu’à ce qu’il eut fini. Donc d’après lui, il aurait du rester nomade… C’est à cette parole que Seijirô décida de débattre avant tout. Enfin, débattre était un bien grand mot.

    « Tu sais, si tu te demandes si tu n’aurais pas mieux fait de rester nomade, j’ai envie de te dire qu’il n’est pas trop tard. Arranges-toi avec l’homme qui se trouve à tes côtés, et tu seras rapidement fixé ! »

    Tout en remontant son chapeau de paille, il fit un petit saut et se trouvait désormais aux côtés de l’Inuzuka. Il salua la foule rapidement d’un geste de la main et continua de parler.

    « Je suis Sabakyô Seijirô. Beaucoup d’entre vous ne me connaissent pas. Je suis nouvellement intégré au sein du village, et j’ai subit les pires atrocités qu’une personne, qu’un clan, puisse connaitre. Renié par nos dons héréditaires, nous avons été contraints de nous retirer. Pire encore, nous avons été enfermés à Ame no Kuni car nous représentions un danger potentiel pour le village. Certains de mes amis et familles ont perdu la vie dans cette pseudo bataille que nous avons livré. Heureusement, Konoha est arrivé et nous à libérer tant bien que mal. » Il déglutit jetant un œil à l’Inuzuka. « Tu parles de respect pour les morts : en ce qui me concerne je ne leur porte aucune attention. Ils se sont battus tout en sachant ce qui pouvait leur arriver. Loin de moi l’idée de dire qu’il ne faut pas les respecter, mais personnellement je ne leur montre que de l’indifférence. Et j’espère qu’à ma mort, vous feriez de même. »

    Après sa longue tirade, Seijirô se tourna vers l’Hokage, et lui tendit la main ne sachant pas si celui-ci allait jouer le jeu ou non…

    « Maître Hokage, je vous remercie : non pas de Shinobi à Hokage, mais d’une personne à une autre. » Il se tourna vers la foule où certains Shinobi ayant participé à la libération des Sabakyô devaient être présent. « Je remercie aussi chacun d’entre vous ayant participé à la libération des miens. Sans vous, nous n’aurions pu être présent ici. » Puis tout en s’inclinant légèrement. « Je serais là pour Konoha, tout comme Konoha a été là pour nous, vous pouvez compter sur nous. »

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Tokonatsu Ayako
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Message(#) Sujet: Re: Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] EmptyJeu 7 Fév 2013 - 12:33

    - Mais c’est super excitant ! Une réunion militaire extraordinaire, tu devrais te précipiter !
    - C’est pas vraiment une réunion militaire. Peu de gens y sont conviés, mais il ne me semble pas qu’on est tous Shinobi.
    - Et alors ? C’est quand même génial une réunion organisée par l’Hokage.
    - Mouais…

    J’avais mon visage posé dans la paume de main, et mon coude posé sur la table. Je buvais un jus de fruit auprès de la fille du propriétaire du restaurant dans lequel je passe très souvent. Elle s’appelait Ayumi, et avait toujours rêvé de devenir une ninja, sans réellement y arriver, non pas par faute de talent mais par faute de courage. Elle avait peur de se blesser, peur d’avoir mal et peur de mourir, trois choses qui sont courantes dans la vie de Shinobi, et même si notre résistance est supérieure à la moyenne, les douleurs sont quotidiennes. Elle était emballée par cette histoire de réunion, beaucoup plus que moi. Je ne pensais pas que cette dernière soit réellement nécessaire, et j’étais persuadée de savoir ce que Suguato allait nous dire.

    L’Hokage était un grand homme, et à n’en point douter un puissant shinobi. C’est celui que j’ai le mieux connu des quatre, et c’est sans doute le ninja que je respectais le plus actuellement. De par son investissement dans le village, sa capacité à toujours nous laisser le libre-arbitre ainsi qu’évidemment, son caractère naturel. Il était fascinant. Je crois que c’est le mot qui décrit le mieux la sensation que j’ai envers lui : la fascination. J’avais des projets, j’avais des envies et je savais relativement où je voulais en venir, mais j’avais de plus en plus envie de rendre cet homme fier de moi. Enfin, ne nous méprenons pas : je garde mes intérêts avant les siens. Mais il est vrai que la tentation de rendre son Hokage admiratif d’un de ses ninjas est grande.

    Je finis par me décider à aller assister à ce discours, dans le Colisée. Je partis du restaurant au crépuscule, le ciel orangé donnant à Konoha un aspect incroyablement chaleureux. J’arrivais à l’une des tribunes, et je m’appuyais sur la rambarde, juste à temps pour voir l’Hokage commencer son discours. J’écoutais avec attention ce qu’il avait à dire, même si je dois avouer que cela ne me concernait pas tellement : encore une fois, bien que je réside à Konoha depuis sa création, j’ai été bien trop éloignée des histoires internes et politiques pour réellement m’en soucier. Certaines personnes m’entourant fronçaient les sourcils, d’autres souriaient : quoique pensaient les gens actuellement, il était clair que le discours de l’Hokage ne rendait personne indifférent.

    Puis, il nous invita à venir déguster quelques créations de sa part. Je voyais déjà les premiers ninjas se précipiter vers Suguato, dont deux que je reconnus facilement : Seijiro, un nouveau venu que j’avais rencontré lors d’une expédition absurde, et Aki, un Inuzuka enquêtant sur mon clan. Tous deux plus que concernés par le discours de l’Hokage, il était normal de les voir en première ligne pour s’adresser à lui. Ils lui tendirent tous deux la main, signe qu’ils étaient prêts à collaborer. J’avais écouté plus ou moins discrètement leurs deux discours, en m’intéressant au buffet qui ne m’inspirait, au final, pas grand-chose. Je lançai un regard au chimiste. Il était occupé avec tout un tas de personnes venant lui adresser la parole. Je ne sais pas s’il m’avait remarqué au milieu de tout ce monde. De toute façon, il n’avait sans doute rien à me dire. Tout comme je n’avais rien à lui dire. Même si j’attendais encore et toujours le compte-rendu du rapport qu’il m’avait dit qu’il regarderait…
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Message(#) Sujet: Re: Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] EmptySam 9 Fév 2013 - 17:34

Plusieurs personnes se firent remarquer dans la foule. La première était un grand gaillard, un peu trop élancé, facile à deviner la provenance de son Clan. C’était un Inuzuka vu l’animal qui le suivait partout. Un des Clans de Konoha qui avait toujours tenu à rester un peu à l’écart du reste, même si au fil des années, il en était venu à se mêler un peu plus de Konoha. Il parlait des morts, du respect, du rôle presque de parent des Inuzuka envers le Village de la Feuille. Il parlait du passé avec force d’exagération. Je pinçais les lèvres. C’est quand il parla d’éveil que je compris que mon méli-mélo de paroles n’avait pas été incompréhensible. Je me contentais de sourire largement alors qu’il se retournait pour me serrer la main.

Un homme un peu plus âgé s’extirpa de la foule, avec un peu moins de difficulté que le Inuzuka. C’était une des nouvelles têtes de Konoha. Quand Lamara avait annoncé que les Sabakyô faisaient partis de Konoha, beaucoup de ses suivants étaient arrivés avec des craintes, mais surtout une sorte d’excitation. Des membres qui s’étaient éloignés d’Ame no Kuni avait aussi décidé, sans la menace génocidaire du Pays de la Pluie, de retourner parmi les leurs. Directement, il commença à parler directement, s’en prenant presque au premier interlocuteur. J’écoutais les pics en me tournant vers l’efflanqué à chaque fois pour voir ses réactions.

Je baissais les yeux vers les deux débatteurs. Étrangement, ils avaient cassé le malaise des drogues et les gens semblaient suivre ce qui se passait. À moins qu’ils ne préfèrent tout simplement ignorer la table et ses précieux objets. Les deux hommes me tendaient la main, espérant une poignée. Je fronçais les sourcils, un peu surpris de ce symbole étrange. Je pliais mes genoux sur ma caisse pour être plus facilement à leur hauteur et leur serrer la main, me mettant un peu de côté pour augmenter mon équilibre. Je me contentais alors de sourire en coin en les regardant à tour de rôle. Deux questions me venaient en tête. Étaient-ils honnêtes ? Étaient-ils ambitieux ? Ces deux questions changeaient tout de leur intervention. Je me relevais en regardant autour.

Je me redressais. À la fin du mouvement, mon corps décrivit un léger mouvement de recule alors que je portais la main sur mon visage avant de lever la main à nouveau, comme si j’avais une idée soudaine. En se faisant, mon corps se redressa avec fluidité en position droite.

- « Ni Dieu, ni titre, seulement l’homme… C’est une phrase qu’on m’a déjà dite. Ce qui m’amène à parler d’un sujet plus pointu, plus terre à terre, au sujet d’une supposée « Déesse » : Makka. Je ne vous dirai pas de la haïr parce qu’elle s’en prend aux Villages, n’oublions pas qu’il y a moins d’une décennie Konoha n’existait pas. »

Au nom de « Makka », il y eut une recrudescence de l’attention. Les gens réagissaient de plus en plus aux mots échangés, au discours des autres Konohajins, mais à l’évocation de ce nom, les gens se firent silencieux. Chacun savait que c’était un sujet dangereux, sérieux. Je me contentais de les fixer, souriant en coin avec un air involontairement hilare.

- « C’est une épine dans le pied du monde. Elle ne veut qu’une seule chose : détruire tout ce qui vit. Est-ce une raison suffisante pour dire qu’elle est mérite de mourir ? Non, pas pour moi. C’est quand elle s’oppose à notre volonté d’être un Village que j’affirme qu’il faut se défendre. Ce Village est organique, composé de vivants, seuls les vivants comptent. Nous allons les défendre, nous allons NOUS défendre. »

La guerre était un sujet épineux à Konoha. La plupart du temps, le Village tenait à rester en paix, ils considéraient que le bonheur humain avait trop d’importance. Pendant des années, il avait supporté les autres aller à l’encontre de ses propres valeurs. Maintenant, j’espérais, que la Feuille était assez mûre pour comprendre que chaque décision de ce qui est bien ou mal, n’a rien à voir avec la vérité. Tout à voir avec la volonté de le prouver. Je ne voulais pas d’un monde où les masques tombent, les bras se baissent, en voyant l’absence de lois qui régissent l’univers humaine. Je voulais d’un monde où devant ce vide, cette liberté, les gens fassent preuve de volonté.

Je mis mes mains sur le rebord de ma veste, laissant le silence se faire quelques secondes. J’attendais plus fermement les questions sur ce qui se passerait, la panique peut-être, la joie ? J’en doutais fermement. Pendant un instant, je fus pris par l’étrange sentiment que Konoha n’était pas une pièce quelconque d’un schéma cosmique. Non, c’était toujours le cas, mon esprit ne s’en détournait pas, mais c’était peut-être un grand jour pour Konoha. L’aube est aveuglante après la nuit, il faut marcher prudemment, mais elle est le signe que la Terre tourne toujours.
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Message(#) Sujet: Re: Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] Et si c'était un peu plus effrayant ? [Konohajins] EmptyDim 10 Fév 2013 - 20:03

    Ma main n'eut pas le temps de rencontrer celle du Kage qu'un autre shinobi vint se mêler à la danse. Il attaqua sec, armé d'un petit pic aussi puant que l'odeur qu'il dégageait. Je ne pu que décrire un sourire suite à son intervention, tant elle me donna à parler. Mais tout d'abord, il me fallait commencer par le commencement.

    -Oui, l'idée de rester nomade n'était qu'un moyen pour rendre l'exaspération dont certains membres de mon clan et moi-même ressentons plus forte. Si je voulais rester loin des histoires du village et que je me considérais comme nomade, je ne serais même pas venu ici.

    Maintenant, aborder la partie la plus piquante... l'histoire du respect dû aux morts. Visiblement, cet homme n'avait pas la même expérience que moi, son histoire, ses gênes et ses moeurs étaient différents, cela ne justifiait cependant pas une vision aussi simple des choses. Je ne suis pas un homme qui aime à ce que les gens se soumettent à mon seul et unique point de vue, à vrai dire, ce serait trop ennuyeux. En revanche, je ne peux permettre que l'on déballe des conneries aussi grosses que soi, ça m’énerve au plus haut point. Il m'était même impossible de ne pas me prêter à l'argumentation.

    -Je ne connais pas ton histoire dans les détails, Sabakyô, mais l'ingratitude dont tu fais preuve ne peut être tolérée, surtout pas venant de toi qui fut sauvé par l'oeuvre de tous ces morts: Konoha. Ici ton identité n'est pas synonyme de malédiction, tu n'es pas enfermé, tu es libre. Je pense que c'est en partie grâce à ces morts qui, certes, savaient ce qu'ils faisaient que tu peux jouir de cette liberté et de cette tolérance. Je ne demande pas de chanter leurs louanges, juste de les considérer et de ne SURTOUT pas te montrer indifférent, car l'indifférence est le meilleur des mépris et qu'ils méritent ton estime, l'estime de tous.


    J'avais déclaré le tout sur un ton très calme, assez ferme pour que le message soit percutant mais pas assez agressif pour qu'il soit blessant. Je ne venais pas ici pour déclarer mon hostilité, au contraire, en tant que membre du clan Inuzuka, je me devais de faire le maximum pour que tout se passe bien et que le village avance sans se préoccuper des disputes futiles de ses habitants. En parlant d'habitants, leur chef, le Hokage nous accorda enfin une poignée de main, suivant sa gestuelle clownesque. Il entama ensuite le sujet qui ne m'était que trop connu: Makka. Pour moi, c'était quelqu'un de trop dangereux, pas parce qu’elle était une "Déesse", mais parce qu'elle avait le pouvoir d'endormir les villages de par sa simple existence; pour les villages aussi léthargiques que Konoha, c'était un grand danger, surtout dans ce monde ou il n'y a pas de place pour le laisser-aller. Je pris la parole.

    -Une déesse oui, mais je pense que quelqu'un d'assez stupide pour régner sur un monde vide de vie n'est pas un dieu. Encore une fois, cela ne regarde que moi. Mais restons plus terre-à-terre, histoire que cette discussion ne se perde pas dans les méandres d'une réflexion qui malheureusement ne nous sera d'aucun secours dans cette situation." Je marquai un temps. "Si je comprends bien, cette Déesse est assez puissante pour menacer tous les villages, et les affronter simultanément; c'est intéressant... donc pour la vaincre il nous faudra nous allier avec les autres puissances. Admettons que nous y arrivions, serons-nous assez réactifs, assez mûre, pour ensuite faire face à la traîtrise de nos alliés ? Car ne nous berçons pas d'illusion, les autres villages penserons très vite à leurs intérêts personnels une fois la menace passée. Et il faut savoir qu'une fois la menace "Makka" passée, il n'y aura que les plus forts pour gouverner. Y avez vous pensé, maître Hokage ? Ou alors, si je me trompe, donnez-nous votre vision des choses.

    P
    endant mon intervention, Kiba, visiblement très peu intéressé par la conversation, alla rôder autour de la mystérieuse table. Je n'étais pas très à l'aise avec cette idée, mais que voulez-vous, nous n'étions pas un duo de chien/maître, mais d'amis, alors que pouvais-je y faire ?
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