Tout paraissait normal, aujourd’hui. Rien de bien inquiétant, un paysage agréable à regarder, une temperature stable. Rien de mauvais en presage. Qui, qui pouvait prédire ça ? Personne, personne, sauf moi. Avez vous déjà eu cette sensation que quelque chose de mauvais va se produire, qu’un évenement important va survenir, sous peu ? Moi, si. C’est peut être mon appartenance au clan Jisetsu qui veut cela. Nous sommes lier au temps, à l’espace, au déroulement des évenements, au flux universel. Notre pouvoir, notre dojutsu influent sur nos sens. Nous ne pouvons pas prévoir le futur avec exactitude, ni même sous forme de bribes d’informations, mais aujourd’hui, je le savais, que quelque chose allait se passer, et mon œil flavescent n’y était pas pour rien. Oui, je le pressentais depuis longtemps. J’avais décidé de lancer une pseudo chasse, j’avais rassemblé une poignée de shinobis, mais tout porte à croire que j’avais agi trop tard. Mes sens astraux n’avaient pas étés assez vifs.

Au début, c’était seulement les prémices du réveil d’une grasse matinée. Un entrebâillement sous ma couverture, j’enlaçais doucement Inori. Quelques baisers finement glisses sur son cou, je regardais la montre sur la commode. On avait bien dormi. Mais j’avais encore envie de me prélasser. Seulement...

Une conflagration, lointaine, sourde. Mais bien présente. Extrêmement violente et puissante. Cette explosion atteint mes oreilles, la baie vitrée de la maison tremble. Mon cœur bondit, mon mono soupirail s’agrandit, ressort de son orbite. Qu’est ce ? Je me précipite dehors, torse nu. J’ouvre viollement la baie vitrée, regarde vers la position dudit son. La déflagration est étonnante, mais les sons qui se précipitent dehors encore plus. Maintenant, j’entends les gens courir, s’affoler, paniqués. Je pense à tout, nécromancienne, démons à queue, évasion, Makka, penetration en force de villages ennemis.. Du plus simple au plus horrifiant, les thèses s’enchainent, et l’alerte rouge est donnée. L’heure est grave. Les hommes de mon clan commencent à sortir de leur maisons, plus ou moins déterminés. J’entends, j’essaye de discerner. Qui ? Comment ? Je ne sais pas, mais je dois agir. Je retourne dans notre chambre, griffonne rapidement ces quelques mots à l’opaline :

L’heure est grave. Je ne sais pas ce qui se passe au village, mais je sens que beaucoup de choses se passent, que bientôt, le monde va changer. Tu ressens ça toi aussi ? L’alerte maximale a été donnée, ce n’est pas le genre de trucs à prendre à la légère. Nous devons défendre le village, et le danger est sûrement grand. Je ne sais pas quoi, je ne sais pas qui, je ne sais pas où. Je sais juste que je resterais en vie si tu fais de même de ton côté. Garde ce bout de papier avec toi, il m’invoquera vers toi si je ressens que tu cours un danger.

Je déposais le bout de papier dans sa main, avant d’enfiler un teeshirt et un jean. Je ressors vers le quartier Jisetsu. Je glane des informations un peu partout. Je comprends un peu. La prison a été detruite, une évasion de masse. Mon premier job en tant que ninja, mais surtout en tant qu’eisenin, c’est d’aider les civils, soigner les blessés. Antidotes, poisons, je mets absolument tout dans ma veste. Mais plus important, mon savoir. Ma trousse de secours à moi. Je sors de la maison, courant vers le centre ville. Une place stratégique, surement beaucoup de blessés, de gens à aider.

Dehors, le bruit de la foule ne me casse plus les oreilles. Pourquoi ? Pas seulement car j’ai perdu mes dons senseurs, et que mon ouie réagit beaucoup moins bien, mais surtout que j’ai appris à vivre. Aujourd’hui, je me considère Kirijin à part entière. Et aujourd’hui, je suis là pour ma patrie.

J’arrive sur le centre ville, j’examine rapidement la situation, la zone. Il y’a beaucoup de blessés. Mais je suis là pour eux. Une petite fille mal en point, adossée sur un mur. Ces scélérats l’on bien malmenés. Mais il faut l’aider. Je m’accroupis sur elle, prêt à administrer les premiers soins.

• N’aie pas peur, ça va bien se passer, ce n’est pas très grave.

Une lueur bleuatre émane de mes mains. Il est temps de commencer le boulot. Impassible, je reste.

Spoiler:

CONTEXTE RP :


Vous administrez les premiers soins à la petite, qui va mieux au niveau de ses bras. « M-merci, mais... *kof kof* » La petite crache alors une substance étrange, qui n'est ni du sang ni de la bave mais une sorte de mélange des deux. Vous la retournez et l'inspecter avec plus de précision. Vous trouvez alors une moyenne entaille dans son dos, ainsi qu'une petite coupure au niveau de la cheville droite mais qui coagule bien plus vite pour sa taille que l'autre blessure. Soudain, l'état de la petite devient critique. Vite, il faut soigner une des deux blessures.

RÈGLES :


• Vous devez absolument résumer vos actions dans un spoiler à la fin de votre post.
  
• Choisissez bien vos techniques ainsi que la blessure à soigner.


AUTRE : /

Avais je déjà été un enfant ? Non, je ne me rappelle pas. Pas une once d'une bribe d'un souvenir enfoui au fond de mon cortex ou de ma mémoire dôjutsu. Seulement le froid glacial de la salle désinfectée. Cette salle toute blanche. Ce silence inhospitalier, morbide. Ce silence que nous aimions, que nous ne brisions jamais, nous, la famille d'automates. Les réussites qui voulaient faire de leur fils une réussite. L'orgueil d'un Jisetsu et d'une pseudo aristocrate de Tetsu no Kuni, un plus ou moins beau résultat. Un fruit toxique, humain, non vivant à la fois. Moi. Encore cette salle désinfectée. Depuis l'age de trois ans. L'age ou les petits allaient à la maternelle. Ma garderie à moi, c'était ce maudit laboratoire. Mes nounous, deux parents diaboliquement sévères, un mélange d'insatisfaction et de réussite. Mes crayons, les toxines. Comme les autres enfants, je ne devais pas les avaler. La feuille ou je dessinais ? L'être humain par extention. Les émotions. Je n'ai jamais connu. Un total néant, avant mes seize ans. J'ai perdu treize malheureuses années à vouloir le savoir. J'ai étudié. Je suis devenu un shinobi aguerri, jonin à l'age de seize ans. Un corps parfaitement formé,un visage qui n'en a pas laisser beaucoup d'indifférentes. L'image parfaite de l'homme qui a réussi sa vie, le fils qu'Eve aurait aimé avoir, mais pourtant.
Mais pourtant. Je ne possédais rien. Rien que ce savoir, une maison de luxe, un statut de jonin, des propositions assez alléchante dans divers hôpitaux et pharmacies du Kirigakure, mais au fond, qu'est ce que ça représente, concrètement ? Absolument... Rien. Nous en arrivons donc au néant. Je suis le néant. Je ne suis rien. Rien qu'un Shinobi de la brume. Un shinobi qui avait choisi sa voie, et qui ne se détachera pas d'elle. Servir une nation, quoi de plus noble et de plus intéressant ? Je n'ai presque encore rien vécu, non ? Mais l'heure défile Xaldin, et ce n'est pas une métaphore. Tu ne peux pas geler le temps, mais tu peux le ralentir. Alors, je ralentirais chaque bribe de mon existence
Je vivrais mon existence au millième de seconde. Les frères d'armes, ma patrie. Ils sont tous là, à évacuer les civils, à les soigner. Cela me fait prendre raison à quel poin Kiri est grand, et à quel point je peux devenir petit. Si moi même, j'ai fait tout ce que j'ai fait, est ce que un millier de Xaldins en feraient plus ? La réponse était indéniable; Oui. Et moi, j ne mourirai pas avant de graver l'histoire de mes empreintes. Je le ferai, sous un seul nom, celui de la brume sanglante.
Je me concentrais sur la jeune fille, soudainement empli d'une détermination exquise. En moins de temps qu'il en fallait pour le dire, la blessure se règnerait à vue d’œil. Bientôt, il n'exista plus aucune lésion sur son bras. Il était temps d'attaquer le reste. La future donzelle murmura quelques mots de remerciements, mais aussi un mais. Ce même mais, celui qui ne me quittait pas. La contradiction que je haïssait, celle qui ne me laisserait jamais en paix. Ce même mais fût suivi d'un crachotement. J'examinais le résidu. Un mélange sanguin et salivaire. Mon mono globe s'élargit un peu, puis repris sa forme initiale. Une goutte de sueur sur ma tempe. Je sors un cache bouche, me le mettant sur le nez. Mieux vaut prendre ses précautions. Et puis je la retourne, doucement. C'est une petite fille, il ne faut pas la brusquer. Je vois qu'il y'a une blessure conséquente sur son dos. Pas le genre de lésions mortelles, mais il fallait la traiter. Je l'allongeais sur son dos, examinais le reste de sa physionomie. Une autre blessure, au niveau du genou. Moins grave, mais un problème. Elle ne coagulait pas. Une blessure causée par une quelconque technique anti coagulante ? Poison.
Le mot avait fusé dans mon esprit. Je fouillais dans la doublure de ma veste, sortant deux fioles. Je débouchais la première. C'était une potion qui aidait à la coagulation. Je déversais le liquide sur la blessure après l'avoir désinfectais, puis débouchais la deuxième fiole. Un anti poison de base. Je lui demandais d'ouvrir sa bouche, déversant le contenu. Maintenant, Il restait deux phases cruciales. La première, il fallait que je parle avec la jeune fille. Il falait qu'elle me raconte dans les détails ce qui c'était passé. Bien plus qu'un diagnostic, il fallait parfois privilégier le contact direct. Apprendre avec l'homme est mieux que d'en apprendre sur l'homme. Et comme le dit si bien mon homologue borgne, le régent, rien ne vaut une expérience concrète. La pratique, le dialogue directe, sera toujours plus efficace que la théorie brute.

• Moi c'est Xaldin, et toi ? -malgré le cache respiratoire, on pouvait comprendre que je souriais- Bon, ce que tu a ce n'est pas grave, et puis tu a un très bon medecin avec toi. Alors, si tu me racontais qui t'a fait ces méchantes blessures ? Avec tous les petits détails. Avec quoi ? Quand ? Tu vois ce que je veux dire ? Ah oui, tu n'est pas obligée de parler, juste d'agiter la bouche, je sais lire sur les lèvres.

Il ne fallait pas l'essouffler. J'avais beaucoup de questions, autant celles qui touchaient à sa vie privée que sa blessure. Mais vu sont état qui avait tourné au critique quelques minutes auparavant, je me contentais du stricte minimum. Deuxième phase.
De nouveau, une lueur céruléenne jaillit de mes menottes. Toujours actif sur la petite blessure qui n'avait pas coagulée, j'approchais mes deux dextres de sa cheville, utilisant la même technique, mais cette fois, l'agrémentant d'un petit bonus. Mon oeil avait tourné à l'ambré. Mon kinnegan activé, j'influais sur le temps de déroulement de ma technique. Maintenant, le soin allait à une vitesse que l'on pourrait qualifier d'ahurissante pour un soin lambda. En effet, la régénération allait deux fois plus vite, sans que cela ait une répercutions sur la qualité du jutsu ou sur le corps de la fille d'eve.

Spoiler:

CONTEXTE RP :


Vous décidez de vous focaliser sur la petite blessure à la cheville. Le fait qu'elle coagule sans votre aide et de façon conséquente vous inquiète. Et vous aviez apparemment raison, puisqu'à peine vous terminez que la petite va beaucoup mieux. Deux minutes plus tard, elle peut de nouveau marcher, et aller se faire soigner ailleurs. Vous n'avez que cinq minutes de prétendu repos avant que l'on vous envoie quelqu'un. Une jeune femme, qui porte les vêtements d'un médecin. Malgré sa tremblote, elle vous parle immédiatement. « J-je suis médecin... J'ai une maladie qui.. bloque le sang. Or j'ai du sang qui coule d-de... » Soudain, elle tousse avant de relâcher tous ses membres. Rassemblant ses dernières forces, elle relève la tête. « E... pi... » Puis elle tombe dans l'inconscience.

RÈGLES :


• Vous devez absolument résumer vos actions dans un spoiler à la fin de votre post.
  
• Il faut soigner un endroit du corps de la jeune médecin, avec une technique de soin quelconque. L'important est de trouver ce qu'il faut soigner.


AUTRE : Civil soigné. 1/1 points.

Je n’étais pas le genre de gazier à laisser les travaux que j’avais commencer à moitié, ni à changer de dessein une fois que j’avais entamé une tâche. La régénération avançait à grand pas, et la lésion se soignait, peu à peu. Finalement, et à force de persévérance, la jeune fille d’Eve peut à nouveau remarcher. A peine quelques minutes intemporelles s’étaient écoulées. La jeune donzelle était maintenant complètement apte à remarcher, et ce, grâce à mes soins. Bien que n’ayant pas douté un seul instant de mes capacités et de ma réussit, voir que le résultat se confirmait me fit dresser un sourire sincère sur mes lippes. La tendron était allée se faire soigner ailleurs, mes soins ayant apparemment étés réservés aux cas aggravés et imminents, ce qui n’était pas pour me déplaire. Je n’étais pas vraiment le maître homme de la place, ni celui qui dirigeait les opérations, mais tout de même une pièce maîtresse de l’échiquier. J’aurai pû aller éteindre les feux avec du suiton, ou inspecter les galeries du Misuto avec mon kinnegan, ou encore capturer les fuyards, mais ma place était parmi eux, ceux que je prénommais plèbes auparavant.

Je détachais le cache respiration, agitant mes cheveux prolixes au vent, laissant leurs teintes fuligineuses emplir la zone autour de moi. Je m’allongeai sur le même mur qui faisait office de repos à la catherinette, débouchant une bouteille d’eau qu’un des assistants me proposaient. Je rétractais mes genou sur moi même, pensif. Que se passait il, exactement ? Qui était à l’orgine de tout ceci ? Une évasion de masse au pays de la brume sanglante, ce n’est pas aussi facile, pour ne pas dire improbable. Il y’a eu aide extérieure, c’est indéniable. Plus. Ces échappés vont sûrement servir. Encore ce pseudo sixième sens Jisetsu, ce que je craignais allait malheureusement devenir réalité. Il va se passer des choses. Le monde va changer. Je le discerne, mes entrailles, mes nerfs optiques. Tout mon être le crie en se consumant. Tu a voulu agir trop tard, Xaldin. Aujourd’hui, tu regarde, impuissant. Mais ça te servira de leçon. Voilà à quoi je passais les cinq minutes de répit qui me furent octroyées. Enchaînant les thèses, les vexations d’impuissance, le sens du devoir, qui me demandait de réagir, avant eux. Eux tous.

Cette fois, ce n’était autre qu’un collègue médecin qui venait me rendre visite. En effet, ma comparse, une jeune eisenin, n’allait pas bien. Je l’examine. Je la passe au scanner, je l’analyse de tout mon être. Elle tremblote. Elle confirme son appartenance à la catégorie des praticiens. Elle a une maladie qui bloque le sang, selon elle. Or, elle est atteinte de saignement, toujours selon ses dires. Et puis, elle tousse, elle relâche ses membres, et murmure quelques lettre. « Epi ». Ceci avant de tomber dans le coma. Je me baisse, pour qu’elle puisse tomber sur mon épaule, et ainsi reposer sur celle ci. J’ai déjà tout assimilé. J’ai déjà tout compris. Et ses derniers dires ne font qu’accroître la thèse que cela soit vrai. Epi... Lépsie. Epilepsie. Voilà ce dont elle souffre. Les convulsions, les tremblotements, les saignements, la toux. Tout s’accorde à dire qu’elle est atteint de ce symptôme. Sûrement un traumatisme crânien. Mais encore une fois, je suis là. Je connais mon métier sur le bout du doigt, je sais que faire, j’ai déjà fait le plus gros, identifier la tumeur.

Je la repose sur le sol, pose mes deux mains sur son crane, au niveau du cerveau. Mes menottes s’allument à nouveau de mon chakra régénérateur. Prions pour que ça marche.

Spoiler:

CONTEXTE RP :


Epi... Le début d'une maladie ? Oui, et tous les signes semblent vous conduire vers une épilepsie. Vous êtes sûrs de vous, et vous retournez donc le corps de la jeune médecin avant de lui soigner le crâne. Deux minutes de soins sont suffisantes, et vous décidez d'arrêter. Mais la jeune femme est toujours inconsciente. Vous touchez son cou pour mesurer son pouls et vous vous rendez compte qu'elle... est morte.

RÈGLES :


• Fin du RP.
  
• Epi voulait dire épistaxis, terme qui désigne un saignement de nez. Le sang qui ne pouvait pas sortir de son nez a rempli son corps, il fallait donc soigner cette partie du corps de la jeune femme.


AUTRE : Médecin mort. 1/2 points.