N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 L’appel de la Mort. [Kotai]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Mitsuharu Yuka
Mitsuharu Yuka
Informations
Messages : 532
Rang : A+

L’appel de la Mort. [Kotai] Empty
Message(#) Sujet: L’appel de la Mort. [Kotai] L’appel de la Mort. [Kotai] EmptyMar 8 Jan 2013 - 22:26

    « Regarde, un oiseau ! »


Yuka leva les yeux et regarda dans le ciel, à la recherche du volatile. À la place, elle ne reçut qu’une mandale sur l’arrière du crâne. À côté d’elle, son frère explosa de rire et se mit à courir, s’éloignant de plus en plus. Ses parents tendirent le bras et s’apprêtèrent à le héler pour qu’il revînt, mais avant de pouvoir agir, déjà, la demoiselle courut derrière lui pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Il cavalait, traversant les montagnes à une vitesse affolante qui indiquait très clairement à la gamine qu’elle ne le rattraperait pas, quoi qu’elle fît. Mais cela ne la découragea pas pour autant, non ! Elle redoubla d’efforts, grimpant la montagne à son tour. Cette dernière lui paraissait infinie, continuant de grimper jusqu’à caresser l’éther du plus haut de son mont. Elle exhala un long soupir et s’arrêta. Kyurei ne lui apparaissait plus, déjà si loin. Ses souvenirs ne lui permettaient pas de le pister suffisamment pour le retrouver, à vrai dire.

La brunette se tourna et regarda en bas. Une impression de mourir au prochain pas l’assaillit et la força à s’asseoir. Tout lui semblait tellement loin, maintenant. Perdue en plein milieu de la montagne, sans savoir quoi faire, où aller, quel chemin emprunter. Tout s’emmêla dans son esprit, sans qu’elle ne parvînt à trouver une réponse, ou même de quoi démêler tous ces liens qui l’embrouillaient. Elle cherchait, encore et encore, sans trouver une réponse suffisamment satisfaisante pour suivre ce sens. Alors, la demoiselle fit un pas, au hasard. Il lui suffirait de suivre une destination au hasard, puisque, finalement, tous les chemins menaient à la maison.

Malheureusement, ce pas, posé totalement au hasard, fut le mauvais. Yuka rata une pierre et la longue chute commença. Une terrible danse macabre d’un corps torturé, tordu par les chocs contre les rochers. Un corps qui tombait, heurtant tout ce qui passait sans pouvoir se rattraper. Rien ne la protégeait, elle était telle une balle rebondissant sur les quatre murs d’un appartement trop étroit. Alors elle chutait, sans oser ouvrir les yeux pour se rendre compte de sa situation. Elle la sentait suffisamment pour constater que cela n’allait plus. Des ricochets, toujours plus de ricochets. Cette cascade, semblable à une éternelle ritournelle, ne s’arrêtait pas. Un couplet répété plusieurs fois. Un slogan dans une publicité. La répétition sempiternelle d’une cascade trop violente pour son corps d’enfant.

Alors, Yuka décida de ne rien faire et d’attendre la fin. À quoi bon tendre le bras, après tout ? Rien ne l’arrêterait. À part un miracle, la brunette ne voyait pas. Son esprit se ferma totalement et ce fut le noir complet. L’inexistence de tout. Le Néant. Le Vide comme elle ne l’avait jamais traversé. L’absence de sons, de voix, d’images. Juste le Silence. Silence morbide du pire cauchemar d’une enfant. La mort semblait lui tendre les bras, lui sourire. Et que faire d’autre que lui répondre par un autre sourire ?

Dernier choc. Yuka heurta la terre ferme et gémit longuement de douleur. Sa respiration s’était accélérée au fil de la chute, tout comme son rythme cardiaque. Elle tremblait, pleine de sang. Son corps ne lui répondait plus. Son cerveau semblait l’ignorer au plus haut point, préférant laisser ses muscles se débattre seuls. De toute façon, dans sa tête, cela semblait plus que clair : La Mort était là, elle lui tendait les bras. Il lui fallait juste attraper sa main, la rejoindre, se laisser faire.

La brune tourna difficilement la tête, attirée par des bruits de pas. Ses yeux, mi-clos, lui offrirent une dernière vision, qu’elle ne parvînt pas à identifier comme bonne ou mauvaise. Au loin, il y avait juste un homme. Des cheveux d’une couleur étrange et des jambes qui, à ses prunelles, semblaient interminables. De longues jambes. Une existence inhumaine ?

Sa réflexion s’arrêta d’un seul coup et le noir revint, l’aspirant toute entière dans les abysses de l’agonie. Il n’y avait plus de bruit, plus d’image. Comme précédemment, mais en pire. Là, elle les voyait. Elle voyait ces gens danser, ces silhouettes difformes, lugubres, qui l’attiraient et la narguaient. Elles ne souffraient pas, elles. Pas comme cette gamine maladroite qui venait de s’écraser comme une idiote, blessée de partout. Non, non, elles dansaient, heureuses. Emportées par une félicité incompréhensible.

    « C’est beau, la mort … » murmura-t-elle entre deux soubresauts.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Kinzoku Kotai
Kinzoku Kotai
Informations
Messages : 67
Rang : C

L’appel de la Mort. [Kotai] Empty
Message(#) Sujet: Re: L’appel de la Mort. [Kotai] L’appel de la Mort. [Kotai] EmptyMer 9 Jan 2013 - 3:22

Voilà peu de temps que les efforts de plusieurs années ont fini par être payant ! J’étais devenu un Genin de Kumo… à 19ans… Mais l’âge n’a que peu d’importance, puisque malgré tout, j’avais reçu en parallèle une formation au dur métier de chasseur de prime. Autant sur le pistage que le maniement du couteau, j’étais devenu un as… Ou du moins j’aimais à le croire.
Bien qu’une étape venait d’être franchi, je n’avais pour autant pas fini de fournir des efforts, et ça, Syndra le savait autant que moi. Aussi tyrannique qu’elle le pouvait, je me consolais en me disant que tout ce qu’elle m’enseignait en valait la peine. Même si parfois ça frisais un peu les fantasmes BDSM… Pour le peu de dignité qu’il me restait, je n’en dirais pas plus là-dessus, question suivante !

La dernière idée qu’elle eut était de m’envoyer en vadrouille tout un mois dans le pays de la foudre, avec l’interdiction de passer une seule nuit à l’hôtel ou chez l’habitant… Pour me forger un esprit de solitaire et de combattant parait-il… Enfin, moi je voyais surtout pour elle un moyen de se débarrasser de moi à moindre frais pendant tout un mois !
Malgré tout, au bout de deux semaines, je commençais à m’y faire. J’avais dressé mon campement à l’orée d’une clairière, au bord d’un ruisseau, à quelques kilomètres du village le plus proche. Même si les débuts ont été laborieux et mes 3 premiers jours à dormir sur la terre, sous l’orage, en me protégeant avec une grande feuille de fougère, à présent je m’y étais habitué. La seule contrainte qui persistait encore était ce fichu brouillard qui me faisait perdre parfois le chemin du camp, si bien qu’au bout d’une semaine je me suis perdu et j’ai retrouvé mon chemin en arrivant aux portes de Kumo… Vie de merde quoi.

Mais pour l’heure, avec dans les mains ma prise du jour, je rentrais festoyer dignement ! Au menu ce soir, poisson avec des… arêtes. Oui je n’étais pas très doué en matière de cuisine, mais bon une fois grillé ils seront délicieux !
C’est là que j’entendis de faibles cris… En premier lieu, je levais les poissons devant moi en croyant que c’était eux, avant d’entendre de nouveaux cris encore plus net cette fois-ci et pas très éloignés d’ici apparemment. Sans perdre plus de temps j’accrochais l’hameçon à ma ceinture (parce que oui je n’allais pas les abandonner par terre ! Vu le temps que j’ai mis à les attraper… on gâche pas du bon poissonait !), avant de me mettre à courir en direction des hurlements. Je grimpais dans les arbres afin d’accélérer ma course, avant d’assister à une scène tragique. Écroulé sur le sol, une gamine couverte de terre et de sang au milieu des gravats… Une chute tragique.
Je me précipitais vers elle pour voir si elle vivait encore… C’était le cas ! Il fallait faire vite. Elle avait plusieurs os de cassé, mais elle respirait encore, dieu soit loué. Inconsciente, et malgré ses blessures, je ne pouvais pas l’abandonner ici, même pour aller chercher des secours ! Faisant taire toute mes mises en garde et mes doutes, je la soulevais dans mes bras avant de courir vers mon campement… Pitié, faites que je le retrouve du premier coup cette fois-ci !

~~~
Un peu plus tard cette journée-là, j’avais pu la conduire en vitesse pour pratiquer les premiers soins. La cuisine n’était pas mon fort, mais en ce qui concerne la médecine je touchais un peu ma bille ! Il faut dire qu’à force d’enchainer les bagarres d’ivrogne et les paris stupides, le don de la couture et de la chiropractie était bien utile ! Ayant épuisé mon stock de bandage et d’herbe curative sur elle, j’attendais juste qu’elle daigne ouvrir les yeux. A mon sens, ses jours n’étais pas en danger. Plus de peur que de mal, et bien que j’ignore exactement de quelle hauteur elle a chuté, ses capacités de guérisons n’étais pas à négligé ! Voilà deux jours qu’elle dormait et pourtant, ses coupures et ses équimoses s’étaient pour la plupart effacé. Seule ses fractures demeuraient ça et là, mais pour quelqu’un qui a tenté le saut de l’ange, ce n’est pas si mal comme score !

Dans son sommeil, elle gigotait assez je dois dire, elle gémissait, prononçait quelques mots parfois, mais rien de réellement audible. Assi à son chevet, je relevais sa tête légèrement pour la faire boire quelques gorgés d’eau en prenant garde de ne pas l’étouffer. Après ça, elle s’agita légèrement avant de prononcer quelques mots…

- C’est beau la mort ? Ouai ben c’est pas aujourd’hui que tu vas clamser ! Debout maintenant !

Je lui donnais une pichenette sur le nez pour qu’elle ouvre enfin les yeux. Car bon, au bout de deux jours ça suffit la grasse mat’ ! Et là elle commençait à me faire peur avec ses délires de mourante !
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Mitsuharu Yuka
Mitsuharu Yuka
Informations
Messages : 532
Rang : A+

L’appel de la Mort. [Kotai] Empty
Message(#) Sujet: Re: L’appel de la Mort. [Kotai] L’appel de la Mort. [Kotai] EmptyJeu 10 Jan 2013 - 19:03

Perdue dans les abysses de la mort, le temps lui semblait figé. Cela faisait deux jours qu’elle dormait, nageait dans les eaux du néant. Les teintes noires et violacées la recouvraient entièrement, comme une nuit sempiternelle. Le Soleil ne pointait pas même le plus petit rayon sur ses visages et l’abandonnait à son triste sort. Du moins, pour le moment. Il tournait, menait sa petite vie habituelle, comme la Terre qui effectuait continuellement son chemin autour de ce dernier. Oui, le temps s’écoulait, les secondes ne trouvaient aucun arrêt, pendant que la Belle au Bois Dormant rêvait de s’en aller de ce sombre univers. Un lieu étrange, où la logique n’existait pas. Des événements tous aussi farfelus les uns que les autres s’enchaînaient, sans jamais se lier les uns aux autres. Ils se contredisaient, parfois, mais ne donnaient pas plus de logique à cette situation incompréhensible. Yuka était spectatrice d’une pièce de théâtre divisée en actes tous différents. Ils ne se rattachaient pas les uns aux autres, un acteur ne refaisait jamais surface, comme oblitéré par les limbes. Elles l’engloutissaient, lui ôtaient la … vie ? Ou la mort ? C’était à n’en rien saisir, à simplement regarder sans commenter, ni même saisir quoi que ce fût. De plus, la brune ne pouvait se dégager de ce monde, quelque chose semblait l’y retenir. Comme des fils qui l’accrochaient aux remparts de l’univers lui-même. Comme s’il la forçait à y rester. Était-ce cela, la mort ? Un monde où tout se bousculait sans arrêt et où il n’y avait aucune issue ? Quel lieu étrange … Quitte à choisir, Yuka préférait perdre conscience. Voir ce drame se poursuivre continuellement lui arrachait doucement des parcelles de son propre esprit. Cela l’anesthésiait, lui endormait peu à peu le cerveau. La lobotomisait. C’était horrible de se savoir dévorée sans même pouvoir se défendre. Son essence même se voyait aspirée par le grand vortex mortuaire, dévorée petit à petit. Et là, la Mitsuharu croyait atteindre le point de non-retour. L’adolescente ferma les yeux.

Adieu, petit monde. Je ne te connaissais pas beaucoup. Peut-être me manqueras-tu ?

Et paf.
Alors qu’elle croyait disparaître à jamais, la brunette ressentit une sensation. Infime, certes, mais assez forte pour que cela lui parût désagréable. Son nez se retroussa doucement. Elle tenta de bouger le bras, mais une forte douleur l’en empêcha. Ce dernier lui sembla rouillé, cassé. Cassé ? Son esprit s’arrêta un instant, elle réfléchit. Pourquoi se trouvait-elle dans cet état ? L’adolescente plissa longuement les paupières et réussit à ouvrir les yeux. L’éther la surplombait, caché derrière quelques feuillages. La lumière pénétrant ses pupilles la brûla. Rapidement, ses yeux se fermèrent à nouveau. Une grimace marquait son visage. Ah, quelle agréable retour sur Terre. Cela lui faisait tellement plaisir de mener un face-à-face avec le Ciel lui-même. La demoiselle essaya donc à nouveau de bouger, pliant simplement ses phalanges. Au moins, celles-ci semblaient moins rebelles, acceptant d’obéir au commandement de Yuka. Elle sentit le contact de la terre contre ses doigts. Où se trouvait-elle ? Et surtout, pourquoi ?

À nouveau, ses prunelles incarnates s’ouvrirent. Elle les garda plissées un instant, le temps de s’habituer à la lumière et, enfin, finit par pouvoir les garder complètement ouverts. De douloureuses courbatures l’immobilisaient presque entièrement, mais certains de ses membres acceptaient toujours de répondre. La brune tourna difficilement la tête sur le côté, apercevant alors un jeune homme. Tout du moins, une silhouette qui lui rappelait celle d’un individu du sexe masculin. Ou alors une femme plutôt baraquée. Mais elle n’osait pas admettre cette hypothèse, la trouvant légèrement terrifiante. Surtout pour un retour dans le monde des vivants.

Yuka tenta de nouveau de bouger les bras, parvenant à en maîtriser un sur deux. Déjà ça, pensa-t-elle. La brune força légèrement sur ce dernier, jusqu’à se retrouver assise. De là, une douleur auparavant lancinante, vint la heurter violemment au niveau des côtes. Mais bordel, que se passait-il ? Un énorme vide remplissait son cerveau, ne lui justifiant pas le pourquoi du comment de ces sensations désagréables. Doucement, la brune plia une jambe, puis l’autre. L’une lui fit plutôt mal, mais accepta le mouvement, tandis que l’autre refusa totalement de se mouvoir. OK, donc je ne fonctionne qu’à moitié. Sans savoir pourquoi. C’est magique, ça. La Mitsuharu poussa un long soupir, blasée. Cette situation ne lui plaisait guère, mais il n’existait pas de miracles, en ce monde. À moins que ? Elle tendit une main lente et maladroite jusqu’à la poser sur l’épaule de l’inconnu.

    « Mmmh … Qui êtes-vous ? Et où sommes-nous, aussi ? »


Tada ! Une revenante ! Mais pour combien de temps ?
Une quinte de toux l’assaillit. Elle cracha une petite gerbe de sang, ce qui lui laissa un goût ferreux sur la langue. Miam, l’hémoglobine lui plaisait toujours autant. À ce train-là, elle se forcerait à se vider pour pouvoir le sentir encore et encore. Yuka exhala un nouveau soupir, jusqu’à sentir une nausée pointer le bout de son nez. AH NON HEIN, ce n’est pas le moment, après si tu veux, mais pas là, ça fait assez mal !, dit-elle sur le ton des reproches à son propre corps. Mais rien n’y fit, la fourbe restait là, lui adressant de petits « coucou » malicieux par moments. Ah, cela lui plaisait tellement.

    « Cela va paraître étrange mais … Pourquoi suis-je ici ? Et … Vous savez pourquoi j’ai mal partout ? »


Sa caboche se voyait désertée de tout souvenir lié à l’accident, à la chute. Pour elle, il n’y avait que ces silhouettes macabres dansant comme des pantins désarticulés, confectionnées en caoutchouc pour pouvoir se mettre dans des positions aussi inhumaines.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Kinzoku Kotai
Kinzoku Kotai
Informations
Messages : 67
Rang : C

L’appel de la Mort. [Kotai] Empty
Message(#) Sujet: Re: L’appel de la Mort. [Kotai] L’appel de la Mort. [Kotai] EmptySam 12 Jan 2013 - 3:48

Une pichenette sur le nez. Pas très subtil comme geste, mais ça avait le don de stimuler le corps, peu importe l’état dans lequel on pouvait se trouver ! Mais de là, à créer des miracles, il ne fallait pas exagérer non plus. Mais peut être que je me trompais ?
Retroussant le nez et fronçant les sourcils dans son inconscience, elle gigota et émit de léger gémissement. Doucement elle essayait d’ouvrir les yeux. J’assistais à un véritable miracle ! Je ne pouvais pas vous décrire l’état de surprise et d’euphorie dans lequel je me trouvais, mais mes yeux étaient tout écarquillé, comme si j’assistais en directe à l’éclosion d’un œuf d’oiseau ou un truc du genre. La demoiselle émergeait du coma après une chute de plusieurs dizaines de mètres du haut de la montagne ! Certes, c’est ce que j’avais espéré, mais peut-être pas aussi vite cela dit ! D’abord avec difficulté, c’est bientôt totalement que ses yeux s’ouvrirent pour se fixer à la verticale vers le ciel. Ses doigts se crispèrent sur le sol un instant puis elle tourna la tête dans ma direction. Incapable de dire ou faire quoi que ce soit, j’étais le témoin d’une véritable résurrection ! Priez avec moi mes frères ! LOUÉ SOIT NOTRE SEIGNEUR ! YEEEEAAAH !

Sa main se posa sur le sol pour l’aider à se redresser en s’appuyant dessus. Malgré le fait qu’elle avait une bonne dizaine d’os de pété, j’étais complètement subjugué par tout ça et je n’aurais pas eu l’idée de la faire s’allonger par précaution. Elle se tordait de douleur et dans ma tête tournait des images à la manière du docteur Frankenstein qui s’exclamerait « ELLE VIE ! ELLE VIIIIIIE ! NYAHAHAHAHA ! ». Sa main se posa sur mon épaule et je revenais soudainement à la réalité. D’une voix faible et fluette, elle me demanda où elle était, et qui était-je. Jusque-là, rien d’anormal, à sa place je me serais dit la même chose. Mais j’étais encore tout content de la voir guérir à ce point en si peu de temps ! J’en oubliais même de lui répondre.
Une mauvaise toux la plia légèrement en avant et des traces de sang lui couvrirent la main, mais quelle importance ? Elle est guérie !
Cependant… Elle ajouta ensuite une autre question.

Immédiatement, toute mon euphorie retomba à zéro. Mes yeux se plissèrent à demi d’un air blasé, et je soupirais. Elle était amnésique.

-Erf… aller rendors-toi.

Une autre pichenette sur son nez et elle retombait allongé sur le sol comme tout à l’heure. C’était trop beau pour être vrai, et ma déception traduisait mon manque de délicatesse. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire d’elle maintenant ? Une amnésique ! Pas capable de se souvenir de son accident et qui sait, incapable aussi de me dire d’où elle venait.
Je posais mon cul par terre à côté d’elle en choppant une flasque d’alcool. Après en avoir bu une gorgé, je me frottais les yeux un moment avant de penser qu’il serait tout d’abord judicieux de répondre à ses précédentes questions.

- Mmh… Je m’appelle Kotai. J’suis ninja et je m’entrainais dans le coin quand je t’ai entendu crier. Tu t’es scratché du haut d’une montagne en la dévalant jusqu’en bas. Tu aurais été morte si je ne t’avais pas trouvé !

Une nouvelle gorgé de cet alcool sucré, et je désignais son corps couvert de bandage.

- D’ailleurs c’est surement ce qui risque d’arriver quand même qui sait ! T’as une dizaine d’os de cassé, des équimoses, des coupures, j’en passe et des meilleures… Donc à ta place j’éviterais de trop gigoter si tu veux que ça guérisse, ok ?

Je n’avais de cesse de me demander ce que j’allais bien pouvoir faire d’elle ! Question idiote mais qui prenait pourtant tout son sens. Je ne pouvais me rendre au village le plus proche avec elle puisqu’elle n’était pas transportable et je ne pouvais pas l’abandonner à son sort ici ! Si jamais une bête lui tombait dessus, la pauvre ne pourrait pas faire grand-chose dans son état… Syndra, qu’est-ce que tu ferais à ma place ?

- A ce propos, si t’as faim, soif, ou quoi, dis le moi. Ça fait deux jours que tu dors mais malgré tout j’ai pas osé te changer, ou même vérifié si tu t’es… fais dessus, enfin tu me comprends. Débrouille-toi pour ça ! Hey sinon, ça fait mal si je fais ça ?

Je versais quelques gouttes d’alcool sur une coupure qu’elle avait à l’épaule. Vilaine, t’as gâché mon plaisir tout à l’heure et maintenant je me retrouve avec toi dans les pattes ! Si en plus elle était chiante, je ne garantis pas la suite…
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Mitsuharu Yuka
Mitsuharu Yuka
Informations
Messages : 532
Rang : A+

L’appel de la Mort. [Kotai] Empty
Message(#) Sujet: Re: L’appel de la Mort. [Kotai] L’appel de la Mort. [Kotai] EmptySam 19 Jan 2013 - 14:18

Captive.
Une sensation dérangeante d’être prise dans les chaînes de la douleur la tiraillait depuis quelques bonnes minutes déjà. Elle se sentait vivre grâce aux décharges qui lui envoyaient son corps meurtri, blessé de toutes parts. Ce qui la dérangeait le plus, évidemment, était de ne rien savoir. De se trouver là, sans même pouvoir se donner une explication rationnelle. Peu à peu, son esprit associait sa situation à celle d’une prisonnière, d’une condamnée aux supplices les plus douloureux sans même se souvenir de son crime. Un crime ? Non, impossible. Dans son cas, il s’agissait d’autre chose. Elle revoyait quelques images, celle d’avoir reçu une mandale en pleine tête de la part de son frère, mais le reste lui semblait lointain, bien trop lointain. Alors il n’y avait que lui. Cet homme, totalement inconnu, qui la regardait et, apparemment, prit soin d’elle durant son repos forcé. Yuka plissa les paupières, avant de recevoir une nouvelle pichenette sur le nez. Cette dernière fit taire tous ses songes et elle retomba sur le sol. Une nouvelle myriade de questions lui revint, d’un seul coup, s’emmêlant en un seul et même tas. Songes incompréhensibles et torturés d’une gamine perdue. La demoiselle exhala un soupir et décida de ne pas s’en préoccuper davantage. Se tourmenter ne lui servait à rien, hormis mêler les douleurs mentales et physiques.

Elle tourna la tête vers l’inconnu et le fixa de ses prunelles incarnates. Il dit s’appeler Kotai et être ninja. Deux informations plutôt intéressantes, mine de rien. Mais le reste la surprit davantage. Apparemment, elle avait crié, durant une longue chute de la montagne. De là, tout lui revint d’un seul coup. Électrochoc percutant, douloureux pour son esprit encore perdu. Les images déferlèrent, l’inondant d’un seul coup. Une mandale. Une course-poursuite. Une disparition. Une chute. Une peur immense, celle de mourir. Oui, s’il ne se trouvait pas là, si près, lorsqu’elle tombait … Peut-être ne respirerait-elle même plus à cette heure-ci ? Surtout que, même après deux jours, personne ne l’avait retrouvée … Yuka se rendit à l’évidence : Sans ce type – qui buvait un alcool à l’odeur désagréable –, son cadavre se trouverait au pied de la montagne, à attendre que les oiseaux vinssent le picorer. Quelle horrible sensation, quelle image traumatisante. Brr. Cela lui arracha un frisson.

    « Yuka. Je m’appelle Yuka. Et … Merci. »


Il fallait bien le faire, après tout, non ? À moins de le laisser dépérir dans l’ignorance alors qu’il l’avait tirée d’une épreuve plutôt périlleuse … Non, la brunette était trop éduquée pour le regarder nager dans un océan de mystères.
Puis, il lança une nouvelle réplique qui provoqua un sentiment de peur dans l’être de Yuka. La mort. Si proche. Si probable, vu sa situation. Tellement de bandages la recouvraient. Tellement de douleurs diverses traversaient encore et encore son corps. C’en devenait de plus en plus flippant. Mais la gamine tenta de passer au-dessus de cette remarque. Si son enveloppe somatique se voyait assez solide pour résister durant deux jours, alors pourquoi quitterait-elle le monde maintenant, juste après avoir repris conscience ? Non, non, cela était impossible. Oui, impossible. Aucune nécessité de débattre là-dessus. Elle resterait là. Vivante. En chair et … En os ? Bon, en os brisés, mais en os quand même !

Tout cela à cause de Kyurei. Cette saloperie incapable de s’occuper correctement d’elle. Partir et la laisser loin derrière alors qu’il savait que cet endroit lui était totalement inconnu. Il ne comprenait rien à rien, de toute façon, celui-ci. Il ne pensait qu’à lui et ne regardait pas si sa sœur le suivait correctement. Tout cela pour une bête claque placée derrière le crâne. Quelle situation ridicule. Déprimante. Triste. Mais une situation propice à la rancune. Ce petit homme redécouvrirait les crises idiotes de sa chère et tendre cadette. Un sourire sadique naquit sur les lèvres de la brunette, qui trépignait d’impatience de lui en mettre plein la tête. Enfin … S’ils la retrouvaient …

Sa torture revint lui mettre un grand coup suite à un contact infime du jeune homme. Comme un brasier ravivé, elle la réveilla, l’arrachant de ses pensées. Pourtant, cette sensation terrible se calma d’un seul coup, comme s’il s’agissait d’un jouet sur lequel on tapait pour l’allumer quelques secondes. Et encore. Millisecondes convenait mieux ici. Yuka le fixa avec de grands yeux.

    « Mais mais ! Profite pas de mon incapacité motrice pour me torturer ! Vilain ! »


Un ton enfantin, boudeur. Il lui avait fait mal, sans pour autant la vexer. Non, la demoiselle voyait plus cela comme un jeu. Étrange, certes, mais un jeu quand même. Elle espérait, cependant, qu’il ne recommençât pas pour autant, cela restait plutôt douloureux.

    « D’accord pour le reste, chef. »


Un sourire naquit sur ses lèvres.
Rapidement, son esprit farfouillait pour trouver d’autres sujets de conversation, décidée à ne plus se confronter à cette sensation désagréable. De nombreuses possibilités s’offraient à elle, mais toutes semblaient plus ou moins inintéressantes. Quoique, pas totalement, m’enfin. La brune tilta d’un seul coup sur autre chose. Malheureusement, cela ne s’écartait pas totalement du sujet. Tant pis.

    « Pourquoi ? Tu aurais très bien pu me laisser mourir, non ? Je te suis reconnaissante, hein, évidemment. Mais nous ne nous connaissons même pas … » Yuka s’arrêta, pensive, avant de reprendre d’un coup, une blague sur le bout des lèvres. « Te sentirais-tu l’âme du parfait samaritain, qui vient en aide aux inconnues en détresse ? Ou alors j’étais trop spectaculaire pour que tu me laisses crever comme une cacahuète pourrie ? »


Elle venait de jeter une pierre dans l’eau. Son esprit attendait le résultat avec une impatience enfantine. Epic win ? Epic fail ? Au pire, cela n’importait que peu. Après tout, Yuka n’avait plus rien à perdre, non ?
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Kinzoku Kotai
Kinzoku Kotai
Informations
Messages : 67
Rang : C

L’appel de la Mort. [Kotai] Empty
Message(#) Sujet: Re: L’appel de la Mort. [Kotai] L’appel de la Mort. [Kotai] EmptyDim 27 Jan 2013 - 17:31

Ma technique de torture « le baisé brulant du saké » ne fonctionna pas comme je l’aurais voulu… Je m’attendais à ce qu’elle hurle et pousse des gémissements mêlés à des insultes à mon égard, mais rien de tout ça… De ses grands yeux humides, elle me gronda d’une voix boudeuse. Décidément, voilà deux fois qu’elle me décevait en quelques minutes à peine. Pourtant sa réaction avait quelque chose de pas naturel, à la limite de l’érotique ! Comme quand on met une fessé à une fille et qu’elle dit aie, alors qu’elle attend qu’une chose, c’est qu’on recommence ! Bon peut être que je m’embarque un peu trop loin là… Mais je plissais quand même les yeux d’un air intrigué et méfiant. D’un sourire qui se voulait joyeux, elle finissait sa phrase en m’affublant du titre de chef. Mon sourcil droit ne put s’empêcher de se relever, pour atteindre le palier 2 dans l’échelle du « Wtf ?! ». Elle essayait de me séduire, ça crevait les yeux ! Une attitude aussi étrange, ne pouvait être naturelle, elle voulait mon corps ! Mon dieu… j’ai, sans le vouloir, sauvé un monstre de libido si ça se trouve ?! Enfin elle devait avoir dans les 14ans et était aussi rebondit qu’une double-Amazone… Niveau sex-appeal on a déjà vu mieux ! Et il en faudrait encore plus pour attirer l’attention de monsieur l’éléphant.

Et puis quand j’y pense, avec tous ces os de pété, si je voulais la bourrer un peu trop fort, je risquerais de la casser en deux. BREEEEEEF ! La fameuse Yuka poursuivit dans ses élucubrations scabreuses (oui j’avais envie de dire ça), pour me questionner à propos de ce qui m’a pousser à lui sauver la vie. Mes motivations ? Depuis quand est ce que l’on doit se justifier lorsque l’on sauve la vie de quelqu’un ? Etrange comme réaction de sa part. Elle me testait peut être ? Voulant jouer avec moi ? Si j’avais su, peut être que je l’aurais laissé au pied de la montagne après tout…

- Le propre du héros, c’est de sauver la jeune fille en détresse ! Et puis j’aime bien pouvoir me regarder dans une glace de bon matin, pas toi ?

Je posais ma bouteille à côté de moi, pas trop loin non plus au cas où il faudrait que je l’assomme avec en urgence.

- Sinon mademoiselle l’amnésique… ou plutôt Yuka ! Tu ne te souviens vraiment de rien ? Ni de qui tu es, à part ton prénom, de où tu viens, de ce que tu foutais ici, et j’en passe ? Non parce que je ne te cache pas que ça m’aiderait beaucoup pour te ramener chez toi si tu pouvais te rappeler d’un petit truc, tu vois ?

La nuit n’allait pas tarder à tomber, et on allait rapidement se peler le jonc si je ne faisais rien ! Tout en l’écoutant parler, je me levais pour allumer un feu de camp, histoire d’être tranquille. J’espère en apprendre un peu plus sur elle, parce que pour le moment je m’en méfiais assez de la fille venu des montagnes ! Enfin du haut… puis en bas… dans un sale état… enfin vous m’aurez compris quoi.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Mitsuharu Yuka
Mitsuharu Yuka
Informations
Messages : 532
Rang : A+

L’appel de la Mort. [Kotai] Empty
Message(#) Sujet: Re: L’appel de la Mort. [Kotai] L’appel de la Mort. [Kotai] EmptyMer 30 Jan 2013 - 22:32

Ses yeux s’écarquillèrent, se plissèrent plusieurs fois, de manière plus ou moins forte. Il la regardait avec cet air surpris, presque choqué. Il la dévisageait. Cela lui déplaisait. Elle se sentait déshabillée, entièrement dénudée sous ce regard changeant. Que lui voulait-il ? Pourquoi ses prunelles se posaient-elles sur son corps abîmé de cette manière ? Que cherchait-il, réellement ? Et si … Yuka tilta, restant bloquée un instant sur son hypothèse. Celle-ci avait quelque chose de désagréable, de piquant. Comme une piqûre d’orties. Cette idée ne pouvait s’allier à la vérité. Il s’agissait d’un mensonge, du folklore d’une enfant fatiguée. Et si ? Eh bien oui. Certes, les « Si » permettaient de refaire ce monde mais … Mais ce type la dénudait des yeux depuis un long moment maintenant ! Comment nier cette possibilité avec un tel comportement ? Cela arracha un douloureux frisson à la gamine qui ne sut plus vraiment quoi faire. Son univers s’emplit de ténèbres. La voilà condamnée, livrée aux bras du loup pour être dévorée. Jetée dans la fosse aux crocodiles, où les bêtes affamées l’attendaient avec une folle impatience. Sa main exerça une pression sur le sol, comme pour se rassurer. Elle soutint le regard de Kotai, résolue à ne pas fuir et à se défendre, même si cela s’avérait, dans tous les cas, totalement vain. Une gamine incapable de bouger, aux os abîmés et aux muscles déchirés qui tentait, tant bien que mal, de se battre contre un homme de plusieurs années son aîné … Hilarant, non ? Et pourtant. Yuka s’affairait à rendre son mental plus fort, indestructible, inébranlable.

Mais peut-être se faisait-elle du mauvais sang pour rien ?
Un héros ? La brune aurait penché la tête si son corps le lui avait permis. Depuis quand le sauvetage d’une personne déjà à terre, à gésir en attendant la mort, se liait à une certaine forme d’héroïsme ? Elle ne comprenait pas, ne parvenait pas à faire le lien. Rien ne lui semblait véritablement remarquable là-dedans. Trouver une enfant par terre à trembler, sans pouvoir bouger, les yeux clos et le corps recroquevillé … Cela ne la surprenait pas. Mais si, à ses yeux, cela faisait de lui un héros, autant le laisser à ses douces rêveries plutôt que de briser un nouveau fantasme absolument épique et incroyable. Yuka adorait briser les rêves des gens, mais là … Oh et puis merde, hein.

    « Tu n’es pas un héros … Tu as juste fait ton travail de citoyen. »

Elle lui tira la langue. Et pouf, une pique. Malicieuse petite pique, lancée comme cela, à l’aveugle. Mais cela lui procurait un bien fou. Titiller quelqu’un d’autre que Kyurei, aaaah, quel bonheur. Cette sensation d’être fourbe et terriblement taquine lui donnait de petites ailes. Des ailes encore trop petites pour lui permettre de voler, malheureusement. Mais quand bien même, cela lui suffisait, sur le moment ! Pas besoin de plus ! Son sourire s’agrandit. Il était mignon, n’empêche. Flippant, mais mignon. Autant faire confiance à ce côté un peu idiot qui débordait du vase psychologique, non ? Plutôt que de se paniquer en imaginant les pires situations possibles, allant jusqu’à s’imaginer des abus et des viols, Yuka préférait se rasséréner et lui donner une image du parfait petit con qui sentait ses chevilles exploser après une action banale. Bon, certains l’auraient laissée mourir, en pensant au suicide, mais un être désirant mourir hurlait-il suite à la chute ? Non, pas réellement. Il se laissait porter jusqu’à s’écraser et ne plus rien voir, en espérant que sa carcasse resterait à sa place et que le souffle ne lui reviendrait pas. Yuka voulait vivre, c’était indéniable.

Mais la réalité revint, plus vite que la gamine ne l’aurait espérée. Équipée de sa cape rouge et de son épée d’argent, elle chevauchait un cheval blanc et la persécutait, pour lui montrer son omniprésence. La réalité ne disparaissait jamais. Au contraire. Même cachée sous les plus gros mensonges, sous les plus lourds morceaux d’un univers créé de toute pièce, elle parvenait à se montrer de nouveau, blessante, destructrice. Sadique. Monstrueuse.
Yuka soupira et se mit face à elle, prête à livrer bataille. Cette dernière lui montra le passé, plaçant les événements récents en premier et remontant jusqu’aux plus anciens : la chute, la course, la mandale, la balade, la maison de vacances, Kaminari no Kuni … Toutes ces images lui revinrent en un unique flash très rapide, mais cela lui suffit amplement. Elle émit un petit soupir.

    « Je ne suis pas amnésique. »

Ce fut tout. Sur l’instant, Yuka ne sut pas par où commencer. Que dire ? Comment le dire ? Comment lui expliquer cette situation des plus ridicules ? Pauvre petit Chaperon, lâché en pleine nature, tombé du nid et totalement perdu, à la recherche de sa chère Grand-Mère. Mais ici, Grand-Mère n’existait pas. Ici, le Chaperon se voyait condamné. Tant pis. Il lui fallait suivre le chemin indiqué.

    « Je suis tombée de la montagne parce que je courais après Kyurei. Nous sommes en vacances pour quelques temps, ici, dans une maison située un peu plus haut. Je n’ai pas perdu la mémoire, je ne me souvenais juste plus pourquoi je me trouvais là, avec mon corps aussi douloureux … »

La brune soupira de nouveau. Quelle situation embarrassante, désagréable. Yuka se mordilla doucement la lèvre.

    « Tu … Tu vas me porter jusqu’à là-bas ? »

Alors, Loup ou gentil adjuvant ? Poisse ou Chance ?
Alea Jacta Est.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

L’appel de la Mort. [Kotai] Empty
Message(#) Sujet: Re: L’appel de la Mort. [Kotai] L’appel de la Mort. [Kotai] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

L’appel de la Mort. [Kotai]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Équipe Kotai (Kiri)
» Premiet Jet [Team Kotai]
» Appel au volontariat
» Appel au Shûkai
» Le devoir appel

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Passé & Lettres :: Flashbacks-