Retour d'héritages [Mission Malaw]

Citation :: Un homme de Tetsu no Kuni vous engage pour que vous lui rapportiez une arme samouraï de grande valeur sentimentale. La lame appartiendrait cependant à son frère, mais ce dernier ayant répandu des rumeurs sur le vol de la dite lame, notre client a jugé bon d'intervenir et de reprendre ce qu'il pense lui être dû. Attention, un ou plusieurs ninjas de Suna auraient été recrutés. Retrouvez la lame avant eux. Une prime vous est promise si l'implication d'une tierce personne dans cette affaire reste cachée.

J’évitais autant que possible de tremper dans des manigances parfois malhonnêtes qui ont lieu lorsque les employeurs ne sont jamais à visage totalement découvert ou presque. Mais quand un Pays le demande, déjà, l’atmosphère se détend la plupart du temps : il est plus difficile pour un Pays, neutre ou pas, de ne pas tenir ses engagements. Aussi étrange que cela paraisse, il a une population et ne désire pas faire n’importe quoi. Du moins, je le croyais. Tetsi no Kuni était mon Pays d’origine, encore aujourd’hui, je m’en méfiais, mais l’instauration des Samouraîs semblait avoir été synonyme de discipline spirituelle, d’honneur. Je savais que je ne pourrais jamais aspiré à être un des leurs. Les Gogyou n’avait jamais été apprécié, il ne l’était pas plus aujourd’hui, mais les Samouraîs n’étaient pas des Shinobis, ils ne partageaient pas les mêmes… Préjugés.

Ma mission consistait à voler une lame. Elle appartenait à un descendant de Samouraïs. Le frère avait tenté de l’acheter à un ancien membre de Tetsu devenu riche à Kaze no Kuni. Ce dernier avait refusé. Alors mon client avait pris les choses en main pour son frère. Il avait des contacts parmi les Samouraïs et l’héritage des leurs devait leur revenir, alors on m’avait envoyé. J’étais revenu à Tetsu no Kuni depuis plusieurs semaines, c’était ma première mission pour eux. Pourquoi moi ? La vérité c’est que les Samouraïs savaient que j’avais voyagé beaucoup autour de mon pays d’origine, le territoire de Kaze no Kuni et d’Ame en faisait parti, mais… Ce n’est pas juste ça.

Je venais de traverser le Pays de la Pluie, maintenant, j’allais entrer dans le Pays du Vent. Je ne devrais pas tenter de trop approcher la région de Suna, sinon le Village Caché réagirait. Je savais peu de chose sur ce nouveau Suna, mais vu les fermetures et les conflits, je préférais en rester loin pour le moment. Le soleil tapait beaucoup plus fort ici, mon grand chapeau au bord large me protéger du soleil, mes vêtements amples me permettait de conserver ma fraîcheur et de me protéger des rayons impitoyables. Mon armure ternie ne brillait pas sous le soleil et sa légèreté me semblait un cadeau. La terre sous mes pas, le sol, c’était du sable. Bien sûr, ça ne me désavantageait pas vraiment, mais c’était différent de tout ce dont j’avait l’habitude.

Après plusieurs jours de marches, j’arrivais près du village cible, sans oser y entrer. La nuit devenait froide, comme chaque fois depuis que j’avais mis les pieds dans un territoire aride, mais au loin brillaient les lumières de quelques lanternes et lumières tardives, des joyaux dans ces étendues immenses. Le petit mur de sable et de roches compactée par un peu d’eau et beaucoup de chauffage ne m’impressionnait pas. Du haut de ma dune, je pouvais voir que beaucoup de maisons étaient fait de la même manière. Même celle de ma cible, du moins, je le pensais, car c’était la plus grande du petit village. Je réussirais facilement à m’y rendre. Je me penchais au sol pour prendre une grande poignée de sable et la versée sur mon chapeau et mes épaules, je me couchais lentement à plat ventre et commença à ramper.

(#) Sujet: Re: Retour d'héritages [Mission Malaw] Ven 11 Jan 2013 - 2:01

Citation :

Un industriel fortuné de Kaze no Kuni originaire de Tetsu no Kuni s'est fait volé un Wakizashi -petit sabre de samouraï- de grande valeur qui aurait appartenu à l'un de ses ancêtres. Il soupçonne l'un de ses partenaires commerciaux qui avait été intéressé dans l'achat de la dite lame d'être le commanditaire du vol. Enquêtez sur cette affaire et rapportez la lame à son propriétaire.

Il faisait bon vivre dans le village de Suna, des Asspirants aux plus hauts gradées, l'entente était parfaite. Une certaine admiration guettait les moins aguerris envers les fortes tête qui s'étaient battu corps et âme pour ce nouveau pays. C'est pourquoi, Malaw, dans un excès de fougue, s'autorisa et c'était pour elle d'ailleurs un devoir, d'accepter une mission des plus frauduleuse. En effet, un vole avait été manigancé dans un petit village en bordure du pays et la Kawaguchi se devait d'enquêter a ce sujet. Elle ne lui fallu que peut de temps pour acquérir une documentation importante a ce propos, elle ne voulait pas se lancer a corps perdu dans cette nouvelle aventure qui lui faisait face.

Le lendemain matin, elle se mit en route en direction du village cible. Elle passa la journée entière a traverser l'immensité désertique du pays pour arrivé a bon port et la nuit avait d'ors et déjà chasser le soleil dans le ciel. Les étoiles dansaient la haut, et la Kawaguchi malgré la fraicheur de la nuit se sentait relativement bien et confiante concernant l'objectif de la mission qu'elle s'apprêtait a accomplir avec succès, du moins c'est ce qu'elle pensait.

Résidente du pays, elle n'eut aucun mal a pénétré dans l'enceinte de ce petit village de commerçants et d'après les ordres, se dirigea immédiatement en direction du la plus belle battisse qu'arborait le village.

* C'est là ! Aucun doute ! * pensa-t-elle.

C'est ainsi qu'elle entra dans la demeure de son employeur pour recueillir de plus ample informations au sujet du vole apparemment prémédité. Politesse oblige, elle se présenta à lui.

« Ôhayô ! Je suis la kunoïchi envoyer par Suna pour vous venir en aide a propos du vole du Wakizashi. Pouvez-vous m'en dire plus et éclaircir les dires qui court les rues du pays. »

Déterminée, la Kawaguchi ne se doutait en rien de ce qui allait possiblement se passer dans un avenir proche.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Retour d'héritages [Mission Malaw] Sam 12 Jan 2013 - 2:50

J’étais contre le mur, il ne semblait y avoir nul guetteur, mais étant dans un petit village, j’ignorais s’il pouvait y avoir des guetteurs ou une milice. Le sable déposé sur mon chapeau et mes vêtements, alors que je rampais lentement au sol offrait un camouflage. Ni mes cheveux, ni ma nuque n’était visible, des tâches sombres pour un guetteur au loin, car le chapeau aux larges bords et couvert de sable me protégeait. Je me redressais contre le muret et me plaquait au mur. Je le longeais, précautionneusement, pour voir un garde qui surveillait l’entrée. Une jeune femme se présenta, je pus difficilement discerner qui elle était, caché par le coin du mur. Elle semblait avoir voyagé de nuit, vu l’heure matinale à laquelle elle arrivait. J’attendis, après un échange, le garde la conduit à l’intérieur. Parfait, ce visiteur m’offrait une chance de regarder rapidement la cour en passant devant le portail de cette dernière. Il n’y avait pas de garde dans la cour, rien d’étonnant, le voleur de la lame était riche, mais sa maison ne justifiait pas une protection excessive.

Je revins sur mes pas et grimpais par-dessus le mur, juste vis-à-vis l’angle de la maison, un endroit sans fenêtre. Je me laissais retomber de l’autre côté, observant les lieux. À cet heure, on allumait as de lumière ou, si on en oubliait, elle n’était pas visible. Dommage, je ne pouvais pas savoir quelle pièce était occupée sans m’approcher d’une fenêtre et y jeter un coup d’œil. Où garder un objet de cette valeur, surtout qu’une tentative avait eu lieu avant et avait été un échec. C’est pourquoi mon employeur avait décidé de mettre un peu plus de prix à ce contrat et envoyer un Shinobi. J’entendis la porte d’entrée s’ouvrir, puis, après quelques secondes, je vis le garde se remettre en poste. Impossible de passer par l’avant, mais je ne voulais pas passer vers l’arrière. En cas de problème, cette face de la maison m’offrait une fuite facile, surtout du deuxième étage, où je pourrais sauter et me trouver au sol, à fuir dans le Désert. Je me contentais d’observer, après avoir enlevé mon chapeau, par un coin de la fenêtre. Il y avait le vestibule. Personne, pas de garde, mais une porte donnait sur une autre pièce. Juste la fenêtre à côté de moi, j’entendis la voix, une femme, elle parlait au propriétaire illégitime de la lame. Je m’approchais pour écouter leur discussion, rapidement. C’était une Kunoichi de Suna.

Je pinçais les lèvres, mécontent. Je me contentais alors de sortir un kunaï, me diriger vers la fenêtre du vestibule. Le bureau devait offrir une autre sortie, mais je préférais ne pas prendre de chance. Je n’avais pas osé regarder par la fenêtre, de crainte d’être remarqué. J’ouvris ma propre fenêtre, en glissant la lame. Un verrou m’offrit une résistance, un simple crochet sur un anneau, facile à enlever avec la main lame de métal. J’ouvris la fenêtre et grimpais dans le vestibule, la laissant ouverte. Je ne devais pas m’attarder. Je m’approchais de la porte du bureau, le kunaï en main et le glissais dans la fente entre le mur et la porte. L’ouverture de la pièce ne serait pas solidement bloquée, peut-être quelques secondes, et c’était une trace de mon passage, mais valait mieux prendre le risque et le bruit en la forçant pourrait m’avertir de me préparer. Je me retournais et grimpais les marches qui montaient au deuxième étage, écoutant chaque bruit, craignant de voir une servante. Un couloir, qui faisait visiblement le tour de l’étage, longeant les murs, avec des fenêtres sur toutes les faces, servait de lien entre les différentes pièces.

Juste en face des escaliers, une porte double. Je posais mes mains sur la poignée et l’ouvrit, avant d’entrer rapidement à l’intérieur. En la refermant, j’entendis dans le couloir une porte qui fermait, probablement dans la pièce voisine vu la proximité du son. Je me retournais pour admirer la salle d’exposition. Sans fenêtre, des vases et des tableaux, tous mis en valeur par des présentoirs. Au centre, sur un beau socle, le wakizashi. Je m’en approchais et admira la lame. Bien entretenu, elle avait quelques marques prouvant que l’objet avait servi, mais des années d’entretien avait valu à ces traces d’utilisations un amoindrissement. Je levais la lame du socle, l’admirant, admirant sa légèreté étonnante, la rigidité de sa lame et son équilibre.

[L’ordre de mission est un peu mélangeant. Je considère qu’il y a déjà eu une tentative de vol avant, d’où ta présence. Je considère qu’elle a échoué et que je dois voler l’objet. Je considère que la porte du bureau vers le vestibule est bloquée faiblement, mais que je serais prévenu si vous l’enfoncez. Par contre, il peut y avoir une sortie dans le bureau pour les autres pièces, voilà.]

(#) Sujet: Re: Retour d'héritages [Mission Malaw] Sam 12 Jan 2013 - 8:46

Face à face, la kunoïchi et son employeur se mirent a entamer une courte discussion au sujet de la lame qui lui avait été prise. Mais avait-elle réellement été prise ?

« Asseyez-vous, je vais tout vous expliquer. » dit l'homme.

Lui faisant signe de s'assoir sur la banquette a coté d'eux, Malaw se mit a son aise toute ouïe. L'homme l'accompagna et prit place avant d'entamer son discours qu'elle attendait avec impatience.

« J'ai menti, le lame n'a pas été volé comme je l'avais mentionner au village de Suna. Elle est en fait précieusement exposé dans une salle privé au deuxième étage. Je vous ai cependant convoquer pour enquêter sur une possibilité de vole. Car oui, la lame a déjà subit une tentative de vole il y a quelques jours de cela et j'ai l'étrange impression que ça va se reproduire. Quoi qu'il en soit j'ai besoin de savoir qui en veut a mon Wakizashi même si j'ai quelques doutes sur le sujet. Je vous prit donc de m'excuser mais il fallait absolument que quelqu'un me vienne en aide, et ce quelqu'un c'est vous ! »

Étonner de la supercherie, Malaw n'en revenait pas des informations que venait de lui fournir le propriétaire de la lame. Pourquoi ce mensonge ? Elle allait en avoir le cœur net.

« Je ne comprend pas... Pourquoi avoir mentie sur un vole, nous nous serions déplacé, la preuve je suis venu ici en pensant que la lame était déjà dérobée. Néanmoins, je peux tout a fait enquêter sur celui ou ceux qui ont commandité le coup, c'est dans mes cordes. De toute façon, maintenant que je me suis déplacé autant servir a quelque chose. »

L'homme rétorqua sans l'ombre d'une réflexion.

« La vérité est que je doutais qu'il envoie une personne compétente pour cette mission, mais j'ai eut tord de sous estimer l'aide de Suna. Excusez-moi encore ! »

La blondinette quelque peut dépitée se leva de la banquette et lui dit.

« Peut importe, ce qui est fait est fait. Maintenant montrez moi où se trouve la lame. Je souhaite la voir de mes yeux. Histoire de ne pas me faire mené en bateau une seconde fois. »

L'homme se leva et la kunoïchi le précéda dans sa marche vers la salle qui enfermait le Wakizashi. Pensant a la conversation qu'elle venait d'avoir elle ne faisait aucune attention au moindre danger environnent et se contentait de suivre les pas de l'homme qui l'employait. Cependant en essayant d'ouvrir la première porte qui menant au escaliers, l'homme fronça les sourcils et n'arrivait pas a l'ouvrir, c'était suspect. Alors Malaw regagna ses esprits et examina cette dernière qui était un petit peut amocher, en y regardant de plus prêt elle distinguait dans l'ouverture de la porte et le mur un kunai bloquant toute ouverture. Elle s'exclama donc.

« C'est normal cette protection ? »

« Non ! Ils remettent ça ! ON ME VOLE MA PRECIEUSE LAME FAITE QUELQUES CHOSE ! »

L'air rêveuse de la kunoïchi s'effaça et l'adrénaline montait en elle. Ce n'était pas normal ! Ni une ni deux, elle fit signe a l'homme de s'écarter et recula de quelques mètres et fonça l'épaule en avant sur la porte pour la forcé mais sans succès. Elle reprit alors un plus grand élan et cette fois-ci, malgré la faible corpulence de la jeune blonde, la porte céda et le kunai tomba a terre.

« VITE SUIVEZ-MOI C'EST EN HAUT ! » s'époumona l'homme.

La marche si tranquille qu'ils avaient entamé jusque la c'était transformer en une course folle. Ils couraient dans les escaliers et traversèrent quelques couloirs pour enfin apercevoir l'entrée de la salle d'exposition, elle était ouverte. La Kawaguchi attrapa l'homme dans ca folle course pour lui faire signe silencieusement de rester en retrait et de la laisser pénétrer dans la salle, seule.

(#) Sujet: Re: Retour d'héritages [Mission Malaw] Sam 12 Jan 2013 - 10:29

Je tenais la lame. Le Wakizashi n’était pas très coupant, capable de blesser de sa pointe, mais il était devenu une arme d’apparat. Soudainement, un grand bruit sourd se fit entendre. Sur le coup, je sursautais en pliant les jambes et en me baissant, attrapant l’arme par la base de sa lame, tout près de la poignée, sans peur de me coucher. Je devais sortir et maintenant. Je fis quelques mûdras en me dirigeant vers la porte. J’ouvrais la porte de la salle d’exposition au moment où le deuxième bruit se fit entendre. Je me dirigeais rapidement vers l’extrémité du couloir. Si je sautais par une des fenêtres face à la salle, je me retrouverais dans la cour avant, avec le garde. Il n’était probablement pas dangereux, mais je préférais ne pas tuer une personne pour ce contrat. Je me retournais rapidement, au coin, juste avant de longer une des faces latérales de la demeure à travers ce couloir, quand j’aperçus, montant des marches la kunoichi.

Quand elle m’aperçue, malgré toutes mes armes, je me contentais, en restant penché, de me mettre de côté. Légèrement en retrait, serré sur mon torse, je tenais l’arme, de l’autre main je levais la paume pour lui faire signe de ne faire aucun geste. Calmement, peut-être trop pour que ce fût crédible, je commençais à parler, alors que mon cœur battait.

- « On prend ça calmement, on observe la situation. Oui, nous pouvons nous battre, il va peut-être y avoir des blessures et, hypothétiquement, un mort. Je sais que tu as des ordres… Mais… »
-
Du coin de l’œil, je regardais dans le couloir. Il n’y avait personne qui venait de ce côté. Ça ne voulait pas dire qu’il n’y avait pas de sortie, mais que soit elle était plus loin d’accès, soit que l’alerte n’avait pas sonné. Ça ne tarderait pas vu le boucan et les cris que le propriétaire avaient fait dans l’escalier. Je levais lentement ma main qui leur faisait face, pour montrer que je ne ferais pas mine de prendre mes armes. Le bois du plancher craqua un peu quand je me redressais et déposais ma main levée contre le mur de pierre.

- « Cette arme est pour mon client un bien de famille. Sa famille a vécu dans le Pays où il est. Une famille qui a participé à ce Pays, il a une valeur historique pour ce Pays. Est-ce que votre client vous l’a dit ça ? Est-ce qu’il a eu cette honnêteté ? Alors… Si Suna se faisait voler un bien de la sorte, vous voudriez le retrouver, alors pourquoi pas mon Pays ? Ce serait juste. Je vais donc partir. »

En disant cela, je me penchais pour prendre de l’élan et couru dans le couloir en angle de 90 degré. La kunoichi me perdait de vue, quelques secondes, mais ce n’était pas suffisant pour espérer me cacher ou la distancer. Dès qu’elle arriverait au coin, elle me verrait. Heureusement, les mûdras fait lors du bruit servaient à augmenter ma vitesse. Cette technique avait une condition, voilà pourquoi je gardais ma main en contact avec le mur. En arrivant à la fenêtre, je tirais sur mon chapeau pour protéger mon visage alors que mes bras se couvraient de pierre pour me protéger. Je passais par la fenêtre et atterrit en bas, derrière le muret et la maison. Néanmoins, si la kunoichi me poursuivait, elle ne serait guère loin. Je me retournais, prêt à me défendre.

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