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 Mange-moi pas !

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Konoha
Aburame Ryosei
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Message(#) Sujet: Mange-moi pas ! Mange-moi pas ! EmptyDim 30 Déc 2012 - 21:03

    Le départ était imminent. Bientôt, je devrais partir pour accomplir la mission que l’on m’a confiée. Elle était très importante, et je devais bien me préparer. Hier, j’ai eu le droit à un entraînement avec mon senseï à cette occasion. Maintenant, c’était une autre préparation qu’il me fallait. Oui, une psychologique. Qu’est-ce que j’attendais par là ? Je vais vous expliquer. Dans les jours qui suivront, il y a des choses que je ne pourrais plus trop faire. Enfin si, mais il y aura vraiment plus important. Comme par exemple compter les feuilles des arbres de la forêt, arracher des fleurs et les replanter plus loin, envoyer des cailloux dans la rivière, attraper des fourmis et les mettre dans une toile d’araignée. Tout ça quoi, c’était passionnant. J’adorais, et ça allait me manquer. Surtout mon dernier exemple que j’ai donné, celui avec les fourmis. Il suffit de poser une fourmi sur une toile (avec une araignée dessus bien sûr), et la bestiole se précipitera alors sur sa proie. Elle l’enroule autour de sa soie, et voila ! C’est magnifique à voir. Je vous le conseille fortement.

    D’ailleurs, cela faisait un bon moment que je ne le faisais plus. Le manque se faisait ressentir. Pourquoi pas passer ma journée à faire ça, et au passage je visiterai un peu plus la forêt qui nous entoure. Owi ! Excursion improvisée ! L’objectif de celle-ci était de récolter un maximum de fourmis pour les offrir à manger aux araignées ! Y a pas à dire, je suis trop généreux. Enfin, dans un sens uniquement. Un meurtrier généreux, voila c’est plus moi ça. Bref, je préparai donc mes affaires pour cette balade en forêt. Il me fallait de quoi manger et boire ainsi que dormir pour l’heure de la sieste. Donc un sandwich que je venais d’acheter, une gourde d’eau, et mon doudou. Et bien sûr, un bocal pour recueillir les bébêtes. Oui je ne suis pas assez riche pour m’acheter un sac de couchage. Je ne suis pas Crésus non mais oh. Je suis habitué à dormir par terre, sans rien. Au pire, avec un peu de chance je pourrais me recouvrir de feuilles mortes, c’est toujours ça de gagné.

    Tout était prêt. Aku Jones est paré pour l’aventure. D’un pas déterminé, je quittai le village.

      - J’ai faim.


    Je sortis mon sandwich, et le mangeai. Il était délicieux. Ah bah merde, j’ai mangé toute la nourriture que j’avais préparée pour cette excursion à… Trois pas du village. Je n’allais pas aller loin. Je retournais donc au magasin dans lequel j’avais pris mon sandwich. Et ce coup-ci, j’en pris cinq. C’est plus sûr, et j’ose imaginer que ça sera suffisant. Puis je repartis à l’extérieur. Il était exactement 9h37. Je comptais partir sept minutes plus tôt. Même quand je m’impose moi-même une heure j’arrive en retard, ce n’est pas possible ça. Mais en fait, on s’en fout. Ce n’était pas sept minutes qui allaient changer ma vie. Enfin j’espère.

    Ma balade se passait bien. Mais je ne trouvais aucune fourmi. C’était triste. Pourtant, je scrutais le moindre recoin de la forêt, et rien ! J’aurais dû voler une loupe en fait avant de partir. Mais bon, tant pis, le village était trop loin pour que je retourne en arrière maintenant. Et puis, mes yeux s’écarquillèrent à la vue de quelque chose de magnifique. Une fourmilière, rien que pour moi ! Me munissant d’un bâton, je détruisais tout en délicatesse la fourmilière, et creusais à cet endroit précis. Tout ce qu’il y avait ! Avec mes mains, je les attrapais et les mettais dans le bocal. Mais y en a qui restaient agrippées à mes mains. Je soufflais, mais ça ne faisait rien, elles restaient accrochées. Bon, tant pis. Technique secrète de la pichenette ! Cette technique consiste à donner des violentes pichenettes à son adversaire pour l’envoyer valser des kilomètres plus loin. Pwou ! Pwou ! Pwou ! A plus de fourmis ! Refermant le bocal, je le rangeai dans mon sac. Y a des bestioles qui allaient être contentes moi je dis !

    Bon, bah j’ai eu le gros lot en un seul coup. Plus qu’à trouver une toile d’araignée. Ca ne devrait pas être trop rare, généralement j’en vois beaucoup. Mais là, rien. Voila une heure ou deux que j’errai sans en trouver ne serait-ce qu’une seule. Pffouu… Pas juste. Pourquoi le destin est-il si cruel avec moi ? S’il croyait me faire peur, eh bah il se trompait ! Destin ou pas, je la trouverai… Levant la tête vers le ciel, je criais de tout mon possible.

      - JE TROUVERAI UNE TOILE D’ARAIGNEE, AVEC OU SANS TON AIDE ! C’EST CLAIR ?


    Haha, je lui avais bien cloué le bec au ciel. Il ne me faisait pas peur, non vraiment pas. Enfin, il était bien décidé à me faire chier… Après mes paroles, une averse eut lieu. En quelques secondes, j’étais trempé. Je devais tenir ma parole, je trouverai ma toile pour m’amuser avec les fourmis. Sauf qu’une toile avec une pluie comme ça, il allait me falloir plus que de la chance. Me couvrant avec mes bras, je courais dans les flaques boueuses qu’engendrait la pluie. Il fallait que je trouve un lieu abrité, c’était le seul endroit où une toile pourrait résister malgré le temps qu’il faisait. Eh oui, j’en ai dans la caboche, on ne dirait pas hein ? Je sais, je sais. Mais à force de courir, je ne savais plus du tout où j’étais actuellement. J’ai même eu l’ingénieuse idée de sortir la seule carte des lieux que j’avais sous ce temps. Résultat : elle était trempée, illisible. Ouais, bon j’ai des lueurs d’intelligence que par moment. Ca va hein !

    Comment j’allais me retrouver dans cette forêt, et j’étais où d’abord ? Que quelqu’un vienne me sauver, s’il vous plaît… Il ne fallait pas que je reste trop longtemps sans abri, et sous ce temps, et surtout sans savoir où je vais… Je commençais à avoir froid… Et en plus j’avais envie de faire caca. Le temps des couches me manquait terriblement. Ce n’était pas le moment de faire popo, je devais absolument m’abriter ! Pitié… Pitié… Pit… Hein ? Rien. Plus rien. L’averse semblait s’être arrêtée. Ah non, c’était juste une zone entièrement recouverte par les arbres. Un abri, mon appel avait été entendu ! Bon, avec un peu de chance, j’allais trouver une toile dans le coin, pour y coller mes fourmis.

    Le problème, c’est que dans cette zone de la forêt, il y avait peu de lumière à cause des arbres. Déjà qu’il y en avait pas beaucoup avec le temps, la visibilité était très mauvaise. Super, ça ne m’arrangeait pas ça… Et puis, dans ma course, je rencontrai un obstacle. Ca semblait être… Ce que je recherchais ! En plus en version géant ! C’était énorme comme truc, vite mes fourmis ! Mais… Problème. Impossible d’atteindre mon sac. J’étais collé à la toile que je venais de percuter.

      - Hngh… Ca colle ce truc !


    Je me débattais, et une voix retentit.

      - Ca t’évitera de bouger… Pendant que je m’occupe de ton cas, misérable fourmi.


    Que… Qui avait parlé ? J’arrivais encore à bouger légèrement ma tête vers le haut, et je vis, malgré la faible luminosité du lieu, une araignée… Géante. Elle était sur sa toile et s’approchait, doucement mais dangereusement. De plus, ses yeux étaient d’un rouge si vif… C’était largement assez pour me glacer le sang. Elle me confondait avec une fourmi… Je m’étais fait prendre à mon propre piège, je n’y crois pas… Des larmes montèrent, et ma voix se déchira lorsque j’essayais de prononcer quelques mots. Mais la peur m’empêchait de faire une phrase correctement.

      - Geu… Je… Pas moi… Fourmi pas moi… Mange… Pas moi…
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Mange-moi pas ! Mange-moi pas ! EmptyDim 30 Déc 2012 - 23:28

    J’étais foutu. J’avais beau me débattre, mais je n’arrivais pas à me décoller de cette toile poisseuse. C’est quoi ça ? En plus d’être géante, elle était plus collante que d’ordinaire. Et cette araignée là… Elle faisait combien de fois ma taille ? Mille non ? Ouais, y a des chances. Cette dernière approcha de plus en plus, dangereusement. Je m’agitais d’autant plus, pour tenter de me libérer. Elle n’était plus qu’à quelques millimètres de moi, et allait très bientôt sécréter sa soie pour me bloquer… Définitivement. Et ce coup-ci, il n’y avait personne pour me sauver… On m’avait souvent sauvé la vie, mais là il n’y avait que moi… Et la bestiole. Personne d’autre… Mais pas question d’abandonner. Super-Aku ne renonce jamais, et surtout pas face à un insecte. Même s’il fait cinq cent mètres de plus.

    Agrippant la toile avec mes mains, je la secouai en plus de me débattre. Je risquais d’énerver la bête, mais c’était mon unique et dernière chance. Et puis, je réussis à m’en défaire, épuisé. Le fait de m’être décollé de la toile avait été brutal, et j’étais tombé par terre tout de suite après. J’étais libre, ça y est. Mais l’araignée me regardait de ses huit yeux rubis. Non, je ne l’étais pas encore à vrai dire, tant que je suis près d’elle j’étais en danger. Avec précipitation, je me relevais, pour m’enfuir. Loin de cette toile, de tous ces arbres me séparant de l’extérieur. Au bout de quelques pas de courses, je ressentis de nouveau les gouttes de pluie sur ma peau. Averse, si tu savais à quel point je t’aime et que je suis content de te retrouver. J’étais enfin tiré d’affaire. Ou pas.

      - Tu es ma proooiiie !


    Me retournant, je vis l’araignée me suivre. La pluie ne la dérangeait nullement. C’est pas vrai, c’est un cauchemar. Elle voulait absolument en finir avec moi. Est-ce qu’à la course, j’ai une chance de gagner contre elle… ? Possible. Concentrant mon chakra dans mes jambes, je partis à allure augmentée dans la direction inverse à la position de ma poursuivante. Malgré mes petites jambes, je faisais tout mon possible pour faire de grandes enjambées. Contre toute attente, je rivalisai avec l’araignée en vitesse, et même je commençais à la semer. Je n’y croyais pas, j’allais m’en sortir. Il faut dire que j’avais commencé à perdre espoir avec tout ça. Et puis une chute à cause d’une racine qui passait par là. Putain, j’en ai marre… J’étais plein de boue, et ça m’alourdissait légèrement. Pas pratique pour courir il faut dire. Mais je me remis sur mes jambes le plus vite possible pour ne pas me faire avoir.

    Jamais je n’ai été dans un tel état de détresse. La pluie, le terrain… Et surtout mon adversaire. J’avais connu pire comme ennemi, mais jamais en étant seul. Tant que je n’impose pas une certaine distance avec elle, je ne pourrais pas me battre. Pas pratique d’être un spécialiste de la distance par moment. La seule option qui me restait était de courir, de me surpasser. J’étais épuisé, mais je savais qu’un arrêt de ma part entraînerait la mort. Il n’en était pas question, je dépassais mes propres limites. Mais le terrain risquait encore de me causer du tord. Une grande pente approchait. Courir à toute allure par un temps pareil était du suicide. Au pire, je me fais glisser jusqu’en bas. Ouais, l’idée était bien ! Seulement, je crois que ma précédente chute a donné une idée à l’araignée, et la pente qui m’attendait était l’occasion rêvée de m’avoir.

    La descente allait commencer, lorsque que quelque chose atteint mes pieds. C’était de la soie sécrétée par ma meilleure amie, qui m’immobilisa les pieds, reliés entre eux. Ma tête passa en avant, et je vis toute la pente sous mes yeux. Puis le sol. Mon corps dévalait à toute vitesse le terrain parsemé de pierres pointues comparables à des lames de rasoir, de bosses. Nombreuses sont les pierres que j’ai senti passer au travers de ma peau. Je saignais abondamment, mais je tenais bon, je parvenais à rester conscient. Mais j’étais impuissant, n’arrivant pas à m’arrêter. Je souffrais énormément de toutes ces blessures, et progressivement je perdais le contrôle de mon corps. A ce rythme, ce n’était même pas l’araignée qui allait me tuer, mais seulement la chute. Mes yeux peinaient à rester ouverts, mais l’étaient quand même. Et je vis la fin de cette descente, qui me menait tout droit à… Un arbre. Tête première, je me fracassais contre le tronc de celui-ci.

    Et puis rien. Etais-je mort ? C’est possible en effet… Peut-on survivre à une telle chute ? Les plaies étaient nombreuses à cause des pierres principalement qui m’avaient déchiré la peau à de multiples reprises, des hématomes un peu de partout avec la brutalité de la chute, des bosses… Et surtout un solide tronc d’arbre en pleine tronche alors qu’on dévale une pente à toute vitesse, sans protection. Que se passait-il… ? Peut-être qu’à l’heure qu’il est, l’araignée était en train de manger mon corps, dépourvu de son âme. Désolé tout le monde, mais c’est la fin. Plus jamais, je n’aurais l’occasion de vous revoir, et vous de même… Je veux des funérailles dignes de ce nom ! Avec ou sans mon corps ! Je veux vous voir pleurer pour moi, pour me sentir flatté encore une dernière fois.

    Dans mes songes, une lueur s’amplifiait. Cette sensation… J’étais de retour dans la réalité. Comment… De une j’avais survécu, et de deux l’araignée ne m’avait pas achevé ? Mais à mon réveil, je souffrais énormément. Jamais je n’ai été autant blessé que ça. En plus… Mon corps était de nouveau immobilisé au même endroit que tout à l’heure, mais ce coup-ci, j’étais dans un cocon fait par l’araignée. Retour à la case départ, avec une situation bien plus problématique qu’avant. Encore plus immobilisé, et dans un sale état. De nouveau, j’essayais de me débattre comme je le pouvais.

      - Ne bouge pas. Tes plaies vont s’ouvrir une nouvelle fois.


    Pardon ? Elle… ? Elle s’était occupée de moi pendant que j’étais inconscient ? Et même de mes blessures ? Une araignée m’a sauvée après avoir voulu me bouffer ? C’est quoi cette embrouille ?

      - Tu… Tu m’as pas mangé… ?

      - C’était mon intention, j’ai cru que tu me voulais du mal. Et puis j’ai vu des fourmis sortir de ton sac, et un bocal cassé, alors j’ai compris que tu voulais me donner à manger.


    Rectification : sauvé par une araignée et des fourmis. J’étais un être exceptionnel, y a pas à dire.

      -Mon nom est Chôko, ravie de te rencontrer.

      - Aku, enchanté…


    Elle me regarda de ses yeux, avant de laisser un « Hmm » s’échapper de sa bouche. S’approchant de moi, elle me détacha de mon cocon, et je me ramassais par terre. Impossible de bouger mes jambes, ni même mes bras. Tss… Pas drôle, encore une chute j’en ai marre. L’araignée m’attrapa avec deux de ses pattes, et me posa sur une sorte de lit de toile qu’elle venait de confectionner. Maintenant que j’étais libéré de son cocon, je pus voir qu’elle avait… Recousu ma peau avec sa soie. C’était étrange, mais ça fonctionnait mieux qu’on ne pourrait l’imaginer.

      - Repose-toi, tu en as besoin, ninja de Konoha.


    Elle savait ça ? Ah bah oui, je porte mon bandeau c’est vrai. Je pense que je peux lui faire confiance, elle s’est bien occupée de moi et aurait déjà pu me manger. J’obéis donc, et je trouvais rapidement le sommeil.

    ~~~

    Le garçon commence à s’endormir. Il m’intrigue à vrai dire. Il ne doit avoir que dix ans, et pourtant il a su me tenir tête un moment alors que je le poursuivais, et est encore vivant après sa chute. De ce que je sais, c’est un ninja du village voisin, Konoha. J’ignore ce qu’il faisait ici, mais il m’a offert un bon repas. Mais il a un problème. En lui, je ressens une trop grande innocence, qui peut lui jouer des tours si ça continuer. Je ne sais pas pourquoi, mais je ressens ce besoin de lui venir en aide. L’histoire des fourmis que je lui ai raconté, ce n’était pas spécialement vrai. Oui je me suis régalée, mais j’aurais très bien pu faire de lui mon dessert. Mais je ne l’ai pas fait. Il était spécial pour son âge, il semblait fort mais était empli de faiblesses également. C’est pour ça que je l’ai sauvé, il ne méritait pas un tel châtiment, lui qui voulait bien faire dans chaque chose qu’il fait. Bien sûr que ça lui posera problème à un moment ou à un autre, mais c’est ce qu’il l’a sauvé aujourd’hui.

    Dans cet état-là, il risque d’aggraver son cas ici. Je ne suis pas une infirmière, j’ai fait de mon possible pour stopper ses hémorragies, mais il me semble encore mal en point. Une nouvelle fois, je vais l’aider. Je fis donc appel à un parchemin, et j’y mis un mot à son intention à l’intérieur. Puis je rangeai le tout dans son sac, avant de l’envelopper de nouveau dans un cocon de soie, que je posai sur mon dos. Le temps pressait, il pleuvait toujours, et même protégé c’était mauvais pour lui. Je donnais donc mon maximum pour une nouvelle course en direction du village caché de la feuille.

    Arrivé là-bas, un ninja me vit et prit peur. Je déposai l’enfant, sans son cocon, près des portes, et m’en allai à toute allure.

    ~~~

    Quand j’ouvris les yeux, le décor n’était plus le même. J’étais dans une chambre d’hôpital, et vraisemblablement à Konoha. M’asseyant sur mon lit, je remarquais que je souffrais déjà moins. Mais ça faisait encore mal. Il me faudrait quelques jours pour m’en remettre je pense. J’espère qu’on me fera sortir avant le départ à Suna… Regardant le pied de mon lit, je vis mon sac. Mon doudou devait s’y trouver, j’en avais besoin. A vrai dire, je n’en ai jamais eu autant besoin. Et dans mon sac, je vis quelque chose d’étrange. Un parchemin qui ne m’appartenait pas. Je l’ouvris, et je compris que c’était un parchemin utilisé pour les pactes d’invocations. En l’occurrence, celui-ci était pour invoquer Chôko et ses amis sûrement. Il y avait un mot, ou elle m’expliqua qu’elle m’avait amené ici, et qu’elle m’autorisait à passer un pacte avec elle et d’autres araignées. Ca marche ! Merci à toi, Chôko.

    Me mordant le pouce, je passai le pacte avec mon sang. Le parchemin disparu ensuite. Mon intuition me dit que le Fuinjutsu est derrière tout ça, je sais le repérer. Enfin bref. Un infirmier entra dans ma chambre, pour prendre de mes nouvelles. Il s’étonnait de me voir réveillé, et était encore plus surpris de la matière des fils qui avaient refermé mes blessures. La soie. Il ne comprenait pas ce qui m’était arrivé, et comment j’ai pu avoir ça de presque de partout sur le corps. D’un sourire, je le regardais.

      - C’est un secret ! Mais ne vous inquiétez pas pour moi monsieur l’infirmier !


    Tant qu’à faire, je comptais bien garder ma dernière acquisition secrète le plus longtemps que possible. Inutile que cela se sache, et que ça se répande. L’invocation des araignées allait compléter parfaitement les capacités que je disposais déjà auparavant. Vivement le moment où j’aurais l’occasion de montrer ce nouveau don à mes futurs adversaires.
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