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| | | La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] |  |
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![La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Sam 15 Sep 2012 - 16:19 | |
| - Aku ? Viens nous aider !
Cette voix m’interpella alors que j’étais sorti prendre l’air, cherchant à me trouver une occupation. Il s’agissait d’un garçon que je connaissais depuis quelques temps, accompagné d’une autre amie. Je jouais souvent avec eux, on était toujours partant pour faire des farces, s’amuser… Et tout ça. Enfin, ça c’est quand j’avais le temps. Comme j’étais ninja, je n’avais pas toujours du temps libre, et c’est la seule chose qui ne me plaisait pas vraiment dans cette voie. Mais toujours est-il qu’on formait comme une petite bande de gamins à nous trois, et ce n’était jamais bon pour les autres. Non, jamais. Je m’adressais à eux, demandant ce qu’il y avait.
- C’est encore le vilain monsieur du restaurant d’à côté ! Il nous a dit de dégager quand notre ballon a malencontreusement percuté la vitre de son restaurant tout pourri ! Et il ne nous l’a pas rendu ! Alors on veut se venger et le récupérer.
Une vengeance ? Trop cool ! En plus ce monsieur-là on ne l’aimait pas beaucoup. On avait voulu un jour manger tous les trois dans son établissement mais on n’a pas eu assez d’argent pour payer le repas. Il nous l’a pas fait cadeau, et on a été obligé de s’enfuir. En plus ses repas étaient pas bons… Enfin bref. A l’entente de cette bonne nouvelle, mon visage s’illumina. Une des rares fois où j’étais content depuis l’histoire de l’attaque dans la forêt et aussi au temple. Dans le fond, ça ne servait à rien de ressasser tout ça, mon rôle était terminé et je laissais gérer les supérieurs. Oui, c’était le mieux à faire dès à présent. Bon, le sujet n’était pas là. On devait se concerter pour élaborer un plan pour s’en prendre au méchant du restaurant.
- Et si… On pourrait le bombarder de tomates… Ca peut être marrant vous en pensez quoi ?
Ils me regardèrent, avant d’exploser de rire. Pas de doute, l’idée leur plaisait. En plus en marchant j’avais vu une vieille femme en vendre, elle tenait un stand dans une rue voisine. Avec le peu d’argent qui me restait des dernières missions, j’avais de quoi en acheter six. C’était le minimum qui nous fallait étant donné que nous étions que trois. Deux chacun, c’était suffisant. Parfait. Rigolant stupidement, on se dirigeait vers le restaurant avec nos armes en main. Je me contentais de n’utiliser que des tomates, puisque dans un cadre comme celui-ci je n’utilisais jamais mes attributs ninjas. J’aimais bien mener une vie de civil, et à côté une vie de ninja, m’adaptant selon les circonstances.
Et maintenant ? On se tenait près de l’entrée, prêt à passer à l’offensive. L’opération "Tomato Attack" pouvait être lancée. On observait notre cible, attendant qu’une ouverture se présente. Ah ! Il regardait ailleurs ! D’un signe de tête, je leur fis comprendre qu’on pouvait y aller, avant de débarquer dans la plus grande et remarquable discrétion qu’il soit.
- Feeeeeeuuuuuuuu à volonté !!
La guerre était déclarée. On attaquait le vilain monsieur avec les tomates, il s’en prit quelques unes dessus. Une percuta des verres qui se brisèrent, et une autre finit même sur un homme installé plus loin. Oups, un gentil monsieur avait été touché. Bon à la limite c’était qu’une tomate. J’avais déjà repéré le ballon en plus, je n’avais que faire de ce client. Me précipitant vers lui, je sentis une main me prendre par le col qui me souleva du sol. Oh non ! C’était le monsieur du restaurant qui était maintenant tout rouge ! Il me cria dessus pendant que j’essayais de me débattre. Les deux autres enfants avaient déjà fui. Sympa… En plus il me cassait les oreilles à me critiquer de tous les noms possibles et inimaginables. Non je ne les citerais pas, parce que je suis pur et innocent vous voyez. Ah ! Il restait toujours les clients pour m’aider. Tentons le coup.
- Au secoooouuuurs ! Aidez-moi je veux pas finir dans vos assiettes !!
C’était sûr, si personne ne me venait en aide il allait me cuisiner et me servir à ses clients. Imaginez un peu ce qu’il va faire comme repas… Non, moi je n’ose pas imaginer. Il était tellement méchant que je craignais le pire.
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| | (#) Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Sam 15 Sep 2012 - 16:56 | |
| Rien de mieux que des Ramens comme goûter, peu importe le moment de la journée, on ne s'en lasse jamais tellement c'est bon. C'est sans doute dans ces nouilles que j'avais dépensé un tier de mon argent ce mois-ci. Mais bon, quelle personne censée n'aurait pas fait de même ? Tout le reste de la population de Konoha allez-vous me dire ? Eux, c'est parce qu'ils ne connaissaient pas la bonne cuisine ou parce qu'ils ont préféré dépenser leur monnaie dans de choses moins utiles comme des livres ou des aliments plus sains. Et puis chacun gère sa fortune de la manière qu'il veut. Enfin en tout cas, ce repas était délicieux. Alors que je me trouvais assis sur une chaise devant une table en train de déguster mon merveilleux plat, un groupe de jeunes filles entrèrent dans le restaurant. Elles n'étaient pas vieilles, pas moches avec de belles formes, tout à fait ce que j'aimais. elle devait avoir approximativement mon âge, si ce n'est que légèrement plus. Elles s'essayèrent à une table voisine à la mienne et commencèrent à parler et parler. Elles parlaient tellement qu'on croiraient être à côté d'un nid où se trouvait une dizaine d'oisillons en train de piailler tout ce qu'ils savaient pour que leur mère aille chercher quelques vers de terre bien gras pour les nourrir. Malgré leur langues n'arrêtant pas de gesticulées dans tout les sens et de casser les oreilles de tout les clients, je ne pouvais m'empêcher de les regarder avec tendresse... OU PAS, je les matais tout simplement. En même temps, tout homme s'aviserait à faire comme moi, cela me paraissais logique.
Continuant de savoureux mon plat et de regarder du coup de l'oeil les demoiselles, une ombre captai à présent toute mon intention. Cette dernière provenait de l'extérieur de l'établissement. L'ombre devenait de plus en plus importante pour qu'à la fait, un bruit s'échappai. Regardant alors cet endroit, je vis le propriétaire du restaurant se précipité en ces lieux et ramasser ce qui semblait être un ballon. L'ombre provenait sûrement de cet objet rond qui venait de percuter la vitre et le propriétaire était furieux. Il criait alors aux enfants se tenant un peu plus loin de déguerpir, ce qu'ils firent immédiatement. Le patron déposait alors le ballon dans le coin, juste à côté de moi.
Reprenant à présent mon attention sur les jeunes demoiselles, je continuais à les relooker. Quelques minutes passèrent ainsi, peut-être trois ou quatre avant que sans voir d'où ça venait, des gris retentirent. Je regardais alors à l'entré du restaurant et vit trois jeunes enfants en train de crier et faire des gestes brusques. Ces derniers avaient des tomates en mains et les lançaient n'importe où. Sans crier garde, l'une d'elle me percuta et fit exploser le jus sur ma figure. D'un coup, un jeune garçon du groupe fonça en ma direction, sûrement pour récupérer le ballon. Arrivé non loin de moi, sa course fut interrompu par le propriétaire qui attrapa son col et le soulevai en l'air. Le garçon criait alors tout ce qu'il savait, en nous demandant de lui venir en aide et qu'il nous voulait pas atterrir dans nos assiettes. Ce n'était qu'un enfant qui voulait récupérer son ballon, si le propriétaire ne voulait pas avoir ce genre d'ennuis, il fallait le rendre immédiatement. Il devait se douter de la réaction qu'ils auraient puisqu'à son air furieux, ça ne devait pas être la première fois qu'ils sévissaient. Prenant alors mon bol de nouilles chaudes en mains, je le lançai dans la figure du patron qui lâchai alors tout de suite l'enfant. Je pris alors le ballon avec ma main droite, le môme sous mon bras gauche et me précipitai à présent en dehors du restaurant. Je n'arrêtai pas de courir, tentant de fuir le propriétaire au cas où il ne poursuivait. Tournant alors dans une ruelle sombre pour nous mettre à l'abris, je déposais le garçon au sol et lui dit, tout en souriant:
« Rien de cassé bonhomme ? »
Dernière édition par Sarutobi Kenzaku le Lun 1 Oct 2012 - 11:42, édité 1 fois |
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| | (#) Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Sam 29 Sep 2012 - 13:42 | |
| C’était officiel, j’allais mourir ici. Je n’osais pas imaginer ce qu’il allait me faire subir, ce serait vraiment atroce… Si les deux autres n’étaient pas partis comme des lâches je n’en serais peut-être pas là. Ah elle est belle l’amitié, y a pas à dire ! A l’aide de mes pieds, j’essayais de taper le vilain monsieur, mais mes jambes étaient bien trop petites. Moi qui aimais bien ma taille, voilà qu’elle me porte préjudice. C’était décidé, je mangerais beaucoup plus de soupe si je m’en sors. Impatient, je vis que personne n’était venu dans les secondes qui ont suivies. Un intervalle de temps très court, mais je craignais qu’il me soit fatal, surtout s’il voulait me manger lui et maintenant. Je m’apprêtais alors à piquer une nouvelle gueulante, quand soudain le monstre du restaurant se fit attaquer en pleine face par un… Bol ? Oui c’était bien ça, c’était le repas de l’un des clients. Aussitôt, il me lâcha. Puis le client ayant attaqué le monstre me pris sous son bras après avoir récupéré le ballon et sortit à toute vitesse du restaurant.
Mon sauveur courait vite. Il était impossible que l’homme du restaurant puisse nous rattraper dans l’hypothèse où il nous aurait suivis. C’était drôle de voir comment les gens aiment me porter, surtout que là c’était plus un manège à sensation qu’autre chose ! Son sprint était digne d’une fusée. Cette sensation de vitesse me plaisait, et je pris plaisir à faire ce tour gratuit. Malheureusement, toute bonne chose a une fin… Arrivé dans un endroit où on était à l’abri, l’inconnu me déposa, me demandant si je n’avais rien de cassé. Avant de lui répondre, je regardais le visage de cette personne qui m’avait sauvée. Je n’en avais pas vraiment eu le temps jusque là. En l’observant, je vis qu’il avait des traces rouges sur le visage. Ah, mais ce ne serait pas ce client qui s’était pris l’une de mes tomates dans la tête ? En constatant cela, je ne pus m’empêcher de me prendre un bon fou rire. Il ne devait peut-être pas comprendre, mais ce n’est pas grave. Me calmant, je lui répondis.
- Merci de m’avoir aidé monsieur Tomate ! Tout va bien, j’ai vraiment eu peur de me faire manger par contre…
Oui, monsieur Tomate allait être son surnom pour un petit moment je pense. Et puis, je ne connaissais pas son nom alors bon, il fallait bien lui trouver un petit surnom. D’ailleurs, je ne m’étais toujours pas présenté, j’ouvris mon sac pour sortir mon zombie, histoire de faire les présentations dans son intégralité, puis je le montrai à mon sauveur.
- M’appelle Aku, Genin de Konoha, et lui c’est mon doudou. Lui aussi vous est très reconnaissant de nous avoir sauvés de ce monstre ! Et vous, vous êtes qui ?
J’oubliais quelque chose… Mais je ne voyais pas quoi… Je l’ai remercié, je me suis présenté… Et quoi maintenant ? Je le regardais de nouveau avant de comprendre ce que j’avais omis de dire. C’est tout en rigolant bêtement que je repris la parole.
- Ah ! Et désolé pour la tomate au fait ! |
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| | (#) Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Lun 1 Oct 2012 - 22:57 | |
| Et oui, j'étais devenu Chûnin depuis peu et de ce fait, depuis que j'étais entré dans le village caché de la feuille, ma puissance avait augmenté dans tout les domaines, ou presque. Que ce soit Ninjutsu, Genjutsu, Taijutsu et autres, j'avais fait d'importantes améliorations. Ma vitesse en faisait partit, et cela m'avait permis de prendre mes jambes à mon cou avec une agilité et de grandes enjambées géantes pour nous éloigner au lieu à risque qu'étais le restaurant. Une chose négative était cependant démesuré: je ne pouvais plus entrer dans le restaurant maintenant, ayant lâchement agressé le pauvre commerçant et en partant de sa boutique sans payer. enfin, ce n'était pas un crime, je voulais tout simplement venir en aide à l'enfant que je venais de déposer à terre dans la ruelle sombre. Reprenant mon souffle, je pu le regarder de façon plus intense. Il était petit et très jeune, environ dix ans, si ce n'est moins. Il avait des cheveux plus ou moins longs et blanc, recouvert d'un chapeau bleu pastel, sa mariant parfaitement avec ses yeux violâtres. Il était vraiment court sur pâte, je devais faire facilement deux têtes voir trois de plus que lui.
Mon regard fut bref sur sa personne, me coupant alors pour me demander pourquoi il riait autant en me regardant. Je regardais dans le direction où il regardait et je le vis en train de scruter le jus des tomates se trouvant sur mon visage, dégouliner lentement sur mes vêtements. Ils allaient être tout tâché mais ce n'était rien, le petit était hors de danger à présent, et je ne pouvais lui en vouloir de son acte, il ne devait pas l'avoir fait exprès. Il me remerciait d'être venu en son aide et m'appelai Monsieur Tomate, faisant sans nul doute référence à l'action qui venait de se passer et à l'état de mon visage. Cela me fit un léger sourire en coin mais ne me fis pas éclater de rire comme lui auparavant, préférant écouter la suite de son récit. Il ouvrit alors son sac, en extirpa une peluche assez... peu ordinaire, une peluche représentant un zombie et se présenta sous le nom de Aku, Genin du village de la feuille. Il me présenta également son doudou et me dit qu'il était lieu aussi reconnaissant de l'avoir sauvé. Pour finir, il me demandait qui j'étais et présenta ses excuses. Ce n'était pas bien grave, tout ce qui m'importait, c'était qu'il n'avait rien.
Il avait dans ses yeux des étoiles scintillantes, il avait l'air joyeux, comme si je l'avais sauvé de la mort et que j'étais son héros. Ce n'était pas le cas, toutes personnes de bons sens aurait fait pareil que moi, du moins, c'est ce que je pensais avant de me souvenir qu'il n'y avait strictement personnes qui avait agis pour l'aider. Je trouvais cela inadmissible. Voulant d'adresser à lui pour lui répondre, son prénom fit tilte dans ma tête. Un Genin de Konoha prénommé Aku... Si je me souvenais bien, un peu devenu Chûnin qu'on m'avait donné une liste où se trouvait différent Genin et on me demandait de sélectionner des élèves parmi cette liste pour former une équipe, si bien sûr, je voulais en créer une. Le petit Aku était un jeune garçon douer adns le domaine de la nécromancie, un futur prodige, comme l'un des hauts gradés du village nommé Suguato. Ce pouvoir était vraiment intéressant mais j'en ignorais tout, ou presque. Je fis alors le rapprochement avec sa peluche zombie. C'était assez effrayant de voir un garçon si jeune baigner dans le sang du monde shinobi. Sur un champ de bataille, il pourrait se faire tuer si rapidement... Il était bien trop jeune pour affronter cette vie seul. Ses parents étaient-ils inconscients de le laisser faire tout cela seul ?
Enfin, je ne m'attarda pas plus dans mes pensées, le garçonnet avait dû remarquer ma légère absence. Je le regardais, les yeux plissés avait un sourire de banane au lèvre en lui répondant:
« Enchanté Aku, moi c'est Kenzaku, mais tu peux continuer à m'appeler Monsieur Tomate si tu veux, je n'y vois aucun inconvénient »
Je lui souris de nouveau, le pris dans mes bras, le décollant du sol et le posant sur mes épaules en reprenant la parole.
« Où sont tes parents que je te conduise à eux mon grand ? » |
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| | (#) Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Dim 7 Oct 2012 - 12:26 | |
| Ainsi, son nom était Kenzaku. Dans le village, je ne connaissais pas grand monde encore, et c’était donc normal que je rencontre de nouvelles personnes par moment. Aujourd’hui, c’était son tour. Bien sûr, je m’étais déjà fait une idée assez brève de ce que j’ai vu de lui, de son caractère. Il m’avait tout l’air d’être une personne agréable et bienveillante au vu de son action précédente. Il faut dire que ce qu’il a fait n’est sûrement pas passé inaperçu, j’espérais ne pas lui avoir créé des ennuis. Je pourrais me sentir coupable. Aussi, vous me direz que dans cette affaire je suis tout sauf innocent, mais je n’avais pas mérité ça. Pour en revenir à lui, je peux dire qu’en l’espace de quelques minutes il avait gagné toute ma confiance. Et aussi, je me sentais redevable. Mais que faire pour m’acquitter de cette dette ? Je le trouverai bien un jour.
Après que Monsieur Tomate se soit présenté et ait accepté que je l’appelle ainsi, il me prit dans ses bras pour me mettre sur ses épaules. Oh, comme Monsieur On’ ! Lui aussi me faisait monter sur ses épaules. Sauf que là, c’était pour aller où ? Il me posa une question toute particulière, puisqu’il me demanda où étaient mes parents pour me ramener. Euh… Mes parents… Il aura beau chercher il aura un peu de mal à les trouver. Cette situation me rendait mal à l’aise. Je pouvais lui dire la vérité, lui dire que mes parents sont morts il y a quelques années. Mais j’ai toujours peur de voir la réaction des autres quand ils apprennent cette vérité. Je pourrais aussi lui mentir, mais je lui devais un certain respect suite à son acte héroïque. En plus, il pourrait découvrir la vérité tôt ou tard, et il saurait donc que j’ai menti. Non ça ne serait pas sympa envers mon sauveur. Je soupirai, ne savant pas quoi lui répondre. Il devait se demander pourquoi je ne lui répondais pas. Sinon, je pourrais sauter de ces épaules et m’enfuir. Je regardais le sol. Ah merde, c’était assez haut quand même. Bon tant pis, faut que je parle maintenant.
- Mes parents… C'est-à-dire qu’ils… Ils sont morts et je vis seul. Mais c’est une situation que je vis très bien, ne vous en faîtes pas !
Je ne voulais pas qu’il ait pitié de moi, et aussi je n’aimais pas trop en parler. Sûrement car c’était tout de même dans le fond un sujet sensible. C’est pour ça que j’évitais de trop rester sur un sujet comme celui-là. Après s’il est têtu à me poser des questions sur ça, je ne sais pas comment cela se passerait. Je gardais toujours mon sourire enfantin habituel pour ne pas me contredire dans mes paroles. Après, c’est vrai que c’est une situation que je vis bien, je passe mes journées dehors à m’amuser et faire quelques bêtises de temps en temps. Ce n’était pas quelque chose qui me gênait tant que ça. Pour dire vrai, on peut dire que je me suis habitué à cette situation, et que j’avais encore de l’espoir. Oui rien n’était perdu, je comptais bien les retrouver après tout. Si ça pouvait le rassurer, je pouvais lui en faire part.
- Pour tout vous dire, je suis un nécromancien. Ou plutôt un apprenti dans ce domaine. Je sais qu’un jour je serai en mesure de les retrouver, donc il n’y a pas lieu de s’en faire ! C’est comme un rêve…
C’était bien la première personne à qui j’en parlais depuis mon arrivée à Konoha. Certains considèrent mon but comme un rêve naïf de gamin, alors que d’autres parviennent à discerner le sérieux dans mes dires. Je ne rigole pas, et rares sont ceux qui le comprennent. Me penchant un peu en avant pour voir son visage, je lu adressai une nouvelle fois la parole, un grand sourire aux lèvres.
- Et vous monsieur Tomate ? Vous avez aussi un rêve, un objectif dans votre vie ? |
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| | (#) Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Mar 9 Oct 2012 - 11:54 | |
| Le jeune enfant était bien installer sur mes épaules, les mains sur mon crâne. C'était une chose qui ne me dérangeais pas et que j'aurais beaucoup aimé partager avec mon petit frère, du moins, si j'en avais eu un. Aku était devenu l'espace d'un instant le petit être fragile que j'aurais aimé avoir à mes côtés, que j'aurais aidé, protégé même au péril de ma vie. Il avait un visage d'ange. Etant poli, souriant, débordant d'énergie et d'amabilité, on ne pouvait que s'attacher à lui. Je venais de lui demander où se trouvait ses parents pour que je puisse le conduire auprès d'eux. Après cette question, il avait marqué un large arrêt, nous laissant sur place dans le silence le plus total de la ruelle sombre. L'odeur de l'humidité et des ordures commençaient à me monter au nez alors je décidais d'en sortir pour que je puisse à nouveau respirer correctement. Alors que nous sortions de ce lieu infeste, il commençait à me répondre. Je ne le voyais pas puisqu'il était sur mes épaules mais je sentais qu'il affichait un immense sourire. Cependant, sa voix en disait tout autrement. Il m'expliquait que ses parents étaient morts, qu'il vivait seul mais que ça ne le dérangeait pas. Comme je le disais, malgré qu'il souriait, je savais qu'il se forçait grâce au ton de la voix qu'il avait. Il parlait avec son ventre, comme si son estomac était noué et que ça lui causait une profonde peine que d'en parler. Remarque, c'était normal, si jeune et déjà orphelin... Je l'étais tout comme en tout cas. Avant ma naissance, mon père avait quitté et je ne l'avais donc pas connu. Mon oncle avait joué la présence masculine à sa place, à mes côtés mais il avait péri alors qu'on venait en aide à des victimes de la guerre. Pour finir, ma mère avait préféré me dire au revoir et de s'enfuir que de rester à mes côtés. Cela faisait quelques années déjà, je m'y étais habitué mais à chaque moment où j'y pense, je ne me sens pas à mon aise et préfère m'isoler loin de toutes agitations et perturbations, voulant être tranquille pour réfléchir.
Quoi qu'il en soit, Aku n'avait pas vraiment le moral par ma faute et je me devais de réparer cela. Alors que je voulais reprendre la parole, il me confiait le fait qu'il était un nécromancien et que grâce à cela, il allait pouvoir les retrouver, que c'était son rêve. Je ne connaissais pas vraiment se pouvoir mais je savais que cet art usait d'utiliser les cadavres. D'un coup, le jeune aux cheveux blancs m'avaient glacés le sang mais je n'en fis paraître rien. Y réfléchissant à deux fois, c'était son rêve que de retrouver ses parents, et même si je le trouvais assez étrange, c'était tout à son honneur. Je courais bien après la paix, tendant depuis que je suis né à la faire prôner et venir en aide au victimes de guerres. Mon rêve était ridicule et irréalisable, pourquoi le siens serait-il étrange ? Chaque homme à en lui un rêve, lui comme moi avons notre but. Un homme n'ayant pas d'objectif dans la vie et selon moi un vagabond, quelqu'un ne sachant quoi faire de sa vie ou de la personne qu'il veut être. Bien souvent, ces hommes tournent mal et dérivent en devenant des personnes malfaisantes. Alors qu'il me demandait si moi aussi j'avais un but dans la vie, je penchais la tête en arrière pour le regarder droit dans les yeux. Ma tête se trouvait pile en face de la sienne mais à l'envers. Continuant à lui sourire, je lui dis:
« Tout ce que je souhaite, c'est aidé les gens, les rendre heureux. Faire de notre monde une terre en paix »
Mes paroles étaient insignifiantes, bon nombre de shinobi avait le même but et n'y sont jamais parvenu. C'était comme courir après une chimère, ridicule et navrant. Il avait sans doute remarqué ma réaction, ma mimique lorsque je lui avais parlé de mon rêve, mais également lorsque je pensais à ma vie, à ce qu'il m'était arrivé. Je décidais de prendre la parole à nouveau.
« En fait, nous sommes tout les deux pareils, nous avons été abandonnés par les êtres que l'on aime »
Je sentais que la conversation allait dériver et que la situation allait devenir triste, mollassonne. Je pris à nouveau la parole pour une dernière fois, tout en continuant de lui sourire, et posa une main sur son crâne.
« On va manger une glace ? » |
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| | (#) Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Sam 27 Oct 2012 - 13:45 | |
| La boule au ventre, j’attendais une réponse de sa part. C’était toujours difficile de parler d’un sujet comme celui-ci, pour quiconque ayant un cœur. Car il y en a qui l’ont perdu, ou qu’ils font tout comme. Monsieur Tomate n’en faisait visiblement pas parti, je le savais, je le sentais. Quelle serait ma déception si je m’étais trompé ! Mais il n’y avait aucun risque à cela. Envoyant sa tête en arrière, il me fixait. Tiens, une tomate retournée c’était marrant ! En tout cas, ce que j’ai dit plus tôt se confirma dans ses dires. Ce qu’il voulait ? La paix. Une envie respectable, puisque ceux qui se battent pour cet objectif sont loin d’être des méchants hommes dénués de gentillesse et de sentiments. J’espérais qu’un jour, ces efforts aboutiront à quelque chose de positif. Ce n’était pas mon objectif à proprement dit, je tenais d’abord à réaliser les miens et on verra par la suite. Tout dépendra de ce que je vais apprendre durant ses prochaines années de l’univers des ninjas.
Apparemment, lui aussi avait perdu des êtres chers. Il se comparait à moi, disant qu’on était dans le même cas. Abandonnés. Je pouvais le comprendre, il ne voulait peut-être pas trop en parler tout comme moi à vrai dire. Et puis, il s’empressa ensuite de dévier la conversation vers un autre sujet. Une glace. Un concentré de bonheur et de goûts délicieux et variables. Sucré comme je l’aime. J’avais l’impression de l’avoir rêvé ce mot. Et puis je réalisai qu’il l’avait vraiment dit.
- Une glace ? C’est vrai ? Yahoou !!
Comment remonter le moral d’Aku en quelques dixièmes de secondes ? Voila votre réponse. Toujours sur ses épaules, je me laissais guider jusqu’à un marchand de glace. Ce qui était bien, c’est que je n’avais pas d’argent sur moi, alors je pouvais « dépenser » sans compter puisqu’il va sûrement me payer ma glace. En plus y a plein de goûts qui m’intéressaient ! Une glace avec un mélange bien garni de goûts en tout genre. Y a pas à dire, j'aime les glaces. C'était rare que j'en mangeais par contre, je me débrouillais toujours pour qu'on m'en paye une. Du moment qu'on a la technique ça passe. Il m'arrive de faire mon malheureux au pied du stand du marchand, des fois on m'en paye une, et même un jour on me l'avais offerte. Mais ce n'était pas ce marchand là. Dommage je l'aimais bien. Enfin bref, je lui chuchotai à quoi je la voulais ma glace.
- Demandez-en une bien grosse au chocolat, à la vanille avec un peu de pistache et deux autres goûts de votre choix. Je vous fais confiance ! Et insistez s’il vous dit que ce n’est pas possible.
Je lui laissais le privilège de choisir à quoi serait ma glace au final, en fait c’est car je ne savais pas trop quoi prendre, et que je voulais plus réfléchir. J’étais tout content, jusqu’à que je vis à notre droite un homme qui s’approchait en courant, en insultant je ne sais qui. Nous ? Tiens mais il me disait quelqu’un… Oh non pas lui ! Le méchant du restaurant nous cherchait toujours ! Je ne savais pas si le Sarutobi l’avait remarqué, mais il fallait qu’il réagisse. Je tapai plusieurs fois sur sa tête, paniqué mais sans lui faire trop mal pour le prévenir, en espérant qu'il ait eut le temps d'acheter ma glace.
- Il est là ! Vite faut partir ! |
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| | (#) Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Mer 14 Nov 2012 - 11:52 | |
| Je venais de répondre à ses questions et avais rajouté quelques propos en plus me concernant pour qu'il se sente mieux en ma compagnie, même s'il avait l'air déjà très à l'aise. Quoi qu'il en soit, lorsque je lui proposais d'aller manger une glace, il avait l'air de vouloir sauter en l'air pour montrer qu'il était joyeux mais il s'écriait pour le faire. Cela me faisais plaisir de la voir dans cet état plutôt que dans celui dans lequel il était auparavant, à la limite de pleurer lorsqu'il m'apprit que ses parents étaient morts. Du moins, il n'était pas à la limite de pleurer mais il n'était pas à son aise lorsqu'il m'en avait parlé. Enfin, la question ne se posait plus puisque je me mis en marche en direction d'un glacier non loin dans la rue avec le petit toujours sur les épaules.
Il était tout léger, tout mignon. Cet enfant méritait d'être heureux et de voir ses rêves se réaliser, même si, selon moi, cela allait être impossible à faire. Dans ma vie, j'avais déjà vu quelques miracles, rien de bien incroyable, mais des choses dont je pensais qu'il n'était pas possible que ça se réalise. Je m'étais donc plus d'une fois trompé sur toutes la ligne. C'est fou ce que notre monde peut nous offrir comme merveilles. A côté de cela, il y a tout le reste: la mort, la faim, la maladie, le crime et tout ce qui est négatif. Nous étions en plein dedans en ce moment, la situation était vraiment tendu avec le village caché du sable et la guerre pouvait éclater d'un jour à l'autre. D'ailleurs, c'était pour cela que j'aimais me promener et rencontrer des personnes comme Aku, histoire de les rassure s'ils ont peur de ce qui allait advenir. Je ne dis pas que ce petit avait peur de la guerre, je n'en savais strictement rien mais en tout cas, il ne le montrait pas. Peut-être n'avait-il pas connaissance du futur conflit qui pourrait avoir lieu ? Peut-être, mais lui cacher n'était pas une très bonne chose. Même malgré son jeune âge, il reste un shinobi et peut être appeler à n'importe quel moment prêt à combattre et à devoir obéir aux ordres. Sur le moment, je voulus lui dire ce qu'il se passait mais je ne pouvais le faire, ma voix ne voulait pas sortir d'entre mes lèvres, mes mots ne voulaient pas se former. C'était une véritable grève de la parole que me faisais subir le gamin. Il était si jeune, je ne pouvais pas me résoudre de lui dire une telle chose et lui faire peur. Non, je me devais de garder cela pour moi et de le protéger si quelqu'un chose devait se passer. Je comprenais mieux son ignorance, personne ne voulait se résoudre à lui apprendre une telle fatalité.
Nous avancions toujours en direction du glacier et nous y arrivèrent rapidement à la suite. Je regardais l'importait étalage qui se trouvait sous nos yeux. Il y avait beaucoup de parfum différent, mes yeux furent écarquiller à cette vue. Penchant à nouveau la tête en arrière, j'eu l'impression qu'Aku était au paradis. Ce petit devait sacrément raffoler des glaces. C'était son petit pécher mignon, comme moi avec les bonbons. Le silence qui avait duré une à deux minutes fut briser par Aku qui me demandait de demander pour lui une grosse glace au chocolat, vanille et pistache. Il rajoutait même derrière que je pouvais choisir deux boules de mon choix pour lui et de dire au glacier de se débrouiller, qu'il devait le faire. Je vois le genre, le petit savait ce qu'il voulait et ne reculerais devant rien pour avoir ce qu'il veut avoir. Il avait l'air d'avoir un fort tempérament tout comme moi. Plus ça allait et plus j'avais l'impression de me voir eu lieu lorsque j'avais son âge.
Je regardais alors les différents parfums qu'il y avait dans la longue vitrine. Je vis un important plat où il y avait un parfum à la bonne, je lui fis signe qu'avec les trois autres boules du bonhomme, j'aimerais une à ce parfum. Je continuais à regarder les parfums. Le choix était vraiment difficile, j'aimais un peu prêt tous les goûts mais il me fallait prendre une décision. Cependant, j'hésitais longuement entre caramel et noisette. Je ne pouvais faire un choix et voulus demander conseil au garçon perché sur mes épaules. Je n'eux pas le temps d'ouvrir la bouche que je le vis tourner la tête en direction de la droite et me dire de façon alarmante qu'il fallait partir, qu'il était là. Je ne pris même pas le temps de regarder qui était là. Sur le coup, je ne me doutais même pas qu'il avait vu le patron du restaurant où il avait crée du grabuge et que j'étais partis sans payer mais l'enfant était paniqué, effrayé. D'un mouvement circulaire, je pris la glace des mains du glacier, me retournais et pris mes jambes à mon coût, les bras en l'air tentant de donner la glace au Genin. Je courrais et courrais, sans m'arrêter. Le petit me tapait légèrement la tête avec une main comme s'il cravachait un cheval, tout en s'accrochant à mes cheveux pour qu'il puisse tenir sur mes épaules sans tomber. A chaque secousse, il me tirait fortement ma longue chevelure rougeâtre mais je ne pouvais pas me permettre de m'arrêter. Je tournais la tête et vis au loin le chef du restaurant nous courant après, accompagné à présent du glacier qui nous criait qu'il voulait qu'on le paye. Si cela continuait ainsi, nous allions nous mettre tous les commerçants du village à dos.
Je tournais rapidement dans une ruelle sombre, comme je l'avais fais après avoir rencontré le garçon aux cheveux blancs, concentrai mon chakra dans les pieds et grimait rapidement un mur, jusqu'à nous retrouver sur le toit d'une haute maison. Ici au moins, ils ne pourraient pas nous retrouver. Je repris alors mon souffle et pris la parole.
« Mais en fait, il est où ton ballon ? » |
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| | (#) Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se mange froid [PV Kenzaku] Dim 18 Nov 2012 - 11:29 | |
| Il ne réagit pas tout de suite. La situation était critique, il était revenu pour me foutre dans sa casserole toute bouillante. Je n’avais pas envie de finir comme ça, il fallait démarrer au plus vite ! Et puis il se retourna, puis partit à toute vitesse. Ouf, merci… En plus il avait eu le temps de prendre ma super glace ! Je la vis au bout de son bras qui était relevé pour que je l’attrape. Elle était magnifique, je la saisis dans mes mains, et m’apprêtai à n’en faire qu’une bouchée. Seulement, en mouvement ce n’était pas très pratique, vraiment pas pratique. Un mouvement trop brusque de la part de monsieur Tomate, et la glace rencontra mon visage. Maaiiss… Non… Pas ça… Mon visage était alors garnit de couleurs en tout genre, et c’était très froid. Et puis en me retournant, je vis que le glacier nous suivait également. Il n’avait pas payé ? Décidément, j’avais une mauvaise influence sur lui. Et dire que s’il ne m’avait pas rencontré il aurait sûrement passé une journée tout à fait normale. Je ne sais honnêtement pas ce qu’il aurait préféré. La tranquillité ou l’agitation et se mettre des commerçants à dos ? Moi c’était la deuxième option bien évidemment, je n’aime pas le calme, je pense que vous l’aviez compris depuis le temps.
Cette course poursuite était très amusante, et il fallait que je me tienne bien à ses cheveux pour ne pas tomber. Sinon c’était la cata. Ma vie dépendait de lui dès à présent, il n’avait pas intérêt à ce que je tombe. Et de nouveau, monsieur Tomate m’emmena dans une ruelle peu éclairée, comme la première fois. Toute à l’heure, ça avait bien marché, et j’espérais que ça allait continuer ainsi. Et puis il commença à monter sur le mur après avoir concentré du chakra dans ses pieds. Je ne maitrisais pas vraiment cette technique de mon côté, et j’étais resté sur ses épaules. Mauvaise idée ? Un peu, les lois de la gravité sont parfois horribles. Je me tenais très fort à lui pour ne pas tomber, en essayant de ne pas trop le gêner. Oui, si c’était lui qui tombait on pouvait dire adieu à nos vies, c’est haut quand même !
Et puis nous arrivâmes à destination : le toit d’une grande maison du village. Là c’est sûr, ils n’allaient plus nous suivre. A moins qu’ils trouvent une combine, mais je n’y croyais pas vraiment.
- Merci monsieur Tomate… Vous m’avez encore sauvé !
Je profitais de cet arrêt de course pour passer ma main sur mon visage, histoire de lever toute cette glace sur celui-ci. Une fois dans ma main, je le mangeais comme ça. Bah quoi, ça reste une glace quand même hein ? Et puis je n’aime pas le gaspillage. Pendant que je mangeais, mon sauveur prit la parole, me demandant où était mon ballon. Bah mon ballon il était là… Euh ? D’un geste brusque, je me relevai et regardait tout autour. Puis en bas. Puis dans mes mains. Rien, je l’avais oublié quelque part. C’est pas juste… Et dire que c’est pour ce ballon que j’ai failli mourir des mains du méchant monsieur du restaurant, et c’était en quelque sorte grâce à lui que j’avais rencontré monsieur Tomate. La vie est vraiment injuste par moment.
- Bah… Je sais plus… Il a disparu !
Bon au pire, c’était le ballon de mes deux « amis » qui m’avaient lâché sans aucun scrupule alors que j’étais venu les aider. Si je les retrouve, ils vont bouffer leurs ongles de pied. Sisi, et je m’y tiendrais. Gare à eux s’ils recroisent ma route, ils souffriraient et le regretteraient amèrement. Dans le ciel, on pouvait voir que le soleil était sur le point de se coucher. Il commençait à faire tard, et c’était bientôt l’heure que j’aille me coucher moi. Je regardais tristement monsieur Tomate, pour lui annoncer la mauvaise nouvelle.
- Vais devoir vous laisser, l’heure du dodo approche. J’espère qu’on aura l’occasion de se revoir, ça serait cool !
Sur cette dernière partie, j’avais un peu retrouvé le sourire. Après tout, on résidait tous les deux à Konoha, on finira bien par se recroiser un jour ou l’autre. Et puis je partais, je chercherais le ballon sûrement demain et un peu en chemin.
- Spoiler:
Voila, j'ai bouclé le RP comme tu me l'as demandé, c'était sympa o/
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