Des ombres se déplaçaient à travers les bâtiments. La pluie est battante, des ninjas d'Ame poursuivent nos deux héros à travers le village. Ces deux déserteur, l'un à la chevelure bleutée et l'une portant un masque, ils venaient de voler de l'argent à un gros mafieux du pays de la pluie. L'un des deux protagoniste portait un énorme sac d'argent, les billets s'envolaient en cours de chemin. Quelques kilomètres avant de pouvoir franchir la frontière, le jeune Gogyou se retournait.

Je ne pouvais pas les laisser avancer comme ceci. Avec une telle vitesse, il allait nous rattraper. C'était sur. Cela me rappelait le bon temps avec mon grand frère où l'on massacrait n'importe quelles adversaires. De nos lames, le sang giclait sur les murs, les têtes s’effondraient sur le sol. On avait fait un vrai massacre dans ce temps-là. Il m'avait réellement entraîner pour toutes situations, tout combat. J'avais acquis une résistance accrue aux coups basiques et autres projectiles. Mon pouvoir familiale s'était révélé lors de ces entraînements brutales. Je souriais vulgairement tout en levant mon index en leur direction. Je n'étais pas le frère de Fuu pour rien. Je dégainais lentement mon katana tout en inclinant ma tête vers le sol, arborant un léger sourire. Le Kunai transperçais mon corps, mon corps venait de se liquéfier naturellement en échange d'une quantité de chakra suffisante. Un ennemi, tenant un kunai, sautait en ma direction. Le bon vieux temps, mon frère. Le katana partait à une allure raisonnable pour découper la tête du ninja. Le tronc sans vie tombait sur le sol, libérant le liquide rougeâtre sur le toit du bâtiment. La pluie tombait sur Ame. Un coup sec vers le sol, les taches de sang se déposait sur le sol humide. Je n'avais pas perdu le contrôle de ma lame. Je relevais lentement ma tête. Les ninjas restants venaient d'arriver. Depuis tout ce temps de fuite, j'en avais éliminé trois. Je n'en pouvais plus, s'il gardait ma trace, l'équipe d'élite d'Ame pourrait les rejoindre. Je remettais ma lame dans mon fourreau. J'étais dans mon élément.


J'allais devoir passer aux choses sérieuses. Première fois que je dois utiliser toute ma puissance pour abattre mes ennemis. Je levais lentement mes bras au niveau du torse. Les gouttes perlaient dans le creux de mes mains. J'avais tout l'eau que je voulais. Cela n'allait pas être trop compliqué. J'étais le dieu de l'eau, personne pouvait me battre en technique Suiton. Je me frottais rapidement les mains. Un petit ricanement en direction des ninjas, j’exécutais mon premier mudra. Je finissais par le Bélier. J'avais utilisé le Mizu Bunshin. Deux clones fait se formaient à mes côtés. Je dégainais rapidement en direction. Les deux clones faisaient la même chose. Les deux clones s'élançaient en leur direction, le katana en avant. J’exécutais une chaîne de signe, des signes particuliers, ceux des Gogyou. Je me liquéfiais rapidement, fonçant vers mes ennemis, le katana à la main. Grâce à ma vitesse, j'arrivais dans le dos de mes ennemis. Mes clones donnaient un coup rapide en direction de l'ennemi. Mes pies se posaient sur leur tête, l'impact plutôt violent, j'en profitais pour asséner un coup de coude sur la tête du Ninja. Quelques débris de pierres, je relevais l'un d'eux, un sourire aux lèvres.


Le katana s'enfonçait dans le torse du ninja de la pluie. Pas un bruit. J'avais fait mon travail proprement. Je nettoyais la lame sur l'un des cadavres. Je me tournais en direction de Rin. Lui demandant d'aller chercher le sac de maille, je remettais mon katana dans son fourreau. Je sautais en direction du bâtiment de ma coéquipière. Je me réceptionnais aux bords du toit. Un léger rictus se formait sur mon visage. Encore un autre visiteur.


Un ninja venait d'arriver sur l'autre bâtiment. La gueule faite par Sho, ce n'était pas une très bonne posture pour nos deux déserteurs. L'homme est grand, une chevelure grisâtre, il porte un masque lui couvrant la mâchoire et le nez. Sa signature de chakra est plus puissante que celle de l’épéiste. Moins puissant que son frère, le combat pourrait être plutôt sympathique.

Rin n’aimait pas trop ce pays, parce qu’il y pleuvait tout le temps. C’était quelque chose de salissant, en réalité, et ça collait ses vêtements et ses fourrures de partout. On s’y sentait entravé. Ça l’irritait. Tel un animal trempé, elle était de mauvais poil. Mauvaise humeur cependant compensée par l’activité tout à fait distrayante à laquelle son compagnon et elle se livraient. Voler et s’enfuir à toute jambe en narguant leurs poursuivants. La première partie du programme s’était déroulée plus ou moins sans encombre et ils étaient ainsi en route en direction de la frontière. Pour un lieu sûr. La sauvage sourit derrière son masque rouge ; elle, elle se sentait en sécurité partout. La vie de nomade avait ses avantages, on s'adaptait très jeune aux petits dangers qui devenaient des détails par la suite. Peu importe le lieu, on était chez soi. Ce n'était peut-être pas le sentiment de Sho ? Alors, ils fuyaient. Mais sûrement qu'ils étaient trop lents, ou que leurs poursuivants étaient trop vifs, car ils perdaient du terrain à chaque nouvelle minute. Rin ne doutait pas qu'elle pourrait s'échapper bien plus vite, empruntant l'un ou l'autre chemin où son agilité et sa furtivité lui permettraient de prendre l'avantage, mais elle ne tenait toutefois pas à abandonner son petit acolyte. Jusqu'au bout, c'était-elle dit.

Finalement, il leur apparut que le mieux était encore de s'arrêter et de régler ça à la main. Enfin, il l’apparut surtout à Sho, parce que pour une fois, Rin n’était pas trop motivée. La faute à la pluie qui lui faisait broyer du noir. Lorsque les gars d’Ame lancèrent « l’assaut », elle s’éloigna vivement et se tint en retrait, protégeant uniquement les biens qu’ils avaient volés – au cas où l’un ou l’autre poursuivant aurait l’idée de récupérer le sac d’argent pendant que ses camarades faisaient diversion. Son compagnon éradiqua une première vague, mais le combat se prolongeait. Ils allaient s’enraciner, si ça continuait, et d’autres allaient encore se ramener. Toujours plus forts. Devait-elle aider ? Elle ne le pensait pas, néanmoins. Il s’en sortait toujours admirablement bien, et elle n’était pas non plus désireuse de gêner. Alors elle se contenta de regarder, et parfois, d’encourager vaguement Sho.

« C’était joli, Sho ! » Et elle claqua sa langue contre son palet, en signe de satisfaction, tandis qu’il se tournait vers elle après s’être fadé tous les shinobi d’Ame qui étaient sur les lieux. Ils pouvaient repartir, l’esprit plus tranquille. Rin se chargea du sac, même si elle n’était pas la plus à même de le faire.
C’était sans compter sur une nouvelle arrivée impromptue. Encore ? Ils portaient la poisse, aujourd’hui. Rin se mordit la lèvre inférieure, sous son masque. Ça devenait tendu. Et elle s’impatientait. Elle voulut dire à Sho qu’il laisse tomber et qu’ils se barrent sans rien demander, mais l’expression qu’il abordait la figea. Non, ça devenait pire que tendu là, carrément la merde. Considérant la personne qui venait d’arriver, la sauvage se plaça aux côtés de son acolyte, sur ses gardes.

Ame était reconnu pour une terre accueillante de truands ou autre déserteur. Et oui, ce village où la pluie règne, beaucoup de déserteur connue errent dans les bars d'Ame. Ces grandes tours en acier, toute identique, Takanami Sho et Tôhatsu Rin se trouvait sur l'une d'elles. Un dernier visiteur à leur fuite, un homme d'une taille d'un 1 mètre 80 dont le physique n'est très imposant. Aucune arme sur lui. Le ninja d'ame porte un masque lui cachant la bouche et le nez. Une chevelure argentée, Sho n'a plus aucune chance de s'en fuir avec un tel ennemi. Pas le choix, le combat allait être leur seul chemin.

Je serrais les dents. Craquant mes cervicales, je regardais Rin avec un regard sérieux. Je n'avais pas le choix, ça me plaisait pas. J'allais devoir combattre cette homme. Mes compétences héréditaire avec cette pluie si abondante, je n'allais faire qu'une bouchée de ce mec. J'étais dans mon élément. Je ne pouvais pas perdre face à cette homme. Je tournais les talons, Rin me rejoignait à mes côtés. Son côté sauvage l'avait surement averti du danger. Bon, il fallait finir ça vite, on n'avait pas de temps perdre. Si le temps du combat était beaucoup trop important, les équipes d'élite du village allaient surement arrivé. On pouvait tenter une fuite à ce moment-là. Les entraînements face à mon frère m'avaient forgé, la souffrance n'était plus présent dans mon vocabulaire, ni la douleur. Ma main se portait ma taille pour se poser sur le manche de mon katana. Et avec cette lame provenant de Tetsu no Kuni, son tranchant si dévastateur, le ninja d'Ame allait souffrir. Je dégainais lentement mon katana. Un kunai avec parchemin, je recueillais de l'eau dans ma main pour former un senbon fait d'eau. Une certaine aisance de créer des techniques où l'eau est fréquente. Je balançais le senbon aquatique vers le kunai. L'explosion provoquait un nuage de vapeur. L'explosion chaude face à la pluie, certainement. Je me préparais à passer à la défensive. L'adversaire allait surement attaqué à ce moment-là. L'homme d'Ame sortait du nuage avec un kunai à chaque main. Je rigolais, comment pouvait-il attaquer un homme spécialiste dans le taijutsu et le Kenjutsu. Il était fou ce ninja. L'homme s'élançait vers moi, les parades répétitif, je reculais de quelques pas. Je sautais en arrière.


Je posais mon katana sur mon épaule, un large sourire se dressait sur mon visage. Je détachais rapidement mon long manteau rouge. Les fines gouttes d'eau perlaient sur mon torse. Je faisais réagir mon âme meurtrière. Je garde particulière, mon frère me l'avait apprise. Ma main libre se positionnait devant le visage et mon katana tenu par le main droite est beaucoup plus avancé. Je me décidais de passer à l'offensive. Il ne fallait pas perdre de temps. Je m'élançais vers mon ennemi, katana à la main. Des coups rapide visant principalement les zones sensibles, je prenais un bon appui et j'envoyais un coup de pied au niveau du thorax. Je balançais des fumigènes rapidement que j'avais pris avant mon coup de pied. Je ne savais pas si je l'avais touché. Je reculais de quelques sauts. Mon regard se rivait avec vers ma coéquipière.


Je me tenais habilement. Je ne pouvais pas perdre.

Le nuage noir qui s'étend grâce aux fumigènes. Le coup de pied de Sho, le nukenin s'en sort plutôt bien au corps à corps. Son contrôle de lame est plutôt intéressant. On remarque très bien que le ninja d'Ame n'est pas un adepte du Taijutsu. Ces mouvements rapides mais peu efficace. De plus, Rin peut se permettre d'attaquer à n'importe quelle moment.