Enfin ils y étaient. Le grand jour était enfin arrivé. Aujourd’hui, Michiki ainsi que tous les autres Kirijins allaient démontrer leur puissance militaire à Kumo. Ce serait l’occasion pour le nécromancien de dévoiler au grand jour la force qu’il avait acquis au fil des entraînements. Sa promotion fulgurante, ses nouvelles techniques qu’il avait mises au point lui-même. Il prouverait à chacun qu’il ne faisait pas dans la dentelle. Il était loin déjà le jeune Genin qui participait à cette mission « diplomatique » face à des envoyés de Kumo. L’intervalle de temps était court mais il lui avait suffi à progresser pour atteindre un bon niveau. Il se tenait chez lui, préparant ses dernières affaires. Il s’équipa de son habit du Misuto : un manteau noir et son masque. Il y avait réfléchi et c’était le meilleur moyen pour ne pas terminer dans le Databook de Kumo. Son identité resterait un mystère. Il hésita aussi pendant un moment à amener un bagage assez spécial. Il finit par se décider à l’emmener. Un rouleau vint se rajouter à sa ceinture déjà fourni de deux autres parchemins. Il rangea dans une très large poche intérieure de sa veste la deuxième partie du colis puis il accorda un dernier regard à son appartement avant de sortir.

Ce dernier mouvement n’était pas un élan de mélancolie. C’était uniquement pour s’assurer qu’il n’avait rien oublié. A la veille de la bataille, il ne ressentait ni peur ni stress. Il était plutôt…impatient. Si cette guerre devait aboutir à sa mort, il l’accepterait. Il avait confiance en lui et en ses capacités pour savoir que s’il mourrait, il infligerait de lourds dégâts à celui qui l’enverrait dans l’au-delà. Peut-être recroiserait-il Rikku ! Cette coïncidence le ferait beaucoup rire. Le Kumojin devait rester toujours aussi interloqué par le changement de Michiki. Mais ce dernier n’allait pas rester le gentil gamin tout mignon que le Seki avait connu autrefois. Il avait grandi et appris au contact de Pô, son senseï actuel. Beaucoup de senseïs avaient formés le nécromancien, mais le Gekei était celui qui s’en sortait le mieux puisqu’il était toujours vivant, lui. Il posa une main délicatement sur l’un des rouleaux à sa ceinture. Il continua sa route. Il avait rendez-vous au port principal de Mizu no kuni. C’est de là que partirait les guerriers. Destination : Yuki no kuni. C’est là-bas que le sang, le combat et le chaos les attendaient.

Michiki ne mit pas très longtemps pour arriver. Une fois sur place, il voulut rejoindre Pô mais il se rendit compte qu’une répartition des troupes avaient été faite. Il se dirigea donc là où on lui demandait d’aller. Il embarqua dans le bateau parmi d’autres Kirijins. Sur le navire, il reconnut l’un d’eux. Enfin il reconnut son masque qui montrait qu’il appartenait au Misuto. Et il connaissait le motif de l’Hydre surtout. Michiki vint se placer à côté de lui et le salua de la tête. Il ne doutait pas que le professeur le reconnaîtrait aussi. Le voyage fut un peu long et les deux hommes évitèrent de se parler, chacun plongé dans de profondes réflexions personnelles. Les hommes à bord discutaient ou restaient silencieux car ils avaient peur. Pour des shinobis comme Hojo et Michiki, c’était uniquement parce qu’il préférait réfléchir à de bonnes stratégies. Et comme ils étaient dans la même section apparemment. Autant qu’ils parlent tous deux de tactiques. S’ils se retrouvaient ensemble sur le champ de bataille, ils ne seraient pas désarmés de se retrouver ensemble. Puis l’embarcation effectua une embardée en s’échouant sur la plage. Ils y étaient.

Michiki et Hojo suivirent le flot de Kirijins. On les dispersa et le destin voulut qu’il se retrouve en duo. Leurs capacités réunies ensemble allaient donner un cocktail détonnant ! Chaque groupe devait ensuite suivre un itinéraire précis pour arriver sur le champ de bataille. Les deux Jônins suivirent le chemin. Les premiers échos leur parvinrent. Il devait être un peu plus de 18h et le Soleil commençait à se coucher à l’horizon. Les deux membres du Misuto arrivèrent sur le terrain. Une étendue de terre étrangement non recouverte de glace. Pas d’arbre ni de point d’eau. Le lieu parfait pour un combat. Certains s’y étaient déjà mis. Les deux hommes n’avaient pas d’adversaires à proprement parler pour le moment. Jusqu’à ce que ceux-ci arrivent. Le premier ne leur disait rien mais le second était déjà plus célèbre. Un peu plus loin devant eux s’avançaient un Kumojin inconnu qui escortait…le Raïkage. Il n’y avait pas à dire. Si Michiki mourrait aujourd’hui, ce ne serait pas d’une mort minable du genre un kunaï perdu. S’il devait trouver la mort, ce serait le Kage du camp adverse qui lui apporterait. Que rêver de mieux pour un Kirijin avide de combat ?

Citation :

Que ce RP se passe pour le mieux ! Amusons nous et offrons un beau combat à ceux qui nous liront. Bonne chance à tous et que le meilleur gagne

Le voyage en bateau ? Je préfère oublier. J'ai le mal des transports. Si je n'ai pipé mot de tout le trajet, c'est avant tout pour éviter de perdre mon déjeuner. Ce qui aurait été plutôt un inconvénient calorifique avant une grosse bataille ! Et puis, je me suis mit en uniforme misuto de la tête au pied. Mon masque d'Hydre serait moins classe avec une trainée de regurgitation.

En tout cas, je fais équipe avec Michiki. J'ai reconnu son masque à lui. Une bonne nouvelle, ça au moins. J'ai déjà eu l'occasion de travailler avec lui. Nécromancien de talent, il a rapidement gravit les échelons de Kiri pour se retrouver jonin. Moi aussi, je suis un jonin. Mais moi j'ai au moins 20 ans de plus que ce jeune requin aux dents longues. Je le soupçonne d'être pétri d'ambition. Toutefois, c'est peut-être mon aversion de sa discipline qui parle à ma place. Oui, je suis médecin, lui est nécromant. Nous vivons dans deux mondes à part et pourtant proche. J'empêche la mort. Il la recherche. Tous deux, nous marchons à la frontière de l'autre. Un rien nous sépare, et pourtant, nous sommes différents.

Finalement, mon mal s'est estompé. Nous avons un peu discuté stratégie. Je lui ai surtout annoncé mon grand secret. Celui que je maitrise désormais le don du clan Kaguya. C'est le premier que je mets au courant. Mieux vaut qu'il sache ça. Je lui expose rapidement mon point de vue. Je lui propose même une stratégie globale. Je crois même qu'il l'a trouve bonne. Quoi qu'il en soit, nous accostons. Je suis surpris de voir de la neige. J'avais comprit que le combat avait lieu a Tsuki no Kuni, mais j'ai du mal écouter. Il s'agit donc de Yuki no kuni. Le flot de kirijin est impressionnant.

Et la guerre éclate. Sanglante, sans pitié, sans remord. Insultes, jutsus, lames, tout cela pleut par cordes dans la région. Je m'écarte du groupe et je suis Michiki. Je lui dit.

Trouvons un kumojin fort maintenant. J'ai envie de trouver un cobaye suffisamment puissant pour survivre à quelques expérimentations in vivo.

Et je rigole. Parce que j'ai hâte, hâte, hâte. Comme un gamin qui attend son cadeau de noël. Je n'ai plus guerroyé depuis longtemps et cela me manque. Ce sang qui coule en abondance. Ces os à découverts. Ces blessés, ces cris de souffrances... Tout est si merveilleux ! S'il existe un paradis après la mort, il doit certainement ressembler à ma vision. En tout cas, je l'espère. Nous marchons tout deux un moment. Et puis j'aperçois deux Kumojins dont l'un habillé étrangement. Je me dirige vers eux. Je crois reconnaitre les vêtements du Raikage, mais je n'ai pas de certitude tant que je ne me suis pas suffisamment rapproché pour voir son visage.

Je m'approche. Coeur qui tambourine. Boom boom, badaboum. Déchirer, trancher, découper... Oui bientôt. Quand ça ? Bientôt. Presque. Et maintenant ? Non, encore un peu. Je distingue son visage. Ils ne sont plus très loin. Il me parle sur un ton condescendant. Ce n'est pas très gentil, ça non. Je ne modifie absolument pas mon rythme de marche. Et je profite de ces discours pour avancer. Encore. Je réponds toutefois les mots suivants :

En voilà un drôle, qui demande l'identité de gens masqués. Je n'ai que faire de ta requête puérile.

Et je commence à marcher dans leurs directions. Sans me hâter. Sans montrer aucune intention hostile. Michiki dans mon dos. Je les observe. Au moindre mouvement brusque, je me mettrais à courir. Intérieurement, je me réjouis. Car j'adore résoudre des systèmes, des équations. Celle-ci semble complexe. J'ai reconnu Urio et c'est avec beaucoup de chance car il n'y a guère que lui ou Rikku que je pourrais reconnaitre. J'ai lu son entrée dans le databook de Kiri. Je me remémore instantanément les données principales. Taijutsu, Ninjutsu. Raiton, doton, suiton. Le restant, j'ai oublié j'admets. Mais il est également de notoriété publique qu'il est membre du clan Kadoria, les manipulateurs de gravité. L'autre ? Inconnu au bataillon.

Beaucoup d'inconnues.

Déjà quelques solutions intermédiaires.

J'ai un sourire derrière mon visage. Ma langue passe sur mes lèvres. J'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte. Mon coeur tambourine, mes veines claxonnent, mes pensées explorent l'arbres des possibilités et fourmillent d'hypothèses, de suppositions et de futures expérimentations. Et toujours, la rancoeur de cette attaque surprise de Kumo sur nous, il y a quelques temps. Même si je n'y ai pas participé. Kumo est l'envahisseur. Kumo est le défaillant. Kumo, toujours Kumo. Nettement plus redoutables que les konohajins, parce qu'ils n'ont aucun honneur, aucun respect.

Kumo paiera. Et j'ai devant moi une excellente monnaie d'échange.

Spoiler:

Je prépare mes dernières affaires pour embarquer. C'est le jour « J », aujourd'hui aura lieu la guerre entre deux villages différents, celui de la brume d'un coter, tous des barbares sans coeur et de l'autre coter, nous, les Kumojins, que je ne serais qualifier, à vrai dire on peut trouver de tout dans chacun des deux camps, seulement les Kirijins sont plus réputé pour être de véritable barbare qu'autre chose. Je prends avec moi un tas d'outils, projectile, que je range délicatement dans ma sacoche, je place trois fumigènes autour de la ceinture, je suis équipé ! Mes affaires sont enfin près, je jette un dernier coup d'oeil aux alentours pour pouvoir sortir. Je ne veux pas quitter cet endroit, mais je le dois, si je veux protéger Kumo, je dois combattre.

J'arrive sur place, je me retrouve en plein milieu d'une foule de Kumojins. Devant nos nombreux bateaux, attendant le signal pour pouvoir embarquer. Comme tout Kage qui se respecte, Kadoria Uriô prit la parole, rien de mieux qu'on bon discours dans des moments pareils pour redonner encore plus de confiance aux nombreux shinobis ici présent. Je l'écoute attentivement et chaque mots qu'il prononçait me donnaient la sensation d'être plus fort. Après une bonne dizaine de minutes, c'est à mon tour de monter, j'ai la boule au ventre, je stress, faire couler le sang, entendre des cris de douleur horrible... C'était pas mon truc. Je ne suis pas de ceux qui aiment les conflits.

Je suis à bord du bateau. Il y a plein d'autres shinobis qui m'entourent, j'en connais quelques-uns, moins d'autres et certain pas du tout. Mais il y en avait un ici présent que tout le monde devait connaître. Kadoria Uriô, surtout car il est le Raikage, mais en plus c'était celui qui venait de nous pondre un discours avant de monter à bord. C'était pas une mauvaise chose, surtout pour moi. Certes, je ne l'avais jamais vu à l'action, mais son titre en dit gros sur lui. Mais en plus de cela, c'est un Kadoria, il maîtrise la gravité, comme je le fais moi-même, comme le fait Shuji-sensei aussi d'ailleurs. J'ai de la chance qu'il soit dans mon groupe, peut être que j'aurais l'occasion de combattre à ces côtés, qui sait ? Le voyage dure plusieurs heures, plusieurs heures à attendre dans le silence, on savait tous, que une fois arriver la-bas, ça ne sera plus la même ambiance.

Nous sommes arrivés. Nous descendons alors. Tous prêt à combattre, peut être n'y avait-il pas l'envie en chacun de nous, mais on avait plus trop le choix, nous étions sur les lieux de la bataille, on ne peut plus retourner en arrière. Quelques minutes de silence, puis soudain, tout commence. La guerre vient à peine de commencer que j'entends déjà des cris de douleur horrible, je vois du sang gicler de partout.

J'avance alors, attendant qu'un shinobi du camp adverse s'attaque à moi, mais personne, personne n'avait l'air de m'en vouloir ! Je continue à marcher, j'aperçois à quelques mètres de moi le Raikage, je vois ensuite un Kirijin vouloir s'en prendre à lui, je cours en sa direction, kunai en main, prêt à lui fendre le crâne à tout moment. Un mouvement du bras de la part d'Uriô, suffisant pour tuer l'ennemi voulant s'en prendre au chef. Le Kadoria me remarque et me demande une rapide présentation de ma personne, je range mon kunai dans ma sacoche et répond brièvement.

« Shinzô, genin. »

Simple et rapide, avec ça, il a assez pour savoir de quoi je suis capable.

De loin on aperçoit deux étranges personnages en notre direction. Ils sont vêtu étrangement, d'un long habillage noir couvrant la totalité de leur corps, ainsi qu'un masque cachant leurs visages. Le Raikage était pris pour cible cela se voyait. Que font deux inconnus masqués au pays de la neige en plein milieu d'un conflit entre deux villages cachées ? Je me le demande. Kadoria Uriô n'hésite pas à les menacer. Directement l'un des hommes masquer répond, refusant la demande qu'avait fait le Raikage.

Je suis prêt Uriô ! Aujourd'hui sera un grand jour pour Kumo.

Michiki et Hojo étaient tous les deux fin prêts à se battre. Le médecin était même impatient au vu de ses dires. Il tenait à trouver un cobaye. Et bien là, face à lui, il avait un cobaye de qualité. Le Raïkage. Ce qui avait permis à Michiki de s’en rendre compte était ses habits. Un gars plutôt grand, fin et accompagné d’un autre type, certainement Kumojin lui aussi. Oui c’était évident que c’était un Kumojin ! Pour se tenir aussi près du chef de l’armée de Kumo il ne pouvait être que dans le même camp. Le deuxième type était un blond avec un chapeau. Drôle d’endroit pour ce genre d’accoutrement mais après tout, pourquoi pas. Le nécromancien se doutait de la puissance de celui qui leur faisait face mais il ne fallait pas négliger le deuxième. S’il se tenait près de son chef, c’est qu’il devait être fort lui aussi. Affaire à surveiller de près. Le Raïkage avait remarqué les deux Kirjins. C’était un moment assez particulier. Les combats faisaient rage autour d’eux mais ces quatre antagonistes semblaient destinés à combattre. Le Kage demanda à Michiki et Hojo de décliner leur identité sous peine de ? De subir son courroux ? Il ne fallait pas en attendre moins de la part d’un Kage après tout ! Mais ce dernier ferait mieux de ne pas sous-estimer les deux hommes de science. Hojo répondit d’ailleurs à la tirade du Kage. Et le nécromancien décida d’en faire autant :

-Votre courroux ? Je préfèrerais l’affronter cent fois plutôt que d’échanger des informations avec vous. Et puis tout de suite vous nous traitez de lâches ! Vous devez montrer l’exemple voyons ! Gardez la tête froide !

Michiki y avait pensé, il en avait rêvé même. Il aurait préféré être face à Rikku pour sortir cette blague de mauvais goût mais tant pis. Le Raïkage était aussi une cible de choix pour cette vanne. Le nécromancien avait ponctué la fin de sa phrase par un lent mouvement vers sa veste. Il y plongea sa main gauche pour aller chercher le fardeau qu’il avait rangé dans la poche intérieure. Et il en ressortit la tête de la Kumojin décapitée lors de la mission « diplomatique ». C’était évident qu’il ressortirait ce crâne à la guerre. Il secoua un peu la tête de cette jeune Kadoria impertinente. Michiki affichait un sourire carnassier derrière son masque. La folie du combat l’emportait. Sa voix était maintenant tremblante, guidée par la même impatience que celle qui habitait le professeur :

-Regardez Raïkage ! Même vos Genins arrivent à garder la tête froide. Bon on les a aidés bien sûr mais nous serions ravis d’en faire de même avec vous. Nous avons beau être lâches, on sait se montrer serviables. N’est-ce pas l’Hydre ?

Ce dernier commentaire s’adressait à son coéquipier et n’était que pure rhétorique. Il faisait un peu trop le malin mais il rentrait dans une transe étrange. Il avait hâte d’en découdre. Il ignorait si c’était la puissance de son adversaire qui le rendait aussi imprudent mais il allait garder une certaine retenue pour être à son plein potentiel. Il rangea la tête de la jeune impertinente. Puis il réfléchit un instant. Fallait-il lancer l’assaut maintenant ? Résumons la situation. Ils avaient le Raïkage en face d’eux ainsi qu’un autre Kumojin à la puissance méconnue. Et ils étaient à la guerre. Euh…pourquoi douter de ce qu’il fallait faire maintenant en fait ? Michiki s’avança pour arriver au niveau de son compagnon. Il tourna la tête vers lui et cela suffit. Les deux hommes n’avaient pas besoin de plus pour se comprendre.

Le nécromancien sortit un rouleau de sa ceinture et il fit venir sur le terrain les cadavres de ses parents. Le nuage de fumée occasionné par l’invocation lui laissa le temps d’enchaîner avec un autre jutsu. Il effectua les mudras à l’abri des regards indiscrets en profitant de la fumée et une fois celle-ci disipée, un dragon formé d’eau fonça à tout allure sur le Raïkage. Puis il ordonna ensuite à ses cadavres de se jeter sur le Kage. Moins rapides que le dragon certes, ils profiteraient de la technique Suiton pour se jeter sur leur adversaire. Le combat était lancé. Michiki entamait cette guerre et la bataille s’avérait difficile à gagner face à leur redoutable adversaire.

Spoiler:

Michiki parle trop. Mais cela à un avantage. Le raikage fulmine de rage. Oh oui. Ses intentions ne font aucun doute. Et son chakra encore moins. Quelle puissance ! Quelques mètres seulement nous séparent. Je me rapproche encore plus d'eux. Le Raikage n'a pas peur du corps à corps. Tant mieux. En ce point là, il est fort différent de Raiko qui avait tenté de s'enfuir devant moi. Mes mains saississent des scalpels et je commence à courir. J'entends du bruit derrière moi. Par expérience, je sais qu'il s'agit des zombies de Michiki. Je lance mes projectiles sur le genin. Une ouverture classique pour ne pas trop lui laisser le temps de réfléchir à la situation, et pour me laisser avancer un peu plus.

Et là, j'utilise mon nouveau Don.

Des griffes sortent de mes gants. Des griffes d'os, d'un blanc nacré. Elles sont affutées, elles sont effilées. Mais pas uniquement. Ce jeune homme fera un cobaye parfait. Bruit sur le côté. Je crois que le Raikage a prit les devants. J'aperçois des ombres au sol. Je lève les yeux. Des kunais qui tombent sur la zone. L'endroit le plus sûr... est directement sur son allié. J'arrive au corps à corps, dans un sens presque littéral du terme et je fais ce que je fais de mieux. Je tranche. Je découpe. Est-ce que je ne touche que de l'air ? Mon esprit ne s'occupe pas encore de ça. J'utilise mes griffes, c'est tout - avec la petite surprise qu'il y a avec. Oui, un petit poison de ma composition fu fu fu.

Le plus intéressant dans l'histoire ? Le kumojin ne peut à priori pas reculer facilement avec les kunais qui tombent de manière aléatoire. Il est sans danger où il est, mais s'il fait ne serait-ce qu'un pas en arrière...

Revenons au poison. Une création originale. C'est mes os eux-même qui deviennent empoisonnés ! Un poison qui empêche la coagulation et qui rend la moindre égratinure dangereuse. Un ajout très pratique sur mes griffes.

Mais la pluie d'acier a déjà cessé. Je saute en arrière avant de composer le sceau du tigre et de dire, simplement.

Kage Bunshin.

Cinq clones arrivent à mes côtés. Des copies conformes de moi, griffes incluses bien évidemment ! Trois se jettent aussitôt sur mon adversaire. Des adversaires à sa hauteur ? Je n'en sais encore rien. Ils sont spécialisés dans le taijutsu, en tout cas, et devrait même donner du mal à des jonins. A l'un de ces trois clones, j'ai donné une légère quantité de chakra supplémentaire. De quoi faire une petite technique au cas où.

Le restant ? Moi et les deux derniers clones... Nous attaquons le Raikage en personne. Je dois faire gaffe. Il est armé d'un sabre, et a l'habitude du corps à corps. Son habilité au combat ? Je la crains un peu. Malgré tout, j'ai cette sensation de picotement. Cette nervosité qui augmente encore et encore. Des frissons. Du plaisir intense par vagues successives. Combien de temps pourrais-je encore garder ma sanité dans ces conditions ? D'ici peu, je redeviendrais le fou de guerre... J'ai hâte, hâte, hâte, hâte, hâte !

Spoiler:

Spoiler:

Le Raikage et les deux hommes masquer en face de moi se lancent des piques. Je garde l’œil sur nos deux adversaires. Même qu'à un certain moment, l'un des mecs au masque étrange dit une blague, d'assez mauvais goût d'ailleurs. Ils sont décidé à affronter le puissant Raikage... Sont-ils fou ? Par le passer, on m'avait souvent dit à quelle point la folie était présente dans la brume. C'est qu'aujourd'hui que je m'aperçois que ce n'était point des mensonges.

L'un d'entre eux sort la tête d'une genin du village de la foudre. Une kunoichi du clan « Kadoria » si je me souviens bien. Bien sûr, je garde mon calme et toute mon attention sur les deux shinobis. L'un parle et provoque le Raikage, il lance ensuite les hostilités, j'ai confiance à mon plus grand supérieur. Je m'occuperais donc de celui qui tente de s'approcher pendant cette offensive. Pourtant je suis une quiche en corps à corps, faut pas qu'il s'approche trop de moi, vaut mieux qu'il reste assez loin. Je me concentre principalement sur ce mystérieux personnage. Des projectiles sont lancé en ma direction, j'effectue rapidement quelques mudras et un mur de terre se lève devant moi me protégeant de cette offensive.

Une stratégie à mettre en place...

Un fumigène. Le mur de terre me cachait déjà des yeux du Kirijin, mais le fumigène m'aiderait à le corrompre plus facilement. La fumée ne prend que quelques secondes à sortir entièrement et enfin pouvoir m'être utile. Mon adversaire ne voit rien à l'intérieur de cette brume intense. J'en profite pour créer un clone devant moi. Une copie exacte de moi-même. Chose qui me serait très utile pendant le combat. Il s'approche du mur et aussitôt se fait détruire par quelque chose, sûrement le Kirijin. A sa destruction, le clone laisse un tas de terre.

Quelques mudras et une dizaine de senbons se forme à partir de la terre que venait de laisser le clone détruit. Tous se dirige vers la position ou doit se trouver à présent le Kirijin. Je suis partis avec l'idée de toucher l'original, mais les dix senbons ont touché deux de ces clones. C'est déjà mieux que rien. Je recule de quelque pas en arrière, pas trop pour ne pas me faire toucher par la technique lancer par Uriô. Ce n'était pas assez, un clone n'avait pas été toucher par aucun de mes senbons. Il est arrivé jusqu'à moi pour me donner des coups de poings ? Non, c'est plutôt avec des griffes qu'il m'attaque. Je me prend le premier coup, puis le deuxième, mais le troisième, j'arrive à l'anticiper, je l'évite donc et col un back kick. L'avais-je touché ? Je l'espèrais.

Spoiler:

Le récapitulatif de ce premier assaut n'était pas fameux pour le nécromancien. Le Raïkage avait mis au tapis le dragon aqueux ainsi que les cadavres de Michiki sans trop de difficulté. C'était une mauvaise idée d'avoir sorti ses cadavres préférés face à un tel adversaire. Il allait devoir trouver autre chose. Déjà il n'enverrait plus de cadavres auxquels il tenait ! Ensuite, il fallait user de plus gros moyens face à un Kage. Cette diversion avait portée ses fruits. L'attaque du nécromancien avait offert une ouverture au médecin Kirijin qui avait profité de l'occasion pour se multiplier et envoyer ses clones à l'attaque. L'original s'était perdu parmi les autres pour le nécromancien. De toute façon si les ennemis se débrouillaient bien, il devrait y avoir une diminution des Hojo présents sur le terrain.

Michiki avait oublié un détail alors qu'il réfléchissait à la situation. Le Kage de Kumo avait utilisé une technique faisant appel à des kunaïs explosifs. Comme le Jônin n'avait pas été assez réactif, l'un d'eux s'était fiché à proximité avant d'exploser. Les flammes occasionnées par la déflagration ne l'atteignirent pas mais la force dégagée par l'explosion le projeta un peu plus loin. Il retomba lourdement sur le dos. Il se releva avec difficulté, les membres endoloris. Il avait eu le réflexe de ramener ses bras devant lui et de rester droit au maximum pour minimiser les dégâts. Lorsqu'il fut debout, il se rendit compte qu'une de ses manches rougeoyait à cause de cendres. Il épousseta son vêtement avant que des langues rouges ne se forment pour venir lécher une surface de son corps.

Il était éloigné un peu plus des trois autres combattants. Il regardait le Kage à travers les trous de son masque. Il méritait son rang. Face à cet invité de marque, Michiki se devait de l'accueillir avec des mets délicats. Il saisit un autre rouleau à sa ceinture qui libéra six cadavres. Il s'approcha de deux d'entre eux et apposa sur chacun un sceau. Cela allait être à la hauteur de l'adversaire. Il envoya ses deux cadavres piégés avec deux autres pantins de chairs. Il leur fit adopter une position de combat en forme de rose des vents. L'un des cadavres dut donc faire un grand tour pour atteindre la position Nord en s'arrangeant pour que le Raïkage soit au centre de cette rose. Puis les quatre cadavres se rapprochèrent de leur cible. Ceux positionnés à l'Est et à l'Ouest étaient marqués du fameux sceau qui les feraient explosés et chacun d'eux étaient équipés de lames greffées aux avant-bras. Michiki eut la bonne idée de prévenir son coéquipier de manière subliminale:

-FORMATION ROSE DES VENTS !

Ce signal devait faire tiller le médecin qui accompagnait le nécromancien. Les deux kamikazes approchèrent en premier pour exploser près du Raïkage. Puis les deux autres, armés de leurs lames, se jetèrent dans le feu de l'action à proprement parler pour tenter d'asséner des blessures. Quant à Michiki, il resta assez à l'écart pour avoir une vision d'ensemble, ses deux cadavres restants à ses côtés en mode garde du corps. Voilà qui serait déjà un peu mieux que la première attaque du nécromancien !

Spoiler:

~~~~Côté Urio~~~~

La formation rose des vents. C'est sensé être un signal pour me barrer en arrière pour éviter une explosion. C'est ce que je fais avec mes deux clones. On a réussit à un peu blesser le Raikage - allez, c'est quand même un miracle déjà, je suis que jonin et je me frotte à une légende. Sauf que là, il s'envole. Je réagis de la seule manière que je peux réagir.

Je n'ai jamais affronté un adversaire volant, du coup je suis mal préparé. Une seule technique me vient en tête. Du futon, déjà, parce que c'est l'affinité maitresse du ciel. Et comme il est coupé du sol il pourra difficilement se protéger intégralement par un dôme ou un mur doton. En plus, c'est un détail, mais le databook n'indique pas qu'il maitrise le katon donc rien à craindre. Bref je lance ma meilleure technique futon. Celle que Shinichi m'a apprise. La vague blanche du lutin. C'est la seule vraie technique à distance, et elle à l'avantage de couvrir une bonne zone et de pouvoir attaquer également Shinzo qui est aussi dans ma ligne de mire. Une sphère de vent apparait dans ma main.

Mes clones, à mes côtés, saississent chacun une lance en os et les balancent en même temps que je souffle dans ma sphère futon. Ma sphère se transforme en une vague en forme de V. Cela ne couvre pas une grande zone comparé à d'autres techniques futon, mais cela à l'avantage d'être plus puissant localement. Et là, j'ai plutôt une bonne surprise qu'Urio ait lancé une technique Raiton. Enfin, bonne surprise... Dans l'immédiat sa technique me fait peur. Il libère sur une grande zone des éclairs. Difficile a priori d'en échapper. Sa technique est puissante, et les zombies sont ravagés. Toutefois, je suis protégé par ma vague blanche. L'affinité aidant, ma technique contre et repousse la sienne - le fait qu'elle soit plus concentré doit aidé. J'ai un sourire, sous mon masque, tandis que je murmure ébahis devant la puissance de mon jutsu qui, j'espère, le blessera également.

Merci Nidaime.

Je m'apprête à la suite, suivant du regard Urio de manière très attentive. Va-t-il rester dans les airs ? Ou va-t-il m'affronter au corps à corps ? J'espère en tout cas qu'il s'amuse autant que moi. J'ai des frissons de partout. Du plaisir à en revendre. Encore, encore, encore ! Oui oui oui ! Je veux sentir une fois de plus son sang couler sous mes griffes.

~~~~Côté Shinzo~~~~

Les trois clones d'Hojo eurent une petite surprise. Ils sont deux. Enfin, l'un est déjà au sol, en fragments. Ils se jettent tous les trois sur celui qui restent. La distance qui les sépare est minime. Ils vont l'atteindre de leurs griffes... Mais des senbons de terres transperçent deux des trois clones. Ils se dissipent dans une fumée qui, par inertie, se dirige droit sur Shinzo.

L'a-t-il respiré ?

C'est probable. Si c'est le cas, il aura une surprise. Car les clones d'Hojo ne sont pas des clones normaux. Forcément, quand on est un maitre du poison, on aime en laisser trainer un peu partout. Dans la fumée par exemple. En occurrence, un hallucinogène. Leur sacrifice n'aura pas été vain. Le dernier clone l'a frappé à deux reprises. Le poison sur ses griffes empêche la coagulation, et même si les blessures ne sont pas profondes, elle ne cesseront désormais plus de couler. En tout cas, pas avant l'intervention d'un eisenin. Le clone rigole méchamment.

Shinzo donne un coup de pied, mais le clone est plus savant que lui dans l'art du taijutsu. Il amortit le choc et n'en sort pas blessé. Donc toujours en vie, il continue sa valse avec ses griffes. Son poison. Toutefois, quand il aperçoit qu'Urio s'envole dans les airs en lui tournant le dos, il n'hésite pas. Hojo lui a donné une petite réserve de chakra tout à l'heure. Il aurait put l'utiliser pour se défendre des senbons, mais il n'a pas été visé. Une opportunité s'offre à lui, et il l'a saisit. Il change de cible et propulse ses phalanges en direction du dos du raikage. J'ai dit phalange ? En réalité, les griffes d'os sont formés à partir des phalanges. Il s'agit d'un ensemble. Un tout. Ce tir de phalange s'est donc métamorphosé en tir de griffes empoisonnées.

Bon, le pauvre clone n'est plus armé, et en vient donc aux poings pour frapper notre cher Shinzo. Mais subitement, il entend comme un souffle...

Spoiler:

Spoiler:

La formation des vents. Un signal. Donner par le shinobi contre qui le Raikage lui même casse la gueule à celui contre qui je dois me battre. Sûrement une technique spéciale, de la mort qui tue... Mais non. Certes, j'étais trop occupé dans mon combat au corps à corps avec celui avec le masque, mais j'en reste pas sourd pour autant. Le Kirijin plus loin avait crié haut et fort le nom de leur stratégie. Dans ma tête, c'était le dawa. Heureusement que j'arrive à porter toute mon attention sur mon combat, sinon je serais déjà mort depuis longtemps.

L'mec contre qui je me bat est hyper costaud, chunin ou jônin, oui, c'est un haut gradé j'en suis sûr. Bref, avant qu'il m’assène un troisième coup de ces griffes, je lui fais un beau p'tit back kick, histoire de le stopper dans son enchaînement. Un coup de pied vers l'arrière, porter généralement avec le talon du pied, la trajectoire était en ligne, le Kirijin ce trouvait devant moi, pas la peine de faire une quelconque rotation pour bien placer le coup. Miraculeusement, il arrive à le contrer, pas totalement, mais suffisamment pour qu'il ne reçoit quasi aucun dégât. Il amortit le back kick. Je me retrouve donc dans une position délicate. S'il reprend son enchaînement de griffe, je dois les éviter, mais le Kirjin est plus entraîner dans l'art du taijutsu que moi-même. Chose impossible. J'essaye alors d'échapper à son corps à corps, mon pied levé avait un appui, suffisant pour pouvoir me projeter en arrière. Voilà que mon adversaire se met à frapper dans le vent. Je suis bien évidemment toujours derrière Uriô.

Le clone devant moi change de cible. Son regard se trouve sur quelqu'un d'autre, Uriô. S'en prendre au Raikage ? Mauvaise idée. Lors de ma projection en arrière, je sors plusieurs shurikens et les lances aussitôt sur mon adversaire. Cette attaque était à la base faite pour créer une sorte de barrière pour qu'il ne s'approche pas de moi. La vitesse du projectile est certainement pas assez optimiser pour toucher le clone avant qu'il ait le temps de lancer son offensive sur le Raikage. KINKOU (tr : balance) et KARUI (tr : léger) sont les deux techniques utilisé pour quasi doubler la vitesse du projectile. Cela c'est passé tellement rapidement que moi j'avais pas eu le temps de comprendre.

Je saigne. Ça fait mal. Je saigne. Ça ne s'arrête pas. Les ouvertures que m'a fait cet homme n'était pas si profonde que ça, le véritable problème est le fait qu'ils ne se referme pas. La coagulation est bien plus difficile pour les blessures causer par les griffes de cette homme et je le sentais. Il est redoutable, pas du tout de mon niveau, mais j'ai réussis à battre l'un de ces clones. Des fourmis, pleins de fourmis sur mes blessures, ça me fait mal. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, j'ai mal, je frotte mes mains contre mes blessures, ça empire. Je ne sais pas quoi faire. Une technique d'illusion ? J'en doute, je ne sais pas quand on a pu me la placer. Que m'arrive-t-il ? Que font ces millier d'insectes sur moi !? Je suis immobilisé par la peur.

Uriô est dans les airs. Une technique de lévitation. Grâce au don héréditaire du clan Kadoria j'imagine... C'est sûrement le cas. J'ai, il y a pas longtemps, su que je possède ce don moi aussi. La maîtrise de la gravité. Du Raiton. Une courte série de signes incantatoires pour que la technique soit lancer. Des éclairs jaillisses de partout. Jutsu utiliser pour détruire tout les invocations qu'avaient envoyer le deuxième Kirijin.
L'un maîtrise les os, l'autre est spécialiste en invocation ou même nécromant selon les dires du Raikage. Information très utile. Celui qui maîtrise les os, c'est sûrement celui contre qui je me suis battu, quant à l'autre, c'est celui qui a envoyer les quatre zombis autour de nous.

Juste après, je suis pris dans un jutsu, de type futon j'imagine. Je ne l'avais pas vu venir, que je suis immédiatement projeter à quelques mètres derrière.

Spoiler:

La marche c’est amusant, mais pas à la longue cela devient vite lassant surtout quand le paysage ne change pas réellement de décor particulièrement avec ses batailles qui se déroulait un peu partout dans ce pauvre pays qui n’avait absolument rien demander à mon avis.
Mais, bon que pouvait bien faire un simple adolescent comme moi, certes j’avais bon être un démon, mais si je dévoilais cette partie de moi à quelqu’un je devrais surement me cacher par la suite, car qui aimerait être amis avec un métamorphe surnaturel ?

Mais n’ayant jusqu'à présent montrer aucunes de mes capacités à personnes dans ce pays, mise à part peut être quelques personnes du village de kiri. J’avais peut être un petit avantage de créer un effet surprise sur mes futurs adversaires possibles avec un pouvoir totalement méconnus mise à part à Tsuchi no kuni.

‘’ Quoi que en y réfléchissant je ne vois rien comparer aux talents de ma mère… Donc je peux déjà oublier cette avantage si je croise quelqu’un du même niveau qu’elle…’'

Le jeune soupira tout en baissant la tête avec un air triste tout en continuant de marcher sur la direction que lui avait montré cet imbécile de Shinichi qui préférait ce battre seul dans un duel de folie avec cette inconnus de mon âge, qui semblait néanmoins largement plus fort que moi en y repensant…

‘’Même s’il était plus fort que moi j’aurais bien aimé être sur place même en tant que spectateur moi !’’

Disait-il de ton râleur et amusé à la fois, car il n’était pas vraiment fâché pour autant, mais lorsque celui-ci entendis le bruit d’un jeune-homme de son âge qui s’était s’en doute fait projeter par un de ses ennemis sans doute, mais la question était par qui ?
Je regardais un coup à droite et un coup à gauche afin de me rendre compte que je mettais tellement perdus dans mes pensée que je n’avais même pas fais attention que je venais tout juste d’entrée sur un champ de bataille, mais par chance j’étais suffisamment loin d’eux pour qu’ils me voient directement.

D’un premier coup d’œil le garçon provenait du village de kumo, car l’insigne ressemblait beaucoup à celui de certains touristes du pays de la foudre, mais un peu plus loin ce trouver deux personnes portant étranges masques avec l’insigne de kiri dessus, mais le plus grand mystère pour moi était cette personne qui lévitait non loin des deux kirijins.

Restant donc un moment à l’écart tout en réfléchissant à ce que je pourrais bien faire, car ne portant aucune insigne de Kiri sur moi , il était bien trop dangereux pour moi de me lancer dans la mêlée tête baisser sans que même mes soi-disant alliés me reconnaisse.

‘’ Que pourrais-je bien pouvoir faire ? Et peut être qu’avec chance ils ne me verront peut-être pas d’ici…’’
Disait-il de ton pas très rassuré par les évènements…

Spoiler:

Michiki n’avait de cesse de s’émerveiller de ce combat. Non seulement il avait le droit à un spectacle formidable avec un ennemi digne de ce nom, mais ce dernier était des plus impressionnants. De tout temps l’Homme avait rêvé de voler, et bien ce gars avait réussi ! Il avait évité les cadavres kamikazes du Jônin en s’envolant dans les airs. Cette technique était impressionnante. Comment un simple mortel avait-il pu en arriver là ? Il l’ignorait mais il ne perdait pas une miette du combat. Si seulement il pouvait avoir le cadavre de ce type, il deviendrait l’élite de Kiri. Un large sourire carnassier se dessina derrière le masque aux symboles violets. De plus, Hojo ne perdait pas un instant pour démontrer ses nouvelles capacités étonnantes.

Une fois que le Raïkage s’était élevé dans les airs, il avait utilisé une technique du répertoire Raïton pour détruire les cadavres de Michiki qui étaient restés intacts. En comptant les deux kamikazes, cela faisait quatre pantins de chairs en moins. Mais ce n’était pas très grave. Heureusement qu’il avait eu la présence d’esprit d’écumer les clients de la morgue de Kiri pour récupérer de la chair à canon. Grâce à ça, il n’aurait pas à se soucier de les rafistoler plus tard comme il le faisait avec les cadavres de ses parents. Ces derniers lui étaient chers sentimentalement alors qu’un inconnu récupéré dans le salon de la Mort, il n’avait pas la moindre réticence à le sacrifier dans un assaut comme celui-là.

Loin d’être insatisfait de ce qu’il se passait déjà là, la suite ne tarda pas à ravir l’esprit combattif du nécromancien. Son coéquipier médecin venait de répliquer grâce à sa supériorité numérique. Il avait d’un côté envoyé une technique Futon à la puissance dévastatrice alors qu’un autre Hojo envoyait du côté inverse des griffes d’os. Un pur Kirijin dans l’âme. Tandis que l’autre Kumojin tâchait de se débrouiller comme il pouvait face aux clones du Jônin médecin. La fièvre du combat prenait le dessus et l’excitation atteignait son comble. Il fallait répliquer. Maintenant !

Pour ne pas perdre plus de temps à s’émerveiller des prodiges du Raïkage, Michiki effectua des mudras qui lui permirent de créer une boule de terre. Ce projectile avait la faculté d’être téléguidé. Il le fit d’une dimension assez large pour qu’il cause un maximum de dégâts. Et pour augmenter ces derniers, il apposa sur la boule de terre un sceau de sa composition. Toute sa connaissance du Fuinjutsu et du Katon était placé là-dedans. Il fit un décrire ensuite une trajectoire en demi-cercle à son projectile pour le situer derrière le Raïkage. Il ralentit la course de la sphère de boue et il activa le sceau qu’il avait posé dessus. La boule de terre se transforma en une boule de feu à la puissance décuplée. Ceci fait, il visa le Kage dans le dos, là où se tenait le projectile avant de s’enflammer. Puis, Michiki reconcentra son chakra de nouveau pour former un dragon d’eau qu’il envoya en plein dans la face de son adversaire.

Le Raïkage se retrouvait donc coincé entre les éléments. Le feu et l’eau. Et même s’il avait l’idée de laisser ces projectiles se percuter, la terre à la base de sa boule de feu aurait été durci par la chaleur et infligerait des dégâts s’il la prenait. Un assaut intéressant qui laissait présager une contre-attaque digne de ce nom ou un touché coulé tout aussi phénoménal. Quel spectacle alléchant pour le nécromancien !

Spoiler:

Le sphère de métal apparait et semble accuser nos attaques. Urio se laisse choir au sol avant d'activer une technique qui recouvre son corps d'une armure à l'affinité raiton. Hojo fait un mouvement de recul. Mais en une seconde, le raikage est sur lui. Rapide. Efficace. Il frappe d'une puissance incroyable au ventre.

Son bras traverse le torse d'Hojo et le laisse ensanglanté par terre. Le sang s'étend rapidement dans une marre autour de lui. Le raikage aura été prévoyant, et plus fort que lui. Ou alors Hojo a eu les yeux plus gros que le ventre.

La fin de l'hydre.

Spoiler:

Le Raikage a utilisé pas mal de chakra pendant les echanges de jutsu du combat, les sceaux et autres stratagèmes mis en place par le dirigeant de la foudre furent payants mais les clones d'Hojo l'avaient forcé à tatonner pour l'apposition, l'obligeant à consommer plus que de raison... Puis les plans du Kage se finalisèrent: Il charga tout en activant un sceau piège qui se trouvait sur la main d'Hojo pour l'empecher d'utiliser son chakra. Le Kirijin ne se laissa pas faire pour autant, à moins que ce fut un pure reflexe ? Dans tous les cas il utilisa une technique d'armure en os qui réussit à passer outre le sceaux de bridage. Et même si celle-ci était plus faible que d'habitude, elle réussit à amortir un coup qui aurait pu être purement et simplement fatal.
Dans une gerbe de sang et d'os, Hojo s'envola plus loin sous l'impact et il mit un certains temps avant de reprendre ses esprits, il était sonné par la puissance des techniques du Raikage, mais son armure a réussi à lui epargner une mort violente et brutale.



Spoiler:

Des signes incantatoires et un dragon d'eau et une petite boule de feu sont envoyé en direction du Raikage de la part d'un des Kirijins masquer. La combinaison était excellente, les deux attaques allaient le frappés de plein fouet s'il ne se protégeait pas, mais connaissant un minimum le chef de la foudre, je savais qu'il avait un plan en tête, il n'était pas Kage pour rien. Je ne l'avais jamais vu combattre dans le passé, mais j'avais une confiance absolue en sa personne. Mon coéquipier effectue divers signes incantatoires. Un globe de métal prend forme autour d'Uriô. Le globe était suffisamment résistant pour supporter les assauts des deux kirijins. Un sourire se dessine lentement sur mon visage, il s'en ait sortis indemne.

A peine la technique de défense désactive, le Raikage disparaît. Une technique de téléportation ? J'en doute, il y avait bien une personne au village de la foudre possédant une telle technique, à ma connaissance, ce n'était point Uriô, mais un « simple » Jônin. La technique que venait d'utilisé le Raikage était une technique de déplacement rapide, de très haut rang sûrement. Je n'ai même pas eu le temps de le voir en déplacement tellement sa rapidité était énorme.
Du sang, partout du sang. Le kirijin Kaguya contre qui je me battais depuis le début vient de se prendre un coup de poid... Pas n'importe lequel bien sûr, celui du Raikage bien sûr ! Je comprend plus rien merde... Comment a-t-il fait pour arriver à se protéger de deux techniques de haut rang et d'enchaîner avec une attaque visiblement mortelle ! J'essaye d'analyser... Uriô aurait utilisé sa technique de déplacement rapide et renforcer d'une certaine manière qui m'est inconnu son poing pour amplifier la puissance du coup porter au Kaguya. Ce dernier fut propulser plusieurs mètres en arrière.

Les choses s'étaient passés tellement rapidement que tous c'étaient embrouillés dans ma tête. Je ne comprenais qu'un dixième de ce qu'il venait de se produire. En un quart de secondes, l'un des deux kirijins se trouvait à terre toute ensanglanter en train d'agoniser. J'avais presque pitié pour lui... Uriô n'en avait fait qu'une bouchée. C'est seulement maintenant que j'aperçois l'écart de puissance entre les shinobis lambda et les Kages.
Uriô offre la possibilité de fuir au shinobi ennemi encore debout, s'il restait, le Raikage ferait en sorte qu'il finisse comme son camarade un peu plus loin. Je trouve ça trop gentil... Nous sommes en guerre, personne ne doit être épargner surtout par le chef d'un des deux camps !

Je continue mon analyse, nous étions trois dans le ring, deux kumojins et un kirijin. Nous avions un énorme avantage numérique.
Je me trompe. J'aperçois au loin une silhouette. Un allié ? Un ennemi ? J'en sais rien. Que fait-il donc dans un champ de bataille ? Il doit sûrement faire partit d'un des deux camps. Je ne le reconnais pas, s'il n'est pas de la foudre, il devrait être de la brume. C'est donc un ennemi de plus... Le combat redevient équilibrer, enfin je l'espère, je ne connais point la puissance ni de l'un, encore moins de l'autre.

Spoiler:

J’avais bon cherché je ne trouvais aucun moyen de me joindre à la foule sans prendre le risque de ne pas être attaquer par les deux camps qui se battaient juste sous mes yeux.
Si je me joignais à eux de façon pacifique en plein milieu de leurs combats j’y perdrai sans doute des plumes, même si j’avais la possibilité de m’enfuir par la voie des cieux.
Je préférais tout de même garder mes capacités encore secrète pour un temps encore, mais si la situation l’exigé je serais surement dans l’obligation de me dévoiler en quelques sorte…

‘’Hum…Regardons d’abord ce qui ce passe entres ces deux groupes’’

Me trouvant au meilleur en endroit pour profiter agréablement du spectacle comme le ferait un seigneur regardant des gladiateurs se battant jusqu'à que mort s’en suive, mais je remarquai malheureusement que tout allait reposer sur un seul homme du coté des pseudos ennemies ce qui allait réduire leurs chance de victoire à mon avis. Mise à part si bien entendue celui-ci nous réservait une grande surprise de sa part, mais ne connaissant point sa force il y avait des chances que quelqu’un de ce pays rivalise avec shinichi et ce monstre de régent.

‘’ Cela pourrait finalement devenir intéressant et vue que je suis coincé à cette distance par rapport à ma situation autant en profiter en récoltant certaines informations pour le seigneur féodal de Tsuchi no kuni…’’

Après tout le seigneur féodal ne m’a surement pas envoyé à kiri pour leurs faire gagner d’avantages de territoire, mais bien pour que mon niveau de combat augmente auprès de ses brutes sauvages, mais je ne suis pas non plus une personne qui laisserai mourir quelqu’un sans rien faire, du moins s’il y avait possibilité de le sauver bien entendue…

Des attaques de grande envergure fusèrent sur le pauvre homme qui nous avait néanmoins prouvé sa puissance monstrueuses en esquivant les attaques de ses opposant avec un dôme métallique, mais étant loin je ne pouvais pas vraiment voir tout les détails comme je le voudrais, mais soudainement celui-ci disparut et réapparut au sol avec peut-être même le cadavre de l’un de mes alliés.

‘’ Que devrais-je faire ? Car je ne pense pas pouvoir être d’une grande utilité au survivant, mais je ne peux pas non plus rester sans rien faire…’’

Indécis celui-ci attend patiemment la réaction des personnages avant d’agir…

Spoiler:

La tournure des évènement virait en défaveur des Kirijins. Le combo d’attaques du nécromancien et du médecin était une bonne idée, seulement le Raïkage ne portait pas ce titre pour rien. Grâce à un enchaînement de techniques assez impressionnant, il réussit à renverser totalement la tendance. Il créa un dôme d’acier pour se protéger des attaques avant de laisser le nécromancien dans l’incompréhension totale. Ceci s’explique par le fait que le Jônin de la Brume n’eut pas le temps de comprendre ce qui s’était passé. Il avait vu le Kage quelque part pour le retrouver au-dessus du corps d’Hojo une demi-seconde après. Il ne savait pas comment il avait fait ça. Il ignorait comment un combattant comme Hojo avait pu perdre.

Le bilan était mitigé. Un Kumojin était en mauvais état seulement il s’agissait d’un Genin. Il n’y avait pas lieu de s’inquiéter, même s’il fallait rester méfiant. Mais cet éclair furtif de bonne nouvelle était masqué par la sombre mauvaise nouvelle aussi imposante qu’une tempête grondant à l’horizon. Le Kage était toujours debout, en plutôt bon état. Michiki se retrouvait seul face à lui et un Genin qui pouvait maintenant se concentrer sur lui. Pour résumer de manière simplifiée, le nécromancien était dans la merde. De son côté, il était en assez bon état physiquement mais sa réserve de chakra ne pouvait en dire autant. Il lui restait tout au plus de quoi faire un jutsu assez puissant ou deux de puissance moindre. Dans les deux cas, cela ne lui suffirait pas pour s’en sortir face à ses adversaires.

Alors que Michiki réfléchissait à la situation, le Raïkage s’adressa à lui. Il lui expliqua qu’il lui laissait la vie sauve dans son « infinie bonté », l’accablant d’un tas de belles paroles sur sa lâcheté, son infériorité et bien d’autres. Michiki avait au moins le luxe de porter un masque pour dissimuler un sourire moqueur. Le Kage était fort mais il devait faire gaffe à ses chevilles. Si le combat s’arrêtait là, c’était pas par choix et par infériorité. Il s’agissait juste de bon sens. Lui-même en aurait fait de même dans la situation du nécromancien. Mais ce dernier avait connu tellement pire comme jugement pour se laisser toucher par des mots tels que « lâche » et « infériorité ». Il se massa le bras qui avait été touché pendant le combat avant de formuler une réponse :

-Je vais volontiers accepter ton offre Raïkage. Le combat m’a épuisé et je ne peux refuser une telle clémence d’un adversaire comme toi. Permets au moins un pauvre lâche de récupérer le corps de son compagnon pour lui offrir des funérailles digne de ce nom.

Avec les vantards, il valait mieux se plier à leur façon de voir les choses. Il en faisait peut-être trop et cela pouvait énerver l’adversaire mais il lui restait assez pour sa tactique spéciale fuite. Il se dirigea vers le Kage pour se rendre auprès du corps d’Hojo. En chemin, il remarqua un détail qu’il n’avait pas vu tout à l’heure. Une autre personne s’était jointe au combat. Il n’avait pas vu ce Kirijin venu les observer. Comment pouvait-il affirmer que c’était un Kirijin alors qu’il ne portait pas le symbole du village ? Parce qu’il le connaissait pour l’avoir accueilli au village il y a des mois alors qu’il était encore un Nukenin. Avec son masque, il n’avait pas dû le reconnaître mais le signe de Kiri étant dessiné sur le dit masque, Eishiro savait qu’ils étaient du même camp. Michiki tourna la tête vers lui et lui hurla :

-Eh toi là ! Viens m’aider à ramener le corps de notre camarade.

Les deux Kirijins arrivèrent auprès du corps. C’en était malheureusement fini du médecin Hojo. Plus aucun pouls. La force de l’attaque l’avait cloué au sol et avait anéanti tout souffle de vie en lui. Le nécromancien éprouva une certaine peine. C’était un brave soldat. Et il ne comptait pas lui offrir la vie de pourriture dans un cercueil qu’il avait mentionnée au Kage. Il lui offrirait le plus beau privilège dont tout shinobi rêvait : continuer à servir son village même après la mort. Michiki n’en avait rien dit de peur que le Raïkage lui refuse l’accès au corps. Il pouvait encore avoir des doutes donc il resta vigilant en s’éloignant du terrain en prenant le corps d’Hojo par un bras tandis qu’Eishiro tenait l’autre. Il aurait pu tout simplement le sceller dans un de ses rouleaux mais il craignait que cela attîse la méfiance de l'ennemi. On ne scelle pas un corps destiné au cercueil. Ils s’éloignèrent donc tous deux, Michiki précisant juste tout bas à Eishiro d'être attentif au cas où leurs adversaires lançaient un assaut dans le dos. Le Jônin devrait maintenant assumer le dur retour au village avec le bilan d’un mort et d’une défaite. Une tâche sur son CV si brillant jusque-là.

Spoiler:

RÉSULTAT
La victoire revient à Kumo.

MEMBRES EXCLUS
Aucun.

ETAT DES KUCHIYOSES LORS DE LA PROCHAINE BATAILLE
Rien de particulier.

ETAT DES MEMBRES LORS DE LA PROCHAINE BATAILLE
Le chakra est entièrement restauré. Pour la santé :

Shinda Michiki : Rien de particulier.
Yakushi Hojo : Mort.
Kouryo Eishiro : Rien de particulier.

Kadoria Uriô : Rien de particulier, hormis une entaille au bras qui saignera abondamment si elle est rouverte.
Kadoria Shinzô : Douleur à l'abdomen.