Citation :

« A Kawa se tient chaque année une compétition un peu particulière. Les évènements sportifs étaient considérés comme discriminatoires car ils n'étaient pas accessibles à tous. C'est pour ça que les hautes instances de Kawa ont pris la décision d'organiser une série d'épreuves sportives regroupées en forme d'évènement qui se déroulerait dans une arène prévue à cet effet. Un seul critère pour les participants, être handicapé. Pour cette mission, Kiri a décidé d'envoyer l'un de ses shinobis, Fuji Sayoko, afin que cette dernière défende les couleurs du village de la Brume. Vous participerez aux épreuves de course et de relais. Bonne chance et défendez l'honneur de Kiri jusqu'à la victoire si possible ! »

Tu es si belle pourtant, dans tes apparats d’hôpital, tu es si belle lorsque ta voix éclate et se répercute sur les murs blancs qui nous entourent. Je t’observe, ma langue se délit, et je te regarde, tu es si mignonne, tellement belle.

- « Voyons Sayo, c’est une opportunité! 
- Non. Je n’ai pas que ça à faire, je ne suis pas une … Déclara ta belle voix.

Je pu lire une tendre détresse dans tes yeux azures. Je pu voir dans ton regard une tristesse accablante qui pourtant, allait à ravir à ton visage redevenu rond.
- Je te dit que c’est une opportunité, lui répétais-je. Tu pourras rencontrer des gens comme toi.
- Non. Se coller l’affiche « handicapé » sur le crane, c’est comme abandonner! Je n’ai pas abandonnée mes jambes!
- Je sais bien ma Princesse. Lui murmurais-je

Je m’approche je lui caresse doucement les cheveux, sa belle chevelure d’un noir ardent glisse entre mes doigts. Elle m’a pourtant toujours l’air contrarié mais …

- Et puis tu n’as pas le choix, j’ai déjà donné notre accord.
- Quoi?! Comment ça ‘notre’ ?!

Et c’est ainsi que Sayoko Fuji c’était retrouvé au pays de Kawa. Kawa, un village bien désagréable puisqu’il fallait passer plusieurs rivières pour arriver à destination. Le voyage s’était fait sans aucun heurt, et il fallait avouer que c’était plutôt reposant de se laisser aller à être balader ici et là. Mais, Sayoko aurait tout de même préférait avoir à marcher plutôt que parfois devoir être porté sur les chemins trop complexe à gravir pour ses roulettes. Elle retardait beaucoup le convois et lorsqu’elle consentit enfin à se laisser porter par son ami, Ookami, ils étaient déjà presque en retard.. Presque, parce que Ookami était un homme agile et rapide, il ne fallait pas se fier à sa chevelure grise qui le vieillissait d’une 20taine d’année.

Alors, quelques heures après à peine, ils eurent enfin traversé le pays et ainsi rejoint l’arène où aller se dérouler le tournois.
Sayoko mit beaucoup de temps à se faire à l’image de tous ces hommes et femmes en fauteuil, manchot ou avec d’autre particularité plus étrange encore. Certain portait un bandeau sur les deux yeux et ..

- « AH! S’écria la belle demoiselle en tentant vainement de reculer a la seul force de son corps.
- Hé hé. Rigola la voix, elle-même assise dans un fauteuil.

Sayoko observa l’étrange personnages. Doué de son fauteuil comme un homme pouvait l’être de ses jambes il tenait en équilibre sur une seul d’entre elle semblant rebondir doucement de petite impulsion. Du chakra ?
L’ex épéiste en fut quelques peux étonné. Elle observa l’autre homme d’un certain age qui lui dit :

- Ah c’est ta première fois non?
- Heu .. Hum.. Fit elle en hochant la tête.
- Ca se voit! Tu as l’air si fragile!

Le regard de Sayoko devint plus sévère, elle se redressa dans sa chaise et fronça les sourcil.

- Oh ça va, je ne voulais pas te mettre en colère! C’est juste que tu as un peu de mal avec ton fauteuil n’es ce pas ?
Sayoko détourna le regard, hochant une nouvelle fois la tête.
- Tu peux utilisé ton chakra tu sais ? Ah! Au fait, moi c’est on m’appelle Hakari, Shinobi de Kawa.
- Shinobi?
- Ouais. On peu avoir un handicap et être ninja. L’un n’empêche pas l’autre.
Septique, la jeune femme ne répondit pas. Elle se contenta d’observer le jeune homme.
- Le chakra, tu en as encore non?!
- Oui …
- Avec ça certain son capable de faire du feu, pourquoi toi tu ne pourrais pas te déplacer ?
Logique, se disait la jeune femme, mais se n’était pas si simple. Quoi que, une technique de feu n’est qu’un entrainement, pourquoi ne pourrait t elle pas …

Les doutes commencèrent à être balayés de son esprit. Après tout, pourquoi pas! Un léger sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme.

- Ah, madame est bien plus belle en souriant!
Le sourire de la jeune femme s’élargit encore, ainsi qu’une rougeur apparaissant sur ses joues. Elle tourna la tête sur le coté croisant le regard de Ookami qui souriait de toutes ses belles dents blanche.
- Hey doucement le dragueur!
- Hé hé, quoi tu veux te battre ?
Un rire léger accompagna ses douces chamailleries. Et la 1er compétition pu commencer dans la bonne humeur. C’était la course en 1er, Sayoko faisait partit des coureurs et elle pouvait voir autours d’elle des personnes dans la même situation qu’elle quoi qu’avec bien, bien plus de motivation.

Bientôt le départ serait donner.

- Bonne chance. Lui murmura à l’oreille son vieille ami. La jeune femme soupira, se plaçant sur la ligne de départ à coté du fou aux roues de fer blanc. Elle hésita, l’observa, se demandant si il était bien « digne » d’elle qu’elle face se genre de chose. Après tous, elle avait été une grande ninja et …

PAN !

Le top départ fut donné, et Sayoko fut ébahit devant la vitesse des autres à roulettes qui était devant elle, parfois même très loin devant elle. Elle avait déjà prit un médiocre départ mais les autres continué de forcer sur leurs roues. Mais où pouvaient ils bien trouver toute la force d’aller si vite et si loin? Eux qui étaient, comme elle, clouaient à leurs fauteuils ?

Sayoko ne comprit pas immédiatement, il lui fallu avaler 100 autres mètres et se retrouver à presque 300 mètres de l’avant dernier pour comprendre: Ils n’avaient, tous, nullement perdu leurs courages et leurs témérité de Ninja, comme elle, ils se battaient, comme elle, ils luttaient contre leurs états, mais, eux, eux ils l’avaient accepté, et plutôt que de luter contre, ils faisaient avec et se donnaient les moyens de réussir d’une manière ou d’une autre. Elle voyait l’homme avec qui elle avait parler au début de la course bondir de place en place. Elle en voyait un presque voler à quelques centimètres du sol, et d’autre, leurs bras couvert d’un chakra si fort. Si puissant.
Elle n’avait jamais tenté, elle, de faire cela. Elle avait juste, égoïstement pensée qu’elle était la seul à souffrir ainsi.
Mais c’était loin d’être le cas: elle n’était nullement seul, et surtout : il y avait tellement de gens qui pouvait lui apprendre à se resservir de son chakra, d’une manière différente.

Roulant le plus vite qu’elle pu, commençant déjà a injecté du chakra dans ses roues, elle rattrapa l’avant derniers, qui lui sourit. Lentement, elle comprit qu’il y avait d’autre chose a faire aussi, il n’y avait pas que la force, mais il lui fallait une certain maitrise, une douceur, comme le fer de son sabre qui glisse sur son fourreaux. Glisser, pouvait elle glisser ? Sur son propre chakra?

La demoiselle ne se posa pas plus de question, essayant immédiatement se qu’elle venait de pensé. Elle injecta alors son chakra dans ses roues, tentant de les rendre le plus lisse possible, ainsi qu’en dessous de ses roues, pour que son chakra glisse sur son chakra et face avancer son chariot encore plus vite.
Rattrapant ainsi de nombreux coureur, elle parvint a attendre, au bout de 4 tours, la place, non sans désir, de 5em. Se n’était pas tout à fait brillant, sur 10 coureurs, dont quelques manchot en fauteuil, mais c’était largement suffisant pour lui redonner un minimum de confiance en elle.


Délier de toute envie de partir, elle put enfin rire avec les autres coureurs qui était de savant dragueur. Une nana à roulette, sa ne doit pas être si commun, et Sayoko était flatté d’avoir autant d’attention de la part d’homme qui venait de tous les coins du monde. Aucune animosité, se n’était qu’un jeu pour tous.

La nuit passa dans la joie, la fête et la bon humeur, il n’y avait absolument rien de regrettable a narrer, même Ookami s’amusait comme un fou à discuter avec quelques femmes et hommes qui étaient là.

Le réveil fut ensuite pour le moins difficile. La nuit avait été bien trop courte, mais qu’importe, il fallait observer les jeux, et Sayoko avait encore une épreuve à passer : celle du relais.
D’après le règlement, le bâton devait faire tous le chemin qui relier la ligne de départ à la ligne d’arrivé en passant par toute les mains de l’équipe. Mais il n’était nullement écris que l’un devait forcement l’amener a l’autre. Et ça, apparemment, c’était le meilleur de l’histoire. Chacun choquer les autres de son adresse et de son lancé, la vitesse importé peu: il fallait juste être habile.

Et ça, la belle maitresse du Kenjutsu l’était. Elle était doué de ses mains, et elle savait comment jeter et recevoir un objet. Sûr d’elle, la jeune femme laissa courir sa joie sur son visage.

Lorsqu’enfin, le jeu fut lancé, la belle découvrit l’agilité des quelques ninjas de Kiri qui s’offraient à la course ainsi qu’à la projection, chacun avait était mit juste là où il fallait. Sayoko avait été placé dans un endroit difficile, elle devait recevoir, avancé, puis lancé, se qui n’était pas forcement évident. Une personnes, puis deux, puis trois, et enfin se fut son tour. Elle regarda l’homme ‘courir’ et enfin, lui lancé l’objet. Sayoko roula quelques mètres avant de soudain bloquer ses roues. La brutalité fut tel qu’elle décolla dans les airs, toujours accroché solidement à son fauteuil. Le bond, aidé par une petite dose de chakra, la fit voler à 2 mètres du sol, attrapant au vol le belle objet. D’un mouvement svelte, elle tourna le fauteuil, dans les airs toujours, et lança de toute ses forces l’objets en directions du suivant, toujours aider d’une bonne dose de chakra. La détonation fit telle que ses oreilles sifflèrent, mais, bien qu’elle fut repoussé et retomba mollement au sol. L’objet arriva à destination et son équipe fut sacré 1er, sans doute grâce à l’avance prise par Sayoko qui n’avait eut que faire de retombé sur ses roues avant de renvoyer l’objet.


L’équipe de Kiri rentra donc au pays, et, se fut bien plus rapide. Sayoko consentit plus rapidement a être porté dans les endroit difficile, et pour les lieux plus simple elle utilisa les techniques qu’elle avait apprise plus tôt.

Elle n’avait toujours pas abandonner ses jambes, mais au moins, elle s’était beaucoup amusé et avait un peu amélioré sa situation.