Ame no Kuni. Je ne sais même pas ce que je fichais ici mais soit. Le fait est que, pour une quelconque raison, je m’étais retrouvé dans ce pays grisâtre. N’ayant malheureusement pas une mémoire eidétique je ne saurai pas vous expliquer le pourquoi du comment de ma venue ici. Toutefois nous pouvons supposer qu’une mission diplomatique, une escorte ou bien un travail important m’avait poussé à entrer dans l’enceinte de ce territoire. En tout cas une chose est certaine, je n’étais pas venu là pour faire du tourisme. Pour cause, les villageois du coin ne me portaient pas dans leur cœur. Si vous n’avez pas compris la litote, faisons simple : Tous les locaux me haïssaient. Il faut dire que massacrer la population, saccager le centre-ville ou encore tenir tête au gouvernement en vigueur n’a contribué à donner une vision méliorative de ma personne. Bref, passons. N’ayant rien de bien passionnant à faire à Ame, je me mis en tête de quitter les lieux au plus vite. Loin de moi l’intention de paraître dédaigneux envers ce pays, disons juste que j’avais des choses urgentes à faire au pays. Pour rentrer au pays de l’Eeau, il me fallait parcourir quelques kilomètres, une centaine tout au plus, puis prendre un navire en partance pour le village de la brume. Sur le papier comme ça, ça à l’air simple mais croyez-moi, dans la réalité ça ne l’est pas du tout. En effet, beaucoup le savent, j’ai un très mauvais sens de l’orientation. Notons au passage que l’expression « très mauvais » dans le cas présent est un doux euphémisme. Attention, théoriquement je suis doué hein ! Je sais où est l’ouest, l’est et ainsi de suite. Par ailleurs, donner moi une boussole et une carte et je suis capable de vous donner avec exactitude les coordonnées d’une personne X ou Y. Ceci-dit, dans la pratique je suis une véritable calamité.

Ainsi, comme vous vous en doutez certainement, je m’étais encore perdu dans cette vaste forêt humide. Bon, vous allez me dire que ce n’est pas la première fois mais là, ça commençait légèrement à faire beaucoup. Trois fois que je pars en forêt et trois que je ne suis pas capable de revenir…Pitoyable, pensais-je. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, la première fois que je m’étais égaré, c’était à Konoha. La seconde, je ne sais trop où et la troisième ici, à Ame no Kuni. Maudissant mon incapacité à rentrer seul, je marchai tranquillement en espérant trouver un éventuel guide. Qu’on se le dise, je n’étais pas très regardant. N’importe qui pouvait donc endosser ce rôle à partir du moment où il avait quelques connaissances et était donc en mesure de m’aider. Femme, enfant, vieillard ! Je prends tout et n’importe quoi ! Après quelques heures d’errance infructueuse, je vis au loin une gamine s’entraîner aux arts ninja. Histoire de ne pas passer le restant de mes jours dans ce qui semblait pour moi être un labyrinthe, je me dirigeai vers cette Kunoichi. La jeune femme aux lunettes savait certainement comment sortir de cet endroit. Si tel était le cas, je comptais sur elle pour me guider. En espérant qu’elle soit coopérative bien entendu.

« Bonjour. Je me présente Kitase Shinichi, du village de la brume. Tu es ? »

En fait je m’en fichai complet de savoir qui elle était, d’où elle venait etc… C’est pourquoi à peine avais-je demandé cela que je m’empressai d’ajouter les mots suivants, ne lui laissant donc pas la possibilité de me répondre directement :

« Je ne sais pas pour toi mais moi, j’ai du mal à me retrouver ici. C’est bien plus grand que prévu à vrai dire. Par le plus grand des hasards hasardeux tu ne saurais pas où trouver un port ? J’ai cru comprendre qu’il y en avait un pas loin mais j’ai beau chercher, je ne vois que des arbres… »

Comprendre par là : « Je ne trouve pas le chemin, aide moi s’il te plait. »

Stop. On arrête tout. J'ai dis stop ! On rembobine. Elle a dit quoi ? Qu'est-ce que cette gamine a bien pu dire ? Natsumi ? Comme ce narcissique de Haru ? Ce nukenin que j'avais engagé et rencontré lors d'une mission de rang S ? Hum. Bizarre. C'est vrai qu'en y repensant, il y avait comme un petit air de famille. Déclarer qu'ils se ressemblent était peu dire. En effet, ils jouissaient tout deux des mêmes attributs physique exceptionnels. À commencer par la couleur des yeux. Ils étaient les rares les personnes en ce bas monde pouvant se vanter de posséder des pupilles aux teintes saphirs. Visiblement c'était son cas. Mais au delà de la couleur des iris, elle possédait les traits fins et marqués du nukenin de rang S. Impossible que cela soit une coïncidence. Elle était donc, à n'en pas douter, de la même famille que ce Haru.

« Hum...  » 

Mes cellules grises fonctionnèrent à plein régime, ce qui est assez rare pour être signalé. Certes elle était peut-être de la même famille qu'un valeureux shinobi mais le fait est que là, elle voulait me faire chanter. N'étant pas très emballé à l'idée d'apprendre un jutsu à une fille qui semble être, à l'instar d'Haru, une nukenin, je pesai le pour et le contre. Si nous faisions le bilan : J'avais tout intérêt à l'aider. En effet, je devais retrouver mon chemin au plus vite. Qui plus est, l'aider allait certainement me permettre de me rapprocher de la famille Natsumi et donc, d'Haru. Non pas que je sois obsédé par lui mais presque. Il faut dire qu'ils étaient rares les ninjas de sa trempe. Avec le Kumojin Gecko Shin, il faisait sans aucun doute parti des hommes que je respectais le plus. Et dieu sait qu'obtenir mon admiration est une prouesse. Cela-dit, passons à autre chose. Ce n'était pas le maître du Haiton que j'avais devant moi mais une fille lui étant affiliée. Une gamine qui désirait que je lui apprenne un jutsu de type eau. Ma décision étant prise, je déglutis puis répondis positivement à sa requête :

« C'est bon, j'accepte. Une technique Suiton, c'est ça ? Bien. On va voir ce que j'ai dans mon répertoire. Mais avant cela, je veux savoir. Haru, ça te dit quelque chose ? Il est de ta famille, n'est-ce pas ? » 

En voilà une belle de question rhétorique ! Mairu était la sœur d'Haru, pour sûr ! Même les prénoms se ressemblaient comme deux gouttes d'eau ! Dans tous les cas, entrons dans le vif du sujet et apprenons lui une technique. Pour ce faire, il me fallait cependant quelques informations que l'adolescente aux pupilles rouges ne m'avait pas donné.

« Tu préfères quelque chose d'axé sur la défense ou plutôt sur l'attaque ? Vu ton profil, je pense qu'il vaut mieux rester sur de la défense pour le moment. Une barrière peut-être ? Ou une armure ? » 

Que de suggestions. Il faut dire qu'il y avait l'embarras du choix. En effet, je voulais bien lui apprendre tout et n'importe quoi à partir du moment où elle m'aidait à sortir d'ici. Sachant par ailleurs que je maîtrisais pas mal de jutsus à cette époque, Mairu pouvait se permettre d'être capricieuse... Mais pas trop quand même.

Mon regard se raffermit. Il devint soudainement plus dur. Pourquoi parler d'Haru à l'imparfait ? Lui était-il arrivé quelque chose depuis le temps ? Hum... C'était probable. Au fond, je ne le connaissais que très peu. Si ça se trouve lui aussi, tout comme Shin, avait succombé et s'était fait avoir par la faucheuse. C'est triste. Intrigué, je voulus en avoir le cœur net. Pour cela, il n'y avait pas trente six solutions, je me devais de poser clairement la question à celle qui semblait être sa sœur. Car oui, il semblait évident désormais qu'elle entretenait avec le Natsumi un lien de parenté très étroit. Cela se voyait à la façon dont elle parlait de lui.

« Non. Ce n'était pas un de mes amis. Enfin, ça aurait pu mais malheureusement non. Dans d'autres circonstances peut-être que nous l'aurions été, je ne sais pas, Nous avons collaboré ensemble lors de quelques missions, c'est tout. À la suite d'une mission de haut rang, il est parti dans son coin et j'ai fais de même. Je me souviens de lui car il m'avait fait bonne impression. J'en ai vu des personnes dans ce monde et il devait peut-être faire parti des trois ou quatre personnes à pouvoir réellement aller loin. Mais dis-moi, il est mort ?  » 

Ça c'est du direct ! Du brut, du lourd, du fat ! Peut-être que j'y étais allé trop fort ? Peut-être bien. Dans tous les cas, je me devais en passant de répondre à une question posée par la gamine. Étais-je bien humain...C'était pas la première fois qu'on me la sortait cette question et je savais parfaitement quoi répondre à Mairu. Poussant un soupire, je plaquai cependant ma main contre mon visage. Ah lala... Si peu de culture. Elle aussi ne connaissait vraisemblablement pas la sainte race des Lutins. Race à laquelle j'appartenais comme vous le savez.

« Oui, je suis humain. J'ai juste des oreilles légèrement plus grande que la moyenne. On appelle les gens comme moi des Lutins. Pour ma part, je suis le Lutin Bleu de Kiri, alias le Noble Lutin. Mais cela importe peu, attachons-nous à ce qui a véritablement de l'importance, parlons de ton entraînement. Tu as dis que tu préférerais une armure c'est ça ? Malheureusement au vue de ton affinité élémentaire, cela risque d'être impossible. Je ne connais pas de jutsu de ce genre en Suiton. Je crains d'ailleurs que cela n'existe pas. Personnellement, je sais faire des armures mais j'use d'une autre affinité...Enfin, peu importe. Je vais t'enseigner le Suijin Heki, c'est une barrière. J'espère que tu es douée et que tu apprends vite car je n'ai pas envie de rester des heures dessus, d'accord ? Par ailleurs, n'oublie pas. Une fois ton apprentissage terminé, tu me guideras vers le port le plus proche d'ici. Bref, on perd du temps. Regarde bien mes mouvements.  » 

À ces mots, je composai une série de signes incantatoires à une vitesse modérée. Le but étant bien évidemment qu'elle note tous les mudras nécessaire à la création de la barrière. Ceci-fait et mon chakra bien concentré, je fis apparaître une barrière d'eau éphémère assez grande pour protéger deux personnes. Il s'agissait, quand on y pense, d'un des premiers jutsu de haut rang que j'avais appris avec le Suikodan... Cela me rappelait le bon vieux temps, à l'époque où je n'étais encore que genin.

« Bien. À ton tour, essaie.  » 

Les yeux baissés, je repensais à ce que me disait la Kunoichi. Oui, il est mort. C’est triste. Après Encho et Shin, ça avait été à son tour de franchir la frontière de l’autre monde. Bilan de ces trois dernières années : Trois shinobis de ma génération, trois shinobis de grand talent et ils sont tous les trois décédés. Et dire qu’aucun deux n’avait dépassé mon âge… Si mes souvenirs sont bons, ils avaient respectivement vingt et un, dix-sept et vingt-deux ans lorsque la faucheuse a pris leur âme. Paix à ces dernières en passant. La gamine aux yeux de feu ajouta par la même occasion qu’elle ne connaissait pas le nom de l’assassin de son frère. Tu m’étonnes, pensais-je instinctivement… Ça se saurait si on pouvait trouver les coupables de ce genre de crime. Déjà pour Encho, personne je dis bien personne n’avait d’informations quant-à sa mort. Pour ce qui est de Shin et bien… Il est mort, tué par un shinobi de haut rang. Qui donc ? Aucune idée. Cela ne m’étonnerait pas que même son village d’origine, c’est-à-dire Kumo, n’ait aucune informations à ce propos. Dans tous les cas, Mairu devait certainement chercher désespérément le meurtrier de son frère. Je ne sais pas pourquoi, je la voyais bien en petite sœur triste et désireuse de vengeance, ah ah. Bon, pour ma part, certes mon camarade sabreur était mort mais je m’en foutais pas mal. Non pas que je ne l’aime pas hein, mais disons juste que c’est la vie. Certes je le considérais autrefois comme mon frère toutefois la mort faisait partie du grand jeu de la vie. Le maître de la Hurricane Blade était mort à la guerre, comme un homme, comme un sabreur. Bon, par contre disons-le clairement, sa mort était vraiment ridicule et pitoyable mais ça, on va éviter d’en parler ! Il ne faut en effet pas salir la mémoire des personnes décédées, vous risqueriez de vous attirer les foudres des mauvais esprits.

La tristesse liée à cette mauvaise nouvelle passée, la gamine s’exerça. Le but pour elle était désormais d’être capable de reconstituer la série de signes à l’identique. Normalement, cela ne devait pas prendre trop de temps. Un petit effort de mémorisation, un peu d’entraînement histoire de composer les mudras à grande vitesse et hop, c’était bon. En tout cas, c’était de loin la partie la plus facile du jutsu. Enfin…Normalement… J’insiste sur le « normalement » car la kunoichi n’était en rien banale. Oui, ma série de signes l’avait troublé. A tel point qu’elle ne réussit pas à la reproduire. Plaquant ma main gauche sur mon visage, je soupirai un bon vieux : « Dafuq ». Si ça commençait comme cela, on y était encore jusqu’à demain midi. Mais le pire dans cette histoire n’est pas là, non, pas du tout. Ce qu’il y a de plus saisissant, c’est le fait que la cadette des Natsumi s’arrêta brusquement, posa son popotin sur le sol puis se mit à manger je ne sais trop quoi devant moi. Quoi ? Sérieux ? What is that fucking bad joke ? Pitié, ne me dites pas qu’elle était sérieuse là ? Bouffer maintenant ? Prendre des pauses ? Alors qu’elle n’avait presque rien fait ? Mon dieu… Si encore cela faisait deux ou trois heures qu’elle s’entraînait, j’aurai compris mais là … On venait tout juste de commencer ! Complètement abasourdis devant l’endurance en carton de la brunette, je ne pus m’empêcher de pousser un énième soupire. En outre, pour accompagner mon geste de consternation, je secouai la tête de gauche à droite.

Quelques secondes passèrent et le pire était à venir. Voilà que maintenant Mairu me propose de la nourriture. Diantre, était-ce une blague ? Nous n’étions pas là pour manger, qu’on se le dise ! Bon par contre, il est vrai que j’avais légèrement la dalle. Après tout, cela faisait quelques jours que je m’étais perdu et que je ne mangeais que des baies ou des produits trouvés ci et là. Cela m’aurait donc fait le plus grand bien de déguster quelques mets toutefois je me devais de montrer l’exemple. C’est vrai quoi ; Ce n’est pas sérieux un sensei qui bouffe devant son élève. D’autant que je supportais assez bien la faim. En effet, je pouvais me priver encore deux ou trois jours de vrais repas sans que cela ne porte gravement atteinte à mon intégrité physique.

« C’est sympa de ta part mais je vais m’en passer. Tu devrais faire de même… Bouffer pendant un entraînement, ce n’est pas conseillé. D’ailleurs, je crois que je vais t’aider un peu plus sinon on risque d’y passer encore longtemps. Regarde bien et essaie de mémoriser mes mouvements. Ceci fait, tu tenteras de créer une barrière. Ensuite nous verrons ensemble si elle est assez résistante. A moins que tu ne réussisses du premier coup, ce qui m’étonnerait fortement, on devra alors travailler sur la matérialisation de l’eau et tout. Cela-dit, commençons par le commencement : Voici les signes, j’y vais moins vite cette fois. »

A ces mots, je reproduisis la série de mudras au ralenti. Au maximum, il ne devait y avoir pour exécuter ce jutsu que six ou sept signes à faire, rien de bien transcendant en somme. Espérons que désormais il y arrive mieux. Car cela ne paraît pas comme ça mais il y avait encore bien des étapes à franchir avant qu’elle ne maîtrise totalement ce jutsu. De ce fait, bloquer à ce stade du jutsu était tout bonnement inadmissible.

Oh mon dieu. Tout ça pour ça. Autant de temps perdu. Autant d’argent de perdu (Car au cas où vous ne le saviez pas, le temps pour moi, c’est de l’argent et l’argent c’est important)… Sérieux, je suis outré en voyant la création de mon élève du jour. Son mur est … Mauvais. Oui, désolé de le dire comme cela mais soyons honnêtes cinq minutes, c’est mauvais. Que dis-je, c’est de la merde. De la merde en boite même. Ou de la merde en sachet. Ou même qui sait, de la crotte en comprimé. Enfin bref, on peut toujours polémiquer et débattre sur la forme, dans le fond, ça n’en reste pas moins mauvais. Tellement mauvais que j’ai presque envie de lui dire : « He, c’est naze ! » mais je m’abstiens pour d’obscures raisons. Après tout, il y a quelques progrès à noter. Oui, c’est vrai, il faut l’avouer, elle a fait mieux que la dernière fois. Bon en même temps, disons-le clairement, il aurait été difficile de faire pire. Cela-dit, je ne suis pas un tyran et je sais admettre quand il y a du mieux – même s’il n’y a pas de quoi faire la fête pour autant. Du coup, je fais semblant d’être satisfait, d’être impressionné par sa maîtrise de l’élément aqueux. Pourtant au fond ce n’est qu’un vulgaire jutsu de rang B que je maîtrisais déjà à l’époque où j’étais encore genin mais bon … Soyons zen, cool, calme, relax et tentons de lui enseigner ce jutsu sans faire de vagues.

Ce désir étant, je tente une nouvelle méthode d’apprentissage. Celle que l’on appelle plus communément « méthode douce ». Vous savez, c’est elle qui consiste à faire croire que c’est bien, que c’est cool et ce, même si ce qu’elle a fait est médiocre. En bref, cette voie d’apprentissage repose sur une chose : Le mensonge. Et ça, tombe mal car je suis très mauvais là-dedans. J’ai en effet pour habitude d’être franc, parfois cru. Cela m’a attiré de nombreux problèmes dans ma jeunesse et je crains de ne pas pouvoir mentir avec habilité. N’est pas un Ryuzoji Yoru qui veut. Pourtant malgré mes lacunes en la matière, je tente. Qui sait, ça marchera peut-être avec cette enfant. Elle n’a pas l’air d’être une lumière qu’on se le dise, alors mes bobards marcheront sûrement.

« C’est pas mal ! Vraiment pas mal ! Retente une autre fois en donnant à ton mur une forme plus compacte. Il faut qu’il puisse te protéger des assauts les plus violents. Un dragon, une boule, un laser. Tout cela peut en théorie être paré par un Suijin Heki efficace. Allez, on se remet au boulot ! »

…Diantre. Bonté divine. C’est ridicule mais je crois avoir « menti » convenablement. J’ai un peu honte ceci-dit. En effet, j’aurai dû clairement lui dire : « Hé, c’est nul , recommence, c’est pas assez solide, ce que tu as fait ça craint totalement et c’est inutile en combat » mais allez savoir pourquoi, il n’en est rien. Une fois ces mots prononcés, je regarde le ciel, ou plutôt je tente de l’entre-apercevoir à travers toute cette végétation. Il commence à se faire tard et j’aimerai bien rentrer chez moi au plus vite. De fait, espérons que cette nouvelle méthode d’apprentissage, ô combien honteuse, porte ses fruits. Si ce n’est pas le cas et bien je me ferai un plaisir de lui crier dessus et de lui ordonner de se mettre plus activement au travail. En tout cas, nous ne sommes pas encore là. Mairu y est presque alors prions mes frères. Prions pour qu’elle y arrive.