Le voyage avec les Kadoria était épuisant mais apparemment il ne devait plus durée très longtemps, d’après les dire de ces lieux proche, un endroit nous attendant...Ce qui n’empêchait pas que nous explorions chaque recoin attentivement afin de déterminer le lieu ou aurait eu la construction du village. Une fois trouvé, le chantier commençait et mes journée était occupé. Comme d'habitude lorsque le soir tomba je quittai le " village " afin de me rendre vers le sommet du Mont Nuageux. Il fessait beau, l'air était léger et frais, les rayons du soleil caressaient ma peau en la tiédissant. Après pas mal de marche, je commençai à passer sous les feuillages d'un petit bosquet. J’empruntai alors un long couloir de terre caché derrière un énorme rocs que je contournai. En traversant le tunnel de terre, mes pas résonnaient. J'arrivais finalement dans une petite clairière ou la lumière pénétrait dans de nombreuses fissures étroites et longues qui donnait des rayons de soleil surprenant. Un éclat illuminait une statue la détaillant ainsi et la rendait presque vivante. Je m’arrêtais devant la statue qui me fessait toujours autant d'effet tellement qu'elle était spéciale. Je me dirigeais vers l'endroit ou je me sentais le mieux au monde, " Mon pic " au sommet du Mont Nuageux. J'escaladai une pente glissante montant ainsi un versant de la grande montagne d'habitude inaccessible, je passais dans un passage qui n'était connus de personne. Soudain je pris un tunnel montant directement au sommet. Une fois arrivé, je m'assis comme à mon habitude sur « Mon pic », les pieds dans le vide face au soleil couchant. A chaque fois que j'étais ici, dans cette position, je plongeais dans mes pensées... Et celle-ci était des souvenirs du passé. Oui j'avais seulement pensé une fraction de seconde à ma défunte mère que cela avait remonter des souvenirs... Des forts et douloureux :

**Début du Flash-back**

C'était le jour ou douze bandits préparaient dans l'ombre un plan qu'ils répétaient encore et encore pour attaquer mon village natale. Lorsque les préparatifs furent terminé, il foncèrent droit sur le village tout en rentrant discrètement. Six d'entre eux commencèrent par prendre des otages qui étaient souvent des enfants pour rassembler tout le monde sous peine de les tuer.
J'aperçus que parmi ces gamins, se trouvait Madoka. Ce maudit jour maudit me revint, allais-je encore voir une personne que j'aime mourir sous mes yeux ? Je criais désespérément ainsi : 
" Madoka noon ! "

L'un des malfrats me flanqua un violent coup de genoux avant que je n'eus le temps de dire ou faire quoi que ce soit. Ils expliquaient qu'ils avaient besoin de nourritures, d'armes, d'objets précieux et d'argent et qu'ils n'allaient pas se gêner pour se servir. Les autres brigands qui avaient les mains libres rentrait dans les maisons pour les piller, ensuite ce fut au tour des villageois. Les habitants qui était présent à Reihou no Kuni ne pouvaient pas réagir et étaient dans l'incapacité de bouger sous peine de tuer les otages. J'aperçus néanmoins un petit groupe, il était composé de Kenbuki et de ses meilleurs éléments. Des villageois maîtrisant peu le ninjutsu, mais maîtrisant tout de même. Ils préparaient leurs plans d'actions...C'est alors que les malfrats jetèrent de l'huile sur les maisons, ceci agita les villageois qui se tuent rapidement car, à nouveaux les otages étaient menacés de mort. Les pilleurs mirent le feu aux maisons. Mais que fessait papa ! Je les vis se disperser, ils s'approchaient des détendeurs d'otages. Les deux ninjas exécutaient chacune leurs techniques afin de mettre hors d'état de nuire trois bandits. Kenbuki lui assomma deux ninja avec un taijutsu plutôt rapide, le dernier se prit un coup de katana du coté non tranchant mais suffit à le plonger dans une sorte de coma tellement le coup était rapide et violent. Les otages étant libérés, la foule pouvaient enfin se relevée. Mon père prit alors la parole : 
" Habitant de Reihou, joignez vos force afin de chasser ses criminels. Faites leurs savoir que l'esprit d'équipe et l'union font la force. Faites leurs savoir que vous pouvez vous défendre ! "

Il fut interrompu par un fort craquement...Mais pas n'importe lequel. C'était le bois qui crépitait dans le feu. Quelques maisons avaient prit des dimensions de fournaise en un instant.
" Que ceux qui maîtrise le Suiton éteigne ce feu! reprit Kenbuki, Les autres chassés ces incendiaires ! "

L'assemblée de villageois motivé et de quelques ninjas fonça sur les dérobeurs, les força à combattre en retraite puis à les mettre en fuite rapidement. Dans le village, le feu avait consommé des maisons entières déjà, mais le feu commençait à être maîtrisé. Finalement il fut éteint le soir même grâce aux soutiens des villageois. La principale préoccupation des habitants étaient de savoir si leurs maisons étaient ravagées ou non, heureusement pour ceux ou c'était le cas, l'hospitalité était présente aux seins du village. Kenbuki s'approcha de moi, s'accroupit à ma hauteur et me regarda droit dans les yeux, il me fixa avec attention. Ses yeux dans les miens puis soudain il sourit, comme s'il venait de comprendre quelque chose. Puis il me dit :
" Qu'as-tu sur le cœur ? "

J'hésitais un instant puis lui répondit finalement :
" Avant que tu n'interviennes... ça m'a rappelé la journée ou maman est morte. Et j'ai réalisé que si tu n'aurais pas été la, j'aurais peut-être perdu Madoka. "
" Allez viens. Allons voir si notre maison a quelque chose. "

Quand on fut devant, je me rendis compte a quel point le feu était destructeur, il ne restait plus rien de la maison. Mon père lança tranquillement :
" Un jour je ne serais plus à tes cotés, c'est la force de la vie... Cependant, dans ce monde il existe une manière de vivre longtemps et heureux avec ceux que l'on aime. L'as-tu trouvé fiston ? "
" Oui, je le crois. "
" Veux-tu qu'on le commence ? "
" Oui. Il le faut. Si je veux être capable un jour de protéger mes proches, il faut que je devienne fort. "
" Très bien, nous partons demain a l’aurore pour rejoindre un groupe d'individus rentrant de la guerre, j'ai entendus dire qu'il y avait permit eux, des membres du clan auquel appartenait ta mére, tout comme toi. Pendant la route je t’initierais aux armes et aux sabre et je participerais certainement de ton apprentissage de l'art des Kadoria avec ces derniers dont tu as si peur. Car ton pouvoir est finalement dangereux parce que tu ne le maîtrise pas. Tu à peur du ninjutsu car tu penses toujours que celui-ci peut blesser un de tes proches. Nous dormirons cette nuit chez les Aragarou, profites-en pour leurs faire tes adieux. "


**Fin du Flash-back**

En fait, je n'avais fait que mentir à mon père... Je n'étais pas heureux, je ne savais plus aimé, excepté Madoka que je devais quitter... Est-ce que la destinée des villages étaient d’être détruit, rendre malheureux en enlevant un par un les êtres que l'on aime ?... Je méditais sur cette questions lorsque je fus soudainement interrompus...

Un léger bruit de frottement de pas d'une personne en train de monter au Mont Nuageux se fit porter par le vent, sifflant tout au long du tunnel jusqu'à moi. J'aimais bien me mettre sur " Mon pic " toujours un peu à droite, le vent dans le dos. Ainsi je pouvais entendre un son même à plusieurs dizaines de mètres. Seulement ce jour la j'étais tellement perdu dans mes pensées que j'oubliais que l'on sortait d'une guerre, le danger était la, bien qu'étant tout de même moins présent. L'étranger sortis un kunai tout en me sortant de mes méditations :

" T'es sur mon siège. "

Je sursautais lorsque ce dernier me parlait... L'inconnus ne m'avait pas attaqué, seulement parlé... J'en conclus donc qu'il avait une bonne raison de ne pas le faire, soit car il n'en n'avait pas envie, soit car cela n'arrangerais surement pas sa situation... Le souffle du vent, je ne le ressentais plus, vu la force de celui-ci, l'homme devait se trouver juste derrière moi et avoir une carrure plus imposante que moi. Pas svelte et musclé comme je l'étais, c'était une petite montagne de muscle qui devait surement avoir des épaules beaucoup plus larges que moi.. Je détournais la tête vers sa direction, de trois-quarts puis qu’étant assis je ne pris pas le risque de me levé et être considéré comme une menace. Un kunai... J'avais bien fait de ne pas me lever précipitamment. L'homme était tel que je me l'était imaginé, mais encore plus méfiant. C'était un ninja c'était sur.

" T'est sur mon siège fétiche. Tu pourrais te présenter pour commencer.."

Méfiant et confiant en lui... Ce mec devait être plutôt bon et devait avoir subit un bon entrainement physique pour une telle stature. Je me demandais bien qui il était.

" T'es qui toi ? " lui lançais-je en oubliant qu'il m'avait demander de me présenter, je revenais donc sur mes paroles :

" Je suis Raiji du clan Kadoria. Celui dont Urio fait parti. Tu as surement du en entendre parler pour ses exploits sur les champs de batailles " fessais-je avec une pointe de jalousie camouflé par de l'aversion, mais le tout restait dur.

" Et toi d'ou viens-tu ? ", cette fois-ci j'avais mis un peu plus de respect dans l'intonation ainsi qu'a la formulation de ma question

J'attendais donc la réponse de l'homme hésitant un court instant à ce qu'il devait dire ou faire. Enfin j'en savais trop rien, j'étais pas lui ou à sa place. J’avais enrichis par une simple question afin d'appuyer l'idée que c'était maintenant à lui de se présenté. Moi il y avait rien à dire, j’appartenais au clan Kadoria bien que je ne l'ai rejoint il y a maintenant à peine un ans et demi. Graçe à Urio, beaucoup de monde connaissait les Kadoria et savait désormais que ce nom signifiait l'essence même de la naissance de Kumo. Voila finalement tout ce que je lui avait dévoilé sur moi un disant simplement ce nom du clan auquel j’appartenais. Un clan que je ne connaissez pas beaucoup bien qu'étant le mien.