Le corps de Pô fut ramené au village sur l’épaule d’un shinobis de la brume. Ayant vu le chariot et Pô dessus, il avait prit le relais au premier port et ne s’était pas arrêter jusque là. Il avait mit environ trois heures à peine pour revenir, booster par son contrôle du vent. Une fois aux portes du village, il se dirigea rapidement vers l’hôpital du village. Il s’avérait que l’homme qui s’était occupé de lui depuis le port, était le jeune chûunin qui apportait les missions. Décidément, Pô avait été vraiment très injuste avec lui, car ce dernier lui avait toujours montré de la sympathie et en retour, il n’avait reçu que des brimades et des ralages de la part du jûunin de la brume. Il s’était avérer qu’un shinobis sur les lieux avait envoyé un message à Kiri en lui faisant un rapport de l’état de son Jûunin et recevant le message, le chûunin prit immédiatement la tangente.

Une fois arrivée à l’hôpital, le jeune homme le déposa sur un lit et appela de l’aide. Pô avait toujours le katana enfoncé dans le ventre, et son tatouage de feu qui saignait énormément. Il portait sur lui une veste rouge, d’un des hommes s’étant occupé de lui lorsqu’ils l’avaient trouvés dans la maison en flamme. Pô attrapa le poignet du jeune homme et lui demanda son nom.

« Je m’appelle Akira Pô, souvient t’en la prochaine fois.. Dit-il en souriant. J’ai appelé un docteur, Yakushi Hojo va venir s’occuper de toi » dit-il avant que Pô ne tombe dans un sommeil profond, extrêmement fatigué de cette intense concentration de chakra dans l’abdomen.

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Situation : Après cette mission catastrophique, Pô revient avec un tatouage en flamme de sang sur le torse, et un trou important au niveau de l'abdomen. Son sabre est encore planté dans son ventre. Il est épuisé physiquement, parce qu'il a concentré son chakra pendant tout le voyage pour limiter l'émission de sang.

Pendant de longues heures, Pô ouvrit délicatement les paupières et resta allongé pendant de longues minutes. Sa vision était floue, mais elle s’éclaircissait rapidement, il observa longtemps les dalles blanches de la salle où il se trouvait dans l’hôpital. En clignant des paupières, il sentit que celles-ci le brulaient à chaque clignement des yeux, tellement que des larmes perlèrent sur les joues du Kirijin. Ce n’était guère des larmes de tristesse, ni même celles de douleur, mais bien des larmes provoquées par une étrange déshydratation. Cependant, mis à par la chaleur dégagée par les paupières, il ne sentait rien, absolument rien. C’était en se relevant qu’il fut soudainement foudroyé par une douleur lancinante, lui parcourant l’abdomen pour faire un tour dans le dos avant qu’il ne se recouche immédiatement, accablée par une douleur soudaine. Il souleva ensuite légèrement la tête pour regarde son corps et il en fit un bilan rapide. Sa plaie avait été refermée, mais la douleur était toujours présente, quant à son torse, il vit un énorme tatouage, sur tout son torse, de la fin de la gorge jusqu’au bas de ses pectoraux. A cette vue, il eu la vision de Mochiloi, cet homme vert aussi fort qu’une montagne, et aussi con qu’une pie. Pô se mit à pousser quelques grognements en se remémorant cette mission qui fut un désastre total.

Apparemment, le docteur Yakushi s’était bien occupé de lui, même si la douleur était encore présente. Normalement, il se remettrait assez rapidement, comme tous les animaux de ce monde, mais il ne serait pas au maximum de ses capacités pendant quelques jours. Malheureusement, autre chose préoccupait l’esprit de Pô. Depuis peu, il avait prit beaucoup d’importance au sein du village, en tant que jûunin de Kiri, il se devait de se montrer exemplaire et de montrer aux autres générations la puissance de la nation, sans parler des autres nations. Savoir qu’un ninjas d’élite s’est fait mettre à mal par un partisan de Makka renforcerait forcément la vigilance des shinobis de la brume, mais diminuerait aussi la réputation du village. Il avait manqué de vigilance en l’attaquant de front, mais la vision d’un habitant en flamme et à l’écoute de son rire sordide, il n’avait pas pu résister à attaquer avec force, même si au final, cela avait été un échec total.

Alors qu’il était assis sur son lit d’hôpital, il entendit quelqu’un tourner la poignée de la porte. Il souleva la tête pour voir qui était l’entrant.

Pô regarda difficilement l’homme qui entra dans la salle de la clinique dans laquelle il avait été hospitalisé. C’était un homme en blouse blanche, un medécin donc.. Il regarda son visage et détailla de ses pupilles chaque détail de son visage. Il connaissait cette personne, c’était donc lui le docteur Hojo. Il souleva la tête légèrement par politesse, mais se ravisa lorsqu’il sentit la douleur de son abdomen revenir en force. L’homme s’annonça comme étant le professeur Hojo, celui qui s’était occupé de lui. C’était donc lui ! L’homme approcha de Pô en lui demandant comment il se sentait. Question qui tombait sous le sens lorsqu’on sortait d’une opération. Il baissa la tête vers sa blessure, là où s’était logé son propre katana avant de porter de nouveau son regard sur celui du professeur.

« Je suis en vie.. » dit-il, en prenant soin d’avoir un soupçon d’ironie, montrant alors à ce médecin qu’il allait plutôt bien.

Suite à cette réponde, cet Hojo se plaça devant une pancarte affichant les changements de l’état de Pô avant de se retourner pour demander au Gekei s’il subissait : douleurs, démangeaisons, vertiges, migraines.. Il annonça ensuite qu’il était normal qu’il ai l’une de ces nombreux symptômes. Il lui conseilla alors des médicaments afin de réduire à néants ces.. « désagréments ». Soulevant une once d’ironie, il demanda à Pô de ne plus.. S’amuser à enfoncer des sabres dans son ventre, parce que cela pourrait ne plus se passer de la sorte. Ce genre d’amusement.. Pô esquissa un sourire qui fut immédiatement étouffé par la douleur. Le membre de la famille Gekei entreprit de se lever de son lit, il le fit avec difficulté sous les yeux du professeur Hojo. Il lui était reconnaissant de l’avoir sauvé et il allait lui dire.

« Je vous remercie professeur Hojo, je serais certainement mort sans votre intervention. »

Il approcha du docteur en tendant sa main, ce n’était guère le genre du polymorphe d’être aussi amical avec quelqu’un, mais il était en vie, et cela n’avait aucun prix.

C’était comme si ce professeur refusait les remerciements d’un homme qui avait faillit passer dans l’au-delà. M’enfin quoi qu’il en était, il l’avait remercié par politesse, mais il n’insisterait pas pour qu’il connaisse l’étendue de sa gratitude envers lui, de toute manière, il savait certainement qu’il le remerciait, non pas parce qu’il était un médecin parmi tant d’autres, mais parce que c’était cet homme et bien celui-ci qui lui avait sauvé la vie. Personne d’autres !

Pô se leva difficilement, mais il se remettait c’était certain ! Il arrivait à supporter la douleur, non sans mal, mais cela passerait. Connaissant son état de santé, les autorités de Kiri ne lui demanderait pas de partir en mission, mais il était temps de partir. Attrapant la veste rouge resté sur le côté lorsque les infirmières le lui avait enlevé, il l’enfila lentement pour ne pas accentuer son mal et se dirigea vers la porte. Il attrapa la poignée de sa main gauche et attendit, la tête baissée, il allait tout de même répondre à ce professeur Hojo.

« Je compte bien le remercier.. »

Puis il ouvrit doucement la porte, d’ici quelques jours il supporterait déjà bien mieux la douleur et serait presque entièrement remis, ce n’était donc plus qu’une question de temps. Sans adresser un regard à ce docteur, il sortit de la salle de la clinique et se dirigea vers la sortie. Un homme attendait dos à lui, il le reconnu de par sa chevelure. C’était Akira. En arrivant, Pô plaqua sa main contre son épaule et celui-ci se retourna en sursautant. Il se rassura de son état de santé avant que le Gekei ne lui adresse un sourire, le remerciant.

Ils sortirent de l’hôpital ensemble, Pô voulant se débrouiller seul malgré les conseils d’Akira qui lui voulait le soutenir d’un bras. Il était très gentil ce garçon, mais qu’est ce qu’il était lourd..