Participants : Kadoria Urio et Seki Rikku.
Ceci se deroule dans le palais du Raïkage, peu avant la guerre Kumo/Kiri.


        

Depuis sa création mon père n'avait jamais abandonné Kumo. Il s'est toujours mobilisé pour son village, et il a bien l'intention d'en faire de même pour cette guerre.

Cependant… Mon père a un secret. Un secret qui peut compromettre sa vie et sa place dans l'armée. C'est pour ça qu'il le cache… Il nous l'avait tous caché, même ma mère ne le savait pas. Atteint d'une grave maladie, mon père ne peux même plus controler son corps correctement.
Sa sera fatal pour lui si il va sur le champ de bataille.

D'un autre côté, il ne se pardonnerait pas si il laissait filer la chance de mourir au combat, pour lui "La vie d'un Shinobi se résume a sa mort". C'est pour ça, pour ça qu'il veut combattre, pour être considéré comme un être valeureux. 
S'était la seule chose que je detestait chez mon père… Son Orgeuil !

* Que faire ? Ça ne changerait rien si je lui parlait, en fait ça aura juste pour effet de le mettre en rogne. 
Je dois consulter quelqu'un…
Le Raïkage trouvera la solution.*

Je sortit donc de ma maison en direction du Palais.
L'athmosphére était calme, les ruelles presques vides.

*Mais maintenant que j'y pense, en est en periode de pré-guerre, ce n'est pas sûr que le Shodaïme acceptera de m'écouter, il doit avoir d'autres préocupations qu'un Genin.*…
* Non, qu'est ce que je dis ? Le Raïkage est a l'écoute de tous, genin ou pas. Mais encore falait il trouver les mots pour le persuader d'âgir.*

Le palais était devant moi, Grand. 
Je perçu quelqu'un qui regardait depuis la baie vitrée du bureau Raïkage. Il était bien là, c'est déjà ça, et en plus il avait l'air d'être tout seul…
Le palais était bondé, tout les Shinobis couraient dans toutes les direcrtions, certains chefs de Brigades donaient des ordres.
Bref ! Le chaos total.

Mais étrangement, personne devant la porte du Shodaïme.
Il avait sûrement demandé a être seul.
Prenant mon courage a deux mains, j'enfonçais la porte et m'adressa a l'homme devant moi :

- Raïkage Sama, j'aurais une requête a vous soumettre.
Le destin d'un des notres… Est menacé !

L'homme a la tunique Blanche et au corps d'Apollon posa ses yeux intimidants sur moi…

Spoiler:
 

Ma décision avait finalement été prise. Les choses allaient changer, que ce soit pour Kumo, le Pays de la Foudre ou encore ma propre personne. L’époque de neutralité arrivait à sa fin. Il était temps pour le village de marquer la fin de son caractère pacifique à outrance. La défense de la paix mondiale était un objectif vain, même s’il était noble. Cela nous avait coûté tant de défaites. La perte d’être chers, de multiples attaques, et de la trahison. L’heure était venue de montrer la puissance du village caché des Nuages. Et pour cela, nous allions attaquer Kiri.

J’avais moi-même élaboré la stratégie principale. Tout d’abord, lorsque j’avais décidé d’attaquer, il fallait désigner le bon adversaire. Immédiatement, je pensai à Makka. Mais cette dernière était trop puissante, surtout sur ses terres cendrées. Il ne fallait pas oublier le désastre qu’elle avait causé à Suna. Tuer l’ensemble de l’ancien Triumvirat était un exploit à la hauteur de sa réputation. Seul, Kumo allait souffrir de beaucoup de pertes di je décidais d’aller à Haï no Kuni. Dans ce cas-là, il ne restait que les trois autres villages cachés. Suna était un élément à retirer de la liste : c’était notre unique allié. Je ne voulais pas faire moi-même de la trahison. Konoha et Kiri devenaient donc les deux dernières cibles. Mais là encore, la logique parlait d’elle-même. Très bientôt, le Grand Tournoi de Konoha allait démarrer, et si nous décidions de l’attaquer, nul doute que tout allait nous retomber dessus. Le village caché du Brouillard devenait donc notre future proie.

La décision devint donc d’attaquer le village de Kitase Shinichi. Nous allions les intercepter aux côtes Est du grand continent lorsqu’ils y arriveraient pour aller au Grand Tournoi. La surprise allait être de taille. Et aucune aide extérieure n’allait pouvoir venir des deux autres villages, qui seraient occupés à Konoha. Le plan était parfait, mais il restait encore quelques détails à régler, c’était pour cela que j’étais seul dans mon bureau pour réfléchir.

Soudain, un jeune homme entra. Son visage ne me dit rien aux premiers abords, puis je me souvins que c’était un Seki. Cependant, son prénom ne me revint pas, en tout cas j’étais presque sûr que c’était un Genin. Que me voulait-il ? J’aurais préféré ne pas être dérangé, mais il semblait préoccupé. Et je ne me trompais pas : l’un des siens avait un apparemment un problème. Je me levai donc aussitôt.

─ Parle, qu’y a-t-il ?

J’espérais que rien de grave n’était arrivé.

 Je ne savais pas comment aborder le sujet… J'étais comme paralysé, la peur de perdre le père que je venais de gagner conjugué a l'impression que me donnait notre Raïkage me Paralysait.

* Si je ne parle pas, il ne me prendra pas au serieux. Qu'est-ce qui me prend ? Je ne suis pas du genre timide pourtant…*

-Voîla Raïkage-Sama. Comme vous le savez, mon père est un valereux Soldat de Kumo, et vous connaisez la devise qui dit " Peut importe comment vit le Shinobi, c'est la façon dont il meurt qui compte". Eh bien, comme vous le savez, mon père a étè très mauvais par moment, et maintenant, il veut se racheter auprès de Kumo. Il veut… Il veut mourir sur le Champ de Bataille !Vous devez penser que chaque Shinobi de Kumo est menacé de mort dans cette guerre… Mais c'est different avec mon père, car il a un secret, un secret que seul moi connaît, personne ne le sait, même pas ma mère.
Ecoutez bien.
Une nuit d'automne, celle de cette année, j'étais réveillé, pensif, en fait, je songeais a mon père adoptif. Quant tout a coup j'ai entendu les dalles craquer, et quelqu'un tousser. Le sentiment de peur du début laissa place a la curiosité. Le bruit provenait maintenant de la salle de bain. Et ce que je vit, je n'aurais jamais cru le voir...Mon père était là, presque gisant, vidé… Partout sur le Lavabo, des traces de sang, provenant… De la bouche de mon père. Une demi heure après, il se leva péniblement, pour aller a sa chambre. Une vingtaine de secondes plus tard, ce qui me semblait être un clone sortit de la maison et se dissipa. Voîlà, comment mon père faisait croire a ma mère que tout les soirs, il ne bougait pas de son lit. Sa peut vous paraitre farfelu qu'on ait rien remarqué, mais la maison était si grande qu'on ne pouvait pas entendre quelqu'un si il faisait attention.
Voîlà, j'ai ouvert mon cœur a vous, mais cependant, vous devez savoir que je ne suis venu vous voir qu'en dernier recours. Si je lui parlais, sa ne ferait rien d'autre que le mettre en rogne, et si je disais tout a ma mère son orgueil ne le suporterait pas. 
S'il vous plait, aidez moi ! Vous n'avez pas consience des sacrifices que j'ai fait pour pouvoir vivre avec lui. Je n'ai pas envie de le perdre pour une histoire d'honneur. Aidez moi, je vous en supplie.

* C'est ! C'est quoi cette sentation ? Cette chaleur sur mes joues… Serais-je en train de pleurer ? Pour mon père ?*

J'attendais maintenant l'éventuelle solution de l'homme qui se tenait devant moi.
 

Le jeune homme dont j’avais oublié le prénom n’attendit pas longtemps avant de dire ce qu’il avait à dévoiler. Cela concernait son père, dont aucun souvenir ne me revint. C’était logique, si le fils ne me revenait pas, ça allait être la même chose pour toute la famille. En tout cas, cela concernait un Seki, à moins que ce soit un père adoptif ? J’avais du mal à remettre tout ça dans l’ordre. En tout cas son père souffrait, et il l’avait surpris à dissimuler ce fait. Etait-il malade ? C’était sûrement ça, mais s’il le cachait à sa famille, il n’avait sûrement pas dû aller consulter à l’hôpital. Qu’essayait de me faire comprendre le Genin, qu’il ne fallait pas qu’il parte à la guerre ? Oui, c’était probablement ça.

─ Si j’ai bien compris, ton père est malade et semble le cacher.

Je pris le temps de réfléchir un peu en marquant un court temps d’arrêt. La solution paraissait toute trouvée et surtout seule.

─ En sortant d’ici, tu vas aller voir un de mes conseillers du Palais et lui dire d’envoyer une équipe médicale chez toi.

Lorsque le père verra l’équipe arriver, il pourra s’organiser pour ne pas avertir sa femme s’il ne veut pas créer la panique et pourra se faire diagnostiquer à l’hôpital. Si jamais il est malade, il se fera soigner.

─ Il sera ensuite diagnostiqué et soigné si besoin. Si jamais il n’est pas en état de participer à la bataille contre Kiri, alors il restera au village. Ne t’inquiètes pas pour ça.

Mon visage était toujours sérieux, mais au fond j’espérais bien sûr que son père sera rétabli très vite. Non pas pour avoir un soldat de plus, mais juste parce que la vie de chaque villageois restait ma priorité.

─ Y a-t-il quelque chose d’autre dont tu voudrais me parler ?

L'entretien touchait peut-être à son terme.

Esuyant mes larmes, dans le grand bureau a la baie vitrée, prenant mon mal en patience en contemplant le magnifique spéctacle qui s'offrait a moi. J'attendais la réponse du Raikage qui vint lentement. Alors comme ça, il allait faire appel a une équipe médicale ? Il n'avait donc pas compris ce qui m'a mené a venir a lui en ces temps de guerre. Si le diagnostic venait a confirmer mes propos, le choc ne serait plus physique mais mental. Ce ne serait pas son corps qui s'éffondrerait, mais son ame. Mais bon, dérriere son sérieux et son impassibilité, je voyais une certaine incompréhension, peut être ne m'avait il point reconnu. Mais la question qui me préocupait était <>. L'idéal aurait étè qu'il présente lui même une alternative, mais bon, il était occupé par autre chose. Je vais essayer de faire les choses par étapes alors. La paperasse que j'avait emmené avec moi allait m'être d'un grand secours. En effet, il était temps de faire ce que j'aurais du faire, a savoir parler sans-gêne. Si je lui disait simplement que mon père serait un atout pour Kumo d'un point de vue stratégique, il m'ignorerait, encore plus même, il aurait mis fin définitivement a notre conversation. En plus, mon père a un grand potentiel c'est indéniable, si je lui donnait mon Nom et celui de mon père, sans parler de la lettre déstinée a la haute pour prendre place parmi les Cerveaux de Kumo qu'il n'avait pas osé envoyé, et si j'y rajoutais a celà le peu d'insistance dont je n'ai pas sû faire preuve au cours de notre dialogue, il serait obligé de me prendre au sérieux, non, il me prendrait au sérieux, c'est sûr. Cherchant frénetiquement dans ma sacoche les feuilles, je sentais le Raïkage poser sur moi un étrange regard, a la fois hébété et amusé qui voulait signifier un truc du genre <>. Ah ! Enfin ! Donnant d'un geste vif et quelque peu impulsif les documents au Raïkage, je prit la parole d'une façon qui se voulait claire et conviquante.

- Je ne m'étais pas présenté, désolé.    Seki Rikku, membre du clan du nom. (Il marqua un geste qui signifiait qu'il me reconnaisait) Ah ! Je vois que vous commencez a comprendre, vous connaisez donc mon père Hidan, vous pouvez donc comprendre ce qui m'a poussé a reprendre la parole. Comme vous le savez, mon père est un homme impulsif et de forte tête (Tel père tel fils, devait-il se dire), il n'acceptera donc jamais de rester en dehors de tout ça a attendre que ça passe, gentiment. Si il n'arrive pas a se rendre au champ de Bataille et de combatre, il sera éffondré (Je commence a comprendre la signification de tout ceci). Mais il y'a aussi autre chose que vous ne saviez pas a propos de mon père, c'est qu'il adore la Stratégie. Ma mère m'a même dit qu'il a battu un grand Nara au Shögī un jour, c'est pour vous dire. Il sera éperduement fou de joie si vous l'invitiez a faire un petit test, ici… Alors, je l'appelle ?

Voîlà, les dés sont désormais jetés. J'ai joué carte sur table en balançant tout. Lui ? Il était comme a son habitude, pensif, a contempler la lettre, avec cet air de gravité bien propre a lui. Pourquoi prenaît-il tant de temps ? Ça arrangerait tout le monde, je pourrais vivre avec mon père, il gagnerait un fin stratège et mon père préservera sa vie sans perdre sa gaïeté. Il n'y a pas meilleur accord je pense. En plus, c'est pas comme-ci c'était fictif. J'avait apporté avec la lettre quelques idées de mon père.

J'étais sûr le point de sortir pour lui laisser librement le temps de réflechir quand je l'entendit prendre la parole…