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 Qui a tué la poute ? [Rang C]

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Samui Kuraï
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Message(#) Sujet: Qui a tué la poute ? [Rang C] Qui a tué la poute ? [Rang C] EmptySam 21 Avr 2012 - 21:33

    Missive:

    Je viens seulement de franchir le seuil de la porte qu'un gradé du village apparaît devant moi grâce à un Shunshin, faisant flotter des particules de sable dans l'air. Il me tend un parchemin bleu aux bords de couleur pourpre. Je plonge mon regard dans le sien, dissimulé derrière des lunettes à montures fines et noires. L'intégralité de son visage est recouvert d'un masque de tissu noir laissant uniquement sa bouche et ses fines lèvres quasiment beige visibles. La missive donnée par le messager était courte, d'où la finesse du parchemin que je viens de dérouler. Le Jônin s'en va de la même manière qu'il est apparu, soulevant des poussières qui viennent se poser sur mon œil. Des larmes coulent de mes prunelles, je les frotte. Les yeux rouges, j'apprends par malheur que la journée idéale que j'avais prévu tombe à l'eau pour me retrouver à être attendue dans un endroit malfamé. Je suis conviée à me rendre dans une maison close. Un bordel populaire, non pas pour ses services mais pour sa mauvaise réputation. La preuve : une fille de joie d'une vingtaine d'année ce fit assassiner. Trop jeune pour avoir perdu sa vertu. Trop jeune pour mourir. Trop jeune pour avoir eu le temps de vivre. Je compatis pour elle, mais je n'en suis pas moins irritée de devoir me rendre à l’Écarlate. De toute façon, si cette catin est morte, c'est qu'elle l'a bien cherché.

    Je marche, voire même, traîne des pieds. Je commence mal ma journée. Il est à peine dix heures que le soleil est déjà à son zénith dans le pays du vent. Un soleil de plomb, une chaleur étouffante. « Que la pluie soit ! » m'écris-je au beau milieu du centre-ville de Suna, attirant par la même occasion tous les regards des civils. Soudain, je me reçois un sceau d'eau dans la gueule, jeté par une ménagère du quartier, me répondant d'une voix rauque que je viens de recevoir ce que j'avais demandé. Je lui lance discrètement une aiguillette d'acier lui fendant la peau contact de sa joue droite. Enfin, je continue mon chemin faisant abstraction des commentaires des commerçants. Ils n'ont qu'à aller se faire foutre après tout. Je dois quand même m'estimer heureuse d'être trempée; au moins je ne crains plus la chaleur environnante. Je pose mon regard sur le paysage se décrivant par le mot : sable, sable & .... encore sable. Des rochers néanmoins se font remarquer ainsi que des broussailles et mousses prenant vie aux pieds de ceux-ci.

    J'entre dans une ruelle sombre, une ruelle sans un rayon de lumière et fraîche, une ruelle morbide. La sécurité n'est pas vraiment le maître mot ici, si vous voyez ce que je veux dire ... Je me fais accoster par une masse de marginaux me proposant plusieurs services; drogue, prostitution. Certains osent même me proposer de les rejoindre. Pourvu qu'aucune connaissance me voie ici : la honte me tuerait. Néanmoins, quelques toxicomanes se trouvent être sympathiques qu'ils me montrent même la position de l'Écarlate. Comme quoi, l'habille ne fait pas le moine. Encore une fois, je me fais avoir par les apparences qui sont la plupart du temps trompeuses. J'imagine comment la maison close pouvait être. Des femmes nues montrant leurs atouts à des hommes prêtS à tout pour des minutes de plaisir orgasmique ? Des trous dans le toit ? Un proxénète à la tête d'un réseau ? Soudain la porte s'ouvrit. Dans quoi me suis-je encore foutue ?

    En fin de compte, c'est un bel endroit. Non ... magnifique quoi. La façade fait tâche. Elle est faite de bois, humide voire trempé. Paradoxal que l'endroit soit humide au vu de l'état climatique de Kaze no Kuni. L'intérieur, donc, est fait de murs recouverts d'une élégante tapisserie. Les bords de fenêtres sont faits d'un bois doré. Sans parler des prostituées qui sont vêtues de kimono blanc ressemblant presque à des geishas. Elles sont quatre éparpillées dans la pièce principale, assises en tailleur sur des coussins brodés en soie. Aucun bruit. Ceci étant surement dû à cette période de deuil. Une des filles de joies m'invite à m'approcher d'elle. J'obéis. Puis, elle se lève; nous sommes nez à nez. Je remarque alors qu'elle âgée, à en voir ses rides. Vieille, tout est subjectif du moins. Elle doit avoir le double de mon âge, si ce n'est plus. La catin est maquillée, finement, pas vulgairement. Ses cheveux noires ébènes sont coiffées en chignon tenu par des baguettes. Ses traits sont fins, féminins; son petit nez, aquilin. Elle me sourit et s'adresse à moi de sa voix douce et berçante. Sympathique l'ancêtre, le feeling à l'air de passer :

      « Vous ne seriez pas la Kunoichi envoyée par le Triumvirat ? Je vais vous emmener à notre supérieur. »
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Message(#) Sujet: Re: Qui a tué la poute ? [Rang C] Qui a tué la poute ? [Rang C] EmptyDim 22 Avr 2012 - 16:00

    Entrées dans le bureau de son chef, l’atmosphère est beaucoup moins accueillante que celle de la grande salle. Les volets sont fermés, seuls de petits rayons de soleil y passent constituant la seule source de lumière de la pièce. En face de nous, un grand bureau de bois sombre et massif. Derrière celui-ci, un fauteuil de cuir beige pivotant. Orgueilleux, le propriétaire des lieux d'adresse à nous en nous tournant le dos. Pas un regard. Je ne sais pas à quoi il ressemble, il est blond au vu de la touffe de cheveux dépassant de son dossier. Sur son côté droit, une jeune geisha lui fait de l'air avec une immense feuille verte. La prostituée s’apprête à disposer, mais à mon plus grand étonnement elle est invitée à rester. Enfin, le proxénète se présente. Une voix rauque, masculine, présentant une pointe de mesquinerie. D'après ses dires, il descend d'une famille de Kaze no Kuni, un clan à présent à Suna : les Akuzu. Akuzu Saï. Sa famille doit surement avoir honte de sa position, lui ayant apparemment renié ses capacités de shinobi pour se consacrer au monde du vice. Il pose son pied par terre, et donne une impulsion à son siège pour se retourner. Enfin, je vois sa gueule. Je ne l'imaginais pas réellement comme ça. Je pensais qu'il serait vieux, tout dégarni, une ravissante verrue sur le nez, des ridules ainsi qu'un menton en galoche. En réalité, je le vois jeune, avec des yeux bleus d'une beauté ahurissante. Une peau de couleur crème, nette, sans impuretés. Jambes croisées, resserrant sa cravate noire, il ouvre la bouche accompagnée d'un sourire narquois, en posant son regard dans le mien :

      « Vous me paraissez bien jeune. Vous bien la kunoichi venue faire l'autopsie du corps de la marginale ? Encore une fois, mes condoléances, Ibuki. »


    Une larme coule des yeux de la fille de joie m'ayant accueilli. J'en déduis que celle-ci est la mère de la décédée. Quelle tristesse. Je me sens soudainement mal à l'aise. L'Akuzu regarde Ibuki, qui lui hoche la tête et m'accompagne hors de cet endroit lugubre. Cette dernière m'amène dans une pièce située tout au bout d'un couloir que je crus sans fin. J'ouvre la porte et mes yeux ont une vision d'horreur. J'examine la défunte, encore suspendue à une corde, la bouche ouverte et les lèvres bleues. La catin m'ayant porté compagnie s'en va. Rien de plus naturel pour une mère venant de perdre son enfant. Enfin ... C'est là que j'entre en scène et que la mission commence. Savoir si oui ou non la junkie est morte volontairement ou tuée est mon objectif. Je lance un Kunaï aiguisée sur la liane afin de pouvoir mettre la toxicomane à terre. Je ne la rattrape pas dans sa chute. Elle n'est plus de ce monde, je pense qu'elle ne ressent plus la douleur. Je passe ma main dans mes cheveux roses bonbons & les attache à l'aide d'un élastique. Je me retrousse les manches et sors mon matériel de médecine chirurgicale. Le travail peut commencer !

    Première chose que je remarque en touchant son bras c'est que le corps est tiède. La mort remonte donc à quelques heures, cinq heures tout au plus. Enlevant son kimono blanc, je vois qu'elle est nue. Dommage qu'elle soit K.O, c'est une jolie jeune femme. Une fine silhouette svelte, des hanches dessinées, un visage d'ange. Mon regard est attiré par sa poitrine ... volumineuse. C'est le moins que l'on puisse dire ! Je la tâte. Waouw, un bonnet D. Vivante, elle devait sûrement être bonne. Certes, un corps magnifique cependant recouvert de plaies. Une bagarre ? Un signe de meurtre ? Sans doute. Cette découverte reste néanmoins contradictoire avec ses paupières que j'ouvre à l'aide de mon pouce et de mon index droits. Hémorragies oculaires. Cette fois-ci, la piste du suicide étant provoquée par la mort par pendaison. Ce qui souligne l'hypothèse de mort volontaire est la température du corps. Oui, on m'a dit qu'elle avait été découverte dans la nuit il y a huit heures. Hors la température de son corps, haute, indique qu'elle est morte il y a moins de cela. L'overdose, provoquant une hausse de la température corporelle expliquerait ceci. D'autant plus que les tâches de vomit sec au sol permettrait de conclure mon hypothèse et d'établir le parcours de la junkie. En fin de compte, j'ai pas utilisé mon matos : tant mieux !

    Je retourne dans le bureau de l'Akuzu où lui et Ibuki m'attendent. Entrant sans frapper je les interromps en train de batifoler. Elle s'est rapidement remise du décès de sa fille ... Je les vois qui me regarde, rougissants. Je fais abstraction de ce que je viens de voir et me contente de leur faire mon rapport :

      « Suicide. C'est un suicide. Votre fille voulut en finir avec la vie par overdose. Celle-ci se traduisant par une hausse de la température corporelle qui fut anormalement élevée au vu de l'heure du décès. De plus, des vomissements présents partout dans la chambre me permirent de l'affirmer. Souffrante et voyant que sa mort se faisant lente elle décida de se pendre provoquant ainsi une rupture respiratoire et une hémorragie oculaire. Si le diagnostique ne vous plaît pas, je m'en fous. J'estime avoir fait mon travail donc j'me casse. » je finis d'une façon hautaine, écoeurée par un manque d'humanité venant d'une femme que j'avais apprécié.


    J'ai passé une petite heure à examiner le corps de la jeune prostituée et la pièce où elle est morte. L'après-midi vient à peine de commencer. La journée n'est pas foutue finalement.
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