Les Akuzu...
Ce clan nous avait posé bien des problèmes. En plus d'être fort, la maîtrise de l'élasticité s'était révélé problématique : et si leur point faible naturel, la chaleur, était moins vrai car ils vivaient dans le désert, le Yôton m'avait malgré tout sortit d'affaire. J'étais néanmoins intrigué par leurs pouvoirs, et j'avais fais promettre à leur chef qu'un jour, il m'enseigne comment le devenir. C'était un pouvoir relativement intéressant, qui présentait des avantages clairement définis. Nos attaques Raiton avaient été tout bonnement annulé. De plus, c'était un pouvoir couteau suisse qui ouvrait de nombreuses possibilités. J'avais finalement réussis à avoir un rendez-vous, avec une première mise en garde : ce ne serait pas ce que je pensais. Je n'avais pas peur, ce n'pouvait être mortel. Le lieu du rendez-vous fut établi au Temple d'Ichibi, lieu à forte résonance religieuse. J'y allais, assez excité à l'idée de devenir élastique, moi aussi. Je serais un digne représentant d'un clan, une capacité censé être héréditaire. Il m'avait dit qu'on pouvait le devenir autrement, mais qu'on y laissait des plumes... j'en avais déjà laissé tellement.
Arrivé au temple, l'Akuzu était seul. Kazuhira m'accueillait, tel un ami, après notre affrontement d'il y a peu, celui-même qui l'avait convaincu de se joindre à notre cause. Je ne voyais aucun équipement qui me laisserait comprendre comment ça marcherait. Rien, il était seul, avec sa **** et son couteau. S'aidant de son pouvoir, il commençait à m'expliquer les avantages mais aussi et surtout les désavantages qu'entraînait cette transformation physique. Je comblais au moins un point faible : grâce à ma maîtrise du Yôton, la chaleur n'était aucunement dérangeante. Rien de ce qu'il disait ne me dérangeait vraiment, les problèmes j'en ai plus que d'solution, alors deux ou trois de plus, bof. Ce fut au moment où il me parla de comment le devenir que je fus frappé d'une certain peur. Parce que ce n'était pas une opération banale, non.
Absolument pas.
L'opération, c'était une dissolution de tous mes os. Quelque chose de terriblement douloureux.
Mais alors, que faisions-nous ici ? Il enchaîna. Aibu, médecin, qui était aussi mon bras droit. Pourquoi le Temple d'Ichibi alors ? Juste pour un effet de style. Le lieu de l'opération était à l'intérieur du Temple même, pour des raisons obscures. Apparemment Aibu allait m’anesthésier, et je ne sentirai donc rien pendant l'opération. Alors quand ? Quand aurais-je mal ? A la suite. Les douleurs durent plusieurs semaines, et s'adapter à cette nouvelle élasticité serait très compliqué à contrôlé. Le processus même de l'élongation de son corps était difficile à assimiler, et s'y habituer aussi. Lui-même avait mis plusieurs années avant de comprendre entièrement les mécanismes. Je n'avais guère peur de ça, je le réaliserai plus rapidement. Par contre, la douleur calmait mes ardeurs.
Finalement, après réflexion, j'acceptais.
L'opération se passa en douceur, et effectivement, la douleur fut énorme au réveille. Surtout, la sensation de ne rien contrôlé, de se sentir léger mais qu'une force nous cloître au lit. Vidé de mes forces, j'engueulais quiconque passait par là, même l'infirmière au joli minois. Pour calmer cette douleur incessante, plusieurs fois, on me donna des... ANTI-DOULEURS (U DON'T FKIN SAY). Les mécanismes de ce nouveau corps étaient compliqués. Je n'arrivais même pas à étirer le moindre de mes membres. Rien. Mon cerveau considérait mon corps comme étant normal, et pouvoir allonger ses bras ce n'est pas normal. Alors, comment le faire? Comment désactiver la zone du cerveau qui m'en empêchait ? Un peu comme siffler, au départ, on ne sait pas comment faire. Puis, un jour, une illumination. Sauf que je ne l'attendrai pas. Toujours sur mon lit, je questionnais Aibu plusieurs fois et nos multiples débats avaient finis par déboucher sur une solution. Tout d'abord, il m'habitua à l'élasticité en tirant régulièrement sur ma tête, mes jambes, et mes bras. Nothing Else. M'habituant à cette impression bizarre, très bizarre, ce fut lors de mon dernier jour d'hospitalisation que je réussis à étirer un membre de par moi-même.
Maintenant, j'étais un Akuzu, ou plutôt, un Gomu Gomu. Et gare à ceux qui diront le contraire.
