Quelle honte !


Rien de plus honteux que devoir s’excuser auprès d’un homme à qui vous devez lui prouver votre incontestable supériorité. Là était tout mon art de charme sur ses individus en tant que femme. Je m’amusais à les mettre bien bas, comme eux le faisait avec mes sœurs de sang. Ils ne s’en privaient pas de faire de nous des faibles, soumises et c’est là que j’interviens en tant que pur contraste, crachant sur ses êtres, à m’amuser comme une gamine avec leurs sens qui les attiraient sur nos formes. Un point faible qui n’échappait à aucun et je l’avais compris avec le temps, jouant sur l’effet qui cela procurait sur tout leur être. A force, j’en étais réduit à devenir celle que je suis, celle qui réussi dans la vie. Bientôt je serais dans mon village, dans mon rêve le plus fou. Propriétaire d’un lieu et unique. De l’exotisme de haut niveau. Je savais même quels mots prononcer à cette chère Kusanagi ainsi qu’à Karas – quoique pour lui n’importe quelle excuse le fera accepter de toute façon – autant dire que c’était trop easy à ce stade là.

Cependant, revenons à la scène de base. Celle ou on se bat contre nos doubles et on win comme des winner ! YOU DON’T SAY ? Bref, on dédicace ça à un thug de grande catégorie, normal quoi. Et c’est dans ce moment-là que l’enfoiré de service apparait enfin. Dans le genre, ce n’est pas moi qui a fait ça il en était le champion. Mais oui, on va le croire que ce n’est pas toi qui avait prévu toute ces épreuves fait pas le malin. Si t’étais juste solo sans personne d’autre, je te ferais ta fête comme tu ne l’as jamais eu papy. Sincèrement un bon kick te fera le plus grand bien. Je me chargerai personnellement de ton cas, tu verrais comme tu serais au paradis, heureux comme un poisson dans l’eau. Chef de clan de mes deux.

Bref… Attend c’est quoi cette connerie ? Quoi on se bat dans les airs ? Il a fumé quoi comme stupéfiant, on dirait de la bonne en plus. Ben dis donc, si c’est vraiment ça son p’tit plaisir je crois qu’on va bien s’entendre si ce n’est pas le cas c’est qu’il est fou et je ne traine pas avec les cinglés. Un rictus trônait fièrement sur ses lèvres, j’en fis de même de façon ironique qui indiquait clairement mon agacement devant la situation qui profilait à l’horizon. Automatiquement, je levais les yeux pour suivre la courbe de ses avant-bras s’élèvent, je ne pouvais décrire ce qu’il tentait d’attraper. Mais là n’était pas la question, le sol nous engloutissait avec une rapidité assez conséquente en moins de trentes secondes notre cou était au contact avec les sables mouvants et cela continuait comme si le désert nous avalait en un fabuleux repas. Machinalement je fermais les yeux et je ne les rouvrir que lorsque je ne sentais plus cette chaleur rugueuse mais un air frais qui balayait mes cheveux avec vigueur. Le con, il n’avait pas mentit…. Des masses cotonneuses nous entouraient de tout part. Mais cependant on ne pouvait bouger à notre guise. On ne possédait qu’un unique nuage d’une tailler assez grand mais toutefois pas immense et donc si l’on devait se battre cela serait un handicape pour nos mouvements sans toucher à nos allié.

x J’ai jamais souhaité rejoindre les anges mais plutôt préférer l’enfer et ces volcans, de plus c’est pas maintenant que je veux mourir j’ai encore plein d’années devant moi ! Et surtout un fucking business qui va roxxer !

Un rire cristallin se manifesta puis un autre et encore un, une multitude de voix, de bruit nous fit comprendre que l’épreuve du ciel allait bientôt commencer. On pouvait distingués de temps à autre quelques formes grise se mouvoir dans les masses blanches, et franchement je n’aime pas ça du tout. Quel sort nous réservait ce clan de merde ? Le pire s’est que je ne savais pas par quoi débuter, je ne pouvais lancer une offensive. A croire qu’on ne pouvait qu’attendre la leur, cette dernière ne se fit pas prier lorsque des flashes apparurent des parois cotonneuses. Elles nous aveuglaient brutalement et efficace, des sifflements aigue se mêlerait au spectacle et mon premier réflexe fut de cacher mon visage avec bras pourvu d’une couche métallique. Une piètre défense face à l’attaque de base, consistance à lancer en masse des shurikens légèrement givré qui trancherait notre peau et brulait les plais face au froid extrême qui était paru juste après les lumières éblouissantes. Rien qui puisse nous tuer, juste nous blesser. Un début de combat en douceur qui pourrait rapidement monter en puissance si nous n’agissons pas en notre faveur. D’un mouvement du poignet je fis apparaitre deux sphères métallisé d’un symbole très significatif. Je les lançais dans les nuages pour voir si je ne pouvais pas déloger ces vicieux. Problème, un vent d’une force étonnante détourna mes explosifs pour les rediriger vers une autres cibles, en l’occurrence nous.

x Putain…