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Iwa
Takagami Ayame
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Message(#) Sujet: You win or you die [Senseï] You win or you die [Senseï] EmptyVen 11 Mai 2018 - 21:27



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Bakushô Kazuya
Été de l'an 5
Quelques jours avant le départ pour Konoha

La nuit était déjà arrivée et malgré que l’été soit une période où les journées sont les plus longues, je suis habituée à voir la nuit. A croire que je suis un véritable oiseau de nuit. Je dois reconnaître que je préfère la nuit. Moins d’activités, moins de comptes à rendre et surtout c’est l’un des rares moments de la journée où je peux me poser. Ces derniers temps, j’avais besoin de réfléchir un peu plus tous les jours. Beaucoup de choses ont changé en peu de temps et je me suis laissé entraîner dans ses changements qui commencent à se faire sentir. C’est surtout que je repense à cette rencontre avec le chef du village. Cette phrase… Cette maudite phrase semble encore me perturber. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que cette phrase me perturbe autant ? Je ne comprends pas pourquoi… Je ne devrais pourtant pas y penser car finalement c’est cette phrase qui m’a décidé… Jusqu’à cette rencontre, j’ignorais beaucoup de chose mais finalement, j’ai appris et je continue à apprendre. Je devais apprendre de toute façon… Apprendre pour pouvoir me protéger par la suite, apprendre pour pouvoir évoluer et avancer en suivant un chemin que je me suis tracée. Je me sens comme emprisonnée dans un avenir ou dans une époque qui n’est pas la mienne.

Depuis que la rumeur sur mes compétences avec les cadavres a commencé à s’étendre, je commence à voir les regards changés, le regard différent. Mais en y réfléchissant, cela n’est pas une surprise. Je le savais dés le départ. Pourtant, je pensais que j’y serais préparé… Mais après tout, pourquoi cela semble me blesser intérieurement ? Cela ne devrait pas. Je me suis presque toujours arrangé pour ne m’attacher à personne et la seule personne qui est parvenue à se glisser par delà cette barrière ne semble plus très présent au village. Il est dit qu’il serait parti en voyage avec son père du jour au lendemain. Allez savoir ce qui peut se passer et je devais faire avec son absence. Je n’oublie pas non le départ soudain de Naoko qui me mine un peu plus le moral. Je suis désormais seule dans mon équipe avec un professeur dont la réputation d’associable n’est pas mensongère. J’enchaîne les entraînements avec le temps et je ne me plains pas. Je me blesse et je me relève. Je cours et je me bats. Je marche sans but dans les rues du village. Je mets les mains dans les poches de ma tenue et j’avance en laissant mon esprit divaguer. Lui seul sait où il m’emmène. Je ne fais pas attention à l’heure qu’il se fait. A vrai dire, je m’en fous car je n’ai rien de prévu demain et c’est considéré comme un jour de congés. Enfin, peut-on réellement dire un congés car finalement, même en congés, il y a toujours quelque chose à faire.

J’en avais plein la tête et je ne semble pas capable de faire le vide là-dedans et c’est pour ça que j’avais pris mon matériel de shinobi avec moi. Je devais toujours être prête à partir du jour au lendemain. Mais je ne pouvais le faire qu’au calme et l’esprit sain. Les sceaux ne se préparent pas sur un coup de tête. Je devais refaire le plein. C’est donc avec mon matériel et mon corps que je me dirige vers un coin du village. Je réalise après plusieurs minutes que je me trouve non loin des terrains d’entraînement se trouvant à l’extérieur du Centre de Formation. Je m’arrête un moment et je réfléchis. Oh et puis après tout, pourquoi pas. Sautant au-dessus de la barrière, je finis par poser mon sac. J’attrape alors mon bandeau d’Iwa et j’attache ma longue chevelure foncé avec révélant ainsi le dernier tatouage qui symbolise une fleur d’Iris. Pour beaucoup, c’est un tatouage banal mais il s’agit là d’un signe de reconnaissance sous un pseudo dont je me sers lorsque je travaille dans les Bas Quartiers. Les fleurs d’Iris sont mes préférées mais Iris est aussi le nom de code dont je me sers auprès de Yama. Bien sûr, cela ne regarde que moi et la plupart du temps, lorsque je travaille en tant que Dame de Compagnie, ma longue chevelure est plutôt bien attachée et cela permet de rendre ce nom de code visible. Lorsqu’on me pose la question, je réponds qu’il s’agit là simplement de la fleur favorite de ma mère, ce qui est aussi vrai. Vérifiant alors que ma chevelure est bien attachée, je finis par sortir plusieurs shirukens de mes poches et je m’entraîne à les lancer.

« - De toute façon, tu n’es bonne à rien d’autre qu’à te plaindre… »

Voilà ce qu’aurait pu entendre une personne si elle se trouvait à ma proximité. Je n’ai pas vraiment le moral mais en même temps, je ne comprenais pas ce qui se passait. J’ai fais beaucoup pour le village et j’ai même des projets pour mon village, ce village qui m’a vu grandir, pleurer, rire et évoluer. Pourtant, j’ai l’impression d’étouffer et de ne pas être dans mon élément. Cela me rappelle une discussion que j’ai eu avec Kenjin concernant les voyages. Peut-être est-ce le moment pour moi de prendre de la distance avec le village… En fait, je ne sais pas trop où j’en suis… J’ai besoin de me retrouver et de découvrir qui je suis. Finalement, peut-être que le Tsuchikage avait raison ? Pourquoi est-ce que je voudrais qu’il ai tord ? Pourquoi m’obstiner à lui prouver le contraire ? Il a tout de même bien plus d’expérience que moi et je suis encore qu’une gamine qui ne sait pas où elle va. Je ferme les yeux et je voulais me détendre. En temps normal, je médite mais là, j’avais besoin de plus que ça pour me remettre les idées en place.

Alors que je tiens deux shirukens en main, je tente de viser une cible qui se trouve sur ma droite. Vous vous demandez pourquoi deux ? Tout simplement parce que l’un des deux permet d’effectuer un virage à 90 degrés pour le second. Je garde les yeux fermés quelques minutes le temps de me remémorer ce qu’on nous a enseigné durant mes années au Centre de Formation. Je me rappelle de tout mais il suffisait de savoir si je serais capable de me rappeler de cette base. Prenant une grande inspiration, j’ouvre les yeux et je lance les shirukens. Bien sûr, j’ai dû m’y prendre à plusieurs fois. J’ai dû rester une petite heure à m’entraîner avec ça avant de passer sur un mannequin en bois. Je trottine jusqu’à mon sac avant de prendre deux bandes que je place sur mes poignets et mes mains avant de changer mes chaussures. J’opte pour des baskets résistantes avant de commencer à taper dessus. Au début, cela pouvait paraître enfantin mais plus le temps passait et plus les coups que je donnais au mannequin était plus symbole de frustration et de colère que je gardais peut-être depuis trop longtemps en moi. Cela fait peut-être deux heures voir plus que je tape et je ne me rends même pas compte que les bandes initialement blanches sont devenues aussi rouge que le sang qui est le mien. Je sens la douleur mais mon esprit est tellement occupé que je ne m’en rends pas compte. En réalité, je ne me rends compte de rien même pas de l’ombre qui semblait me surveiller au loin.

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Iwa
Bakushô Kazuya
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Message(#) Sujet: Re: You win or you die [Senseï] You win or you die [Senseï] EmptyDim 20 Mai 2018 - 18:29

Les papiers pour le grand départ en direction du village de la Feuille étaient enfin à jour. Il en va sans dire qu’un évènement d’une telle envergure allait évidemment demander beaucoup de boulot de préparation, tant au niveau du matériel que des procédures. Entre choisir les candidats et les accompagnateurs, désigner les responsables durant l’absence du Kage et de son bras-droit, déléguer la direction des Sentinelles en mon absence… En bref, un bon gros bordel auquel je ne voulais pas participer, mais y étais bien contraint. Joie, joie et bonheur.

Mais bon, cet enfer était enfin terminé. Le reste du bordel n’était que du gratte papier que je pouvais refourguer à n’importe qui qui savait écrire. Du coup, je choisi de laisser mon bureau et les dossiers en plan dessus, afin de me barrer tranquille. Sortant du palais Kagenal, je me posais bien la question de ce que j’allais faire durant cette soirée. Un tour au bar pour voir comment ils se démerdent depuis que j’ai délégué la direction ? Descendre dans les bas quartiers afin de saluer les autres du clan, pour changer ? Nan, mon envie était tout autre, pour une fois.

L’équipe que les bureaucrates m’avaient confiée s’est encore une fois cassée la gueule. La Seki a fait preuve d’un absentéisme lattant qui me blasa plus que m’énerva, m’obligeant à la démettre de ses fonctions. Les autres responsables seraient en charge de déterminer si elle pourra continuer sa carrière de Shinobi ou non. Yûichiro, quant à lui… Difficile à dire. Je pouvais voir la dernière fois que je l’avais vu une envie de progresser, un semblant d’envie de changer. Mais non, rien, que du flanc qui pour le coup me tapa sur le système. Quant à la dernière, Ayame… C’était un tout autre problème auquel je me confrontais.

Et en parlant du loup, alors que je me retrouvais à reprendre mes habitudes, une clope au bec, je pouvais discerner à travers la foule la jeune fille qui s’éloignait de cette dernière. Une étrange décision, quand je connaissais le chemin qu’il fallait prendre pour rejoindre son lieu de travail secondaire, ainsi que son domicile. Me remémorant la zone, je devinais ainsi que le lieu le plus probable où elle se dirigeait était le centre de Formation. A cette heure ?


« - Qu’est-ce qu’elle peut bien foutre… »

Observant l’heure sur les pendules affichés en hauteur, je soupirais ma fumée en me disant que j’allais un jour demander à ce qu’on m’hypnotise pour me débarrasser de ma conscience. Emboîtant le pas, je pris mon temps afin de suivre Ayame en gardant mes distances. Et en profiter pour faire également un détour qui me serait vraisemblablement utile…

Arrivant une demi-heure plus tard enfin sur les lieux, je pouvais entendre le son des coups s’abattre sur du bois, ainsi que les échos d’une voix essoufflée. Inutile d’être un putain de génie pour comprendre qui provoque ce foutoir. Me tenant donc main dans les poches contre un arbre, je fumais en observant les coups de la gamine. Contrairement aux deux autres, cela se voyait qu’elle était déterminée à progresser, plus que tout. Elle avait emprunté une voie que peu appréciaient, beaucoup révulsaient, mais qu’elle n’a jamais réfuté. Elle se prétendait être calme et détendue, mais au fond… Au fond elle n’était pas différente d’un sale gosse qui se haïssait de ne pas savoir quoi faire.

Les coups sur son tronc s’enchaînaient, mes yeux captant la teinte écarlate maquillant ses poings, mais surtout, le regard complètement vide de la brune. Une vraie imbécile... Au moment où elle se prépara à donner un énième coup bien fort, j’étais déjà à côté d’elle, attrapant son avant-bras avant qu’elle ne puisse l’éclater sur sa cible.


« - Continues comme ça, et t’auras plus de poings pour frapper. »

Forçant sans efforts, je tournais le bras pour l’obliger à avoir sa main ensanglantée devant les yeux, en comptant sur le fait que ça puisse la dégriser sur le coup. Lâchant après un temps que je pensais suffisant, je fis demi-tour pour me dirigeais vers l’endroit où elle avait posé ses affaires, lui faisant signe de la tête qu’elle devait me suivre. Une fois à porter, j’amenai la main à la sacoche bien grossis et en sortie une boîte blanche avec une croix verte. Facile de comprendre de quoi il s’agissait pour quiconque avait quelques neurones.

« - Nettoie moi ce foutoir, et tu te démerdes. »

Il y avait des limites aux bonnes actions que je pouvais faire d’un coup. Un shinobi se doit de savoir panser ses plaies à l’improviste, et puis, vu ses ambitions à l’avenir, c’était le minimum qu’elle devait se permettre. Terminant la clope que j’avais entamé depuis tout à l’heure, je l’écrasais au sol en reprenant une position tranquille, appuyé contre un nouveau tronc à attendre qu’elle daigne se mettre un peu de bon sens dans le crâne et qu’elle obéisse.

« - Tu vas m’expliquer c’était quoi ça ? Et ne me dis pas juste que tu « t’entrainais ». C’était de l’acharnement à ce niveau. »

Même si mon ton était légèrement agressif, toujours comme à l’habitude, la voix n’en restais pas moins bien plus calme qu’à l’accoutumé. La fatigue de la journée, la dose de nicotine reçu, ou bien le moment qui le nécessitait. Choisissait votre raison, j’en ai rien à branler. Toujours le regard caché derrière mes lunettes, j’attendais en silence la réponse d’Ayame, en me préparant à toute éventualité… Y compris une nouvelle demande de démission.
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Takagami Ayame
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Message(#) Sujet: Re: You win or you die [Senseï] You win or you die [Senseï] EmptySam 26 Mai 2018 - 0:01



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J’avais entendu parler de ce qui attendait les grandes nations et les grands villages mais je n’aime pas les évènements de ce genre. A vrai dire, même si on m’avait proposé de participer, j’avais refusé de manière tellement naturelle. Et j’avais de bonnes raisons de le refuser. Je savais bien sûr que cela allait exclure mes deux camarades mais je peux bien dire qu’ils brillent par leur absence et j’ai dû apprendre à m’entraîner seule tandis que mon professeur avait pas mal de travail avec le village. Je pouvais alors compter sur mon second professeur qui mettait son cœur et son âme à me former sur le tas avec Kenjin. Finalement, j’étais peut-être plus proche de Kenjin et de Van que du reste de ma véritable équipe qui semble partir en lambeaux. Pour une raison qui me dépasse, je ne sembles pas réellement surprise de ça et cela m’aurait même étonné qu’il se déroule l’inverse. On me voit comme calme et détendue… C’est assez étrange en y réfléchissant… Calme, c’est fort probable mais détendue, cela ne l’a jamais été. J’ai juste appris à apprivoiser mon stress et mes peurs afin que je puisse réfléchir sans me laisser paralyser.

Ces derniers temps pour ne pas dire ses derniers mois, je passais énormément de temps à m’entraîner en solitaire mais aussi à me renforcer par la manière la plus brute qui soit. En même temps, comment faire autrement pour se renforcer ? Je ne suis peut-être pas taijuka mais je devais au moins me débrouiller pour être plus résistante en combat ainsi qu’en mission. Il semblerait que mes résultats en mission restent coincé au fin fond de ma gorge. Peur de me blesser ? Certainement pas… Il n’était pas rare que des plaies s’ouvrent une nouvelle fois sous la pression que je m’impose. Mais c’est cette satanée discussion avec le Tsuchikage qui a comme déclenché ça. Pourquoi ? Je ne comprenais pas… J’avais l’impression d’être dans les ténèbres entières sans aucune trace de lumière. Par ailleurs, pourquoi cette discussion me met-elle aussi en colère ?

Depuis que j’avais eu cette discussion, je cherche encore à comprendre pourquoi mes parents ont tenu à suivre la personne qui dirige actuellement le village. C’est peut-être un mystère que je ne comprendrais probablement jamais et ils ne sont plus là pour me l’expliquer. Peut-être ne suis encore qu’une gamine qui n’a pas finie de grandir ? Je m’arrête un instant le temps de reprendre un peu de souffle. Je n’avais pas senti d’une ombre me surveillait depuis un moment. Levant les yeux sur l’horloge, je transpirais mais je ne baisse pas les bras et je reprends mon entraînement de renforcement. J’avais mal mais je continue sans me plaindre et je fais comme s’il ne se passait rien. Je devais apprendre à faire abstraction de la douleur à un certain degré. Faut pas non plus que j’en ignore les plaies bien ouvertes ou les fractures ou pire encore. Si je voulais progresser, je devais apprendre à contrôler et maîtriser mon ressenti de la douleur afin de ne plus devoir abandonner une mission. Ma dernière mission en date est celle que j’ai fais avec l’ombre du chef, Jisetsu Asuka, et je dois admettre que j’ai bien douillé… Encore une fois… Pour beaucoup, avec de tels résultats, cela aurait été l’abandon du métier mais pour une raison que j’ignore, cela me motive encore plus. Je dois être vraiment bizarre…

Démissionner ? Jamais de la vie. Je ne veux pas démissionner. Je veux juste progresser et me renforcer. Si je venais à démissionner, ma carrière au sein du Puits est terminée et il serait dommage que je mette fin à divers projets de recherches sur lequel je travaille. Ma loyauté va au village et je fais ça pour lui, pour le peuple et pour les générations futures. Alors que je m’attendais à ce que mon poing droit frappe la cible en bois pour la énième fois, il est arrêté dans son élan par une silhouette, quelqu’un qui devait me connaître. Sans chercher à comprendre, alors que mon poing droit est maintenu en hauteur par cette personne, le sceau à mon poignet gauche s’illumine et mon saï se manifeste tandis que ma main gauche l’attrape fermement en chemin avant de finir sa course sous le cou de la personne qui m’a attrapé. Levant ensuite la tête, je remarque qu’il s’agit de mon senseï et le saï disparaît sur le champ avant que ma main gauche ne redescende. Je n’aime pas être prise par surprise même si cela n’en est pas réellement une.

J’entends alors sa première phrase et je reste silencieuse. Puis il tourne mon bras de façon à ce que je remarque la couleur écarlate sur les bandages initialement présents. Je le savais très bien et c’était là le but de la manœuvre. Mon autre poing était pareil et pourtant, je m’en suis servi pour lui fourrer une lame sous la gorge sans prendre gare au reste. Au début, serrer les lames de la sorte m’était impossible et il s’agit peut-être d’une preuve que je me renforce même si ce n’est pas grand-chose aux yeux de certaines personnes. Mais pourquoi je me fiche des autres tout d’un coup ? Ce n’est pas normal… Je ne dois plus avoir les idées très nettes… C’est alors qu’il me lâche et je le surveille du coin de l’œil avant de frapper une dernière fois dans la main qu’il avait arrêté. Puis, je serre et desserre les mains comme pour les détendre. Je ressens la douleur dans les mouvements mais cela ne m’arrête pas pour autant. Mon regard ne semble plus aussi vide et pourtant, je ne le lâche pas du regard. Je ne sais jamais comment je dois prendre ses conseils ou ses remarques.

Depuis que je le connais et qu’il a été nommé pour être mon professeur, je n’ai jamais su le prendre dans le sens du poil et par conséquent, avoir une discussion normale sans que l’un ou l’autre ne veuille pas frapper sur l’autre. C’est une bien étrange relation mais cela fait partie de ma vie et je n’ai jamais véritablement voulu qu’il me voit faire ça ce soir. J’aurais même préféré qu’il ne le sache pas sauf que cela ne reste jamais secret. J’avais vu son signe de tête et je lâche un soupir avant de le rejoindre. Bien sûr, je savais où il allait tout comme je savais ce qu’il allait sortir de mes affaires. Pas besoin d’avoir deux neurones pour comprendre…  Avant même qu’il ne termine sa seconde phrase, j’avais déjà emboîté le pas vers la trousse de secours. Je me mets alors assise et je m’occupe de mes poings. Je retire d’abord la bande de mon poing gauche et je reste de marbre face à la brûlure ressentie lorsque je retire la bande colorée.

« -  Quoi ça quoi ? Je ne fais que tenter de ne pas me laisser déconcentrer par la douleur à un bas degré…  »

Et je dis ça de manière tout à fait naturelle sans contrefaçon et sans possibilité de se dire que j’ai hésité. C’est même sortie du tac-o-tac. Je continue à m’occuper de mes blessures. J’avais pris de quoi désinfecter et je mets du produit sur un morceau de tissu avant de venir placer ce même morceau sur les blessures causées par mon acharnement sur des mannequin en bois. Cependant, j’avais peut-être pousser ça un peu loin. Les deux mains portaient des marques de plusieurs jours et dont les blessures ne faisaient que de se rouvrir à chaque fois. Mais je me suis toujours arrangée pour les soigner et pour que je puisse m’en servir lors de mes recherches. Cependant, ses marques étaient récentes par rapport à ma dernière mission ou plutôt mes dernières. Je continue simplement à désinfecter mon poing gauche avant de reprendre la parole.

« -  C’est quoi votre problème ? Vous êtes le premier à nous pousser dans nos retranchements et lorsqu’on le fait, vous vous emballez… »

Je suis restée neutre et calme malgré que je m’occupe de mes blessures. Elles vont vite soigner et je fais faire comme d’habitude. Après m’être occupé du poing gauche, c’est au tour du droit mais je n’oublie de laisser un autre morceau de tissu imbibé au niveau des blessures avant de refermer correctement la bande. Je reste silencieuse après ça. Je savais que je parlais avec mon senseï mais celui-ci ne s’est pas vraiment montré neutre avec moi alors pourquoi devrais-je y aller avec des pincettes ? Parce que c’est le bras droit du Tsuchikage ? C’est mal me connaître alors. Je ne me rabaisse pas parce que je vois une gradé devant ma gueule. J’en ai déjà trop dit alors que j’étais en face du chef du village alors pourquoi devais-je fermer ma grande gueule en face de son bras droit ? Finissant de serrer le bandage pour mon poing gauche, je finis par lever la tête avant de regarder mon professeur droit dans les yeux.

« -  Quoiqu’il en soit, que me vaut votre visite, Senseï ? »

J’ai gardé un ton neutre tandis que je m’attelle à m’occuper de mon poing droit. Oui, j’avais mal mais je l’ai cherché alors je me tais et je subis en silence… Comme à chaque fois même s’il ne s’agit pas que de blessures physiques comme celle-ci…  
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