Elle ouvrait les yeux, l’arrière de son crâne lui faisant horriblement mal. Elle regarda le ciel nuageux illuminé par les gerbes de flammes qui sortaient des bâtiments. Il sortait du palais, sa tête lui causant des douleurs sans doute dues au manque de sommeil. Il regarde le ciel nuageux illuminé par les centaines de lampadaires de la capitale.
Elle regardait autour d’elle : tout n’était que tristesse et désolation. Et elle se souvenait pourquoi, à présent : l’homme masqué avait fait irruption et avait semé la terreur en passant. Il regardait autour de lui : tout respirait la joie, la bonne humeur, la convivialité, le contraire de ce qu’il ressentait. Et il se souvenait pourquoi : sa femme l’avait abandonné et avait rejoint le clan des déserteurs qui commençaient dangereusement à s’élargir.
Prise de panique, elle se releva, chancelante, et se dirigea vers la frontière. Elle devait trouver de l’aide. Elle devait hurler au monde ce qu’il se tramait et le danger qu’il courrait. Elle courra comme jamais elle n’avait couru, faisant fi des douleurs lancinantes dans ses jambes. Pris de remords, il déambula un moment dans les rues et se dirigea vers la sortie de la ville. Il devait la retrouver. Il devait lui dire à quel point il l’aimait, à quel point il était désolé. Il marcha un long moment, faisant fi des douleurs qui ne le quittaient plus dans sa poitrine.
La pluie commença à tomber, mais elle ne stoppa pas sa course effrénée, réactivant son chakra dès qu’elle franchit les frontières. Elle savait qu’elle n’avait pas le temps. La pluie commença à tomber, mais il décida de rentrer à pied. Après tout, il trouverait peut-être des informations, par hasard ; après tout, elle devait forcément garder un œil sur son petit.
Les heures passèrent et rien ne l’avait arrêté. Ni la fatigue, ni la douleur. Les heures passèrent et il continuait de marcher.
Les kilomètres parcourus semblèrent interminables à travers cette dense forêt ; et elle n’avait trouvé personne. Les kilomètres parcours semblèrent interminables à travers cette dense forêt ; et il n’avait trouvé aucun indice.
Au petit matin, alors que la pluie continuait de tomber, elle se cogna contre le torse d’un homme puissant qui se trouvait sur sa route, tombant violemment en arrière. Au petit matin, alors que la pluie continuait de tomber, une jeune femme se cogna contre son torse et tomba violemment en arrière.
Elle ouvrit les yeux, qui se baignèrent de larmes. Il la fixa dans ses grands yeux baignés de larme.
Elle lui raconta tout ce qu’il se passait et à quel point le monde était en danger. Il l’écouta, stupéfait d’entendre toute cette histoire.
Ils repartirent en courant vers Taiyô no Kuni. Kibo, au fond de lui, le jura : il aiderait Orihime, même s’il devait y laisser la vie. Par le fruit du hasard – du moins, il l’espérait – il avait retrouvé la trace de Jiseyama. Et jamais, Ô grand jamais, il ne le laisserait libérer ce démon sur le monde.