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 La croisée des routes de deux voyageurs

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Suna
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Message(#) Sujet: La croisée des routes de deux voyageurs La croisée des routes de deux voyageurs EmptyVen 12 Mai 2017 - 18:51

Dans les environs déserts sans aucune forme de vie, deux silhouettes dessinées dans l'ombre avançaient tête baissée, luttant contre le vent infernal au sommet de la montagne. Le sol à leurs pieds était couvert d'une épaisse couche de neige qui ne cessait de croître au fil des heures qui passaient, pendant qu'ils avançaient toujours plus vers le sommet. Par moment, elle était poudreuse à quelques endroits puis glacée quelques mètres plus loin. Le chemin qui se traçait devant eux était parsemé de pièges. Un léger coup d'œil sur le côté leur permettait de calculer brièvement l'altitude à laquelle ils se trouvaient, suffisamment pour leur permettre de savoir qu'une chute sur le flanc de la montagne pourrait bien leur ôter la vie. Pourtant, malgré le danger qui les menaçait en cette soirée glaciale, les deux voyageurs ne semblaient point effrayés, ni par la tempête, ni par le froid. Ils continuaient leur route comme une simple escapade à travers l'une des montagnes du pays. La première silhouette qui guidait le chemin se retourna vers le second, lui adressant un léger sourire chaleureux comme pour tenter d'apaiser ses craintes. D'une douce voix paternelle, l'homme coupa le silence de la montagne, chuchotant ces quelques mots d'encouragement à travers le vent qui soufflait de plus en plus fort.
    " Tiens bon, Yato ! Nous y sommes presque. "
Néanmoins, le jeune garçon qui le suivait derrière demeurait de marbre, son visage était tranquille sans la moindre once de peur lisible à travers yeux. Il était nullement effrayé. Ces trajets périlleux faisaient partis du voyage quotidien de ces deux vagabonds. Le rouquin se contentait de marcher après les pas de cet homme qui lui servait de maître, sans prononcer la moindre parole, sans faire le moindre faux mouvement, le froid et la fatigue ne semblaient pas l'atteindre. La seule chose qui pourrait être une source de tourments serait bien son estomac qui commençait à hurler famine. De temps à autre, un petit bruit semblable à un grognement se faisait entendre, c'était bien son ventre qui demeurait en colère pour avoir parcouru tout ce chemin pour se rendre dans un lieu sans eau, ni nourriture.
    " C'est quand qu'on mange ? J'ai la dalle.. Et quelle idée de venir au sommet d'une telle montagne ! Tu vois quelque chose ici, toi ? Parce que moi, rien du tout ! Je ne comprends vraiment pas ce qui compose ton cerveau de pois chiche pour nous avoir emmené jusqu'ici.. Tout ça, parce que tu veux fuir le monde. Mais ce n'est pas une raison pour que tu m'emmènes avec toi dans un trou paumé où y'a rien à manger, tch !

    - Je.. Ne t'inquiète pas Yato, nous allons bientôt manger. Nous sommes presque arrivés, tu vois là-bas ? C'est là que nous allons nous installer ! Et une fois que nos affaires seront déposées, tu pourras manger ce que j'ai dans le sac. Tu verras, ce n'est pas si mal comme endroit ! C'est même un lieu idéal de sérénité et de paix, ha ha ! Ha ha ! Ha ha.. "
Il ne put cacher sa gêne à cet instant même. Ce n'était sans doute pas le meilleur lieu qu'il avait pu choisir au cours de ses multiples trajets, mais il ne pouvait plus rebrousser son chemin après ces dernières heures de marche. Devant cet éclat de rire, le jeune garçon demeurait perplexe avec une légère grimace grincheuse qui continuait à se dessiner sur son visage. Il n'était point convaincu par les paroles de son maître. Ce dernier cherchait à éviter la guerre et toutes les formes de conflit de ce monde. C'était pour cette raison qu'il appréciait ces endroits éloignés des civilisations et qu'il allait chercher ces lieux impénétrables pour espérer y trouver un havre de tranquillité, alors qu'il pourrait bien s'installer parmi les autres habitants de la vallée qui vivaient en paix. Le rouquin n'avait malheureusement pas d'autres choix que de le suivre à travers ces routes dangereuses, son corps plutôt résistant lui permettait de résister à toutes les intempéries.

Suite à de longues minutes de marche, le duo parvint enfin au sommet de la montagne, là où se trouvait cachée une petite grotte à l'abri du vent et de la tempête. L'intérieur était plutôt sombre, seul le bruit des gouttes d'eau qui tombaient une à une sur la roche résonnait comme une mélodie incessante, au-delà, tout n'était que le silence. Arrivé le premier, le maître commença par jeter des coups d'œil aux environs comme pour découvrir ces lieux, avant de faire signe de la main à son protégé pour qu'il vienne le rejoindre. Cependant, il s'interrompit brusquement avant même d'avoir terminé sa phrase. Le jeune garçon s'empressa de le rejoindre pour découvrir ce qui avait bien pu le figer sur place. Devant lui, il découvrit un gigantesque corps étalé au sol dans un état plutôt amoché avec le sang qui teignait la terre d'une couleur pourpre. Néanmoins, le rouquin ne semblait pas si surpris, il demeurait de marbre malgré l'image macabre devant ses yeux. Afin de mettre fin au silence, il prit la parole d'une voix nonchalante.
    " Mh ? Tu crois qu'il est mort ? M'enfin, qu'importe ! Fit-il tout en se curant le nez.

    - ... Non. "
L'homme se rapprocha du cadavre et posa sa main sur son torse comme pour tenter de percevoir s'il existait encore des battements de cœur. En l'espace de quelques instants, son regard s'était assombri et sa voix prit un ton plus menaçant, mais après avoir confirmé que ce dernier était toujours en vie, il eut un soupir de soulagement. Néanmoins, la tension dans ses mots ne baissa point.
    " Il est encore vivant. Vite, il faut le soigner. Yato, apporte-moi les bandages dans ton sac, il faut arrêter les hémorragies. Sa jambe est également blessée, il faut l'immobiliser, casse un morceau de bois.

    - H-Hein ?! Tu vas le soigner ? On sait même qui c'est ! Jette le dehors si le corps te gêne, non ?

    - YATO ! "
L'homme fusilla le rouquin du regard, lui ordonnant de cesser ces paroles insensées. Le jeune garçon eut un frisson de peur devant une telle expression de rage qu'il se tut instamment. Sans rechigner, il se mit en exécution, allant rapporter les bandages qu'il avait dans son sac. Se tenant côté à côte avec son maître, il essayait de l'aider pour ralentir l'hémorragie même si son côté maladroit ne faisait qu'empirer l'état de l'inconnu..
    " Yato, ce n'est pas parce que tu ne connais pas une personne que tu dois rester de marbre alors qu'elle est blessée sous tes yeux. Ce n'est pas parce que tu es habitué à voir des inconnus mourir sous tes yeux que tu dois continuer à les observer sans rien faire. C'est.. Le peu d'humanisme que tu dois apprendre, Yato. Passe-moi les bandages, je vais également allumer une torche."
Sur ces dernières paroles, il ouvrit le feu à un morceau de bois pour éclairer la grotte, découvrant par la même occasion le visage de l'inconnu étalé au sol.
    " Vous allez bien ? Hey, vous allez bien ? Réveillez-vous ! Tenez bon ! Fit-il en même temps que quelques tapes sur sa joue. Yato, il va falloir l'emmener à un établissement de soin le plus rapidement possible !

    - Hein ?! "
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: La croisée des routes de deux voyageurs La croisée des routes de deux voyageurs EmptyLun 15 Mai 2017 - 19:17

Yuki no Kuni. C’est ici que se trouvait ma cible : Haryoku Ren, un entrepreneur influent d’une quarantaine d’années possédant plusieurs bâtiments dans le monde. La société pour laquelle je travaillais avait des vues sur les possessions de notre ami toutefois ce dernier ne semblait pas disposer à vendre. Malgré plusieurs propositions honnêtes de la part de mon employeur, l’homme s’était entêté et avait refusé de céder ses biens. Quelle erreur. L’Haryoku aurait mieux fait d’accepter cet argent et de quitter le pays sans faire de vague. Il est de notoriété publique que contrarier quelqu’un d’important n’amène jamais rien de bon. En l’occurrence notre ami s’était attiré les foudres d’un grand de ce monde. Un homme d’affaire puissant, possédant un important réseau et capable de s’offrir les services de n’importe quel mercenaire ; dont moi. La récompense qui m’avait été promise était deux à trois fois supérieure à la normale pour un contrat du même type. C’est donc sans hésiter que j’avais accepté ce « travail ». Mon enquête m’avait menée à Dhartsedo, ville portuaire du pays des neiges. Selon les dires de mes informateurs, Ren ne se trouvait pas loin et avait temporairement élu domicile dans une modeste bâtisse, située près d’un port où certaines de ses marchandises allaient être acheminées dieu sait où. C’est là-bas qu’a eu lieu la boucherie et c’est là-bas que je me suis blessé.

C’était à prévoir mais Ren avait lui aussi engagé des shinobis afin d’assurer sa protection. J’avais bel et bien réussi à accomplir mon devoir mais au prix de nombreuses blessures. Le remue-ménage occasionné m’avait par ailleurs obligé à prendre la fuite de manière impromptue. Là aussi, réussir à les semer n’avait pas été chose aisée et avait requis une importante consommation de chakra. Au final, j’étais parvenu à quitter la ville et à semer les gardes mais mon état était préoccupant. Très préoccupant.

***
« Grr. »
Cela fait trois jours que je voyage à travers ce désert de glace. Ma jambe est dans un sale état, de même que mes flancs droit et gauche. J’ai perdu beaucoup de sang et ma lucidité me quitte à mesure que j’avance. Je ne sens presque plus mes jambes et mes bras et ma vision se trouble petit à petit. Si mes estimations sont exactes, la ville la plus proche se trouve à heure de marche. J’y suis presque. Plus qu’un petit effort et je pourrais me reposer et m’offrir les services d’un médecin. Je dois juste tenir une heure.
Ce n’est rien en théorie mais dans mon état actuel c’est énorme. C’est même trop. Après six à sept minutes d’un effort quasi surhumain, je m’écroule. Mes forces m’ont définitivement abandonné.

***
Lentement mais sûrement, mes paupières s’ouvrent puis se referment aussitôt, éblouies par la lumière. Seule l’ouïe m’est fonctionnelle à l’heure qu’il est. Deux hommes tentent de me soigner. L’un d’entre eux – visiblement plus âgé – semble plus prompt à me venir en aide que son acolyte. J’essaie d’ouvrir les yeux et …
« Ah ! »
Je pousse un cri de douleur en sentant un des deux protagonistes manipuler ma jambe. Je profite de ma lucidité passagère pour donner aux deux inconnus des bribes d’instructions :
« Nord, clin- … -ique. »
Si les deux inconnus poursuivent leur bonhomme de chemin jusqu’à la direction indiquée, ils devraient pouvoir trouver une ville dans laquelle se trouve l’académie de médecine et de fuinjutsu du pays. Cette dernière est étroitement associée à une clinique autrefois tenue par une Samui, Daimyo du pays. Là-bas, des shinobis adeptes de la médecine pourront – selon toute logique – me soigner. J'arrive à ouvrir les yeux quelques secondes, active instinctivement mon Kinnengan et tente d'agripper le bras du rouquin afin de me relever. J'échoue dans ma manœuvre et tombe à nouveau dans les pommes. J'ai vraiment perdu beaucoup de sang et dans ce froid la plupart de mes membres supérieurs sont atrophiés.

Pour la énième fois aujourd'hui, j'ouvre les yeux. Le plafond blanc est la première chose que je vois. L'espace d'un instant, je confonds ce dernier avec l'immensité du ciel blanchâtre de Yuki mais il fait bien trop chaud pour être en extérieur. Je tourne machinalement la tête à ma gauche et aperçois une petite table de nuit en bois de chêne. Un simple mouvement de bras me permet de me rendre compte que je suis perfusé … Oui, c'est sûr maintenant ; Je suis à l'hôpital

À nouveau je tourne la tête et constate que le rouquin est là. Je passe d'une position allongée à demie-assise et demande :
« Ai-je beaucoup dormi ? »
La logique aurait voulu que je dise merci en premier lieu … Ayant conscience de mon impolitesse, je tente de rectifier le tir :
« Merci pour l'aide. »
J'ai beau regarder autour de moi, le second personnage m'ayant soigné n'est pas là. Peut-être ai-je rêvé ? Le roux était probablement seul à m'avoir aidé.
« Tu es ? »
Là encore, la bienséance veut que je me présente en premier mais je n'ai jamais été très doué en rapports humains.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La croisée des routes de deux voyageurs La croisée des routes de deux voyageurs EmptyVen 26 Mai 2017 - 21:08

Yato sentit un poids s'agripper à sa manche avant de glisser le long et retomber. Le jeune homme évanoui à terre reprit conscience pendant quelques courts instants. Leur murmurant quelques indicatives, le duo sans tarder entraîna cet inconnu sur leur dos tout en dévalant la montagne en direction de l'établissement de soin le plus proche. En réalité, il s'agissait avant tout des ordres de son maître, le disciple ne pouvait pas refuser. Il tenait les pieds du corps inerte ballottant dans le vide pendant que son coéquipier portait son buste à l'avant, tous deux courraient à toute allure sur le sol couvert de neige sans prêter attention au reste du paysage. La priorité était de sauver cette personne, malgré les premiers soins effectués, cela demeurait très fragile et les bandages étaient loin d'être suffisamment serrés. Le jeune homme qui s'était chargé de la tâche n'était pas le plus habile pour ce genre de chose, il fallait croire.

Cependant, contrairement à son maître, Yato demeurait perplexe. Il ne voyait aucune raison d'aider cet inconnu et il ne saurait dire d'où lui était venue cette envie soudaine de vouloir le sauver. Il aurait bien pu le jeter dans le vide au sommet de cette montagne, c'était également une façon de le sauver. Ils l'auraient délivré de la vie, plutôt que de l'emmener dans une clinique pendant qu'il souffrait dans son coma. Et ce n'était pas comme si ce dernier allait leur être d'une quelconque utilité pour la suite, il était sans intérêt aux yeux de Yato. Une fois livré dans un lit d'hôpital, ils devront escalader à la nouveau la montagne pour retourner dans leur coin tranquille. Le plus gênant à l'heure actuelle était avant tout l'estomac du jeune garçon qui hurlait famine à trimbaler ce corps inerte pour descendre de cette colline alors qu'il avait fourni tant d'efforts pour y grimper. Il fusilla du regard cet inconnu qui devait profitait sans doute à se faire porter sans avoir transpiré ne serait-ce qu'une goutte de sueur pour aller à sa clinique, mais que pouvait-il y faire si ce n'était que lui afficher une grimace quelque ridicule. Il était endormi de toute façon.
    " Pff. Profite ! Ce que j'aimerai échanger de place et me faire porter plutôt que de courir.. Ah.. Qu'ai-je fait pour mériter ça..? J'ai faim en plus.. "Chuchotait-il à voix basse.
Il prit garde de ne pas se faire entendre par son maître qui continuait de courir à l'avant. Il avait déjà eu une frayeur par sa colère soudaine. Mine de rien, il le craignait légèrement pour tout ce dont il était capable de faire. La suite du trajet se déroula sans un bruit, toute voix était cachée par le bruit du vent et rapidement, le duo arriva jusqu'à la clinique du Nord avec le corps du jeune homme en pas trop mauvais état. Ils essayèrent tant bien que mal de ne pas trop aggraver sa situation au cours du trajet, évitant à plusieurs reprises un rocher sur le chemin et d'autres obstacles, il avait gagné tout au plus une petite bosse.

Puis, devant le bâtiment, le rouquin s'exclama avec étonnement. L'apparence de cet établissement était relativement impressionnante, l'équipement de soin ainsi que les nombreux sceaux disposés à tous les recoins étaient vraiment incroyables pour le jeune garçon qui venait pour la première fois dans ce genre d'établissement. Il jeta un regard pleins d'étoiles à son maître, mais qui contrairement à l'enfant, affichait un visage avec un air inquiétant. Enfin, sur le moment même, cela lui parut sans importance, il lui en voulait toujours pour l'avoir forcé à dévaler la montagne alors que son estomac crevait de faim et il avait un léger sentiment qui lui disait qu'il n'était pas encore prêt de manger, en effet.

Les ennuis avec ce genre d'établissement, c'était tous les papiers et toutes les informations qu'il fallait donner. Les médecins prirent rapidement en charge le patient sans rechigner, mais laisser le duo quitter les lieux sans un mot était une toute autre affaire. La surveillance était rude comme s'il s'agissait d'un bâtiment appartenant à un quelconque seigneur qui en surveillait chaque recoin. Les passagers devaient décliner leur identité ainsi que multiples autres renseignements utiles et inutiles. Bien que le rouquin n'était point concerné par le remplissage de papier, durant ce temps il ne pouvait pas aller manger, il était contraint de patienter.


Un long grognement retentit dans la pièce où se trouvait le jeune homme allongé dans un lit à draps blancs. Un grognement suffisamment fort pour attirer son attention sur le côté, là où demeurait assis le rouquin qui le fixait avec un air blasé. Ce n'était qu'un inconnu, depuis le départ il pensait à le jeter dans un coin et aller manger son dû, mais son maître n'avait point voulu et pour une raison quelconque le voilà à veiller à ses côtés pendant que celui qui se disait responsable était parti ailleurs. Néanmoins, ce qui le mettait surtout en rogne, c'était les minutes qui s'écoulaient pendant que son estomac se tournait et se retournait d'un sens à l'autre en se tortillant de faim.
    " Beaucoup dormi ? Oh, que oui ! Ça doit bien faire un siècle que tu dors comme une souche. "
En réalité, il ne s'était écoulé sans doute que quelques heures, mais attendre avec l'estomac dans les talons donnait l'impression de voir le temps défiler bien plus lentement. Aux yeux du rouquin, cela faisait bien plusieurs siècles qui s'étaient écoulés depuis son précédent repas. Tournant la tête sur le côté, il laissa le silence planer. Cependant, son ventre faisait des siennes et grognait de temps à autre.
    " Mh, fit-il d'un air nonchalant. Si ça ne tenait qu'à moi, je t'aurais balancé dans le vide pour aller manger mon repas.. " Marmonnait-il à voix basse de façon presque imperceptible.
Néanmoins, sa curiosité revint rapidement sur son interlocuteur, quelque peu intrigué par ce dernier. Maintenant qu'il le regardait de face, il s'aperçut d'un détail peut-être bien étrange ou curieux, ses yeux étaient de couleur dorée. Il avait crut le voir une fois dans la grotte, mais il en était certain à présent. Se rapprochant de plusieurs pas jusqu'à se coller face à face au jeune homme, il l'observait tout en tirant une moue, le dévisageait avec une étrange grimace. Ils étaient étranges ou joli, mais peut-être que ce n'était qu'une impression. Ce n'était qu'une couleur après tout, peu commune, mais ce n'était qu'une couleur.
    " Mh.. Dorés. Enfin, moi c'est Yato. Je veux dire, c'est comme ça que l'on m'appelle.. Et toi, t'es qui ? Tu sais que par ta faute, j'ai dû te trimballer par les pieds pour t'amener jusqu'ici ? Après tant d'efforts passés à grimper jusqu'en haut, j'ai dû redescendre et ruiner tous mes efforts.. Et franchement, quelle idée as-tu eu d'aller te casser la figure là haut.. Mh ! " Fit-il tout en arquant un cil.
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