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 Mūn - Le cresson de lune [100%]

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Kuresu Mūn
Kuresu Mūn
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Message(#) Sujet: Mūn - Le cresson de lune [100%] Mūn - Le cresson de lune [100%] EmptyJeu 23 Mar 2017 - 17:26


VOUS : LE MEMBRE

    • Âge : 22
    • Comment avez-vous connu Shinobi no Hattan ? : Qui ne connait pas ? C’est genre le top 1 top-site depuis un moment !
    • Souhaitez-vous un parrain et si oui, avez-vous une préférence ? : Ça devrait aller merci
    • Avatar : Yorha no.2 type b – Le nouvo je àlamod NieR Automata
    • Changement de personnage :


VOTRE PERSONNAGE

    • Nom : Kuresu
    • Prénom : Mūn
    • Âge : 18 ans

    • Pouvoir spécial : Gogyou type Raiton

    • Description du personnage :
      « Etrange créature non ? » « Et pourquoi elle cache toujours ses yeux, c’est d’un morbide » « Elle me fait penser au croque-mort du village d’une grande tante.. » « Et sa peau si blanche »

      Comme une symphonie éternelle, une volute qui te suis partout. Il te suffit d’un passage pour qu’on se retourne sur ton chemin, sur ta frêle silhouette. Quelque chose de mort, ou de pas fini, un truc fragile qui angoisse parce qu’elle rappelle les contes horrifiques sur des spectres inexistants. Alors forcément, on lie ragots et inconnu, on attache une personne à un symbole.

      Tu es la gamine sans ombre, le reflet spectral d’une enfant mourante. Un genre de symbole moitié vif, moitié mort.
      Ils n’ont ni raison ni tort. Tu es née ainsi, fragilisée, une peau cadavérique et des yeux fragiles, une enfant de la lune. Albinos dont la vue de loin laisse à désirer, qui doit cacher ses iris en permanence comme s’ils pouvaient griller en une demie seconde.

      Un monde d’obscurité ? Peu pour toi. Il te reste encore tant à voir, tant à prouver, tant à croire. Une guérison ? Peu probable. Mais une adaptation à un monde qui ne voulait pas de toi au début.. et puis qui, le jour de ta venue, a comme eu un relent de pitié.
      On te juge misérable, mais tu te sens unique.
      On t’épargne les difficultés, mais tu préfères souffrir double que d’être mise à l’écart. La solitude est pour toi le même discours que d’être aveugle. Alors tu préserves, tu jauges, analyses ce qui t’es possible ou non.

      Bien sûr, tes traits d’albinos ont repeint ton corps d’une nacre éternelle, tes yeux grisonnent et tes cheveux éblouiraient presque de leur pâleur. Ce qui fait de toi la parfaite petite poupée morbide, le défouloir de certains, le fantasme d’autres, la crainte de derniers.

      Tu te sais condamnée, tu n’es naïve. Ton hérédité en paroxysme avec ta génétique. C’était comme si les dieux s’étaient amusés à faire un être qui s’autodétruirai. Tu contrôles presque ta mort ; le raïton. Plus que contrôler, tu te transforme en lui, la chose la plus chargée en lumière sur terre après le soleil. A la fois une liberté et une fatalité, comme une mauvaise blague qui se finira bien un jour. Devenir foudre ne te brûlait pas seulement physique, il brûlait tout ton être et te changeai en une masse incontrôlable et librement sauvage. Un peu comme ton esprit actuellement

      Tu ignores si tu dois en rire, t'énerver, en pleurer. A vrai dire, chaque jour à le droit à sa propre responsabilité. Tu en deviens presque lunatique, un jour aigrie, un autre douce et légère, un autre colérique. Il n'y a jamais de moindre mesure, pas de pudeur timide, pas de moitié plein, moitié vide. Tu es un tout qui ne demande qu'à s'exprimer, à échanger, à connaître et à se faire connaître -réellement- au delà des racontars et des préjugés.

      Qu’importe ce qu'on dise, ton destin n’est pas cruel ; il est juste un choix. Tu aurais pu vivre reclus, cachée de tous, fuyant regards et monde shinobi. Tu aurais pu ignorer ton sang, ne vivre que pour survire. Mais ça n’avait aucun sens. Autant vivre 20 ans en faisant de chaque seconde, une histoire gravée de sentiments, plutôt que d’en vivre 40 et d’arriver à la fin en se rendant compte que l’on pouvait résumer ces années en 3 phrases.

      Une vie courte, mais fulgurante. Voilà ce à quoi tu aspires.
      Qu’on te fasse vivre. Avant de songer à survire.


    • Histoire :

      Une griffe de feu, griffe de sang. Douleurs éphémères dans un bain d’argent. Des ombres qui reculent, une neige qui s’abîme, se métamorphose, laisse place à une boue d’ocre. Et le vent lui, s’est tu, il se cache même. Une bulle d’asphyxie s’était créée, plus personne n’osait respirer ni même expirer. Comme si cela allait changer quelque chose. Comme si cette prison invisible avait enlevé à des péons, toute raison ou croyance.

      Leurs iris sont lovés par une lumière blanche, une lumière froide. Elle leur fait plisser les yeux, ils ne la connaissent pas, elle est anormale. Elle scintille, vibre une dernière fois puis disparaît. Elle n’a brûlé personne, n’a fait que virevolter quelques secondes avant de s’éteindre au milieu des fougères sauvages. Pourtant les bouches se serrent, les cœurs également.

      ►►►

      La doyenne du quartier te disait souvent « Petite créature, le jour où tu mourras, ça arrangera bien les choses de certains… mais pas les tiennes »

      Elle avait le don de jeter des pierres lourdes de sens et de poids sur ton cœur sensible. Le don de le faire balancer d’un mot à l’autre. Ce côté raisonné et raisonnable, cette justesse qui blesse et à la fois conforte. Ni trop ni pas assez, ni surjoué ni oublié. Son tempérament faisait d’elle la mégère qu’on n’osait défier, celle qu’on évitait mais qu’on écoutait toujours d’un coin de l’oreille. Des conseils murmurés, des avertissements chuchotés.

      Elle était d’ailleurs pour ta mère, l’oracle qui la rassurait, puis la démolissait. Elle prenait soin de la voir se débrouiller, justifier ses choix, puis de faire monter ses relents d’amertume en une fraction de seconde.
      Une mère lunatique, qui rêvait d’idéalisme quand elle n’en voulait pas à la terre entière. Un jour elle te voyait radieuse, le lendemain, sinistrée, miséreuse et accablante. C’était comme la voir jouer au jeu de la marguerite « La garde, la garde pas, la garde… La garde pas »

      Heureusement pour toi, elle n’était jamais tombée sur le deuxième choix, ou s’était rajouté des pétales imaginaires en guise de défense morale.

      Tu ne pouvais pas lui en vouloir. Elle était de cette génération de femmes abusées par la guerre, abusée par les hommes et leurs belles paroles, abusées par le deuil l’interrogation autour de celui-ci. Quand un époux, un mari, un père, un frère, un ninja ne revient pas. Il est mort. Aux yeux de son village, il n’est plus. Poussière ou déserteur. Un statut qui en vaut l’autre, on ne déserte jamais longtemps à Kumo.

      De trahison en guerre, de trêve à la provocation, restructuration, régime, éléments, chef, Kage, Daimyo, fugueurs, soupçons. Il n’y a pas une once de repos, pas une once de légitimité pacifique en ces terres. Un Amat de noms et de passage. Une convoitise permanente, et des visages qui s’effacent, que ce soit dans le sang ou dans l’oubli.

      ►►►

      Un premier cri qui ressemblait à des gazouillis de criquet, ou autre bête rampante qui a le don de faire ces bruits stridents et qu’on ne peut imiter. C’aurait pu, du, être une mélodie, une symphonie qu’on aime et qu’on veut nicher au creux de son cœur pour toujours.

      Mais c’était sans compter sur cette chose qui ouvrait les yeux. Des yeux livides, presque aveugles. Une peau de nacre, transparente, qui laissait refléter des vaisseaux par dizaines. C’était facile à deviner. Un regard pour comprendre, l’enfant était différent, comparable à un mort-né qui bougeait. La mère elle-même fut effrayée. « Un spectre » lui fut collé au sein, sans qu’elle comprenne, sans qu’elle veuille comprendre. Un devoir, un peu de dégout, un brin de crainte et une bonne heure d’incompréhension.

      Son prénom fut vite vu, facile. Blancheur lune / Te voilà lune.

      ►►►

      Au début, l’espoir suffisait à masquer l’irritation d’une vie différente, d’un passage remarqué, d’une existence source de rumeurs. Un mari qui reviendrait, peut-être. Qu’il soit balafré ou sinistré, qu’importe du moment qu’il vient conforter ce foyer bancal.

      Mais des mois qui se transforment en années finissent par user cette idée. Il n’en reste que des brides, quelques rayons qui éclaircissent une terre nuageuse et froide. Elle est vite recalée au rang de veuve. Indésirée et indésirable. De l’espoir à la peine, de la peine à la frustration, de la frustration à la fatigue.
      Il est usant de se préoccuper d’un être qu’on juge vite, et qui, par ricochet, est reflet de sa famille. L’ambiance devient donc vite étouffante, morbide. Cette enfant qu’elle protège, qu’elle couve, aujourd’hui, elle s’en lasse.

      ►►►

      La vieille tapote le sol de sa béquille presque aussi tordue que son dos. Elle la fait se balader, flirter avec le sol pour soulever une terre sèche et rocailleuse. Des traits deviennent signes, puis mots. Elle aime imager les sinogrammes ; dessinant le sens à partir de leurs éléments. C’est un jeu pour elle, pour toi, qu’elle éduque à l’aurore, avec une pitié blasée au visage.

      Ta mère n’ose t’introduire. L’académie est un monde de brute, trop violent pour une gosse qui ne peut rien faire. Elle te sait fragile, mais surestime cette fragilité. A vrai dire, seuls tes yeux sont faibles pour ton âge. A 6 ans, tu peines à voir au loin, et dès qu’un rayon de soleil te fait des avances, tu te vois aveuglée et plongée dans un berceau inconnu. La vieille le comprenait très bien. Elle en avait vu passer, des vies, pour juger que ton corps n’était pas mourant, loin de là, il fallait juste en prendre soin.

      De vieux torchons, elle créait des robes, des bandeaux, ces parures de vie qui sauvaient ta peau. C’est elle qui eut l’idée assez ingénieuse de recouvrir tes yeux d’un tissu noir. Certes, ta vision en pâtissait un peu, mais elle n’était déjà pas très bonne de base, après tout. Et cela te permettait surtout de sortir le jour, enfin, sans être plongé dans un blanc si ardent qu’il en brûlait tes prunelles.

      ►►►

      « Non c’est non »
      « Si tu y vas-tu vas mourir en quelques jours »
      « Eh ben vas-y, meurs donc »

      Quelques mois suffirent à transformer un non catégorique en une ribambelles de menaces destinées à t’effrayer. Puis vint la lassitude, elle n’avait plus ni le courage ni l’envie de faire semblant d’être une mère attachée.
      Elle aussi, parlait dans ton dos quelques fois ; ça la soulageait, de se sentir écoutée et intégrée.
      La dernière phase fut la colère, une incompréhension qui la rendait malade de mots, malade de sens. Elle jurait plus facilement, s’impatientait, vociférait à perte de temps. Mais la fois ou elle leva la main fut la fois de trop.

      ►►►

      Cette lueur aiguë, un crissement de fond, des yeux écarquillés. La mère a le bras tendu, mais son geste est coupé net. Sa fille n’est plus. Le spectre l’a réellement remplacée. Une espèce d’aura grésillante avait dévoré les chairs de Meian, nappant sa silhouette d’un blanc argenté et instable.

      C’avait été soudain, furtif. Sans prévenir, le corps disparaît, laisse place à une énergie différente.
      Une mère qui prend peur. Qui veut fuir mais qui reste électrisée malgré elle. Elle ne put jamais plus contester sa volonté de partir, après ça. C’était comme si intérieurement, elle se disait « Non, impossible pour moi de gérer ça »

      Une enfant albinos, cadavérique en apparence, qui du jour au lendemain, se transforme littéralement en arcs lumineux. C’était trop pour une simple aubergiste. Beaucoup trop pour qu’elle ne la catégorise pas avec ces « bandits masqués » ces « masques bandés » ; Les shinobis du village.





Dernière édition par Kuresu Mūn le Ven 7 Avr 2017 - 10:43, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Mūn - Le cresson de lune [100%] Mūn - Le cresson de lune [100%] EmptyJeu 30 Mar 2017 - 13:11

Coucou et bienvenue !

Première relance ! Comment tu t'en sors ? Si tu as la moindre question, on est là Very Happy
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Message(#) Sujet: Re: Mūn - Le cresson de lune [100%] Mūn - Le cresson de lune [100%] EmptyJeu 6 Avr 2017 - 19:15

Coucou !

Seconde relance ! Toujours parmi nous ? Very Happy
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Message(#) Sujet: Re: Mūn - Le cresson de lune [100%] Mūn - Le cresson de lune [100%] EmptyVen 7 Avr 2017 - 10:44

Oups.. Navrée pour le retard, c'est terminé !
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Message(#) Sujet: Re: Mūn - Le cresson de lune [100%] Mūn - Le cresson de lune [100%] EmptyVen 7 Avr 2017 - 19:40

Bien, du coup coucou @Mune ^^
Tu as déjà eu un compte. En refaisant un, je suppose donc que tu ne voulais pas récupérer ton ancien compte. Du coup, tu perdrais l'avancée qui y aurait eu dessus, les pi, tout ça. Souhaites-tu faire table-rase et recommencer à zéro ? Si oui, pas de soucis on touche à rien. Si au contraire que tu veux récupérer ton ancien compte, il faut que tu passes par la case demande de retour.

Sinon, quelques questions. Un Gogyou qui nait tue quasiment tout le temps quelqu'un, et en général c'est le toubib qui aide à l'accouchement. Ou la mère, car le nourrisson est à l'état d'élément à ce moment-là ^^ Pour toi ce serait une boule de foudre par exemple.
De plus, les Gogyous ne sont clairement pas aimer par la population en générale. Là dans ton histoire, on dirait presque que les gens s'en cognent. C'est possible évidemment, mais au sein d'un groupe, d'une communauté qui n'en est pas à son premier Gogyou. Est-ce que tu peux détailler, trouver une raison pour un tel comportement ?

Sinon pour le reste ça me va Smile
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Message(#) Sujet: Re: Mūn - Le cresson de lune [100%] Mūn - Le cresson de lune [100%] EmptyLun 17 Avr 2017 - 20:55

Mune ? Des réponses aux questions, pour que tu puisses être validée ?
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Message(#) Sujet: Re: Mūn - Le cresson de lune [100%] Mūn - Le cresson de lune [100%] EmptyMar 25 Avr 2017 - 13:10

@Kuresu Mūn ? Allo allo ? T'as fini ta prez et tu te connecte de temps en temps encore, ce serait dommage d'avoir ta fiche archivée pour une absence de réponse.

Dernière relance. Au prochain passage, ce sera archivée.
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Message(#) Sujet: Re: Mūn - Le cresson de lune [100%] Mūn - Le cresson de lune [100%] EmptyMar 2 Mai 2017 - 1:50

Bon baaaaaaaaah ... prez archivée, c'est dommage :/
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Message(#) Sujet: Re: Mūn - Le cresson de lune [100%] Mūn - Le cresson de lune [100%] Empty

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