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 | | (#) Sujet: La belle époque Dim 5 Fév 2017 - 12:47 | |
| L’organisation de l’examen Chunin internationale allait bon train. Ce n’était plus qu’une question de jours pour que les grandes puissances du pays nous rejoignent à Suna. Je devais être à l’affut des messages de mes congénères Ombres et de l’Empereur tandis que mon élève Kibõ supervisait les installations nécessaires aux différentes épreuves avec celle qui deviendra plus tard l’Ombre du Feu : Aburame Mizuki.
J’avais donc proposé à Kibõ qu’on se retrouve sur un terrain d’entraînement histoire de se changer les idées et de détendre un peu la pression sur nos épaules. Bien qu’officieusement, Kibõ n’ait pas eu tant de pression que ça à assumer pour l’examen Chunin. Mais passons.
Comme prévu, il était présent au rendez-vous. Nous étions sur un terrain public, ce qui fit approcher quelques curieux très rapidement. Après tout, voir l’Ombre du Vent et son bras droit se réunir sur un lieu habituellement usité pour combattre ne pouvait qu’attirer l’attention. Cette fois, nous n’étions pas sur le toit du palais. Ainsi, nous offririons un petit spectacle aux passants et sans doute cela favorisera le lien de confiance entre le peuple et nous. De toute façon, ils avaient voté pour moi, il n’y avait donc aucune raison pour qu’ils se retournent un jour contre moi, pas même dans l’hypothèse totalement farfelue que je déserte et que je revienne subir un procès dans ce village. Ils m’avaient accordé leur confiance, et je n’étais pas du même arbre que mes prédécesseurs. Mon casier n’était pas entaché par un Furyou, une double vie criminelle ou une désertion.
J’étais innocent de tout crime.
« Ah, te voilà enfin Kibõ. Les préparatifs ne t’épuisent pas trop j’espère ? Je me disais que nous pouvions partager autre chose qu’un verre ou un lit suite à un enterrement de vie de garçon bien arrosé. Quelque chose de plus intime. Se confier nos vies en combinant nos forces dans quelques techniques, qu’en dis-tu ? »
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Lun 6 Fév 2017 - 22:25 | |
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Il croyait quoi Kioshi ? Que le tournoi allait s’organiser tout seul ? Il n’était pas croyable, oser me convoquer alors que l’examen était à nos portes. Il était si simple de déléguer et de papoter avec les villageois. Cependant, il était mon Senseï et mon Kazekage, je ne pouvais pas refuser ses invitations, enfin si, mais j’étais bien trop respectueux contrairement à lui qui se contrefichait si j’avais fini ou si j’étais dans les temps avec cette organisation.
Au moins, cette entrevue servirait à quelque chose. On allait s’entrainer et non parler. J’allais pouvoir me changer les idées et arrêter de penser à la petite culotte de Mizuki.. euh.. à l’organisation de cet examen international. Je devais avouer que j’adorais croiser le fer avec mon maître, je voulais toujours le surpasser et peut-être que ce jour était arrivé ? Franchement, me faire commander par un clodo sans chaussure…
Enfin bref, me voilà téléporter au terrain d’entrainement et le moins que l’on puisse dire c’était qu’il y avait foule. Le Yamada avait convié les villageois à venir voir ? Ne voulait-il pas s’enfermer dans son illusion pour ne pas se blesser et économiser notre énergie ? Comme il voulait, après tout, c’était lui le chef.
— Dites tout de suite que partager votre lit avec moi était si désagréable.
Rétorquais-je immédiatement à sa boutade.
— Et oui, je suis épuisé et je n’ai pas encore terminé mon travail, heureusement que Mizuki est là.
Je craquais ma nuque et mes doigts avant de reprendre.
— Bon, quel est le programme, une technique combinée ? Intéressant. Vous sentez que vous avez besoin de ma puissance pour surpasser vos techniques actuelles, c’est ça ?
Quelle entente que nous avions, jamais ce lien se brisera. Nous étions comme des frères, lui le grand et moi le petit, même si des fois il était plus gamin que moi dans la tête. Jamais nous n’allions être en froid l’un vers l’autre, nous serons toujours là pour se serrer les coudes, je savais qu’il n’allait jamais m’abandonner… Hum.. hum…
— Je suppose que vous avez déjà une idée en tête, non ?
Donnez moi les ordres et j’exécute. Montrons à ce beau public que donne la combinaison des forces de deux Shinobis de ce gabarit.
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Mar 7 Fév 2017 - 10:53 | |
| « Et bien, peut-être pourra-t-on vérifier ça à l’occasion. » répondis-je au sujet du lit en lui adressant un clin d’œil. Pensait-il que j’ignorais sa liaison avec Ema ? Peu de temps après s’être acoquiné avec Oniri. Depuis sa relation avec Yuki, Kibõ semblait avoir des difficultés à choisir. Mais pouvait-on lui en vouloir vu la façon dont ça c’était terminé entre eux ? Les préparatifs d’un mariage pour aboutir sur la mort de sa dulcinée, suivi de sa résurrection… C’était un peu trop chrétien pour Kibõ. Si seulement elle n’avait attendu que trois jours pour le retrouver.
« Ou toi de ma puissance pour surpasser tes techniques actuelles. Ou, notre égo mis à part, pour nous surpasser nous ? »
De mon unique main, j’invoquais cinq clones à mes côtés, dont deux qui se dirigèrent automatiquement de l’autre côté du terrain. A cette époque, j’étais encore manchot, après avoir sacrifié un bras pour le sauvetage d’Oniri, et il me fallait donc l’aide de mes sosies pour faire appel à mes techniques de niveau plus élevé.
« J’espère qu’avoir un peu de public ne te refile pas trop le trac, et que tes compétences dans l’art du Fuinjutsu sont égales à ta vantardise du moment, car c’est là-dessus que j’ai basé nos prochaines tactiques. »
Les deux clones de l’autre côté formèrent un dôme Doton autour d’eux.
« Je te présente ma défense la plus solide. Je peux évidemment la briser, mais pas atteindre ceux qui se réfugient à l’intérieur d’une même technique. C’est là que tu entres en jeu. Te penses-tu capable d’ajouter un sceau absorbant sur le projectile que je forme, avant qu’il ne s’élance sur la cible, de telle sorte que ton sceau face disparaître le dôme et que mon attaque poursuive son chemin comme si de rien n’était ? »
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Jeu 9 Fév 2017 - 18:56 | |
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Kioshi avait raison, nous devions mettre de côté notre égo et collaborer pour devenir plus fort ensemble, pour nous, pour Suna. J’acquiesçais face à sa remarque avant de le voir invoquer quelques copies de lui-même. Je ne mettais pas encore habitué à le voir sans un bras, il me donnait l’impression d’être si faible sans son membre et cela m’agaçait, car il était Kazekage.
Heureusement, j’oubliais bien vite son apparence avec les boutades qu’il me lançait sans arrêt, cela avait le dont de me donner le sourire. Croyait-il vraiment qu’un public me déstabiliserait ? Lorsque je m’entrainais ou combattais, plus rien n’existait autour de moi. J’étais dans mon monde avec la personne qui pratiquait avec moi.
— Ne t’en fais pas pour moi, pense plutôt à toi, ne te fais pas ridiculiser par ton élève.
Les clones créèrent un dôme pour se protéger de ce qui allait être notre attaque combinée. Mon maître souhaitait que j’absorbe la défense adversaire pour que son attaque puisse faire mouche. Une idée vraiment intéressante, il s’agirait d’une attaque à bout portant, vu que rien n’interférait. Il fallait avouer que coupler ses capacités et techniques permettait de faire un rapide saut de qualité. Si tous les Shinobis collaboreraient, il n’y aurait plus aucune limite, mise à part celle de notre imagination.
— Je devrais pouvoir être capable de faire ça.
Annonçais-je l’air sérieux. Je demandais donc à Kioshi de créer un projectile basic pour les premiers essais. Le Yamada confectionna une flèche grâce à son affinité Doton. Je prenais possession de l’arme pour y apposer un sceau sur la pointe de la flèche. Normalement, au moindre contact, le Fûin devrait absorber le Jutsu adversaire. Je redonnais le projectile au Kazekage pour qu’il puisse tester lui même l’efficacité de ce premier jet. Il lança la flèche et lorsque l’impact eu lieu, mon sceau s’activa bel et bien, mais… il absorba tout, quand je dis tout, c’est vraiment tout, même la flèche créée par mon maître.
— Ça marche, mais trop bien.
Annonçais-je tout en rigolant. Il y avait quelques corrections à réaliser au niveau de la codification du sceau. J’élaborais ça mentalement avant de l’appliquer sur une nouvelle création du Yamada.
— Peux-tu recréer un dôme ?
Par contre, s’il s’agissait de sa défense ultime, elle devait consommer passablement de Chakra, donc nous n’avions pas une multitude d’essai pour y parvenir. Cependant, je pensais avoir compris où mon Fûin clochait. Normalement, ça devrait être bon, mais j’appréhendais déjà la suite, j’allais devoir apposer mon sceau sans rentrer en contact avec le projectile de mon maître…
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Ven 10 Fév 2017 - 17:03 | |
| Certes il me manquait un bras et cela m’empêchait d’user de toutes mes techniques à ma convenance, mais j’avais beau paraître faible, je ne l’étais pas pour autant. Kibõ ne se souvenait-il pas de cet affrontement sur le toit du palais quelques jours auparavant, ainsi que de sa défaite éclaire ? A moins que ça n’arrivera que dans un futur proche, étant donné que la date de cet épisode-ci n’était pas clairement posée.
Le projectile formé et amélioré par mon camarade absorba bel et bien le dôme, mais il disparut lui aussi avec une formidable réplique de Kibõ.
« Même dans l’échec tu trouves à te vanter… Il semblerait que tu sois bien mon élève. »
En réponse à sa question suivante, mes clones reformèrent un nouveau dôme. Mais il avait raison, il valait mieux ne pas se tromper trop souvent, sinon nous aurions besoin de quelques pauses, bien que cela suffisait déjà aux spectateurs. Voir de la terre s’ériger en une structure puis le tout disparaître subitement, un tour similaire à de la magie pour eux.
« Par contre, il serait préférable que tu puisses apposer ton sceau au moment où je forme la flèche… Prends ma main. »
Kibõ obéit. Professionnels que nous étions nous avions oublié l’image que cela véhiculerait : deux hommes se tenant par la main. Puis il y avait un autre problème : j’avais besoin de cette main pour former les mudras nécessaires à la confection de la flèche avec l’aide d’un autre bras d’un clone…
« Sur l’épaule plutôt, finalement. Et essaie de moduler ton chakra pour qu’il s’adapte au mien. »
Main jointe avec mon clone à gauche, Kibõ posant sa paluche sur mon épaule à droite, nous formions le projectile alors que mon élève avait la tâche difficile de se réguler à mon niveau afin que nos circuits chakratiques s’adaptent et qu’il puisse former son sceau sur ma création directement.
Le trait partit, s’envola vers le dôme, et se brisa dessus en le perçant en un point. Le sceau ne s’était pas activé ? Observant le dos de ma main, je pus voir d’étranges symboles, semblable à un tatouage, qui ne se trouvaient pas là auparavant.
« Kibõ, je sais que tu m’aimes bien, mais de là à m’absorber… »
Je n’étais pas un cyborg, et lui n’était pas un homme vert devant en absorber deux pour obtenir sa forme parfaite.
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Ven 17 Fév 2017 - 14:08 | |
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En ayant un contact avec lui, je pouvais peut-être apposer mon sceau directement sur sa création sans devoir la toucher. Cependant, de là à lui prendre la main... Je tendais ma dextre et m'empara de la sienne sous le regard amusé du public. J'exécutais les ordres de mon maître et j'espérais que les spectateurs aient tous entendu que c'était qui voulait que je le tienne par là. Néanmoins, il changea bien vite d'idée, il avait oublié, l'espace d'un instant, qu'il lui manquait à un bras, nous nous étions tenu la main inutilement. Merci Kioshi pour ce moment d’embarras...
Déclarais-je en posant ma main sur son épaule. Le plus était à venir, je devais me caler sur son flux chakratique et dieu sait ô combien il était instable, il devait refléter son propriétaire, non ? Fermant les yeux pour une meilleure concentration, je ne sais pas d'où vient cette habitude, j'essayais de détecter l'énergie de mon maître pour y imprégner la mienne. Il me semblait être parvenu à me réguler sur sa circulation, mais notre essai allait donner le verdict. Kioshi créa un nouveau projectile et je sentis un changement dans sa circulation, elle était plus rapide et concentrée à une seule place. C'était là que je devais imprégner mon Chakra.
Le Rokudaime Kazekage lança son Jutsu et la pique de terre s'écrasa contre le dôme avant de se détruire. Que s'était-il passé ? J'essayais de donner un sens à cet échec, mais les paroles du Yamada me tirèrent de mes pensées. Mon Fûin se trouvait sur sa main, je m'étais trop retenu ? Que fallait-il changer pour que mon sceau se retrouve sur le projectile ? Devais-je donner moi l'impulsion pour lancer le Jutsu au lieu de me caler simplement sur le Chakra de l'Ombre du Vent ?
— J'ai peut-être la solution.
Je reposais ma main sur l'épaule de mon maître sans hésiter à taper bien fort. C'était de la détermination et non une provocation, que l'on soit bien clair...
— C'est moi qui donne l'impulsion cette fois.
Même scénario qu'avant, main sur l'épaule, Chakra mélangés, sauf que cette fois-ci c'était moi qui menais la danse, je dictais le rythme. Le projectile partit et s'envola contre le dôme, déjà endommagé. Lors du contact, le dôme disparu sous l'étonnement du public et le projectile vint percuter l'un des clones de Kioshi. La technique avait fonctionné, mais le dosage du Chakra n'était pas parfait, je consommais bien trop pour ce que c'était.
— Facile, non ? En tout cas, ça envoie du lourd.
Ajoutais-je le sourire aux lèvres.
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Ven 17 Fév 2017 - 15:02 | |
| « Certes, mais pas encore assez. A présent que nous avons l’effet désiré, il nous faut travailler sur l’apparence. Un simple trait de baliste n’est pas assez… créatif à mon goût. Peut-être qu’une sorte de lance ou de javelot ? »
Je ne reformais ni dôme ni clone pour remplacer celui qui venait de périr sous les acclamations du public. Je façonnais simplement une arme de terre pour la soumettre au jugement de Kibõ. Evidemment, elle gardait son côté perforant, mais elle gagnait surtout en classe. Mon jeune élève semblait friand de l’idée à tel point qu’il eut envie de lui trouver un nom.
- Gungnir.
Devant mon regard interrogateur, Kibõ ajouta :
- Une ancienne légende de mon pays natal. La lance d’un Dieu qui ne peut être arrêtée une fois lancée.
« La lance d’un Dieu hein ? J’aime bien, même si nous sommes deux, et non un. Crois-tu que nous devrions l’entreposer dans un temple à notre mort ? Histoire que nos femmes pourront nous pleurer et les autres nous aduler ? »
- Un temple ? Je pensais que tu préférais les tentes. Mais je préfère que nous en profitions le plus longtemps possible avant de la léguer aux prochaines générations.
« Oh tu sais, la grande Dame peut frapper n’importe quand. Peut-être bien qu’un jour Suna elle-même se retournera contre nous et jugera nos vies au cours d’un quelconque procès ? Peut-être seras-tu considéré comme un traitre et exilé au loin parce que tu auras perdu tes esprits ? On ne sait jamais si on perdra un vote crucial face à un pauvre chambellan qui n’est même pas incarné par un joueur ou si un tribunal devant se dérouler sur deux jours ne prendra pas finalement plusieurs mois. L’avenir est un voile bien opaque que personne ne peut prédire… »
Cependant, le présent peut aisément être deviné lorsqu’on remonte dans le passé. Mais cessons là ces divagations philosophiques. De toute façon, il n’y avait que très peu de chance que pareille situation ne se joue un jour.
« Bon, nous avons créé une belle arme, un assaut sublime. Mais ça signifie qu’un autre peut en faire de même. Il nous faut donc améliorer nos défenses également. Aurais-tu une autre légende natale sous la main ? »
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Jeu 23 Fév 2017 - 16:33 | |
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Je fus surpris d'apprendre que Kioshi ne connaissait pas ce conte. Il était instruit, mais pas autant que je l'aurais pensé... Il fallait dire qu'il s'agissait plus de comptes pour enfant, que je lisais alors que je vivais encore à Ki no Kuni et que je ne pratiquais pas l'art ninja. Quoi qu'il en soit, il approuva le nom de l'arme, tant mieux, nous n'allions pas perdre de temps inutilement là-dessus. En tout cas, mon histoire rendit fou le Yamada qui s'amusa à prédire un avenir complètement irréel et impossible. Je le regardais comme pour dire : "t'as craqué ?", mais je le laissais faire, j'aimais bien le voir aussi inspiré et concentré dans ses délires.
— Dans tous les cas vous allez finir dans une cellule, soit parce que votre histoire se réalisera, soit parce que votre folie prendra le dessus sur votre personne. Mais ne vous en faites pas, je viendrais vous rendre visite.
Enfin bref, trêve de balivernes. Le Rokudaime avait raison, si nous étions capables de créer une telle arme, quelqu'un d'autre pouvait le faire. Il nous fallait donc une défense capable de parer un Jutsu aussi fourbe que le nôtre. Par contre...
— Si nous sommes capables de créer une défense solide au point de parer notre attaque, quelqu'un d'autre pourra également le faire, non ? C'est votre raisonnement après tout.
Je le taquinais, mais il aimait bien quand je me la jouais en reprenant sa façon de penser, il avait sans doute l'impression de déteindre sur moi. Par contre, aucune armure mythologique ne me venait à l'esprit. On parlait souvent d'armes surpuissantes, mais pas de défense. Pour le coup, nous allions devoir en créer une sans référence. Je me tenais le menton pour réfléchir, comment coupler nos deux répertoires de techniques pour concevoir la défense ultime ?
— On pourrait partir sur la même base ? Un sceau qui absorbe et une paroi solide. On pourrait contenir les attaques de type Ninjutsu et Taijutsu.
Impossible de nous toucher dans un dôme muni d'un de mes sceaux. Nous devions créer la défense ultime pour devenir imbattable, mais fallait-il encore avoir l'occasion de combattre côte-à-côte. Cet entrainement nous sera bénéfique dans tous les cas, alors autant foncer et ne pas se poser de question.
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Ven 24 Fév 2017 - 16:21 | |
| « C’est bien aimable à toi. Il faudra cependant que tu ne sois pas kidnappé à ce moment-là, pour venir me rendre visite. Mais ne m’apporte pas d’oranges. De l’eau suffira amplement. »
Bien que ça n’arriverait probablement pas…
En tout cas, Kibõ aima retourner mon raisonnement contre moi. Sauf qu’il avait pleinement raison.
« Oui, d’autres pourraient alors également le faire. Mais il n’existe pas d’assaut parfait pouvant fonctionner en toute situation. L’art ninja est une belle œuvre dans la seule limite est notre imagination. Si tu trouves une combinaison à laquelle tu ne vois aucune faille, c’est juste que tu manques d’imagination.
Donc, si nous avons eu l’intellect de trouver un assaut, nous nous devons d’exploiter sa faille. Ce n’est qu’ainsi que l’on s’approprie pleinement une technique : en découvrant sa force mais aussi ses faiblesses.
Et probablement as-tu raison, cher élève. Le Némésis de notre combinaison serait elle-même : l’application du même procédé mais sur un modèle défensif. Comme nous nous entraidons, que dirais-tu de cette structure ? »
Deux de mes clones joignirent leurs mains afin de former un dôme original autour d’eux. Ce dernier prit la forme de deux mains posées sur leur tranche, une à l’arrière et une à l’avant, qui entrèrent en contact au milieu de la sphère. Car oui, le dôme se prolongeait dans le sol, bien qu’il ne s’agissait que d’une simple paroi Doton sans esthétisme sous terre.
« Il faut être unis et s’entraider pour se défendre, d’où les deux mains agissant de concert… Peut-être pourrions-nous nommer cette œuvre du nom de notre équipe ? Ne reste plus que ton sceau. Cependant, si pour cette technique et l’autre, nous devons forcément être en contact, cela apporte une difficulté supplémentaire en combat.
As-tu la possibilité de former un sceau à distance ? Dans le cas contraire, j’ai peut-être une idée. »
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Mar 28 Fév 2017 - 9:22 | |
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Deux mains se formèrent pour s'unir et nous protéger. L'idée me plaisait, c'était comme si la terre de Kaze prenait forme pour éviter la mort de ses deux héros. Je m'emportais peut-être peu, mais c'était ce que je ressentais sur le moment. Je restais ébahi par le structure alors que mon maître déclara vouloir de donner à cette invention le nom de notre équipe, mais... quelle équipe ? Je ne voyais pas de quoi il parlait et je me retournais l'air confus. Avais-je loupé quelque chose ? J'essayais de me remémorer les temps passés et oui, nous avions bien une équipe, je pensais à un duo, mais non, il parlait de l'équipe Miira, dont Tsukiko faisait également partie.
— J'avais oublié l'espace d'un instant notre équipe.
Annonçais-je en rigolant. En même temps, il me demandait de me rappeler d'une chose - insignifiante - au milieu d'un entrainement et dans une période compliquée, la préparation de l'examen Chûnin n'aidait pas... Quoi qu'il en soit, l'essentiel était que le nom m'était revenu, non ?
La question suivante allait recevoir une réponse négative. En effet, je n'avais pas la capacité de créer des sceaux à distance, si je parvenais à réaliser une telle prouesse, j'allais sans doute devenir l'un des plus puissants, si ce n'est le plus puissant, de tous les ninjas du continent. Cependant, j'étais curieux de connaître sa solution pour palier à ce problème.
— Malheureusement, non. Du coup, vous avez pensé à quoi ?
Heureux de partager sa solution, Kioshi s'exprima le sourire aux lèvres.
— Tu m'envoies un Kunai muni de ton sceau et je l'incorpore à ma technique.
Intéressant, je n'y avais pas pensé. En fait, je pouvais lui créer des billes à l'avance et qu'il utilisera pour notre technique combiné. Je devais faire en sorte que le sceau se propage une fois en contact avec son Chakra, pour que toute la structure soit recouverte de ce Fûin permettant d'absorber un Jutsu.
— Je vais devoir travailler sur le sceau en question. Je vous fournirai une sacoche avec des billes possédant ce fameux sceau, comme ça il n'y aura pas besoin de s'échanger d'objet pendant le combat.
Je descellais un parchemin vierge de mon bras pour m'entrainer à la réalisation de ce sceau, le codage n'allait pas être facile, il devait détecter le Chakra de mon maître pour s'actionner. Je demandais à Kioshi de s'approchait pour tester l'actionnement du Fûin au contact de son énergie.
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Mar 28 Fév 2017 - 23:45 | |
| Heureusement pour mon élève que son maître se souvenait encore du nom de l’équipe afin de le lui rappeler. Ingrat comme il est : oser oublier la formation qui lui donna les bases nécessaires à un grand avenir. A lui et à Tsukiko. Enfin aucun des deux pour le moment, mais l’avenir leur sourira bientôt, avant de reprendre aussi cruellement. Miira. Une équipe qui donnera naissance à une Ombre et une Seigneur, démontrant ainsi les grandes, que dis-je, les immenses capacités pédagogiques de leur enseignant.
Au moins, le nom et la forme de la structure semblaient convenir à Kibõ. Ne restait plus qu’à finaliser notre nouvelle méthode. En effet, s’il fallait que nous soyons en contact lors d’un combat pour lancer nos techniques, il s’agissait là d’une contrainte bien trop grande. Après tout, Kibõ œuvrait plutôt au corps à corps et moi à distance. Alors si nous nous trouvons au même endroit lors d’un affrontement, c’est que les choses ne se passent pas à notre avantage.
L’idée de base était donc qu’il place le sceau sur un objet qu’il enverra dans ma direction. Alors, je formerais le dôme ou notre projectile autour de cet objet, unissant son sceau à la structure de terre, qu’elle soit offensive ou défensive. Kibo alla jusqu’à améliorer la méthode en proposant de fournir des billes portant le sceau au préalable.
« Un peu comme celles te permettant de te téléporter ? Cela réglera le problème de la pose de ton sceau sur ma formation Doton. Cependant, il s’agit d’une technique combinée, et à ce titre nous devons rendre nos deux présences obligatoires pour en user. Sinon, je crains qu’il y aura un arrêt brutal quant à notre proposition.
Voici ce que je suggère : va pour tes billes porteuses de sceau, voire la possibilité que nous soyons en contact, mais il te faudra être présent sur les lieux une fois la structure formée autour de la bille pour que tu actives le principe d’absorption du sceau.
Ainsi, je forme l’ensemble en combat, et tu lances le système. Activer un sceau une fois posé, bien qu’il soit à distance, t’est permis n’est-ce pas ? »
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| | (#) Sujet: Re: La belle époque Jeu 16 Mar 2017 - 7:06 | |
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Il fallait tenter le coup, car en effet, si je devais être constamment en contact avec mon maître pour exécuter une technique combinée, cela serait contraignant. Je pouvais bel et bien actionner des sceaux à distance, mais je devais forcément être dans les parages. Je confectionnais le code sous le regard attentif de Kioshi et je me demandais s'il comprenait quelque chose à cet art. Il n'était pas bête, mais avait-il les bases pour décoder les sceaux ? J'avais un doute, mais quoi qu'il en soit, il n'avait pas besoin de cette aptitude pour être fort (moins fort que moi, mais fort quand même).
Je terminais la réalisation de mon Fûin et je l'incorporais à un Kunai pour l'essai. Je tendais l'arme au Kazekage et prit mes distances pour l'actionner à distance ou plutôt pour que le sceau vienne puiser son énergie chez moi. Normalement, il allait s'activer tout seul, mais je me tenais là au cas où je devais apporter des modifications à mon code.
Demandais-je alors que je me mettais en position pour voir notre technique fonctionnerait de cette manière. Par contre, si je n'étais pas aux côtés de mon maître, ce Jutsu n'allait pas pouvoir nous protéger tous les deux, à moins de créer deux dômes et du coup, il faudrait deux billes ? Non, une bille pour Kioshi et le sceau s'activerait tout seul et moi, j'apposerais directement le Fûin sur la protection qui prendrait forme autour de moi.
Nous allions d'abord essayer en protégeant uniquement le faible corps de mon maître, déjà qu'il lui manquait un bras... Les clones du Yamada attaquèrent et le blond érigea sa défense en incorporant mon Kunai, comme il était prévu. L'offensive de type Ninjutsu des répliques fut aspiré par mon sceau qui s'était dessiné sur l'ensemble du dôme et ce dernier était resté intact, pouvant encaisser une autre technique de haut niveau. Notre stratégie semblait avoir marché, j'étais satisfait du travail. Bien sûr, nous allions peaufiner les détails au bureau et moi le codage du sceau chez moi. Il ne nous restait plus qu'à tester cette technique combinée dans un vrai affrontement, mais aurons-nous l'occasion de combattre sérieusement l'un à côté de l'autre ? Une réponse détenue uniquement par le temps.
- HRP:
Sujet clos
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