Le livre de la migration de l'âme - Débat théologique [Pv Ryuuketsu]

Taki no Kuni, j'avais été envoyé dans ce pays en compagnie de la main afin de récolter des informations sur un livre qui intéresserait notre maître, Araakoa Aare. En effet, le Nidaime maîtrisait les arts occultes des Mamoru ainsi que la nécromancie, autant dire que personne ne pouvait l'égaler dans le contrôle des âmes et des morts. C'est lui qui m'avait apprit que beaucoup de Mamoru avaient élus domiciles dans près des cascades de Taki. Pourquoi ? Ça je ne le savais pas, peut-être que l'eau douce attirait les démons ? MAIS OUI C'ETAIT DONC CA la raison pour laquelle je ne buvais quasiment que de l'alcool, c'est pour pas attirer les démons ! Ça me paraît tellement évident maintenant.

En parlant d'alcool il est temps de sortir ma flasque fétiche depuis l'intérieur de mon vêtement. J'en proposais à la main, même si elle portait constamment un masque je pouvais déjà imaginer le regard qui se trouvait derrière, un genre de « il est complètement débile ». Enfin bref c'est pas moi qui ça regarde s'il veut pas boire. Comme d'habitude toujours dire une connerie avant de consommer une boisson alcoolisé c'est essentiel.

« Bon l'alcool est mon ennemi mais comme je ne suis pas un lâche ! »

Et je m'enfilais la flasque de Sake d'une traite, ha ce que ça faisait du bien de se sentir en vie n'est-ce pas ? Oui évidemment vous n'allez pas répondre puisque je me parle à moi-même et vous êtes mon subconscient et le jour où ma tête me répond c'est que je n'ai plus toute ma tête justement.

Après moult péripétie nous arrivâmes à Taki no kuni, la main m'indiquait alors que nous devions nous rendre dans les montagnes près de la ville principale de Taki, Itabei, nous devions bien entendu éviter de nous faire remarquer puisque nous n'avions comme à notre habitude aucun laisser passer. Enfin vous vous doutez bien que des Nukenins avec des laisser-passer ça serait quelque peu inhabituel. Après le maître était un peu connu dans cet endroit puisqu'il y avait officié en tant que Mamoru Lessa pendant un temps, son nom nous sauverait peut-être même la vie un jour.

Quelques heures plus tard nous nous trouvions donc dans les montagnes à l'ouest d'Itabei, nous devions chercher l'entrée d'un laboratoire secret. Comme vous vous en doutez, je n'étais pas particulièrement fan de ce genre d'endroit, puisqu'il y avait plein d'idoles païennes de dieux inférieurs au grand Jashin. Mais malgré tout je devais obéir aux ordres du maître.

Après des heures de recherches infructueuses je me séparais de '' la main '' pour explorer les montagnes de mon côté, je ressentais alors la présence d'un individu non loin de ma position, je m'empressais donc de me rendre sur sa trajectoire. J'y vis une personne, qui était comme qui dirait un peu spéciale en terme vestimentaire et même physique. Enfin je n'avais rien contre ce que j'appelais les petites blagues de la nature, mon principal objectif était de trouver ce que je recherche et de m'en aller. J'apparaissais donc devant l'individu et je demandais avec un sourire se voulant amical.

« Bonjour mon maître Mamoru Lessa m'a chargé de trouver le laboratoire secret des Mamoru. Il doit se trouver quelque part par ici. A l'intérieur mon maître y a laissé un livre parlant de la migration d'âme d'un corps à l'autre il voudrait le récupérer. Avez-vous une idée d'où je peux trouver ce fameux laboratoire ? En vous remerciant d'avance. »

Oui je sais ce que vous vous dîtes, ce mec je le connais ni d'Eve ni d'Adam, il a un look ravagé mais je lui déballe quand même tout l'objectif de ma mission sans pour autant savoir ne serait-ce que si c'est un Mamoru. Mais que voulez-vous, j'ai l'habitude de forcer la chance.

Citation :: @Mamoru Ryuuketsu

Me réveillant en compagnie d'insectes rampants dans un lit inconfortable, il allait de soi que ma nervosité serait exacerbée, faisant grise mine dès l'aube. Ainsi, il s'agit d'une matinée mauvaisement débutée annonciatrice d'une journée caractérisée par une succession d’événements négatifs: ce que je voulais m'en préserver. Pour ce faire, j'ai eu l'idée de feuilleter mon carnet de bord dans le but de raviver un sentiment de nostalgie, me rappeler des moments inoubliables et drolatiques. Il s'en suit qu'en ouvrant aléatoirement mon carnet de bord, un titre a capté toute mon attention: Une discussion métaphysique et existentielle. Elle connotait une réflexion philosophique et alimentait en moi une certaine curiosité intellectuelle. Pour ces raisons, je m'empressais de le lire.

Les décombres d'une ancienne maison hantée me servait de lieu d'élaboration de nouveaux tours occultes, qui m'avantageraient dans mes chasses à l'homme à venir. Il faut dire que mes récidives meurtrières ont mis au jour mon talon d'Achille, mes faiblesses physiques qui me vulnérabilisent face à une proie angoissée. Il en résulte qu'un retournement de situation en sa faveur était plus que probable. Ce faisant, toutes mes pensées convergeaient exclusivement vers la remédiation de ce problème pernicieux, allant ça et là dans le but de mettre la main sur la panacée, la recette miracle qui ré-équilibrera le rapport de force. Je multipliais alors les sacrifices ensanglantés pour converser avec les entités démoniaques, d'une malignité indubitable et d'une voracité terrifiante. Cette assombrissement supplémentaire de l'endroit hanté – qu'induit ces pratiques cabalistiques – le mettait en valeur dans le paysage lugubre et ténébreux dans lequel il était implanté : alors que les bâtiments qui l'environnèrent étaient juste obscurs, ce dernier avait la particularité d'être parsemé d'hémoglobines, à l'exemple d'une oeuvre picturale ensanglantée et raffinée. Ainsi, l'œuvre artistique qu'était devenue ces simples décombres m'émerveillait, me fascinait, découvrant en moi un talent caché. D'où une idée abominable: ajouter une touche d'esthétisme dans mes hécatombes.

Une idée innovante qui me trottait dans l'esprit pendant que je déambulais dans le repaire des diabolistes. En effet, la surexcitation provoquée par les précédents rituels d'invocation avait besoin d'être tempérée par de douces errances dans les ruelles sombres du repaire. La raison en est que ces ruelles ont des vertu thérapeutiques et curatives: elles sont sont sources d'inspiration, des lieux d'émerveillement et d'évasion, de raffermissement de notre foi au satanisme, extirpant toutes incertitudes et doutes. De ce fait, il me vient l'esprit quelques cogitations métaphysiques et, donc philosophiques, sur la substance supra-naturelle que l'on nomme, à tort, Dieu, l'allégorie du Bien. En effet, la pureté qu'on associe à cette divinité est aberrante : lui-même est sujet à des tentations maléfiques, des envies d'abominations et, parfois, fait preuve de cruauté. Ce qui rendait compte de la véritable nature de l'homme et de ses déviances : il est, par essence, machiavélique et non, bienveillant. Cette falsification de la cosmogonie originale m'était inadmissible. M'indignant face à cette ignominie, je reprenais le costume du prédicateur, faisant l'intention de ramener sur le droit chemin ceux qui malencontreusement ont été victime d'un lavage de cerveau, d'un endoctrinement par les mouvances religieuses pudibondes. Prenant l'option de l'action que de la vilaine passivité, il s'en suit que je partis en quête d'âmes égarées dans les montagnes à l'ouest d'Itabei, scrutant la moindre personne qui foulerait le sol de ses montagnes.

Je fus interpellé par un quidam mystérieux et énigmatique, qui attirait mon attention. Il avait quelque chose de spéciale, de singulier qui m'intriguait. En conséquence de quoi ses déclarations m'apparaissaient inaudibles et incompréhensibles, étant obnubilé par son physique. Au moment où je repris mes esprits, il s'en suit que naturellement j'allais lui prêcher la bonne parole, déballant toutes mes opinions religieuses et métaphysiques en des termes choquants, tel un évangéliste s'impatientant de convertir une âme égarée. Toute la question est, cependant, de savoir si cette manière de faire portera ses fruits.

« Dieu n'est qu'une fabulation, une histoire à dormir debout, une aberration. Je fais référence ici au Dieu, incarnation de la bonté et de la moralité. Le fait est qu'il n'y a de divinité que les diables, qui consacrent leur vie à ramener le genre humain, tel qu'il était jadis : un amas d'obscurité. Gloire à Satan ! »

HRP:

» La migration polymorphique ( Ouvert)
» Mission, les marchands de Taki - Ryuuketsu
» Au détour d'un quartier reculé... ft Mamoru Ryuuketsu
» Le livre vert (S. Yuki)
» Le livre perdu ~ Mission D

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