Van avait une obsession, il ne fallait pas y voir la perversité croissante et inné d'un mâle en rûte, mais l'envie d'un pauvre adolescent trop travaillé par ses hormones car il était à l'âge où ces choses là étaient sans doute la première occupation de tout être humain masculin normalement constitué. Pouvait-on lui en vouloir de cela ? Difficile à dire, car l'on pourrait juger coupable sans procès tous les adolescents du monde, et crier au mensonge quand un homme osait dire qu'il ne se masturbe pas aussi d'ailleurs, car se serait simplement contre un besoin physiologique indispensable à l'apprentissage de la sexualité. Mais nous ne lisons ni écrivons ce texte pour recevoir un cour de sexologie n'est-ce pas (bande de petits coquins !)... Pour assouvir cette insatiable soif de la découverte érotique, belle expression pour dire qu'il avait la dalle, Van s'était mis en tête de parvenir à un exploit, parvenir à pénétrer dans un bar de streep tease ! Du haut de ses quatorze ans il s'était convaincu que parce qu'il était shinobi, il aurait le droit de passer outre les réglementations de la majorité. Que Neni ! À part traîner devant le bar il n'avait pas été bien loin ! Il avait pourtant tout essayer ! Un Henge, qui avait été rapidement détecté à l'entrée par des videurs plus qu'habitués à devoir repousser les tentatives d'adolescents un peu trop sûr d'eux. Des fausses barbes, des fausses moustaches, de soudoyer le videur, de passer par derrière (sans mauvais jeu de mot), mais rien n'y faisait !

Cette fois, il s'était dit que ce serait la bonne, et que quitte à en mourir, il passerait de force s'il le fallait, car il l'avait décidé fermement, aujourd'hui, il verrait des nichons ! Non didiou ! Il fonçait alors, en marchant comme un homme qu'il n'était pas avec toute l'assurance mimé qu'il... n'avait pas. Il avançait l'air de rien vers l'entrée, et puis, et puis il se fit attraper par le col du pantalon (parce qu'il n'avait pas de haut).

-Tu vas où comme ça toi ?
-Bah dans le bar !
-Je t'ai déjà dit non ! Tu as pas l'âge !
-Tais-toi gros tas ! Je suis Shinobi moi ! On veut bien m'envoyer à la guerre et on veut pas que je regarde des filles à poil ! C'est n'importe quoi !
-Tu pourrais être le fils du kage que ça changerait rien !
-Lâche-moi ! Ou je te défonce !
-Ce coup-ci tu l'auras cherché je vais te mettre une fessé !
-Me touche pas ! Sale pédophile !

Van allait user d'un sceau pour électrifier ce mec qui ne voulait décidément pas lui lâcher le pantalon quand soudain, il perdit pied pendant quelques instants. Une jeune femme rousse, élégante, raffinée, à la voix suave et sexy, aux formes pulpeuses... bref... Une bombe ! Van en avait des étoiles dans les yeux, il perdait pied, toute la violence qu'il avait en lui retombait instantanément devant la donzelle qui racontait un truc qu'il n'était même pas capable d'entendre tant il était dans d'autres sphères... Quand elle lui prit le bras qu'elle collait contre sa poitrine, il n'eut qu'une seule réflexion, "putain que c'est doux", cela avec un sourire niait qui aurait pu laisser couler un filet de bave si sa mémoire ne l'avait pas rappelé à l'ordre. Car alors qu'il se laissait emmener sans vraiment résister, un flash lui revint en mémoire. Il se rappelait les mots de son papa....

"Mon fils, maintenant que tu es un homme, nous devons parler sérieusement d'une chose ! Les femmes tu vois, c'est dangereux ! HÔOOO ? répondait petit Van comme une question. Ouais ! Achevait le père. Plus tu la kiffe, plus elle te pompe ! Mais ça veut dire quoi ça papa ? Que plus tu y prendras ton pied plus tu y perdras ta tune et ton âme..."

À cette époque Van n'y comprenait déjà pas grand chose, mais maintenant qu'il était entre les mains de cette jeune femme, il était perdu, son corps l'y poussait avec une fiévreuse envie alors que sa raison sonnait comme une alarme à incendie. Ne sachant comment réagir, il se décidait, en conservant miraculeusement (c'est le cas de le dire), le calme qu'il fallait pour avoir le timbre de voix viril comme il pouvait en séduire les jeunes filles (sauf qu'il avait pas finit de muer mais passons).

-Me parler oui bien sûr, mais ça va me coûter combien ?

Ok j'ai rien dit, Van, gros Naab... les conseils de papa auront échoués.

Van était foutrement ravis de pouvoir se faire conduire à l'intérieure, d'autant plus par une jeune femme qui était si... si... Fantasmagorique ? Ouais c'était le mot, dans les yeux de l'adolescent, cette nana respirait le sexe par tous les atouts dont elle savait user sans difficulté. Il se serait laisser emporter en bavant comme un imbécile si elle n'avait pas parler de plus grand projet... Le pauvre idiot à côté de ses pompes avait entendu une alarme dans son esprit, le tourment, l'excitation, l'incompréhension, cocktail décisif pour qu'un jeune garçon se fasse dix-huit films à la seconde, et là le film qui avait provoqué cette alarme s'appelait très simplement et modestement "mariage".
Rien de tel pour faire fuir homme, sauf que bon, les manières de la jeune femme ne pouvait que l'obliger à la suivre sans rechigner au presque. Caresse sur le torse, poitrine sous son nez, déhanché endiablé et chute de reins à faire s'élever un "capitaine" au garde à vous...

Heureusement, les hormones de Van n'étaient pas les seuls commanditaires de son esprit. Il restait un tant soit peu de raison dans cette caboche qui fumait de l'intérieur tant le trouble y était grand. Laissant imaginer au lecteur ce qui pouvait traverser l'esprit d'un petit cochon découvrant à peine les plaisirs que la chaire féminine avait à offrir, c'était quand même louche et le regard plissé sur elle (qui vaquait de temps en temps sur des courbes plus attirantes de sa silhouette, fallait pas se leurrer) ne laissait aucune subjectivité quand à la méfiance qui grandissait dans le cœur de Van. Il suffisait de se poser certaines questions à commencer par la plus simple, "pourquoi une bombe pareille voudrait le séduire lui ? Somme toute dans la moyenne basse du physique (de son point de vue), Genin et absolument sans expérience de la gente féminine. Alors quand elle lui montrait le dos et qu'elle lui posait sa question, Van ne tournait pas autour du pot.

-Ce que je risque ? Je sais pas, mais c'est quand même étonnant qu'une fille comme toi s'intéresse à moi...

Il le demandait innocemment, car la question lui paraissait légitime, et la confiance en soi qui faisait très souvent la séduction des mâles, il en fut alors dépourvu autant que de la crédibilité qui aurait pu être la sienne en sachant parfaitement rebondir sur une occasion en or de se faire dépuceler. Comme quoi avoir la dalle ne suffisait pas forcément ! Même un homme avait besoin d'être mit en confiance. Ô, ce n'est pas pour autant qu'il se faisait prier pour la suivre dans un endroit plus tranquille non plus, hypnotiser par les fesses rebondies qui roulaient comme un pendule devant son nez, on aurait dit un chien qui suivait un gâteau tenu par son maître. Il ignorait encore le pauvre, qu'il fallait bien se méfier des visions trop belles, il y avait toujours anguille sous roche (mais d'où ça sort cette expression encore) quand quelque chose paraissait trop facile à obtenir. Alors, sans vraiment s'en rendre compte et en continuant de se faire des films, il laissait s'échapper timidement de sa bouche.

-Et tu voudrais me parler de quoi d'ailleurs ?

Là-dessus il s'imaginait mille choses, de la plus farfelu à la plus sérieuse, que le fait qu'il soit torse nu et assez bien fait de corps aurait séduit la jeune femme, qu'elle souhaitait simplement lui faire les poches dès qu'il serait inattentif, qu'elle l'avait prit en pitié en le voyant en démêlé avec le videur. Bref, un peu tout et n'importe, et ce n'était pas en se concentrant pour calmer ses tétons pointés ou son, ahem, qui se réveillait, qui allait l'aider à se faire moins d'idées saugrenus. Il avait déjà préparé une excuse "c'est mon kunai", en étant certain que ça passerait d'ailleurs ! Jamais le pauvre garçon ne se serait permit un geste déplacé de toute façon. Toute fois quand elle se présentait, il estimait que les convenances l'obligeaient à en faire tout autant et étonnamment, il le fit avec une certaine prestance naturelle qu'il ne se reconnaissait pas lui-même, le genre de talant qu'on est capable de renier parce qu'on a une basse opinion de soi vous savez...

-Enchanté que je suis Kei. Je suis Kawaguchi Van, Genin de Suna, pas encore à ton service, mais qui sait, cela pourrait venir.

Lui-même s'étonnait du ton assuré (fake hein) qu'il pouvait avoir en une pareille occasion de même que de la subtilité dont il fit preuve. Serait-ce la peur de mal faire qui le motivait, comme lorsque sa vie était en péril au point que ses talents s'y révélaient ? Toujours était-il qu'il avait joué avec maestria cette partie-là.

Bon bon bon, soyons honnête, admettons qu'un mec vous attrape le bras, et vous tire dans une ruelle en début de soirée à la nuit tombante, en vous faisant des compliments et des allusions coquines, on est d'accord que vous appelez les flics, enfin les shinobis je veux dire (même si Van en est un techniquement), ou qu'on lui met un coup de bâton, ou qu'on se sauve en courant (enfin j'espère pour vous si vous avez 14 ans comme Van, mais si vous avez 14 ans, c'est que vous lisez quand même ce rp malgré mes avertissements, et que vous êtes donc un sacré petit coquin, ou une petite coquine pourquoi pas... *tousse*). Bref, dans ce cas de figure, on se sauve direct en criant à la pédophilie... Mais ! Maintenant admettons la même chose, sauf que c'est une bombasse de 18 ans en tenue affriolante qui vous tire (le bras hein), HAAAA BAHHHH là c'est plus du tout la même chose ! Fameux, comme un même problème peut être tourné bien différemment selon le placement des genres. Dans un cas on dirait pédophile, et dans l'autre, bah on dira simplement chanceux ! Enfin, c'est pas encore dit, mais ça va venir faites moi confiance ! Ou pas.

Pauvre Van, avait-il sincèrement une chance ? Même s'il n'était pas assez bête pour se laisser berner, bah c'est un peu le problème du cœur et de la raison vous voyez, la raison lui disait qu'il était en train de se faire plumer comme un con, son corps lui disait qu'il allait être dépucelé (du moins l'espérait-il), par le plus gros canon qu'il avait vu depuis qu'il était né ! Et ça c'est même en comptant ses magasines porno, c'est dire... "Quel adorable nom" répondit-elle d'une voix suave, quand il se présentait... Bon là par contre, il y croyait pas vraiment, Van c'était son prénom, mais il n'avait rien d'exceptionnel, en tout cas elle était la première à lui sortir un truc pareil... Mais elle était déjà la première dans pas mal de domaines en très peu de temps il fallait dire... Il le prenait comme un simple compliment, de toute façon, les yeux collés sur le derrière de la jeune-femme, la vérité c'était qu'il n'écoutait qu'à moitié ce qu'elle lui racontait. La force de l'attraction sexuelle que l'on sous-estimait si souvent était souvent à la base de nos actes, de même bien plus d'actes que l'on s'imagine.

Elle savait quand même y faire d'ailleurs, l'adolescent était hypnotisé par ce corps sulfureux qui était véritablement le meilleur atout de la jeune femme. Et si en plus elle savait s'en servir (et visiblement elle savait), difficile de ne pas y succomber ! Van tentait, pour garder espoir d'assouvir ses désirs, de se donner la meilleure tenue possible. Il se tenait droit, conservait un visage relativement viril, du moins se l'estimait-il comme tel, mais il fallait dire aussi que vu de l'extérieur le désir brillait bien entendu fortement dans son regard, lorsqu'il se posait sur le corps de la jeune femme. Une chose ne passait cependant pas, et mit de suite la puce à l'oreille de Van. C'était quand Kei le désignait comme un homme d'envergure... Alors là, c'était un peu gros, vraiment trop gros pour lui. Toute sa vie, on l'avait déclaré tout à fait banal, voire médiocre, et du haut de ses 14 ans, encore Genin quand d'autres étaient déjà Chûnin, il avait du mal à croire que qui que ce soit puisse penser un instant qu'il était un homme "d'envergure"... C'est alors que Van se trouvait plus méfiant, plus analytique, car tout cela commençait à lui paraître trop gros. En même temps, il ne s'arrêtait pas de la suivre pour autant hein, parce que comme tous les jeunes-hommes, il avait l'espoir de trouver un jour ce quelque chose d'intime sur lequel il avait du mal à mettre un mot, sans compter que même s'il tentait de se donner le genre du contraire, les charmes de Kei n'opéraient pas moins sur lui, bien au contraire, il éprouvait déjà tous les désirs virils que l'on pouvait avoir face à de la bonne chaire "si on me permet l'expression".

Quand ils arrivaient tous les deux dans le coin d'une ruelle sombre, le pauvre Van était à la fois excité comme une puce, méfiant, et mal à l'aise, il ne comprenait pas ce qu'elle attendait, et quand elle sortait ensuite le grand jeu en laissant entrevoir les voluptueuses formes de son corps il lui fut bien difficile de ne pas être désarçonné... Il sentait déjà quelque chose en lui s'éveiller, quelque chose de puissant et d’incontrôlable, confronté par un tumulte émotionnel qu'il avait trop de mal à définir pour y mettre un mot. Il en disait rien, restant fixé droit comme un piquet, avec une virilité réveillée qu'il tentait de contenir bêtement. En effet, il craignait que les yeux de Kei ne descendent plus bas et que cela se remarque... "C'était donc ça le pouvoir des femmes" se disait-il alors qu'elle lui attrapait la main sans qu'il ne proteste.

Il n'en croyait pas ses yeux, et même, il se sentait un peu prit pour un imbécile sur le moment, même s'il appréciait ce qu'elle faisait, il ne fallait pas mentir. La main sur le sein, très proche d'elle, il montait en température, j'ai besoin d'aide, j'ai mal ici disait-elle. Une métaphore concernant l'affectivité du cœur c'était certain, il l'avait comprit, et il avait comprit aussi qu'elle cherchait définitivement autre chose, que tout ceci n'était pas plausible... Retirait-il sa main pour autant ? Sûrement pas, en tout cas pas de suite ! C'était le premier sein qu'il touchait, et il aimait ça, la bosse dans son pantalon le confirmait... Il relevait un regard intense sur elle, sans défaire la main et même en profitant un "tout petit peu", car il ne se gênait pas pour tâter et malaxer très légèrement (on sait jamais faut vérifier puisqu'elle dit qu'elle a mal !), c'est elle qui l'y invitait après tout hein... Fallait se mettre à la place de cet ado, même si c'était quand même un peu glauque, il avait une femme magnifique entre les mains qui paraissait l'inviter docilement à tous les plaisirs qu'elle avait à lui offrir. Il ne perdait pas la boule non plus, et même s'il était prêt à lui bondir dessus, il avait un petit quelque chose en lui qui le préservait de la folie. Alors il retirait sa main, avec délicatesse, et semblait avoir un regard plus ferme, plus sérieux, comme s'il tentait, malgré toute la chaleur et le plaisir qui montait en lui, de rester un homme digne et maître de la situation... Il y avait de quoi perdre les pédales, et pourtant, il s'épatait lui-même de parvenir à rester calme. Alors devant toutes les tentations qu'elle lui offrait, avec le sourire esquissé au creux des lèvres qu'il ne pouvait pas retenir (parce que quand même hein), il préférait tenter de tirer plus d'informations, de voire quel curieux jeux elle jouait et surtout le pourquoi. Il était en train de se découvrir une certaine dignité, et sans vraiment y avoir réfléchit, quelque soit l'envie de prendre cette femme, il avait l'impression qu'en profiter était mal... Alors d'une voix suave et assurée, c'était à son tour de la mettre, "dos au mur" puisqu'elle savait si bien en tirer partis.

-Je ne suis pas médecin. Je crains de n'être aucune utilité pour ça. Je vais être honnête avec toi. J'ai l'impression d'être un agneau dans les bras d'une louve. C'est impossible qu'une fille aussi belle que toi me traîne jusqu'ici parce qu'elle aurait un coup de foudre. J'y crois pas, ça tient pas... Alors dis-moi ce que tu veux.

Finissait-il en ravalant sa salive... Parce que la bosse de son pantalon n'avait pas disparu hein... Et il n'avait pas mis de distance non plus avec elle, il avait parlé bassement, comme un souffle qu'elle pouvait sentir tant ils étaient proches. Et soudainement prit d'une certaine assurance, il se permettait même maintenant de poser la main sur son épaule pour venir lui murmurer à l'oreille, si proche que ses lèvres avaient même effleuré le lobe.

-Ce n'est pas ici, dans cette ruelle sombre, que tu auras quoi que ce soit de moi de toute façon.

Ainsi, comme à son habitude, c'état dans des situations toujours plus extrême que le jeune-homme se révélait, et cette situation, même si sa vie n'y était pas en danger, était, vraisemblablement, extrême.

Van perdait pieds, non plus que cela, il perdait toute mesure de l'esprit. Il tentait bien que mal de se préserver de tous ces instincts masculins, ceux qui prennent les hommes au corps avec toute l'ardeur que la biologie aura conférée au désir de la procréation. Une pulsion animale, captive et scintillante dans un œil qui ne pouvait cacher son plaisir autant que le jeune-homme, quasiment désarmé, ne parvenait à la réprimer, cette pulsion. Un soupire de plaisir, comme une chanson de complaisance suivait les chuchotements et le mouvement des lèvres de la jeune femme aux cheveux rouges. Van, inexpérimenté, essayait pourtant, tant bien que mal toujours, de rester maître de la situation devant les élans lubrique qu'on lui opposait de la sorte. Mais pouvait-on juger un adolescent de céder à l'envie, quand l'objet de toutes les convoitises s'offrait sans difficulté, et pourtant sans omettre délicatesse qu'incombe l'idéale de la féminité.

S'il doutait jusque-là des intentions de Kei, la main glissée sur le palais des plaisirs masculins ne laissait plus aucun doute. Ô certes, intérieurement, il se criait à lui-même que cela ne se pouvait, que même si les sensations qu'il éprouvait étaient bien réelles, que tout ceci ne pouvait pas être l'oeuvre que de son charme, que cette femme, si belle, réclamerait quelque chose de plus que son jeune corps une fois qu'il aurait céder. Mais en même temps l'envie de la suivre était de plus en plus irrésistible. Aucun homme sensé, dans une telle situation, n'aurait pu ne pas douter d'une anguille sous la roche. Cela ne l'empêchait pas de céder au plaisir, cette main fut la première, et prit de passion, s'imaginait-il risquer que ce fut déjà la dernière. Il ne protestait pas, comment l'aurait-il pu, quel homme, honnêtement, l'aurait repoussé ? La vérité était que les femmes étaient la faiblesse des hommes les plus puissants... Que même si Van ignorait encore l'étendu de ses talents, cette soirée prouvait encore ce dicton. Plus elle jouait de la main, plus il avait envie de voir jusqu'où cela le mènerait. Il n'émettait pas le moindre son, si ce n'était quelques souffles qu'il ne pouvait retenir. Il était rouge et tremblant d'excitation, mais conservait en même temps l'envie de paraître capable de se tenir correctement, même dans une situation pareille.

S'il n'aimait pas le risque lui disait-elle. Lui s'estimait déjà dans une situation bien risquée. Mais à ce moment, penser lui devenait presque impossible et toute la vigueur de sa jeunesse répondait à ses douceurs en allongeant malgré lui toute sa virilité... Il découvrait ainsi, que ce genre de chose était parfois bien hors de contrôle, que même si le cœur et l'esprit pouvait ordonner une chose, le corps lui, était fait pour répondre d'une façon bien prédéfinis... Être vu ici, avec elle, ne le dérangeait pas tant que cela, c'était simplement qu'il préférait de l'intimité pour une première fois. Mais où le conduirait-elle s'il lui en laissait la décision ? Si elle avait voulu le tuer, cela sûrement déjà fait... Alors la suivre ? Il vint à mordiller ses lèvres, à elle, expression d'un plaisir trop difficile à retenir pour y répondre de quelques façons. Cela se fit d'instinct, sans qu'il ne pensait stratégie de plaisir, ce fut bêtement la pulsion à laquelle il répondait sans l'avoir prémédité. Avait-elle pour autant un total contrôle sur lui ? Non... Il était sous son emprise, de part le désir, le plaisir, et la curiosité, mais il restait un homme shinobi qui ne perdait pas tout son orgueil, et avec lui l'envie de garder un minimum de contrôle sur ce qu'il se passait.

-Si tu n'as pas peur. Viens chez moi.

Vint-il lui murmurer à l'oreille avant de suivre cela d'un coup de langue sur celle-ci. L'amour, ne s'apprenait pas, la sexualité non plus, elle faisait partis de soi, et du corps, et ces choses que l'on découvre, ne se trouvent pas toutes dans les livres, la plupart en fait étaient surtout ni plus ni moins instinctives, et quand le dos de sa main, glissait de la joue, en redescendant sur toute la courbe de sa silhouette, cela ne faisait que prouver que le jeune-homme, sans ne savoir réellement ce qu'il faisait, savait déjà jouer de subtilité et de frémissements.