Citation :

Yugure > Une riche bourgeoise du pays du Feu s'est mis en tête de voyager à travers le monde. Elle arrive au pays de la Foudre et vous devez l'escorter. Faites lui visiter le pays, il ne faut pas la décevoir. Cependant, sa richesse fait des envieux et elle a déjà subit une attaque dans un pays où elle a voyagé juste avant. Elle est plutôt courageuse donc elle n'a pas renoncé. Votre mission s'arrête une fois qu'elle quitte le pays saine et sauve.

C'était ma première mission depuis mon passage au grade de ninja confirmé. A savoir Chûnin. J'étais fier de moi, j'avais enfin réussi à monter d'une caste dans cette société régit par les mêmes lois que celles de la jungle, à savoir la force. J'avais reçu mon ordre de mission et le premier truc qui me vins à l'esprit fut « merdique » au point que j'hésitais à renoncer à la mission pour en prendre une autre. Malgré tout vu la lenteur du procédé, nous serions passé en hiver le temps d'en avoir une nouvelle. Par conséquent j'allais donc m'occuper de la tâche que l'on m'avait donné, à savoir : escorter une riche bourgeoise du pays du feu pour faire un peu de tourisme dans notre super belle nation. En temps normal, si une personne de cette qualité venait dans notre patrie sans que le quartier générale ne soit au courant, j'essayais de subtiliser ses biens. Malheureusement, j'étais chargé de sa protection et donc du coup, cela perdait de son intérêt. Et oui être un truand faisait partie intégrante de ma personnalité. Comme dirait une phrase célèbre : On peut douter de tout sauf de la nécessité de se trouver du côté de celui qui a le pognon.

Autant vous le dire toute de suite, cette phrase avait régit ma vie ces dernières années. Et elle allait continué pour des décennies et des décennies du moins je l'espérais. Nan car sérieusement, il me resterait quoi dans ma vie si je n'avais plus le fric ? Mon métier de clown ? Le sourire des enfants ? La reconnaissance de mes pairs ? NON mais oubliez tout de suite ! Ce que je viens de citer là, c'est de la merde ! De toute manière, le jour où je n'ai plus de thune et que j'ai plus moyen de m'en refaire, j'passe du côté obscur ! Je commence à voler bien plus que maintenant. Oui parce que théoriquement là je fais déjà des petits larcins ici et là, mais c'est surtout pour déconner avec mon subconscient ! Nan si le futur me réserve un statut de mendiant, il peut être sûr que je vais devenir cleptomane. J'vais volé n'importe quoi ! Des cuillères, des tables, des chaises, des parchemins interdits, des string léopard ! J'suis un cramé moi attention ! Bref je m'étais un tout petit peu emporté dans mes cauchemars de pauvreté.

Selon mon ordre de mission, la bourgeoise devait arrivée d'un pays voisin et je devais la récupérer à la frontière, du moins c'est ce que j'avais compris, si ce n'était pas le cas et bien tant pis, j'annoncerai au village qu'elle s'est faîte assassiner avant d'atteindre notre pays et juste pour leur mettre le seum, je leur dis qu'il restait cinq mètres avant la frontière d'un air narquois. Bon il risque de me coller au trou pendant deux semaines à cause de cela, mais pour une vanne de ce type ça valait largement le coup.

Finalement bien malgré moi, je vis une calèche arriver tirée par deux chevaux sauvage, cette dernière s'arrêta à ma hauteur, de là en descendait une petite fille âgée de huit à dix ans pas plus. Je cherchais alors du regard la personne accompagnant cet enfant. Et même lorsque la diligence était entrain de repartir, mon regard se perdait aux alentours à la recherche des parents de cette très jeune demoiselle aux cheveux blond. Mais malheureusement personne ne semblait être avec elle, c'est là qu'elle s'exclama.

⇨ Je me nomme Swan, t'es le ninja qui est sensé me protéger ? Dis ! On joue à la dînette ?
⇨ Et c'est toi que je suis sensé aider ? Donc tu es la petite bourgeoise ?
⇨ Oui c'est ça, j'espère qu'on s'entendra bien !
⇨ Putin avec la gueule que tu as, ça fou un coup au prestige, c'est pour te vendre dans une galerie des horreurs qu'on veut ta peau ou bien ?
⇨ t'es qu'un vilain.

A peine eut-elle finit sa phrase qu'elle était déjà entrain de pleurer comme une madeleine. C'était une petite blonde avec des teintes rousses, d'environ un mètre-vint d'une dizaine d'année. Elle avait des tâches de rousseurs tartinés sur la gueule, des dents de lapin d'une longueur exagérées, un nez retroussé et un menton qui se divisait avant de partir en vrille. En gros elle était immonde quoi. Je sais pas quel était le connard responsable de l'affectation à Kumo, mais en tout cas, dès que je le croisais, j'allais lui montrer de quel bois je suis fais ! Bon il était temps de se mettre en route. Je marchais au côté de la jeune fille sans mot dire. Je n'avais pas envie de lui adresser la parole, et encore moins de jouer à ses jeux de gamins et pourtant, elle insistait pas mal !

⇨ On joue au papa et à la maman ?
⇨ Non !
⇨ Au poney !
⇨ Non !
⇨ A la marelle !
⇨ Non !
⇨ Au...
⇨ Putain mais ferme-là. J'suis un shinobi pas un garde fou, si tu sais pas quoi foutre, empiffre toi de ce qu'il y a dans ton sac au lieu de me tailler les nerfs en biseau !

Je venais de la contrarier et honnêtement, j'en avais rien à carrer surtout qu'on s'était bien foutu de ma gueule pour cette mission. Une riche bourgeoise courageuse ? MON CUL ! Une petite gamine complètement folle qui souhaite explorer un monde qui la dépasse. Une petite sotte qui croît que faire la touriste dans les grands pays alors que sa tête est mise à prix est une chose simple et sans risque. Enfin, toujours est il que j'allais avoir beaucoup de mal durant cette mission. En théorie les escortes sont toujours fait à plusieurs afin de pouvoir couvrir les angles morts. Mais dans mon cas, j'étais tout seul et je ne possédais aucune technique créant des clones consistants ! En revanche, je pouvais toujours prévoir l'arrivée des ennemis grâce à mes techniques sensorielles. C'était d'ailleurs ma seule chance de défendre efficacement cette petite, même si je me demandais si avec sa gueule de rat sa place ne serait pas plutôt chez les morts. Enfin bon, je n'étais pas Dieu et je ne pouvais exprimer à sa place si tenté qu'il existe, si cette abomination méritait de vivre ou de canner.

En revanche ce qui m'énervais vraiment c'était que cette blondinette était un véritable moulin à parole depuis le début de notre rencontre soit une petite heure, soit elle me proposait des jeux, soit elle souhaitait faire une pause, soit elle proposait de s'arrêter pour faire un pique-nique. Le pire c'est que moi, bonne pomme, je m'arrête une fois, deux fois et quand je lui dis non, elle me pique un scandale en me rappelant que c'est elle qui me paie. L'envie de lui mettre une sacrée paire de gifle m'effleurais l'esprit un peu plus à chaque seconde qui défilait. Et j'allais succomber à mes désirs quand soudain je sentais deux quantités de chakra minime se diriger vers notre direction en coupant par la forêt. Il serait là dans une quarantaine de seconde. Je regardais autour de moi. Je vis une cabane, ce serait parfait. Je saisissais la jeune fille par le col et me précipitais vers la petite maisonnette. Une fois à l'intérieur, je fermai chacun des volets, puis je quittai l'abri tout en fermant la porte derrière moi. Je barrai le passage de la porte et j'attendais.

Ils étaient non loin de moi, je pouvais précisément dire où, ils se situaient chacun dans un arbre, à une distance d'une vingtaine de mètre. Ils profitaient de la forêt pour élaborer des stratégies. Pour ma part, j'étais plutôt handicapé par la situation, j'étais un combattant de courte distance et par conséquent être éloigné de mes cibles n'étaient pas dans mon intérêt. Je regardais au loin, vers les deux hommes en attendant leur premier mouvement. Malheureusement plus le temps passait, plus ces manants avaient le temps de peaufiner une stratégie, je décidais donc d'agir. J'effectuais le signe du serpent afin de créer un disque de terre grâce au doton, celui-ci fut expulsé tout droit dans ma main depuis le sol. Je saisissais l'objet et y déposait une note explosive. Après quoi, je lançais l'assiette de terre vers l'un des deux brigands. Tandis qu'il arrivait à destination. J'effectuais le signe du tigre afin de faire exploser l'assiette et de créer des projectiles de terre. L'homme ne semblait pas s'attendre à cela puisque j'entendis un petit cri après cette attaque finalement, tout deux descendirent et l'un d'eux prit la parole.




⇨ On revendique la demoiselle au nom de notre organisation. Bakatsuki !
⇨ L'organisation de la lune folle ? Jamais entendu parler !
⇨ Elle est essentielle afin que l'on puisse récolter des fonds, si tu coopères nous te laissons la vie.
⇨ Franchement les gars, ça tiendrait qu'à moi, je vous la laisserai volontiers ! Mais j'crois que le Raïkage me découpe en deux s'il apprend ça !
⇨ Tant pis tu périra par la lame alors !
⇨ Ouais ou bien vous retournez tranquillement chez vous et on oublie cette histoire ? Non ?

Malgré ma proposition, les deux hommes chargèrent vers moi armés de deux katanas chacun. Des spécialistes de Kenjutsu. Comique mais complètement inutile. Je sortais un kunaï de mon étui et parait les premiers coups de sabres. Je savais pourtant que ce n'était pas de la sorte que j'allais vaincre. Le problème était le suivant. Soit j'y allais fort tout de suite au risque d'épuiser mon chakra. Soit je jouais le temps, dans le sens où je brisais leur jutsu en utilisant le moins de chakra possible. Dans ma tête les deux idées s'opposaient et je savais laquelle choisir. Au final, c'est la deuxième solution qui prit le dessus. J'allais donc me contenter d'un jutsu de rang C et B pour en finir, au lieu de mon idée de base d'utiliser ma technique ultime pour me débarrasser des deux malandrins.

Je saisissais un de ces deux brigands par les poignets tandis que je tournais ma tête vers l'autre afin de cracher des senbons électriques. Celui qui était libre d'action sautilla plusieurs fois en arrière afin d'éviter la technique. Tandis que celui qui avait les mains immobilisées allait subir ma technique suivante Setchi bo ! Un sarcophage terreux commençait à se former autour de mon adversaire. Au dernier moment je retirai une de mes mains afin d'avoir un champ d'action libre tout en maintenant ma technique avec l'autre de mes mimines. Le second hésita un instant avant de s'adresser à moi.

⇨ On se reverra !

Après cela une bombe fumigène éclata et l'homme disparu. J'étais donc seul avec son acolyte. Je relâchais ma technique et avant même qu'il ne puisse réagir je lui mis un Kunaï sous la gorge, de toute manière, on voit que la seule chose que demandait le bougre c'était de respirer. Je le regardais droit dans les yeux avant de lui annoncer clairement.

⇨ Un choix s'offre à toi. Veux tu mourir maintenant ou plus tard, en voilà une question intéressante tu ne trouves pas ?
⇨ Plutôt mourir que t'aider.
⇨ Mauvaise réponse.

L'homme venait de pousser son dernier cri, je venais de lui trancher la jugulaire et son sang commençait à se répandre sur le sol. J'ouvrai la porte de la cabane et demandais à la jeune fille de sortir. Peu après nous reprîmes notre route, l'enfant m'expliqua qu'il n'y a qu'un seul édifice qui l'intéressait et cela dans chaque grand pays et c'était le temple des bijûu. Cela facilitait les choses puisque le dit temple était plutôt bien gardé par quelques soldats. Histoire de protocole. Après quelques heures de marches, nous arrivâmes au lieu de culte d'Hachibi, le huitième bijûu. Il était surnommé le poulpe par la plupart des prêtres. Nous entamâmes la visite. Elle semblait avoir beaucoup plus d'intérêt que moi pour ces choses. Tout cela dura une éternité. Un si long moment que je n'avais pas ressenti un tel ennui depuis le ma rencontre avec mon senseï alors pour situer ça remonte quand même pas mal. Soudain quelque chose suggéra que l'action n'allait pas tarder. Deux présences de Chakra de niveau Genin se ramenaient au temple et avec elles, au moins dix mercenaires, possédant une énergie plus élevée qu'un civil lambda mais sans plus.

Ce soir ils dîneront en enfer, voilà la première chose qui sortis de ma bouche. Mais avant cela, je devais cacher l'enfant. Le prêtre qui se chargeait de la visite accepta de la dissimuler dans une pièce secrète après avoir écouter notre histoire. Je pourrai donc me battre à cent pour cent cette fois. Et aucun prisonniers ne seraient fait. Ca allait être un bain de sang, un hymne au carnage, un culte à la barbarie. Jamais ce temple ne connaîtra une profanation si grande. Ils avaient déjà franchis les portes du temple, certainement avaient-ils tués les gardes sur leur route. Ou du moins c'était en cours visiblement vu que j'avais le ressenti que deux personnes de leur groupe s'étaient arrêtés pour combattre. Finalement l'heure du face à face était enfin là, moi contre une dizaine d'homme, le rescapé de la dernière fois prit la parole.

⇨ Cette fois j'suis venu avec des copains !
⇨ Ah ça tombe bien, j'ai un cadeau de la part de ton autre pote d'ailleurs !

Je lui lançais un sac en toile que je venais de sortir de mon sac à dos. Lorsqu'il l'ouvrit, l'homme eut une vision d'horreur, ce dernier contenait la tête de son ancien coéquipier, il devait avoir la rage, tant mieux, le combat n'en serait que plus excitant. Cette fois-ci pas de demi mesure, j'allais y aller à fond, tout de suite, sans perdre de temps. J'activais instantanément Supido et une armure de chakra raïton vint recouvrir mon corps. Cette technique multipliait ma vitesse de déplacement par cinq autant vous dire qu'il allait me falloir peu de temps pour leur trancher la tête, car mon but était bien là ! Je recouvrai de Raïton ma main, c'était la technique suivante, Piasu ten, littéralement, transpercer les cieux. Et en un instant je me retrouvais derrière le dos d'une de mes cibles, celle possédant le plus de chakra. Je lui transperçai la nuque d'un coup net. Dans la foulée je me dirigeais vers l'homme qui m'avais déjà attaqué jadis et lui réservait le même traitement, mais en visant la gorge cette fois-ci.

Les plus puissants étaient à terre, il ne restait plus que le menu fretin, cependant j'avais quand même usé d'un montant de chakra non négligeable pour venir à bout instantanément des gros blaireaux. Tout les autres étaient armées de masses et d'épées, ça allait être plutôt compliqué. J'armais à nouveau ma main de chakra électrique mais sans le bonus de vitesse cette fois. L'utiliser encore une fois ne ferait que m'épuiser d'avantage, je devais garder une petite réserve pour la suite de l'aventure. Au final au bout d'un combat acharné qui dura une quinzaine de minutes. Le temple était nettoyé de cette souillure. Nous pûmes repartir sans risque du lieu de culte. Puis au final après encore quelques heures de marches, nous fûmes arrivé à la frontière, là la jeune fille s'exclama !

⇨ Bon c'est ici qu'on se quitte, merci monsieur le clown !
⇨ Barre toi t'es moche !

Il était enfin temps de rentrer à Kumo !