Depuis que Kaminari s'est rangé du côté des rebels, le Daimyo de Shimo no Kuni à choisi d'interrompre toutes négociations avec le pays. Cette situation est particulièrement dérangeante dans un contexte de guerre avec le Shukai - il serait en effet fâcheux qu'il choisisse de les aider. Votre mission est simple : capturez la petite soeur du Daimyo à laquelle elle tient plus que tout au monde et ramenez la indemne à Kumo.

Méfiez vous cependant: les bruits courent qu'Oda Hiseyuki, dirigeante du pays du givre, n'hésite pas à engager les plus renommés des mercenaires avec l'argent du pays pour la protéger.

Ø Respectez l'ordre de post, et privilégiez ce RP pour ne pas le faire traîner.
Ø Résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler ou hide. N'hésitez pas à exporter le code de vos techniques via votre Fiche Technique dynamique.
Ø Vous avez 72h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, vous aurez une seule et unique fois un joker de 24h supplémentaires (le Chroniqueur ne passera pas poster). Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu du groupe.
Ø N'hésitez pas à utiliser les Principes de combat, le Guide de Combat et l'Indicateur de Chakra pour vous aider en cas de combat.
Ø En cas de soucis, n'hésitez pas à envoyer un MP à @Kadoria Manzo ou @Senritsu Hak ou à les contacter par Skype.

Ø Cette mission utilisera les jet de dés apportant des règles spécifiques à la mission. Le Chroniqueur vous expliquera tout cela en temps voulu.

Dentô Raito (@Dôbutsu Otoke)
@Senritsu Hak
@Seki Hattan
Chroniqueur

Si cela faisait un moment que Raito n’avait pas vraiment eu du temps pour lui entre son poste de Consul et ses efforts pour remettre son organisation sur pied, il n’avait plus vraiment l’occasion d’aller en mission pour le village. Il fut donc surpris de voir qu’il avait été choisi comme chef d’équipe pour une intervention à haut risque à Shimo no Kuni. Il s’agissait de capturer la petite soeur du Daimyo, rien que ça. Le jeune Consul savait parfaitement que ce genre de mission comportait de grands risques et ce n’était pas vraiment son genre de faire cela pour si peu, cependant, il n’avait pas vraiment le choix.

Il devait faire équipe avec Hak et Seki Hattan. S’il ne connaissait le deuxième que par son dossier, c’était différent pour la Senritsu. L’idée de travailler avec elle lors d’une mission attisait sa curiosité. S’il connaissait beaucoup de choses sur elle et qu’ils avaient déjà collaborés à plusieurs reprises, il n’avait jamais eu l’occasion de la voir en action et inversement. Il aurait bien utilisé l’aide d’Otoke ou de l’un de ses subalternes, mais ce n’était pas vraiment une option également, surtout qu’il savait parfaitement que le Dôbutsu pouvait faire échouer une mission comme celle-ci sur une perte de sang-froid.

Malgré sa réticence, Raito n’avait pas l’intention d’échouer, sa réputation et peut-être l’avenir du pays tout entier en dépendaient. Après avoir préparé tout l’équipement nécessaire pour partir, il se dirigea en direction des portes du village pour rejoindre ses coéquipiers. Il avait déjà prévenu de son départ, l’organisation allait se débrouiller sans lui et s’il ne revenait pas, ses hommes savaient parfaitement quoi faire.

Arrivé aux portes, il s’arrêta et se mit à attendre les deux chuunin qui n’allaient pas mettre bien longtemps à arriver.

J’avance calmement le long des rues du village, concentrée sur le maintien à son paroxysme de mon spectre sans visage. Il m’est tout bonnement nécessaire d’améliorer cette capacité en temps de guerre, et je peste intérieurement de ne pas l’avoir plus travaillée dernièrement devant ce que je dois faire aujourd’hui. Je soupire calmement, effleurant quelques passants pour modifier la perception qu’ils ont de moi. Depuis que j’ai le gène en moi et que je suis devenue reconnaissable, c’est tout de même devenu un moyen de déplacement incognito extrêmement efficace – du moins face aux gens qui ne me connaissent pas. C’est assez comique, mine de rien, que je me retrouve en trinôme avec Raito. Si j’ignore tout du dernier à rejoindre le groupe, quelque chose me dit qu’il sera particulièrement distrayant de faire cette mission avec le Consul. Distrayant et simple, normalement. Je fais craquer une de mes phalanges en accélérant quelque peu la cadence, l’objectif étant de se trouve dans ce pays merdique qu’est Shimo no Kuni au plus vite pour enlever l’autre petite conne.

Ca fait un petit moment que je ne suis pas retournée dans ce pays, et honnêtement ça ne m’a pas manqué – pourtant, je prends mille fois ça si mon autre option est de rester vieillir au village. Après tout, ce sera une mission typique pour notre village. Un coup de tonnerre, instantané et ne frappant qu’une fois – efficace. C’est un ordre après tout, et si j’ai bien libéré l’étau qui me contraignait à y obéir… Je ferme les yeux, m’arrêtant un instant. Cette pensée fait systématiquement remonter le souvenir d’Otoke et je n’ai pas envie de perdre mon temps avec ça maintenant. J’ai choisi de soutenir le village car ce dernier lui a apporté son soutien, alors qu’advienne ce qu’il adviendra. Nous réussirons cette mission. Soupirant calmement, je reprends ma route jusqu’à croisé l’enfant prodige, miraculeux sauvé de la brimade Kumojin. Léger sourire, discrète chaleur dans ma voix : nous nous connaissons bien et il sait très bien à quel point je peux faire ce qui me plait, mais l’enjeu est différent aujourd’hui. Si nous arrivons à avancer vers la clôture de ce dossier qui traîne depuis trop longtemps, Daï arrêtera de nous faire chier en permanence avec ce pays. Franchement…

« Salut Raito, tu vas bien ? »

Travailler sous ses ordres ne me choque même plus depuis le temps. Il est efficace et calculateur, bien plus que moi – de plus, sa connaissance exquise de mes capacités ne sera qu’un avantage. Dans mes yeux, une seule chose – l’impatience de voir ce putain de dernier arriver pour que l’on parte.

Aujourd'hui, le Fantassin allait faire une nouvelle mission qui semblait plutôt à haut-risque, il en sera sûrement un peu plus arrivé aux portes. Il devait collaborer avec un dénommé Raito et Senritsu Hak', deux personnes qu'il ne connaissait pas du tout. Des personnes qui lui était parfaitement inconnu. Sa longue absence au village lui coûta cher. Il ne connaissait à présent que très peu de personnes, des nouvelles personnes avaient fait leurs apparitions en grande pompe, d'autres on était plus discret mais dans tout les cas, c'était tous des frères d'armes que le Fantassin devait absolument connaître...

Il avait résidé aujourd'hui dans la grande villa de son grand père où il y avait aucune présence à part celui du jeune Seki. Il c'était réveillé bien avant que le soleil se lève. Il s'était assis sur une chaise dans la cour puis se dirigea pour chauffer de l'eau dans un théière. Il pris ensuite quelques feuilles de menthes. Il les lava à l'eau froide puis les plongea dans l'eau chaude, il rajouta quelques cuillères de sucre avant de se rediriger vers la cour en essayant de contempler le soleil qui se levai et qui commençait peu à peu à illuminer le village de tout sa splendeur. Il retourna dans la cuisine puis amena le thé à la cour. Il versa dans son verre un peu de thé, puis il sirota pendant de longues instant...

Après cela, il s'assit sur le sol en carrelage pour méditer quelques heures. Il méditait pour ensuite se concentrer et y être à fond durant la mission qui lui avait été confié. Il se devait d'enlever dans sa tête toute les mauvaises idées, il devait faire le vide dans sa tête et réussir à maîtriser ses émotions tout au long de la mission qui pouvait durer des jours...

Après tout ses préparatifs avant la mission, il s'habilla, il mit sa cape noire et son bandeau puis se dirigea ensuite vers les portes du village. Il marcha lentement car il était en avance, il avait bien calculé son trajet pour arriver exactement à l'heure au portes. Arrivé là-bas, Le Chûnin vit deux personnes, les deux autres personnes appelés pour la mission. Il se dirigea puis parla d'un ton neutre tout en gardant une expression impassible.

« Bonjour, je suis Seki Hattan. Êtes-vous Dentô Raito et Senritsu Hak' ? »

Les Kumojins avaient brièvement discuté avant de partir immédiatement pour Shimo no Kuni. Si quelqu'un connaissait bien le chemin, c'était Senritsu Hak. Cela faisait déjà deux fois qu'elle prenait la route vers le pays du givre, mais cette fois-ci, elle et ses homologues pourront montrer tout leur potentiel ! La frappe devait être précise, rapide et indolore. Les trois protagonistes offraient chacun des compétences très utiles pour les différentes phases que vont offrir cette mission.

Une journée plus tard, l'équipe dirigée par Raito arriva aux frontières de Shimo no Kuni. Deux hommes attendaient de pied ferme les envoyés de Kumo, les interpellant rapidement.

« Kumojins, je vous salue. Nous sommes des envoyés de Kinzoku Oni, cheffe de la Rébellion de Shimo. Elle voulait vous fournir quelques informations avant que votre mission périlleuse débute réellement. »

L'homme silencieux sortit un bout de papier représentant une carte de Shimo no Kuni avec le palais du Daimyô et différentes zones entourés.

« Vous avez sous les yeux, la zone où nous avons des hommes surveillant le périmètre. Comme vous le voyez, notre influence est très limitée et depuis que nous sommes officiellement alliés, les hautes instances de Shimo ont entamé leur contre-attaque. Notre cheffe est débordée et nous ne pouvons pas plus vous assister dans votre mission. Je vous souhaite bon courage pour votre mission délicate et si jamais les choses se passent mal, vous pourrez toujours vous réfugier au bastion de la rébellion. »

Les deux hommes saluèrent respectueusement et les Kumojins et partirent.

Info:

Raito salua ses deux coéquipiers assez chaleureusement avant de partir sans plus tarder en direction du pays du givre. Il n’était pas adepte des longs discours et il ne voyait pas l’intérêt de développer un plan complexe avant d’avoir eu plus d’information sur leur cible. Le trajet entre Kumo et les frontières du pays dura une journée. L’équipe fut alors accueillie par deux membres de la rébellion locale. Ils se présentèrent alors comme des envoyés de Kinzoku Oni dont le jeune Raito avait bien entendu parler depuis quelques temps.

- Bonjour et merci pour cet accueil, je suis Dentô Raito, Consul de Kumo.

Il savait bien que donner cette information n’était pas nécessaire, mais il fit cela pour leur faire comprendre subtilement qu’il dirigeait l’opération. On lui donna alors une carte du pays avec plusieurs indications comme la zone d’influence des rebelles ou la localisation de leur cible.

D’un naturel méfiant, Raito jeta un regard interrogatif à Hak pour vérifier qu’elle ne détectait aucun signe de mensonge chez le duo. S’il n’avait rien noté de particulier, il savait bien qu’un deuxième avis était plus prudent.

- Très bien, on vous remercie pour ces informations tout en espérant ne pas avoir besoin de votre aide plus tard.

Après les avoir salués respectueusement, Raito fit signe à ses coéquipiers de repartir en direction de leur objectif. S’ils n’allaient pas pouvoir entrer facilement au palais, cela ne servait à rien d’attendre d’avoir trouvé la bonne stratégie avant de s’y rendre. Ce fut donc en courant qu’il se mit à vouloir discuter stratégie.

- Bon, nous savons que la cible se trouve au Palais et que le Daimyo sait qu’une attaque peut avoir lieu à tout instant. Par conséquent, s’y rendre sera une tâche délicate. Surtout que nous ne disposons pas tous de capacités sensorielles. Il nous sera impossible de rentrer à l’intérieur discrètement sans davantage d’information. Le mieux serait de mettre la main sur quelqu’un ayant accès au Palais pour l’interroger. Vous avez des idées ?

Chaque mot des rebelles, chaque petite intonation et chacun de leurs mouvements – je passe tout au crible avec mon regard, croisant occasionnellement celui de Raito qui comprend à la perfection ce que je fais. Presque comme Otoke, nous commençons à réellement nous connaître et être capable d’anticiper peu à peu ce que fait l’autre. J’en ai presque envie de rire jaune… N’empêche, la contre-offensive du Daimyo du Givre a dû être très efficace, ils ont rangé leur queue entre leurs jambes et sont venus si près des frontières de Kaminari… La dernière fois que je me suis rendue à leur bastion, c’était bien plus proche de la capitale. Soupirant calmement, je continue à les écouter en faisant mine de m’y intéresser – Shimo, c’était amusant à une époque, maintenant c’est un terrain de jeux politiques et militaires de merde, nettement plus le terrain de Daï. Ne pas avoir besoin de leur aide plus tard. Comme s’ils pouvaient réellement s’attendre à ce que l’on cherche l’aide d’une bande d’idiots incapables de porter le coup de grâce et réclamer ce qu’ils veulent depuis tant de temps. Il faudrait vraiment qu’ils prennent des cours sur comment être un homme. Des cours que je pourrais leur donner. Hochant calmement la tête, je suis Raito vers l’objectif – sereinement. J’en profite même pour exécuter mon petit Mudra qui nous relie, très rapidement, tous les trois par la pensée.

*Je suis la seule à trouver ça étrange que la Rébellion ait été mise au courant sans que l’on ne nous prévienne ? J’ai l’impression que notre petite escapade est l’événement du moment dans ce pays. Enfin, qu’importe. Rangeons nos bandeaux Kumojins. Faisons-nous passer pour des rebelles et forçons une offensive à notre égard. Si nous neutralisons les gardes, nous pourrons les… Interroger un peu. Et s’il y a une femme dans le lot, je pourrais me déguiser en elle et me faire passer pour une Shimojin derrière pour créer une ouverture. Qu’en dites-vous ?*

Continuant le chemin comme une bourrue, j’attends la réponse de mes comparses. L’idée n’est pas compliquée, et Raito doit être parmi ces quelques personnes dans tout Kaminari à savoir à quel point je suis douée pour faire passer pour quelqu’un d’autre, mentir et m’infiltrer. Après tout, on nait garce – on ne le devient pas. Craquant une phalange le long du trajet, je garde soigneusement la même cadence. Putain, ils n’auraient pas pu trouver plus loin encore comme endroit pour établir un bastion ? Surtout qu’on va devoir se retrouver à soit contourner, soit traverser ce lac de malheur. Franchement, la topographie de ce pays est on ne peut plus merdique.

Je corrigerai tout à la fin' ( Merci )

Le pays du Givre n'avait jamais été aussi divisé. L'alliance officielle entre la rébellion et Kumo a déclenché les foudres du Daimyô qui a pris des mesures drastiques, obligeant le mouvement contestataire à déplacer son bastion plus en retrait dans les terres givrées. La dirigeante de Shimo avait déployé les grands moyens pour contre-attaquer. Une grande partie de l'argent de Shimo était passée dans des mercenaires louant leur épée au plus offrant. L'effectif du Seigneur était donc bien supérieur en nombre, permettant ainsi, d'élargir les surveillances autour de la capitale. Chaque homme et femme devenait très méfiants. Même les simples marchands se faisaient sévèrement contrôler pour accéder à l'intérieur de la capitale.

Voyageant en direction de Touketsu, Raito, malgré son jeune âge, montre qu'il mérite bien son grade de Jônin proposant directement un plan. La Senritsu acquiesça en ajoutant que cacher le bandeau Kumojin serait judicieux. Le Seki prit en compte les paroles de ses homologues et l'équipe continua sa course effrénée en direction de la capitale. Le voyage était assez compliqué, car le groupuscule rencontra quelques patrouilles lointaines. Rien de bien alarmant, car le Dentô les avait repérés, mais cela indiquait à notre fine équipe que le moindre faux pas pouvait être fatale. Cependant, c'était aussi une chance pour eux.

En effet, un groupe de mercenaire avait établi un camp sommaire autour d'un petit feu. Une petite collation et un petit verre étaient de mise. Les Kumojins se trouvaient non loin de là et c'était l'opportunité rêvée pour capturer et obtenir des informations. Le groupe avait donc un choix à faire. Attaquer ou continuer leur route. Une attaque pourrait les prendre par surprise, mais il ne faut pas sous-estimer son ennemi...

Info:

Raito écouta attentivement les propositions de ses deux coéquipiers. Il n’avait pas été véritablement honnête en leur demandant leur avis, après tout, ce n’était pas vraiment son genre d’écouter les conseils d’autrui dans ce genre de situation. Il avait surtout fait cela pour leur donner l’impression qu’il en avait quelque chose à faire. Tout d’abord, ce fut Hak qui prit la parole en premier. Si elle s’interrogea sur les raisons pour lesquelles la rébellion était au courant, ce n’était pas vraiment le cas du Dentô qui trouvait cela logique au vue de la situation. Son idée qui suivit rejoignait un peu celle qu’il avait déjà donné, mais il n’approuvait pas vraiment. Ensuite ce fut le tour d’Hattan qui se contenta d’approuver les deux autres. Décidément, ce fut vraiment inutile d’en discuter pour lui.

- Montrer à l’ennemi qu’on arrive ne me semble pas être une bonne idée. Si cela nous permettrait de rencontrer les cibles qu’il nous faut, cela risque fort de nous faire repérer et de nous faire perdre notre avantage. Si le palais apprend qu’une escouade se dirige vers eux, ils vont augmenter la sécurité et probablement faire évacuer notre cible.

Raito parlait d’une voix calme sans émotion, il ne le montrait pas, mais il était bien plus concentré sur la détection des chakra environnants que sur ceux qui l’accompagnaient.

- Mais tu as raison pour les bandeaux, maintenant que Shimo sait que Kumo est allié avec la rébellion, ce serait trop risqué de les garder.

Le jeune Consul n’eut pas besoin de ranger le sien, s’il l’avait souvent sur lui, il préférait le garder ranger lorsqu’il n’était pas à l’intérieur du village.

- Interroger un soldat de Shimo pourrait nous aider, mais rien ne dit qu’il connaitra un moyen de nous aider, il faut res…

Raito s’arrêta de parler et fit un signe de la main à son équipe leur ordonnant de changer de direction. Il venait de repérer une patrouille, probablement ennemie, et il ne voulait pas prendre de risque inutilement.

*Il faut rester prudent, ils surveillent déjà le territoire, attendons d’avoir une bonne occasion avant d’agir*

Le trio finit par arriver à proximité d’un camp de mercenaire. Si l’envie de s’y rendre pour les interroger était grande, Raito restait hésitant.

*S’ils travaillent très probablement pour le Daimyô et qu’ils auront tout aussi probablement des informations utiles, je ne pense pas que cela vaille vraiment le risque de s’y rendre. Je vois mal un Daimyô révéler des infos importantes à de simples mercenaires.*

Il fit alors signe de continuer. Il était peut-être trop prudent, mais il l’était toujours lorsqu’il n’avait pas le temps d’élaborer une stratégie.

Toujours aussi hautain et prétentieux, il n’y avait décidément rien à faire de Raito. Un lâche parmi tant d’autres, surtout avec sa posture ridicule d’enfant ayant un balai enfoncé dans… Calmement, je me concentre sur ma respiration et range mon bandeau. La seule chose qu’il connait, c’est être lâche après tout. Ne prendre que les combats gagnés d’avance. Refuser le moindre risque. Si cela me plaisait de l’avoir lui plutôt qu’Otoke d’un point de vue purement relationnel, je me dis que l’autre était tout de même beaucoup plus manipulable pour le pousser à faire ce que je veux. Mais soit – c’est lui qui décide, combien même il n’y a rien de démocratique dans cette histoire. Je suis aisément capable de voir à travers ce qu’il ressent, et dans ce vide intersidéral, il n’y a absolument pas la moindre note d’une quelconque estime à notre égard à tous les deux. Dire que pourtant, je le connais depuis un moment… Un vrai petit dictateur en herbe – et si cela me plait d’en jouer au niveau du village, me voir totalement muselée comme une pute que l’on mettrait en cage en pleine mission est loin d’être idéal.

Alors que nous passons prêt d’une patrouille, il nous fait changer de direction pour que l’on l’évite. Purement génial – si même en traitre nous n’avons aucun moyen de les prendre, on se retrouvera bien vite acculé selon moi. Mais qu’importe, c’est à lui de décider. Ce qui ne veut pas pour autant dire que je vais m’empêcher de lui dire ce que je pense – je vois son corps et voit l’hésitation importante qui s’y situe. A le connaître, il doit encore être là à refuser le moindre risque, comme d’habitude. C’est vraiment désemparant : pour une fois qu’il y a un Kumojin qui n’est pas totalement débile à prendre tous les risques possibles, il est totalement paranoïaque et refuse de prendre la moindre initiative avant d’avoir toutes les réponses en main. A ce rythme-là, c’est la vieillesse qui va emporter le Daimyo du Givre plutôt que nous.

*Ecoute… Je sais que tu hésites. Je sais que tu ne veux pas prendre de décisions avant d’avoir le cœur net sur les résultats de ces dernières. On se connait assez pour ça. Mais honnêtement, c’est quelque chose de bon pour tes petits jeux d’enfants au niveau du village. Ici, tu n’auras jamais le temps de connaitre toutes les cartes avant de devoir agir. N’oublie pas ça...*

Sage, gentille et pleine de doute à remettre mon supérieur en question – je dois bien garder quelques semblants dans mes réactions pour que Hattan n’y voit que du feu, alors que je rêve de tout simplement réduire ces deux pas qui nous séparent et faire rentrer un peu d’audace à coup de poings dans cet enfant de merde. Au moins, je sais qu’il a compris de quoi je parle lorsque je cite ses jeux d’enfants. Il n’y a que moi pour appeler cette chose ainsi… Et je connais mieux Shimo que quiconque de nous trois pour savoir que les surprises dans ce pays de merde, ça sait être monnaie courante. J'espère seulement qu'il va se sortir les doigts qu'il utilise pour enfoncer plus le balai lorsque les problèmes vont commencer : à deux spécialistes en Genjutsu, nous aurions pu facilement dominer ces mercenaires. Et lui comme moi avons... Le don d'interroger les gens.

Il regardait ses deux coéquipier d'un regard complètement et neutre, il décida de ne pas mettre ses pieds où il ne fallait pas car aujourd'hui, c'était juste un Chûnin qui obéissait aux ordres de son supérieur qui semblait prendre les avis de ses subordonnées plutôt à la légère, on comprenait très facilement grâce à sa réaction que c'était lui qui décidait et pas les autres. Il ferma les yeux et soupira légèrement pour rester concentrer dans sa mission plutôt que ses nouvelles rencontres Kumojins, même si chacun avait ses défauts, il fallait absolument que la mission soit une réussite même au péril de nos vies...

Le dénommée Dentô Raiton décida de donner tout de même quelques commentaires à nos suggestions, puis passa aux choses sérieuses en disant qu'il ne fallait pas s'approcher des escouades ennemis car cela pouvait être très dangereux. Il semblerait qu'il voulait être pendant de mission une personne très prudente... Peut-être un peu trop mais le Seki savait très bien qu'il n'avait pas son mot à dire donc il décida de se taire et écouter ses ordres. Après une un certain temps de marche, on vit à quelques mètres une escouade ennemi qui semblait être un camp, le Seki regardait le chef Dentô.


Le Chef de la mission décida de changer de route, il ne voulait peut-être pas croiser le fer ou il voulait achever cette mission le plus rapidement possible. Après avoir changé de route, Dentô Raito décida de leurs donner une réponse en leurs disant que ce n'était pas un risque à prendre car même si c'était des mercenaires, il n'auront sûrement des informations importantes. Le Seki affirma simplement en fermant les yeux. Senritsu Hak' semblait vraiment agacé du comportement du Dentô mais le Fantassin ne voulait pas se mêlé de ses émotions...

Les shinobis de Kumo décidèrent, sur l'ordre de Raito, de continuer leur chemin et d'ignorer l'occasion qui se profiler devant eux. Ce groupuscules de mercenaires montrait que les terres de Shimo no Kuni étaient réellement surveillé et que chaque pas devait se faire dans la plus grande prudence. La décision du Dentô divisa les opinions, mais étant le chef de l'équipe, chacun respectait son avis.

La troupe de shinobi continua son chemin en direction de Touketsu qui se rapprochait rapidement. Esquivant encore quelques patrouilles arpentant le pays du Givre, les Kumojins apercevaient finalement la capitale. La mission allait réellement commencer à partir de maintenant. On pouvait apercevoir de très loin, une longue file avec beaucoup de gardes à l'entrée de Touketsu. Peu de choses étaient perceptible, mais le groupe voyait clairement que certains entrait, d'autre faisait demi-tour et les derniers se faisaient saisir par les gardes pour être emmener en prison.

Le trio Kumojin s'avança alors près de la file entendant surtout un garde à l'entrée qui faisait beaucoup de bruit.

« Qu'avons-nous là... Vous êtes un marchand de bêtes c'est ça ? »

« Tout à fait ! »

« Donc vous, venez vendre des bêtes au marché aux œufs ? »

« J'ai le droit de vendre des bêtes au marché aux œufs ! »

« Oui, mais t'as pas de bêtes ! Allé dégage le bouseux ! »

Prenant le pseudo marchant par le col, le garde le balança par terre avant de passer au suivant.

Info:

Raito savait que sa décision fondée sur la prudence les privait d’une occasion qui ne se représenterait peut-être pas ultérieurement. Cependant, lorsqu’il entendit la remarque de sa subalterne, il eut envie de la remettre à sa place immédiatement. S’il ne le fit pas, ce n’était pas par respect ou pas lâcheté, il commençait à cerner le comportement de la jeune femme et il préférait la laisser croire qu’ils étaient sur un pied d’égalité pour le moment. Elle était trop imprévisible pour prendre le risque de la froisser inutilement. Tant qu’elle obéissait bien sagement à ses ordres, elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait.

Arrivés aux alentours de la capitale, le trio avait déjà réussi la première étape de leur mission. Si cela ne fut pas vraiment difficile, Raito était soulagé d’apprendre que la sécurité du pays n’était pas encore suffisante. Le jeune Dentô vit alors que l’entrée dans la ville était contrôlée par des gardes. Dépasser quelques gardes n’allait pas être difficile, mais il s’interrogeait sur la présence de shinobi senseurs à l’intérieur des murs. Si ce n’était pas le cas, ils ne risquaient pas grand chose, sinon, ils allaient vite s’en rendre compte.

*Bon, je vais nous faire passer. Restez à côté de moi, quand je donnerais le signal, on traversera les portes rapidement avant de s’engager plus loin dans la ville. Et surtout, soyez silencieux.*

Raito joignit alors ses mains pour faire apparaître une lumière vive et puissante qui semblait provenir d’assez loin. Tandis que la lumière augmentait en intensité pour attirer l’attention de tous, il réalisa une deuxième technique. Le trio devint alors invisible aux yeux de tous.

*Maintenant*

Le rôle de la première technique n’était que de servir de distraction au groupe. L’objectif était d’attirer l’attention des gardes pour les empêcher de prêter attention au bruit des mouvements du trio. Raito ne pouvait savoir si sa stratégie allait fonctionner, mais dans tous les cas, cela n’allait pas être quelques gardes qui allaient l’arrêter.

Spoiler:

Je jubile intérieurement à comprendre la subtilité de sa réaction de le voir agacé. Comme quoi, le petit connard qui ne fait que jouer à être totalement de glace et insensible a bien une part d’humain en lui, et une part qu’il est particulièrement facile de chatouiller en s’opposant à lui ou en le traitant de lâche. Pourtant, il faudrait peut-être qu’il se rende compte que c’est exactement ce qu’il est – qu’importe à quel point le village entier voit en lui l’enfant prodige, pour je ne sais quelle raison d’ailleurs – je ne vois en lui qu’un débile comme tant d’autres à Kumo à force de le fréquenter. Qu’il joue au plus sûr de lui. Au plus froid. Au plus hautain. Au plus cruel. Au final, ça ne reste qu’une petite chose fragile qu’il faut protéger comme une petite fleur pour éviter de la froisser et voir faner. Ainsi qu’un con qui pense que, seulement parce qu’il est mon supérieur hiérarchique, il peut se permettre trop de choses avec moi. Je suis bien la seule personne à Kumo qui pourrait lui causer de sérieux problèmes, de concert avec Daï.

Alors que nous arrivons par je ne sais quel miracle jusqu’à la proximité avec la capitale, je ne peux que contempler à quel point la sécurité a été augmentée depuis mon dernier passage. Avant, nous sommes rentrés dans la ville sans le moindre problème et nous avons pu y faire tout ce que nous voulions, alors que maintenant… Comme quoi, nous avons été efficace à l’époque. Et que le chef de ce pays est un paranoïaque profond. C’en est presque sidérant de voir des personnes tellement entreprenantes – combien même stupides – au pouvoir ailleurs alors que nous restons si gentillets à Kaminari, mais ai-je vraiment mon mot à dire ? Je ne fais que creuser les tombes pour les changements et bouleversements que j’espère voir.

Rapidement, Raito entreprend de nous rassembler et nous intime de le suivre en restant silencieux – je n’ai pas vraiment de raison de me plaindre qu’il décide enfin de faire quelque chose, et malgré la neutralité de mon apparence je ne peux que me maudire intérieurement de n’avoir rien fait. Quand je disais que c’était un débile profond, je n’osais pas aller jusqu’à penser qu’il pouvait vraiment prétendre faire diversion avec une lumière sortie de nulle part. Qu’on passe la sécurité ? Tant mieux. Mais le clan Dentô est rattaché à Kumo et je n’ai pas envie de croire qu’ils croiront à la coïncidence de voir ce genre d’événement absolument contraire à toute logique et toute nature passer sans se douter que, peut-être, quelque chose de sérieux est en train de se passer sous leur putain de nez.

*Jusqu’où je peux m’éloigner ? Si jamais quelqu’un remarque quelque chose, j’ai de quoi le faire taire efficacement.*

Une note. Un son. Ne serait-que chuchoté à l’oreille de quelqu’un – c’est suffisant. En espérant qu'il ne fasse pas un caprice et m'oblige à rester collée à lui qu'importe ce qu'il advienne... Je dois être la seule personne à pouvoir me déplacer ici en toute liberté et leur fausser compagnie pour finir la mission de mon côté ne me gênera pas le moins du monde.

Le garde principal semblait plus qu'irrité de devoir s'occuper de l'entrée de Toketsu. De nombreux soupirs ainsi que quelques grimaces montrèrent la désolation de cet homme qui aspirait sûrement à un poste plus important au sein de la hiérarchie Shimojin.

Passant alors au suivant, le garde ne se détacha pas de sa routine qui semblait fonctionnelle, questionnant sans tact le pauvre passant. Néanmoins, le trio de Kumojin se préparait déjà à entrer dans la capitale de manière discrète. Une tâche ardue vue le monde et le nombre de gardes, mais faisable lorsqu'on parle de shinobi. Le chef de l'escouade prit la situation en moins en regroupant ses hommes avant de faire apparaître une lumière vive, assez loin de leur position. Quelques secondes passèrent avant qu'un homme lambda s'exclamât au milieu de la file.

« Regardez ! Une lumière qui flotte ! »

Tout le monde se retourna, observant la lumière avec admiration, laissant le temps au trio de se camoufler et de passer rapidement dans la capitale. Ils approchèrent des gardes qui ne pouvaient pas les voir et le groupe d'élite pénétra finalement Toketsu.

« C’est quoi ce bordel ! Putain, rien ne peut se passer tranquillement ! Puis merde, ce truc de lumière là, c’est quoi ? Une sorte de luciole ? Bon, vous-là, au lieu de rien foutre, allez voir ce que c’est et plus vite que ça bordel ! »

Quelques gardes se dirigèrent doucement vers la boule lumineuse, alors que la mission des Kumojins commençait vraiment.

Info:

Comme prévu, le groupe réussit à pénétrer dans l’enceinte dans la capitale. Ce n’était pas suffisant pour satisfaire le jeune Dentô. Il comprit très bien en voyant le dispositif de surveillance que ce genre de tour de passe-passe n’allait pas suffire pour les faire entrer au palais. Cependant, maintenant qu’il était à l’intérieur, il n’avait plus le droit de douter. S’il était encore jeune, il avait connu suffisament de situation similaire pour garder son sang-droit.

*Avec tout ces gardes, on ne va pas pouvoir s’éterniser dans la ville. On doit récupérer la cible au plus vite et s’enfuir.*

Tandis qu’ils avançaient toujours dans la ville, Raito fit signe au groupe de ralentir.

*Hattan, reste dans la ville. Rentrer à 3 serait trop compliqué sans suffisament de préparation. Occupe-toi de nous trouver un bon moyen d’extraire la cible de la ville et fait attention à ne pas te faire repérer sans mon camouflage. On reste en contact via Hak.*

D’un signe de la main, il invita ses deux équipiers à changer de formation, sortant ainsi le Seki de la zone d’effet de sa technique montrant ainsi à la Senritsu ces limites.

*Hak, on va directement au palais, si le camouflage ne suffit pas on trouvera un moyen. Si tu soupçonnes quelqu’un de nous avoir repéré, élimine le.*

Il faisait confiance aux capacités de son équipière. S’il savait que son obéissance était perfectible, il ne l’imaginait pas capable de causer l’échec de cette mission par simple immaturité. En dirigeant l’Institut, il devait régulièrement faire face à des subalternes qui ne connaissaient pas les limites ou qui refusaient tout simplement de les respecter. C’était quelque chose qu’il n’appréciait pas, mais il n’avait pas d’autres choix que de faire avec.

S’il avait fait le choix d’écarter le Seki plutôt qu’elle, c’était surtout parce qu’il ne le connaissait pas. De plus, voir un Seki en action ne l’intéressait pas le moins du monde. Il ne se demanda même pas ce que le principal intéressé pensait de sa décision, il savait qu’il obéirait de toutes façons. Son attention était déjà bien trop occupée par le maintien de son camouflage et l’observation et la détection des patrouilles alentours, déviant sa course lorsque c’était nécessaire pour les éviter. Il ne voulait surtout pas se faire trahir à cause de bruits de pas ou autre.

Spoiler:

Surprise par la débilité absolument abyssale des putains de garde de cette ville, je me contente de suivre le Dentô sans exprimer particulièrement grand-chose de plus. Si tout le monde est aussi stupide ici, la mission sera beaucoup plus aisée et rapide qu’initialement prévu, et je ne vais absolument pas m’en plaindre. Après tout, abuser d’idiots est l’une de mes spécialités – et que ce petit con se complaise dans son autorité et son succès est positivement frustrant. Cela ne fait qu’augmenter l’envie chez moi de lui tendre un pied afin qu’il trébuche dessus, au sens figuré du moins. Mais qu’importe, je suis le bébé-débile alors qu’il ordonne à Hattan de se détacher – pour quelles raisons, je l’ignore, mais je sais que j’aurais été plus efficace à me fondre dans l’environnement. Qu’importe. Ca me permet au moins de voir la limite de la technique.

*Tu es sûr qu’il se trouve dans le palais au moins ? Avec toute la sécurité mise en place pour la ville entière, ça ne serait pas étonnant qu’il puisse se promener dedans ou que sais-je. C’est le seul endroit où tu détectes d’importantes quantités de Chakra ? Après tout, je doute que ces mercenaires soient des civils vu que c’est Kumo que le Daimyo craint.*

Putain quoi. Il faut presque tout lui dire, le conduire par la main pour qu’il évite de faire le débile profond à sauter sur des conclusions hâtives. Malgré la sérénité et l’air réfléchi qu’il affiche, il demeure un enfant et j’ai l’impression d’être la seule putain de connasse capable de voir ses coups de sangs momentanés et ses décisions butées. J’imagine qu’il va encore m’en vouloir de m’opposer à son autorité ou que sais-je, alors que concrètement… Je ne fais qu’agir pour le bien de la mission. Et il la ramenait beaucoup moins lorsqu’il était à égalité de grade avec moi. Je déteste ce genre de connards qui se croient supérieurs sur des considérations de grade. Suis-je la seule à laisser les gens s’exprimer librement et donner leurs avis et idées tout en les prenant en considération ? Pourtant il devrait savoir que s’il y a bien une chose qu’il n’a pas sur moi, c’est l’autorité. Prenant soin à mes pas et à le suivre à la lettre, je me contente de scruter rapidement les gens à la recherche du moindre signe d’interrogation ou autre qui puisse trahir qu’on nous a remarqué, mais bredouille. Après tout, malgré le peu de respect que je porte au gamin… Il est doué dans ce qu’il fait.

Le passage des portes avait été délicat, mais grâce au sang froid de Raito et de ses capacités, le tout avait été négocié honorablement. Néanmoins, un déplacement à trois était bien plus remarquable qu'un duo se baladant dans la ville. De ce fait, Seki Hattan avait été écarté du groupe de tête pour éviter de se faire repérer alors que la mission venait réellement de commencer.

L'imposant palais se voyait de n'importe qu'elle endroit de la capitale. Le rejoindre était une chose assez aisée, même si la concentration et l'analyse du duo étaient mis à l'épreuve. Eviter le plus grand nombre de patrouilles afin de minimiser les chances de se faire repérer. Grâce à leur talent, les deux shinobis arrivèrent relativement vite vers le palais.

Une brève analyse de l'environnement donne aux shinobis un aperçu de ce qu'ils vont devoir infiltrer. Une grande muraille de forme rectangulaire sépare la capitale du palais, avec, au devant, un grande porte bien gardée. Les remparts sont assez large et fourni en garde, faisant le tour de ses derniers. De ce que le duo peut voir, il doit y avoir une cour entre les murailles et le palais. Celui-ci est d'une taille classique avec plusieurs étages et quelques gardes postés en hauteur. L'infiltration allait être rude, mais ils étaient temps pour le duo d'entrer en action !

Info:

Tout se passait pour le mieux pour le duo. Raito était ravi de réussir à s’infiltrer à travers la ville sans se faire remarquer, mais depuis qu’il avait le palais en vue, il remarquait bien que sa technique n’allait presque avoir aucune chance de suffire. S’ils se faisaient repérer avant d’être entrés l’intérieur, la réussite de la mission allait être tout aussi improbable. Cela n’était pas vraiment du goût du Consul, mais il n’avait pas de technique lui permettant d’être plus discret que cela. Si sa camarade maitrisait l’Onkyoton, son absence total de talent pour les techniques de camouflage l’empêchait de se rendre utile à ce niveau-là.

*Tu as raison, les mercenaires ne sont pas tous aussi mauvais que ceux à la porte principale et je suppose que mon camouflage ne fonctionne que parce qu’ils ne sont pas au courant que nous sommes ici. Cependant, je doute fort que la petite soeur du Daimyô aille se balader dans les rues dans un tel contexte. S’ils faisaient vraiment confiance en leur réseau de surveillance, il n’y aurait pas autant de garde aux remparts menant au palais.*

Raito fit alors signe à Hak de dévier sa course. Il l'emmena alors dans une petite ruelle proche des remparts où il s'arrêta à un endroit plutôt discret. Ils avaient atteint ce qui semblait être l’un des derniers remparts entre eux et leur cible. Raito n’était pas un spécialiste de la détection chakratique comme pouvait l’être Otoke, mais il restait un shinobi senseur et c’était suffisant pour détecter un nombre beaucoup plus important de garde au niveau du palais.

*Il y a plus de garde par là-bas. Une stratégie consistant à pénétrer en vitesse à l’intérieur en espérant rester discret semble assez dangereux dans notre situation. Il faut malheureusement se rendre à l’évidence que plus nous passons du temps dans cette ville, plus nos chances de nous faire repérer augmentent. Une fois que nous aurons capturé la fille, je devrais être capable de faire une diversion suffisante pour nous laisser un moyen de partir, mais si nous fonçons tête baissée, nos chances de l’atteindre sont faibles. Tu proposes quoi ?*

Des plans, Raito en avait beaucoup, mais aucun d’entre eux ne lui procurait une probabilité de réussite suffisante, devoir agir précipitamment n’était pas dans ses habitudes. Une infiltration sous couverture aurait été plus efficace et plus sûr, mais cela aurait pris du temps, or c’était une ressource trop précieuse dans cette rébellion.

Spoiler:

Je n’arrive pas à y croire. Tout le monde est stupide dans ce pays ou comment est-ce que cela se passe ?! A croire qu’une entité supérieure essaye de nous arranger au maximum, compte tenu de l’aisance presque criminelle que nous avons à avancer comme les plus bourrus des débiles. C’est exaspérant en soit déjà, mais je me contente de me taire et de l’écouter parler. Ainsi, elle serait réellement dans le palais ? Putain. Lui aussi semble avoir une chance monstrueuse que toutes les actions qu’il entreprend sur un putain de coup de tête passent avec autant de facilité – les gardes aux portes de la capitale n’ont toujours pas été capables de se rendre compte qu’il s’agissait d’une simple diversion ? C’est. Quoi. Ces. Putains. De. Débiles. A moi seule je pense que j’aurais eu la capacité d’être beaucoup plus performante qu’eux tous pris ensemble pour cette mission. C’est affligeant. Et on me parle des meilleurs mercenaires du pays ? Les meilleurs mercenaires de mon cul oui !

Lorsqu’il m’entraîne dans une petite ruelle pour m’expliquer ses oh combien précieux problèmes de libido et d’égo – comme si j’en avais quelque chose à faire – je commence à doucement perdre mon calme. Et lorsqu’il me demande ce que je propose, je sais que j’atteins le point de non-retour. Il a clairement fait comprendre et ce depuis le début de la mission qu’il n’en avait strictement rien à branler de ce que je pouvais penser et qu’il se contenterait de n’en faire qu’à sa tête. Et voilà qu’il recommence – je sens déjà venir l’excuse pour perdre encore plus de notre temps et attendre plus encore que l’on puisse se faire remarquer, ou qu’importe d’autre d’ailleurs. Non. Non. Non. On a déjà perdu assez de temps comme ça à cause de son inactivité et je ne compte pas le laisser tout bonnement faire. Faisant mine de réfléchir à une proposition, je me dis que finalement, ce n’est pas une proposition mais une décision qu’il faut que je prenne.

Et par chance, cette dernière semble se présenter devant moi avec le plus grand des bonheurs. Un chien. Pas très grand. Pas très beau. Pas très propre – qu’importe. Il passe non loin de nous et, m’assurant de rester dans la portée de la technique de Raito, je m’approche de lui calmement afin qu’il ne nous démasque pas et je le capture d’un geste habile, en profitant pour lui coller quelques parchemins explosifs au niveau du ventre – de sorte à ce qu’ils ne se voient pas trop. Un. Deux. Trois. Quatre. Une fois les bouts de papiers collés, je libère la bête en direction de la porte principale et, au moment précis où elle s’en approche… Je détonne les parchemins explosifs, résultant en une petite explosion au ras des gardes – certainement pas assez pour les blesser ou tuer, mais suffisante pour focaliser toute l’attention sur cet endroit précis. Sans compter les magnifiques boyaux de chien éparpillés un peu partout devant la porte du palais.

*Bon, ça devrait attirer leur attention sur cet endroit pendant un petit moment – de toute façon, nous aurions finit par être démasqués. Tes histoires de boule de lumière qui bouge de façon totalement aléatoire pour faire diversion à la porte auraient bien finies par être comprises, et c’est une échéance qu’on ne peut pas se permettre. Maintenant qu’ils sont tous en train de s’agiter devant une potentielle infiltration, attaque ou autre… Trouve l’endroit où il y en a le moins derrière la muraille. Maintenant.*

Le mettant rapidement devant le fait accompli et croisant ses yeux avec un regard noir, je lui fais comprendre qu’il n’a pas d’autre choix que de me laisser gérer cette mission à ma façon maintenant. Ce que je viens de créer, c’est le chaos – et de nous deux, je suis la seule réellement habituée à vivre et agir dans ce dernier, loin de la constipation mentale du petit blondinet. Lorsqu’il indique la position, je l’embarde avec moi en lui attrapant la main et, profitant toujours de l’agitation qui commence à s’installer dans la cour suite à mon intervention artistique – du moins, Dai dirait certainement quelque chose du genre en plus de me critiquer d’avoir tué un pauvre animal inutile – j’appose ma main sur le mur qui nous sépare de l’entrée. Ce n’est pas compliqué pour quelqu’un maitrisant le son de trouver la bonne fréquence pour briser quelque chose, il suffit d’avoir la bonne résonnance, et je me contente d’une faible technique qui l’effrite assez pour créer un trou par lequel nous pouvons passés. Heureusement qu’ils gardent un peu de logique et, devant un chien qui explose à la porte, ils ne se précipitent pas tous vers le mur à l’opposé de cette dernière – ce qui devrait nous permettre logiquement d’entrer. Et le premier et seul garde que nous croisons, visiblement un fainéant ayant fait le choix de ne pas s’agiter - je le neutralise en chantonnant une simple note de musique pour lui faire fermer sa putain de gueule avant de l’achever d’un coup précis dans la surprise. Miracle de l’architecture moderne aussi merdique soit-elle – la cour se déroule surtout devant le palais et il n’y a qu’un simple petit couloir d’environ deux mètres servant certainement au passage des tours de garde… Ou de recoin à baise d’ailleurs… Entre le palais et nous. C’est parfait, car cela nous permet de le traverser à toute vitesse et de réutiliser la même technique sur le mur du palais, nous offrant une entrée dans ce dernier.

Le respect de mes supérieurs ? J’ai dû l’oublier en apprenant que c’était ce petit merdeux qui le serait visiblement. Il a été servi avec ce qu’il méritait d’obtenir, après tout.

HRP:

« Je vois que tes nouveaux. Qu'est-ce qui t'as motivé à venir ici ? »

« La même chose que tout le monde, l'argent ! Après, j'ai entendu dire que la sœur du Daimyô était plutôt mignonne et tout travail mérite salaire n'est-ce pas ? »

« Ahah ! On va bien s'entendre tous les deux ! Je paye ma tournée ce soir ! »

« Voilà ce que j'aime entendre ! Toi t'es un vrai camarade ! Une fois, j'ai fait une mission à Ta no Kuni et je suis tombé avec un mec qui… Oh regarde ! Un chien ! »

L'animal s'approchait lentement vers le garde qui gesticulait pour le faire venir. Alors que le cabot était non loin du garde, celui-ci explosa spontanément, provoquant un vacarme assourdissant. Une épaisse fumée venait aveugler les gardes de la porte, alertant ainsi ceux sur les remparts. Tous les regards étaient braqués sur cette purée de pois, permettant alors au duo Kumojin de s'infiltrer dans l'enceinte du palais, en ôtant la voix du seul témoin, ainsi que sa vie par la suite. Leur progression se faisait dans le chaos le plus total, mais c'était ce que désirait la Senritsu. D'un geste puissant, cette dernière créa une brèche dans le palais pour s'y faufiler. Leur cible ne devait plus être très loin et la tension montait de plus en plus.

« Bordel ! Un chien qui explose, j'avais jamais vu ça encore ! C'est bon Ryû, toi et tes hommes pouvaient retourner à vos postes. »

« Depuis quand tu me donnes des ordres ? Ahah ! Allez les gars, on y retourne… Qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi le mur est pété ? Putain… DES INTRUS ! »

Un homme sur un rempart éloigné se rua pour sonner une grande cloche, alertant ainsi, tout le palais. Le duo Kumojin était maintenant dans une situation délicate, car même si Raito maintenait le camouflage, l'intérieur du palais ne jouait pas à leur avantage. Un espace fermé permettant de capter plus facilement les différents bruits que laissent ces shinobis.

Info:

Raito n’appréciait pas vraiment la prise d’initiative aussi brutale de son équipière qui semblait avoir décidé que suivre ses ordres n’était pas au programme. Malgré cela et le manque évident de plan derrière la tête de la Senritsu, le jeune consul n’avait plus d’autres choix que de la suivre au devant des dangers. Il utilisa alors sa sensorialité pour détecter les chakra alentour, lui permettant ainsi de détecter un endroit où les gardes n’étaient pas. Grâce à cela et aux capacités physiques de Hak, ils pénétrèrent à l’intérieur du palais dans une pièce vide. La diversion offerte par le pauvre chien leur permit de rester indétectés, même si l’alerte avait été donnée.

Sans prendre le temps d’établir un plan ou de discuter avec elle, le jonin s’employa à utiliser ses sens pour trouver le plus petit groupe de gardes présent à proximité. Fouiller tout le palais pour espérer trouver la jeune fille était trop risqué et voué à l’échec. Maintenant qu’ils n’avaient plus le temps de découvrir l’emplacement par eux-mêmes, ils allaient avoir besoin d’un peu d’aide. L’objectif de Raito était simple, capturer un garde et le forcer à lui parler. Il avait déjà fait cela des dizaines de fois, mais jamais dans des conditions aussi difficiles.

*Y’a un garde esseulé dans cette direction, je vais le faire parler le plus rapidement possible, assure toi que nous ne sommes pas interrompus*

Grâce à notre discrétion encore présente, il ne leur fut pas très difficile d’atteindre la position du garde qui semblait un peu perdu à cause des événements. Raito s’approcha alors de lui avant de le plonger dans une illusion sans lui laisser la moindre chance de réagir. L’instant d’après, le garde et le Kumojin se retrouvaient dans un endroit totalement différent et onirique.

Avant même de commencer à poser la moindre question, Raito, qui pouvait manipuler ce monde fictif à sa guise, fit apparaître un mur derrière le garde, puis des chaines qui sortirent de ce mur pour venir enchainer le pauvre homme.

- Où se trouve la soeur du Daimyô ?

Le Dentô sortit alors un Kunai et le planta violemment dans l’épaule de sa victime pour lui montrer que malgré ce monde onirique, il pouvait toujours souffrir.

- Si tu ne parles pas immédiatement, je vais devoir te torturer pour obtenir cette information. Le temps ne s’écoule pas dans cette illusion, personne ne peut venir t’aider.

Ce n’était pas vrai, mais avec toutes les folies possibles en Genjutsu et le manque d’information probable à ce sujet du garde, cela pouvait bien suffire à lui mettre le doute.

Spoiler:

Même s’il ne cache pas spécialement son mécontentement, le petit con ne peut que fermer sa gueule et assumer le fait que je fais avancer les choses. Sans moi, je pense que dans huit heures il y serait encore à réfléchir au meilleur plan ou je ne sais quoi. Honnêtement, la mission n’est pas si compliquée que ça et il exagère clairement son côté prodigieux – avec tout le sarcasme de mes pensées que je peux mettre sur ce mot – je ne suis pas venue dans ce pays de merde pour attendre calmement de devenir vieille et que les choses se passent. Le chaos. J’ai créé le chaos. Celui-là même dans lequel je vis depuis toujours. Celui-là même qui m’a acceptée en tant que sa fille. Moins il y a d’ordre et plus il y a d’anarchie, plus de m’y retrouve. Ce n’a jamais été un secret – surtout que je sais que Raito se perd dans ses endroits, malgré les efforts qu’il tente maladroitement de faire. Qu’il se prenne ce que je pense là où je le pense.

Toujours est-il que je le laisse s’amuser avec le garde et le triturer dans ses Genjutsus de fillette pré-pubère. Il est quelque peu stupide de ne pas vouloir exploiter ma capacité à distinguer le mensonge de la vérité, mais s’il pense se débrouiller… Je ne sais pas. Un problème d’égo froissé peut-être ? Qu’importe de toute façon. Dire que d’un geste soigneux de la main je pourrais lui trancher la tête et être tranquille pour gérer cette histoire à ma façon. Un simple petit accident même suffirait à ce que la mort l’emporte. Lui et le garde. Derrière je n’aurais qu’à détruire le palais. Un coup bien placé et il ne resterait qu’un cratère. Je soupire calmement en prenant garde à ne pas me faire entendre. S’il y a une chose qui me perturbe dans le Chaos ambiant, c’est le silence. Toute l’agitation, la précipitation, la mise en garde – tout se passe tellement silencieusement que cela ne fait qu’augmenter les risques que l’on se fasse repérer dans cet endroit de merde.

Du bruit. Il faut que je trouve le moyen de faire un maximum de bruit de façon continue. Plus d’agitation. Plus de folie encore. Plus de désordre. Que tous ces pouilleux comprennent à qui ils ont affaire. Qu’ils sachent que, qu’importe leurs espoirs et protocoles, ils perdront face au chaos. Si seulement je pouvais me détacher de cet enfant peureux pour faire ce qu’il faut ! Il en a pour longtemps avec son interrogatoire encore ? Sans compter que rester immobiles durant cette illusion est un faux-pas considérable, on n’a vraiment pas le loisir de pouvoir se permettre ça. Ce n’est pas comme s’il y avait un énorme trou unique dans un mur et qu’il est compliqué de deviner par où nous étions entrés, donc s’exposer de la sorte… Tournant ma tête de droite à gauche, je guette les dangers potentiels, prête à réagir au moindre signe qui passerait en visuel. J’en ai marre. Officiellement.

L'alerte venait tout juste d'être donnée et le chaos prenait place doucement dans ce palais d'habitude si calme. Des cloches sonnaient de partout dans les alentours du palais et on pouvait rapidement s'attendre à des renforts se dirigeant vers le palais.

Le duo de Kumojin s'était rapidement infiltré dans le bâtiment, profitant de l'anarchie provoquée par la Senritsu. Le plan de Raito était simple. Trouver un garde isolé pour le faire parler. Une idée efficace, car vagabonder dans la structure en cherchant une personne sans informations était tout simplement idiot. Grâce à leur camouflage toujours actif, le garde un peu apeuré d'entendre l'alerte n'eut aucune chance. Le Dentô le plongea instantanément dans une illusion dont il avait le secret. Un monde dans lequel il devient un Dieu. Le pauvre garde ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais il était bien décidé à combattre pour le salut de son Daimyô. Cependant, un mur et des chaînes vinrent calmer les ardeurs fougueuses du jeune homme. Le consul posa alors sa première et sûrement unique question. L'emplacement de la sœur du Daimyô. Un rictus de peur s'afficha clairement sur le visage du guerrier qui ne voulait pas trahir sa patrie. Hélas pour lui, une arme aiguisée se logea dans son épaule, lui rappelant la dure réalité. La douleur était horrible et comme tout être humain, il voulait que cette dernière s'arrête. Reniant alors toutes ses pensées, il ne perdit pas une seconde pour avouer.

« Arrêtez, je vous en prie ! Je vais tous vous dire, je vous le jure. Ne me tuez pas... Je vous en supplie... La sœur... Elle est tout au haut du palais, dans les appartements du Daimyô. Il y a quelques gardes, mais à cause de vous, nos effectifs sont faibles et ils n'ont pas la puissance de vous arrêter... Je vous ai tout dit, laissez-moi vivre ! »

Le jeune homme apeuré se mit à fondre en larmes face à l'immense pression qu'il subissait.

_________

Dehors, des hommes arrivaient à une vitesse folle, demandant l'état de la situation. Après quelques minutes, un petit groupe de mercenaires fit son apparition, essoufflé, ne pouvant suivre la cadence des shinobis. L'homme qui semblait être le chef de cette escouade plaça les mercenaires dans la cour et lui ainsi que de deux de ses hommes sur les murailles. L'autre était resté en retrait afin d'analyser la situation. En concentrant son chakra, il repéra les deux Kumojin.

« Chef ! Il y a deux chakras très puissants dans le palais. Ce sont les intrus. Nous ne sommes pas de tailles pour les affronter, il faut plus de renfort. »

Le chef demanda aux gardes de la porte de trouver le maximum d'aide possible pour s'occuper des hommes à l'intérieur, la bataille allait être rude.

Info: