Je marchais à ses côtés dans les escaliers, nous descendions au sous-sol de cet ancien quartier général ; Cela me rendait presque nostalgique et me faisait repenser à de belles choses. C'était ici que j'avais fait mes débuts en tant que Shinobi, j'avais beaucoup appris en ces murs et j'avais rencontré tant de personnes chères à mon cœur aujourd'hui. C'était une étrange sensation, chacun de mes pas était lourd. Je sentais que cette soirée allait être gravée dans ma mémoire, d'une façon ou d'une autre. À mes yeux, je faisais le bon choix et ce peu importe le déroulement de la soirée. J'avais toujours promis d’œuvrer pour mon pays et les miens et ce que je m'apprêtais à faire allait dans ce sens. L'avenir de Kaze était à mes yeux plus important qu'une simple vie, plus important que tout le reste. Si le pays était ma priorité, alors je devais faire en sorte de laisser de côté le reste et d'avancer en ayant toujours en tête mon devoir. Mais comme dit, ce soir j'étais loin d'être seul puisque le dirigeant des Kawaguchi se trouvait être à mes côtés.

Dans le passé, il avait aussi tenté de protéger son pays à sa façon ; En demandant à Oniri d'éliminer Yami, il pensait que cette action profiterait à Suna. Son but n'était qu'autre que de préserver les siens, je pouvais comprendre sa motivation même si le reste était totalement discutable. En ce début de soirée, nous avions décidé de nous allier à nouveau afin de nous opposer au plus gros problème de Suna voir même de Kaze, l'Ombre du village. Cela faisait quelques mois que l'idée de le renverser avait été évoquée, ce n'était pas sous un coup de tête que nous avions décider d'agir en ce jour précis. Le plan avait été élaboré et expliqué à mon partenaire, dans un premier temps l'affrontement n'était pas nécessaire puisque je savais quels moyens je pouvais employer face à Yamuro pour lui faire entendre raison. Si ces moyens ne se trouvaient pas être utiles, nous n'avions qu'à utiliser la méthode un peu moins douce. Dans tous les cas, nous étions résolus à régler le problème.

Je voyais arriver la fin de l'escalier, le sable présent dans la salle d'entraînement avait même recouvert la dernière marche. Je foulai alors ce sol avant de regarder face à moi, comme prévu il était là. Mon maître avait accepté le rendez-vous, chose dont je n'avais douté un seul instant. Le ventre légèrement noué, je me décidai à effacer les quelques mètres qui nous séparaient. Azura se trouvait être à mes côtés, comme toujours. Mon Katana ne m'avait quitté depuis des années. Accompagné de cela, je portais un kimono importé de Tetsu no Kuni qui était légèrement coloré et laissait quelques fils d'or orner la tenue. Pour en revenir à Yamuro, il ne s'attendait peut-être pas à voir Kira mais connaissait sûrement mes intentions. J'abaissai légèrement le haut de mon corps afin de le saluer avec respect, aussitôt je pris la parole.

«  Senseï, tu dois savoir pourquoi j'ai demandé à ce que tu viennes ici n'est-ce pas ? C'est sur ce même terrain d'entraînement que tu m'as pris sous ton aile. C'est sur ce même terrain que j'ai décidé de te faire confiance et de te suivre... Le quartier général du Midorhato me rappelle quelques souvenirs et des très bons. »

Je tournai la tête de droite à gauche, toisant le complexe. Sous nos pieds se trouvaient d'ailleurs quelques fragments de Shôton, ils appartenaient à Ema et moi même. Le terrain n'étant plus utilisé et entretenu, il subsistait des résidus.

«  Si j'ai décidé de te faire confiance quelques années auparavant, j’espère que tu le feras à ton tour ce soir. Tu connais le fond de ma pensée concernant tes décisions. Tu as fait éclater une guerre à toi tout seul, une guerre qui menace encore aujourd'hui notre pays tout entier et... Ce fut une grande erreur. Des soldats et des civils sont menacés par ton acte, des femmes, des enfants... le bilan risque d'être conséquent. Sais-tu que tu menaces la vie de ta propre famille ? Si tu ne peux protéger ta famille alors penses-tu pouvoir protéger la grande famille qu'est Suna ? »

Je pensais évidemment à Ema et son fils, par sa folie il les avait mis en danger. La première se trouvait être une Shinobi du sable après tout.. quant à son enfant, il pouvait être la cible de nombreux ennemis à cause des agissements de son paternel. J'étais sûrement un peu dur mais je souhaitais être honnête avec lui, il méritait cela de son élève.

«  Je ne sais pas pourquoi mais depuis l'attaque tu as changé, tu n'es plus le même. De ton changement de nom a suivi un changement d'attitude. De plus, pour te justifier tu évoques des théories tellement invraisemblables. L'homme que j'ai connu n'aurait agi sous ces hypothèses farfelues. Quelque chose ne va pas et même si j'ai du mal à situer la source, j'ose espérer que tu te rends compte toi même que tu es un danger pour Suna et le pays du vent. »

Si une personne se trouvait être un danger pour notre nation, on devait tout faire pour parvenir à l'écarter et ce dans l'optique de tous les protéger.

«  Si malgré tes problèmes, tu arrives à reconnaître que ton départ peut grandement améliorer les choses, alors tu dois déserter dés ce soir. Puisque moi je le reconnais, dans ton état actuel tu ne peux plus aider comment tu aurais pu le faire dans le passé. C'est dans cette optique que je te propose de quitter Kaze et le corps militaire du pays. »

Tout était prêt, j'avais tout prévu afin qu'il puisse s'éclipser mais comme je le disais, il devait me faire confiance. Parviendrait-il à le faire? Je l’espérai honnêtement. Le reste ne dépendait que de lui, le soigner et le protéger deviendrait aussi une priorité pour moi.

Je ne suis jamais entré dans ce bâtiment auparavant. J'ai toujours considéré le Midorhato comme une organisation utopiste et c'est sûrement pour ça que je ne m'y suis pas vraiment intéressé. C'est donc avec un mélange de tension et de curiosité que j'accompagne Ogami dans les profondeurs de ce quartier général. Il y a certains moments d'une existence où les choses sont si intenses que vous avez l'impression qu'elles vous échappent. Et c'est également dans ces instants-là que vous vous sentez réellement vivre. Si je suis tendu? Évidemment! Mais qui ne le serait pas en pareilles circonstances? Peut-être qu'il s'agit simplement là du strict minimum lorsque vous vous apprêtez à marquer l'Histoire de votre nation avec une telle intensité.

Nos pas résonnent dans les escaliers comme pour mettre en valeur le silence qui règne entre nous. Nous avons discuté, envisagé et décidé. Le doute n'est plus permis. Personnellement je n'en ai jamais eu mais ce n'est pas ma réaction qui m'inquiète. Car si j'ai confiance en Ogami je sais également que les circonstances sont différentes pour lui. Moi, j'écarte un danger pour Kaze. Lui, il devra faire face à un maître, à un ami. Je ne prétends pas comprendre la nature de leur relation. Mais il y a un moment où les sentiments personnels doivent être mis de côté dans l'intérêt du plus grand nombre. Alors j'imagine ce qu'il peut ressentir sans pour autant me départir d'une conviction absolue: le Toshiro fera ce qui doit être fait. Peu importe le prix à payer. Et c'est peut-être pour ça que l'homme est l'une des rares personne à qui j'accorde un semblant d'estime.

*C'est une merveilleuse distraction que tu m'offres là!*
*Ce que tu considères comme une distraction n'est rien de plus qu'une nécessité!*
*Peut-être oui...* concède-t'il. *Ou peut-être que vous vous êtes convaincus que c'était la seule voie à suivre pour le bien de Kaze. Mais un chemin peut en cacher bien d'autres.*
*Est-ce que tu as douté lorsque tu as voulu détruire le village?*
*Pas une seule seconde!*
*Alors pourquoi devrais-je douter aujourd'hui?*

La question à le mérite de provoquer un silence au plus profond de mon être. Ses leçons de sagesse sont clairement mal venues. Car aujourd'hui, d'une certaine façon, nous faisons ce qu'il a été incapable de faire quelques mois plus tôt. Sauf qu'à l'inverse du Bijuu nous le faisons pour sauver des vies et non pas pour les détruire. Chose qu'il est probablement incapable de comprendre. Et qu'il ne comprendra sans doute jamais. Mais pour une fois le démon est la dernière de mes préoccupations. Mon attention se porte désormais entièrement sur l'homme qui nous attend au centre de ce terrain d'entraînement. Est-il surpris de me voir? Je suppose que non! Je n'ai jamais cherché à cacher mes désaccords avec l'autorité qu'il représente encore pour quelques instants. Aujourd'hui je ne fais que poser la pierre finale à un édifice que j'ai commencé à construire il a bien longtemps de cela maintenant...

Je ne m'abaisse pas à saluer le Kazekage. Le respect se témoigne uniquement à ceux qui en sont dignes. Mais je laisse néanmoins Ogami s'exprimer en premier. Le chant des mots doit être privilégié au bruit des coups. C'est lui qui a opté pour cette approche. Je ne crois pas que laisser Kibo vivre soit une bonne idée. Ça revient à lui laisser l'occasion de se venger. Car si l'effet de surprise joue pour nous, ce ne sera pas toujours le cas. J'ai l'impression de repousser un problème, non de le résoudre. Et c'est sans doute pourquoi j'ai ce désagréable goût d'inachevé. Mais la politique est affaire de compromis. Je m'en suis rendu compte depuis que j'ai pris la tête du Clan du Sable.

Mon partenaire expose les faits et propose donc une solution qui évitera au sang de couler en ces lieux. D'une certaine façon j'espère qu'il refusera la main tendue d'Ogami. C'est déjà plus que ce qu'il mérite pour avoir entraîné le pays dans la guerre pour satisfaire ses désirs personnels. Pour l'instant mon regard est rivé sur le Matsuno et aucun mot n'a quitté le seuil de mes lèvres. Mais si je suis venu ici ce n'est pas pour être un simple argument supplémentaire en faveur du départ du Kazekage.

"Accepte l'offre que l'on te fait! Il est vrai que quitter ses fonctions par la petite porte n'a rien de très glorieux..." Et le mot est faible. "Mais c'est toujours plus que ce que tu mérites pour avoir entraîné une nation entière dans ta petite vendetta!"

Avoir la vie sauve, c'est encore un luxe que bien peu de traîtres dans son genre peuvent se permettre. Sautera-t'il sur l'occasion... ou à pieds joints dans la mort?

« Je n’ai jamais déclaré la guerre à Konoha, c’est eux qui l’ont fait. »

Suite à ces mots, je plissais légèrement les yeux en gardant toujours sur mon visage un air sérieux. Je me demandais comment il arrivait toujours à soutenir cet argument alors qu'il était l’élément déclencheur de cette guerre. Cet argument à mes yeux.. était tout simplement irrecevable. Si je suivais sa logique, je pouvais demain brûler un village entier de Hi no Kuni et si celui-ci déclarait la guerre ça ne serait pas de mon fait ? Quelle logique bien étrange, mon maître avait tenté d'éliminer une gradée du pays du Feu, à quoi s'attendait-il ? Hi avait beau en avoir qu'après lui... Tout était lié finalement, Suna se trouvait être le bouclier de Kaze no Kuni et si ce bouclier faillit à sa tâche, que resterait-il pour défendre les nôtres ? Notre interlocuteur se demandait si cette décision allait nous permettre de résoudre tous les problèmes. Malheureusement, je ne croyais pas aux contes de fées mais à mes yeux c'était déjà un grand pas en avant. Yamuro était la source d'un problème qui nous menaçait tous, si je pouvais l'écarter du pouvoir cela pourrait nous éviter de nous enfoncer encore plus dans ce conflit. Il se trouvait être le dirigeant de nos troupes et comme ses décisions étaient altérées pour des raisons inconnues, chaque jour il représentait un danger pour nous.

« Régler tous les problèmes ? Non, je ne pense pas Yamuro. Je sais juste que tes actes et décisions nous ont coûtés et nous coûteront encore bien après ton départ. Tu as failli à ton devoir en tant qu'Ombre de Suna. »

Les mots étaient forts, c'était indéniable mais ce n'était que la triste réalité, rien d'autre qu'un simple constat. Son attention se porta alors sur mon partenaire de ce jour, Kawaguchi Kira. En même temps qu'il évoquait sa présence, je détournai légèrement le regard pour l'observer lui, le Kawaguchi. Il pouvait en effet être un danger pour le peuple au vu de son pouvoir et de sa nouvelle influence auprès des siens-.. Cela dit, je voyais en lui un compagnon et une arme redoutable. Je ne pouvais accepter toutes ses idées mais une fois le tri effectué, j'obtenais quelque chose de bon de sa part. Il était aussi de mon devoir de garder un œil sur lui, tout simplement. Je n'étais nullement influencé par lui si ce n'était qu'il m'avait aider à avancer dans cette destitution. D'après mon maître, je n'étais plus moi même et mes dernières paroles ne me ressemblaient pas. L'hôpital se foutait clairement de la charité.

Au bout du compte, il ne semblait pas être contre son départ. Peut-être au fond de lui, il avait compris qu'il représentait un danger pour nous tous. Cela dit, il ne voulait pas se faire passer pour un déserteur aux yeux du peuple. Chose que je pouvais comprendre au bout de tant d'années. Si je souhaitais qu'il paraisse de cette façon, c'était pour que Kaze et Suna ne soient plus responsables des actes de ce dernier. Avait-il compris où je voulais en venir ? Peut-être, peut-être pas ; Soit, je pouvais tout de même accéder à sa requête puisqu'il se montrait coopératif. Mon maître souhaitait que j'assume ma décision, j'étais tout à fait d'accord avec lui. J'esquissai un sourire avant de baisser la tête quelques instants.

Pendant ce court de laps instant, il évoquait à nouveau sa haine envers la Aburame. Il en profitait alors pour me menacer. Je repris un air sérieux tout en relevant doucement la tête.

«  Cette décision, je vais l'assumer jusqu'au bout. Devant le peuple, devant les nôtres et je ne pense pas qu'elle sera mal accueillie. Kaze souffre depuis trop longtemps et aujourd'hui je pense avoir acquis la force nécessaire pour veiller à que cela n'arrive plus. Tu deviendras alors un Kazejin, un citoyen de Kaze no Kuni. Tu sais donc ce que cela signifie n'est-ce pas ? »

Il serait alors soumis aux même lois que les autres et s'il agissait contre les intérêts de notre pays, nous aurions pour obligation de le mettre aux arrêts. À mon humble avis, il était conscient de cela avant même d'avoir fait part de cette requête. Si par miracle nous arrivions à résoudre le conflit, s'il osait s'en prendre à l'Aburame, toutes les forces militaires s'opposeraient à lui. Enfin, ce n'était pas à l'ordre du jour. Je pris à nouveau la parole pour lui expliquer comment allait se passer son « extraction ». J'avais eu foi en lui et j'avais eu bien raison de le faire.

« J'ai eu confiance en toi et de ce fait, j'ai préparé ton départ. Mon seul objectif n'est pas que tu ne puisses plus exercer le rôle de Kazekage, je veux aussi trouver des solutions quant à tes problèmes. J'ai ouvert une enquête qui tracera minutieusement les événements depuis l'attaque lors de l'examen Chûnin international-.. Enfin, ton fils est dans une caravane située aux frontières du pays, une bille est dans sa poche et tu pourras donc le rejoindre immédiatement. Ema te suivra sous peu et m'assistera sûrement dans ma quête de réponses. »

Je marquai une pause de quelques secondes en abaissant légèrement le haut de mon corps en guise de respect.

«  Bonne chance et à bientôt. »

Je ne pouvais nier que cela me faisait quelque chose, je voyais partir un homme que j'avais tant considéré pendant de longues années. Son mandant en tant que Kazekage n'était sûrement pas le meilleur mais je l'estimais tout de même.

Le dénis, encore et toujours. Je suis parfaitement conscient qu'il est plus facile de rejeter la faute sur les autres plutôt que de faire face à ses propres erreurs. Je méprise cette façon de faire, cette façon d'être. La question aujourd'hui n'est pas de savoir si cette Miko méritait d'être assassinée ou non mais bien de faire payer Kibo pour son échec. Un échec dans lequel il nous a tous entraînés. Même si à l'entendre c'était pour le bien de la nation et du village. J'imagine que les personnes convaincues que leur folie est bénéfique comptent parmi les plus dangereuses du Yuukan. Adossé contre le mur, les bras croisés, je me contente d'un ricanement pour exprimer le fond de ma pensée.

Je ne compte pas me lancer dans un débat avec ce Kazekage. Autrefois j'ai tenté de raisonner Kioshi en lui jetant en pleine face ses erreurs. Une perte de temps monumentale quand je pense que l'intéressé a préféré s'accuser des crimes d'Oniri et déserter le village. Même venant de lui, ça m'avait étonné. Aujourd'hui c'est son élève qui a repris le flambeau. Un élève qui ne se contente pas de répéter les erreurs de son prédécesseur mais les perfectionne. Je ne peux m'empêcher de penser à Zanshi: que penserait-elle de tout ceci? Comment réagirait-elle? Je suppose que Kibo a de la chance dans son malheur: Ogami semble encore attacher de l'importance à sa vie. Pourquoi? Bonne question...

Je me contente donc de rester muet pendant que la discussion s'engage. Après tout je suis ici en tant que soutien et certainement pas pour taper la causette à un incompétent. Le Kage ne semble d'ailleurs pas vraiment faire attention à ma présence. Du moins jusqu'à ce qu'il juge utile de me dénigrer. Je pourrais prendre ça d'où ça vient. Mais ce n'est pas vraiment le genre de la maison. Je me permets donc d'intervenir avec toute la politesse qui me caractérise.

"Kibo Kibo Kibo..." j'ai l'impression de m'adresser à un enfant. "Ce n'est pas moi qui ai mis cette idée en tête à Ogami: tu l'as très bien fait tout seul en te montrant indigne du poste que tu occupes. Désolé mais cette fois ce n'est pas moi l'enfoiré de l'histoire..."

Je fais un pas en avant en décochant un regard à mon partenaire. Une façon de lui faire comprendre que j'aimerais approfondir quelque peu le sujet. Ou, plutôt, mettre certaines choses au clair. Que notre cher Kage rejette la faute sur les konohajins si ça l'enchante. Mais je ne vais certainement pas devenir le bouc émissaire de ses propres conneries. C'est beaucoup trop facile.

"Tes propos confirment ton dénis total de la réalité. La nécessité de tuer une étrangère? Une guerre qui épargne les innocents? Un peuple qui te soutiendrait? Ces belles choses n'existent que dans ta tête..." un rictus déforme mes traits. "Et c'est précisément pour cette raison que tu te retrouves dans cette situation aujourd'hui!"

Ce qui me dérange le plus dans tout ceci? C'est que le Kazekage en question n'est même pas un enfant du pays. N'a-t'il pas lui-même secouru ses parents lors du tremblement de terre qui a dévasté la nation du bois? Le problème est peut-être là dans le fond. Cet homme est incapable d'agir autrement que dans ses propres intérêts. Un point sur lequel nous nous rejoignons. Sauf qu'aujourd'hui ce n'est pas moi qui suis sur le banc des accusés...

"Tu n'es pas le sauveur de cette nation Kibo! Tu n'es rien de plus que le cancer qui la ronge et menace de l'entraîner dans l'obscurité..." je soupire. "Tu es bien plus dangereux pour Kaze que je ne le serai jamais!"

Je m'efface et libère l'accès aux longs escaliers qui mènent à la surface. Qu'y a-t'il de plus à ajouter?