Vieilles connaissances (libre)

**Onikage** Informations **Messages** : 7

Onikage ne peut pas s'en empêcher, il sourit très légèrement, ses yeux pointés vers la mer, notant au passage les mouvements presque paresseux des vagues éclairées par la pleine lune, le vent nocturne, froid et salé venant lui caresser le visage malgré la capuche qu'il porte, ramenant une légère odeur d’iode, quelques îles lointaines, à peine visible dans la nuit s'étendant, comme d'énormes monstres partiellement immergés. Intérieurement, il sent son cœur, d'ordinaire glacé se réchauffer légèrement, la mer semblant l'appeler comme une vieille amie. Quelqu'un qui l'a vu naître et grandir. Un léger souvenir, grognant légèrement dans sa tête lui rappelle à quel point sa sœur aimait cet élément. Magnifique et sauvage... Aussi capable de donner la vie que de l'enlever... Sa sœur... Son cœur se met à bouillir sauvagement en repensant à elle : Revoir ces flammes lui arriver dessus sans qu'il ne puisse bouger... Puis cette silhouette si familière qui se jette d'un coup devant lui... Affronter cette horrible chaleur. Revoir le visage d'habitude souriant et rassurant de sa jumelle complètement flétris et noircis par l'attaque et la haine qui par la suite a pris le dessus. Puis du rouge... Frissonnant légèrement, il se pelotonne dans son manteau, se renfrognant à l'intérieur de sa capuche tandis qu'il essaye de se souvenir, les pensées continuant à s'affoler dans sa tête, son cœur continuant à faire mal : Comment est ce qu'il en est arrivé là déjà ? Pourquoi est ce qu'il a quitté son clan ? Pourquoi il n'arrive même plus à se souvenir de son vrai prénom ? "Onikage" sonne toujours aussi étrangement : ça ressemble à son vrai prénom et la sensation qu'il ressent quand on l'appelle comme ça est assez facile à reconnaître. Et pourtant... Au fond de lui, il a l'impression que son corps le rejette comme une horrible maladie à chaque fois qu'on l'appelle comme ça... Grimaçant légèrement à cette idée, il relève la tête, plongeant ses yeux dans la pleine lune, écoutant le bruit des vagues qui viennent se fracasser sur les récifs vingt mètres plus bas, tentant de réfléchir, sans y arriver

****Sora... Petite soeur... J'ai si... Froid... Pourquoi tu es... Partie ? J'avais... Besoin de toi !****

Toujours la même question : pourquoi Sora a-t'elle fait ça ? Se jeter ainsi devant lui en encaissant un coup qui lui était destiné ? Pourquoi il ne voit plus aucune lumière depuis son départ ? Et surtout... Pourquoi ses mains sont complètement écarlates d'un coup ? Grognant légèrement, sentant une étrange chaleur apparaître dans son ventre, il se retourne, apercevant une forme étendue sur le sol à quelques mètres derrière lui. Une forme animale, d'environ un mètre de long, couchée sur le flanc avec une flaque écarlate dégageant une odeur métallique s'étendant de plus en plus autours d'elle... Un... Loup ? La sensation poisseuse à ses mains le ramène à la réalité, un souvenir lui revenant d'un coup en tête, si jeune et pourtant si vieux : Ce loup a essayé de l'attaquer et... Ses griffes qui se plantent d'un coup dans le crâne de l'animal.Il ne peut pas s'empêcher de ricaner faiblement avant de se relever, tournant le dos à la mer pour s'approcher de sa victime, apercevant vaguement les yeux éternellement figés de la bête parmi le crâne ravagé par son attaque. Nul doute que la bête n'a pas eu le temps d'avoir mal ou même de se rendre compte de ce qu'il se passait, le peu de connaissances dont il dispose au niveau de la médecine lui apprenant que son attaque a littéralement transpercé la boîte crânienne en détruisant ce qu'il y avait en dessous... Essuyant alors ses mains sur le pelage gris du canidé, il relève ensuite la tête, observant la lune et les étoiles qui étincellent dans le ciel noir d'encre avant de fermer les yeux, concentrant son chakra dans ses jambes pour gagner en puissance, puis de sauter brutalement, atterrissant lestement sur une branche d'arbre à quelques mètres du sol et commençant à se déplacer d'arbres en arbres à grande vitesse, le vent commençant à griffer légèrement son visage en faisant voler son manteau derrière lui, lui donnant une étrange sensation d'appartenance et de liberté qui disparaît rapidement dans les ténèbres, quelques vagues souvenirs lui revenant en tête : ne pas rester trop longtemps au même endroit... Rester dans les ténèbres, ne pas se faire remarquer et surtout, se faire tout petit... Bien qu'il n'aie commis aucun crime envers son village d'origine, il se doute que ces derniers n'apprécieront pas son départ... Surtout que ces derniers temps, les nukenins provoquent un remue-ménage assez lourd d'après ce qu'il entend raconter ! De plus, Kiri est un village stupide... Comme tous les autres d'ailleurs : Les hommes se sont toujours battus pour telle ou telle raison... La guerre est une preuve de la stupidité et de la corruption des humains... Ce n'est certainement pas le fat de fonder un village qui changera ça !

****Je me demande si les nukenins ne s'en sont pas rendus compte... C'est peut être pour ça qu'ils mettent un tel désordre... La paix n'est qu'une stupide illusion... Si la paix existait vraiment... Peut être que Sora ne serait pas...

S'arrêtant finalement de sauter, essuyant d'un revers de sa main gauche une goûte d'eau salée coulant d'un de ses yeux à ce souvenir, il serre ensuite les poings, sa rage reprenant le dessus en se rappelant de cette injustice : Combien de personnes sont mortes pour rien ? Combien de victimes cette guerre pitoyable a-t'elle provoquée ? La paix n'a aucune existence dans ce monde ! Ce n'est qu'un mensonge ! Une illusion ! Et ceux qui y croient ne sont que des hypocrites, rien de plus ! Cela fait un bon moment qu'il a vu ce à quoi la "paix" consistait. La paix n'est qu'une période sans combats pendant laquelle quelques dirigeants prennent le temps de rassembler armes et fortunes dans l'espoir de s'attirer plus de richesses encore, quitte à faire le plus de victimes possibles ! Ces gens sont pitoyables en plus de n'être que des monstres !

"Des monstres... A qui j'apporterai le pire des désespoirs ! Je détruirai tout ! Tout ce qu'ils possèdent et aiment ! Tout ça disparaîtra ! Je plongerai ce monde dans les ténèbres, comme il l'a fait pour moi ! Et après ça, Je les ruinerai tous !

Son coeur se réchauffe presque douloureusement à cette idée : tout disparaîtra... Tout tombera face à sa vengeance. Ce monde changera : après tout, puisque rien n'existe dans le néant, la peur, la mort et la haine n'y existent pas non plus... N'est ce pas une tentative vraiment enviable pour toutes formes de vie ? Une question qui ne manque pas de lui arracher un léger sourire... Cependant vite effacé quand il se rend compte de plusieurs choses à la fois : Entre autre le fait que le vent ne souffle plus... Et que la forêt alentours est étrangement silencieuse ! Même la mer semble s'être arrêtée ! Les animaux semblent aussi se cacher et surtout... Plus rien ne bouge. Il ne peut pas s'empêcher de grogner à cette idée, se concentrant sur ses pouvoirs afin de faire brutalement sortir ses griffes de ses mains, ignorant comme toujours la douleur : Il a beau ne pas être un senseur, certains signes ne trompent pas. Le silence qui l'entoure en est un : quelqu'un se cache quelque part dans le coin. Quelqu'un qui doit avoir une certaine force capable d'effrayer facilement les animaux ! Grimaçant légèrement à cette idée, il se tient prêt à bondir hors de la branche au premier signe suspect, appelant froidement tout en observant les alentours :

"Je sais que vous êtes là... Montrez-vous !"

(#) Sujet: Re: Vieilles connaissances (libre) Dim 11 Mar 2012 - 0:52

Pour une fois depuis mon entrée au village de la brume, j'étais sorti de l'enceinte afin de prendre l'air. J'avais décidé de me rendre dans les archipels de Kiri afin de me dégourdir un peu les pattes, peut être ferais-je même une soirée à la belle étoile, qui sait. Je n'avais pas exactement prévu les activités de la journée donc bon. J'empruntais donc un bateau à un pécheur contre suffisamment d'argent pour qu'il puisse se nourrir pendant une semaine. Ce dernier fut extrêmement heureux du geste et m'annonçait que je pouvais garder l'embarcation jusqu'à demain même sans problème. Un gentil vieil homme en somme. Une fois sur une des îles. je me rendais dans le village afin de regarder un peu comment vivaient les villages voisins. Quelle ne fut pas ma déception de voir la misère et la pauvreté dans presque chaque habitation devant laquelle je passais. Certaines des baraques n'avaient même plus de portes et les gens étaient effrayés lors de mon passage. Une femme tenta même de mettre fin à ses jours devant mes yeux et ce serait le cas si mon kunaï n'avait pas brisé la corde. Et comme récolte de ce que j'avais semé, un simple regard froid. Je la voyais déjà réessayer de faire un noeud avec les bouts de cordes restants. Pauvre dame.

La nuit tombait finalement sur l'archipel et je me baladais dans la forêt sans trop de soucis, jusqu'au moment où j'apercevais une ombre au milieu d'un cercle d'arbre. Je regardais la personne sans mot dire, mon imposante corpulence masquée par la nuit et je l'entendais alors crier comme un illuminé à propos de monstres dont il devrait se défaire. Et de plonger ce monde dans les ténèbres. Encore un maniaque complètement dépressif, c'était la première chose que je pensais, mais malgré tout, je me devais d'intervenir, pas qu'il s'en prenne aux villageois par la suite. Je m'approchais donc, et le bruit des buissons parvint à son oreille. La réaction fut instantanée, il m'appelait et me demandait de me montrer. Le colosse que de deux mètres dix que j'étais sortais de la pénombre pour me montrer à ses yeux. Et de là je vis un peu plus à quoi il ressemblait c'était un mioche de douze ou treize ans à tout casser, alors que j'étais un vieil animal d'une cinquantaine d'année, malgré tout, je me présentais dans les formes.

Bonsoir. Gekei Aao, roi des animaux, tel est mon nom ? Quel est le tiens petit homme ?

Je le surplombais de toute ma taille. Il était tellement petit et chétif comparer à ma grandeur, j'avais l'impression qu'en un instant je pouvais l'écraser, mais je ne fis rien, le but n'était pas de lui faire du mal mais de comprendre quel était son tourment. Même si habituellement les affaires des hommes ne m'intéressaient peu voir pas du tout. Je lançais alors afin de revenir sur ses cris précédents.

Ne déclare pas plonger un monde dans les ténèbres si de ce dernier tu ne connais que le détour d'une ruelle, jeune enfant. Apprends à te connaître, apprends à vivre. Contemple la misère, la haine, la joie, la tristesse, fais tes propres expériences et une fois que tu auras toutes les cartes en mains, fais ton choix.

**Onikage** Informations **Messages** : 7

La première chose que Onikage se dit en voyant cet homme, ou plutôt ce colosse sortir des bois, c'est qu'il a tout intérêt à garder ses distances, un étrange instinct lui apprenant que non seulement la personne face à lui est beaucoup plus puissante que lui, mais que en plus, si il ne fait pas attention, il risque de regretter amèrement la suite, si bien qu'il recule d'un pas, gonflant au passage les muscles de ses bras et de ses jambes, les griffes de sa main gauche accrochant l'arbre le plus proche, perforant l'écorce, bien qu'il se reprenne ensuite. Ce type est un véritable géant qui le domine facilement de toute sa taille. Un véritable rocher ! Mesurant au bas mot deux mètres, peut être même plus, son apparence, éclairée par la pleine lune montrent une chevelure et une barbe rouges si flamboyantes qu'on dirait presque du feu, ainsi que des traits burinés et ridés et des oreilles étrangement pointues, faisant penser à une créature mythique... Un lutin peut être ? Son esprit, toujours embrumé par la haine l'empêchant de se souvenir réellement des histoires de ses parents. Ses... Parents ? D'où vient ce mot d'ailleurs ? Il arrive à peine à se souvenir d'eux et se dépêche de secouer rapidement la tête, chassant ces pensées de son esprit pour se reconcentrer sur l'homme face à lui. En fait, bien que le visage de cet inconnu soit en effet celui d'une sorte de lutin, la taille ne correspond pas du tout... En revanche, avec sa barbe et ses cheveux écarlates, il ferait beaucoup penser à une sorte de lion, chose qui d'ailleurs, devient encore plus forte dans son esprit quand il entend l'homme se présenter, s'appelant apparemment Aao Gekei, "roi des animaux".Alors que l'homme-bête lui demande son propre nom, Oni reste un moment surpris, se demandant quoi dire : Son ancien prénom lui paraît si lointain... Qu'est ce que c'était déjà ? Quelque chose en rapport avec le paradis apparemment... Mais quoi ? Finalement, fermant les yeux un bref instant et arrachant ses griffes du tronc d'arbre, les faisant ensuite disparaître dans ses mains et ses pieds, il sourit très légèrement, rouvrant enfin les paupières pour darder ses yeux vairon dans ceux jaunes du vieil homme, répondant de manière glaciale, montrant comme toujours une certaine politesse, bien que dans l'immédiat, il n'aie vraiment aucun motif pour attaquer son interlocuteur :

"Je m'appelle Onikage... Désolé si je ne vous serres pas la main, mais vu ce que je suis, je préfèrerai rester à distance, si cela ne vous gêne pas."

Frissonnant légèrement, Il commence alors à se déplacer lentement, sans quitter le géant des yeux, envisageant plusieurs idées pour se sortir d'affaire en cas de besoin, comme utiliser sa technique de fuite préférée pour disparaître si jamais cet homme montre la moindre tentative d'agression, ce qui, à priori, ne semble pas être le cas, bien qu'il refuse de baisser sa garde pour autant. Cependant, l'homme se remet à parler et ce qu'il dit a pour effet de faire naître une lourde sensation de colère directement dans la poitrine d'Onikage qui est obligé d'inspirer profondément pour ne pas ressortir ses griffes, bien que la chaleur dans son coeur devienne pratiquement insupportable. Une partie de sa conscience lui dit cependant que cet homme est beaucoup plus âgé que lui et connaît donc surement un peu plus le monde que lui, mais en grande partie, son esprit bouillonne de haine à tel point qu'il a énormément de mal à se concentrer sur autre chose, si bien qu'après avoir inspiré, il referme les yeux, commençant froidement à répondre :

"Si j'avais un coeur... C'est vrai que ce serait probablement que chose que j'essayerai de faire... Mais je dois vous dire que je sais DÉJÀ tout ce qu'il y a à savoir sur ce monde... Surtout en ce qui concerne la guerre et la stupidité des humains... Et après, on me demande pourquoi je veux devenir un démon ? La raison est plutôt simple : au moins, les démons ne cachent jamais ce qu'ils sont et ce qu'ils désirent derrière des faux prétextes ! Après tout... Qu'est ce que les humains ont fait pour me permettre de les comprendre ? A part m'envoyer pour tuer des gens dès que j'ai eu l'âge de neuf ans ? A part... Tuer ma soeur jumelle ? Et à part mentir en disant qu'ils veulent la paix ? Les hommes sont tous les mêmes : Battons-nous donc ! Faisons couler le sang le plus possible ! Faisons en sorte de bien voler ce qui appartient au voisin, quitte à provoquer un massacre derrière nous ! Alors dites moi ? Qu'est ce qu'il y a de mieux pour ce genre de monstres que de connaître les ténèbres qu'ils mettent dans la vie des autres pour leur propre profit ? Peut être qu'en connaissant la souffrance qu'ils infligent aux autres, ils comprendront ENFIN leur stupidité !

Une fois sa tirade terminée, Onikage reprend son souffle, recommençant ensuite à se déplacer lentement, prêt à toute éventualité, le visage de sa soeur lui apparaissant d'un coup : Ses longs cheveux bruns encadrant un doux visage légèrement bronzé orné de deux yeux bleus profonds, le tout avec un grand sourire... Le tout prenant d'un coup une horrible apparence flétrie et brûlée qui le cloue sur place, le forçant à respirer profondément pour ne pas se laisser aller à l'horrible sensation de vide qu'il ressent à présent, reprenant ensuite sur autre chose... Quelque chose d'étrangement douloureux pour lui :

"Je ne sais... Même plus qui je suis maintenant... Mon prénom me paraît presque être un poison qui coule dans mes veines à chaque fois qu'on m'appelle comme ça et je sais que ce n'est même pas mon vrai nom... Mais je me souviens plus de rien. Je sais même plus à quoi ressemblent mes parents ou encore, pourquoi je les ai quitté. Je me souviens juste que ma soeur jumelle est morte, tuée en se jetant entre moi et une boule de feu, ainsi que du sang coulant de mes griffes et des cadavres autours de moi. Voilà les souvenirs que je garde de ma vie à cause de cette guerre et de ceux qui l'ont voulue. Alors franchement, est ce que je n'aie pas une bonne raison de vouloir leur destruction ?

**Gekei Fuyuko** Informations **Messages** : 29

Se baladant lui aussi dans les archipels de Mizu no Kuni, Fuyuko marchait en dégustant un petit brin d'herbe. Au loin, il cru percevoir des paroles, ou peut-être était-ce un bruit ? Il s'avança prudemment, comme on lui avait conseillé de faire en cas de doute. Entre deux bosquets, il réussi à trouver un endroit d'observation adéquat pour espionner les deux silhouettes qui se dressaient à quelques mètres de là. Il remarqua tout de suite un membre du clan Gekei, c'était Ao, le vieux lion, il n'avait jamais eu la chance de lui parler, mais ça serait peut-être l'occasion adéquate. La seconde personne lui paru plus flou, après quelques minutes d'écoutes, elle se tourna et il pu voir ses traits. Face à lui se dressait un nunekin de Kiri, mais il n'avait pas l'air bien méchant. En y pensant bien, Fuyuko se demandait si il devait l'intercepter ou bien le laisser en paix, les paroles qu'il profanait semblant être de bonne foi. Le genin se leva et passa à travers les buissons bien touffu, il commença tout de suite à parler, pour ne pas recevoir une attaque ou bien provoquer la fuite d'Onikage, oui c'était le nom du nunekin.

Bonjour, Ao, Onigake, heureux de vous rencontrer en cette soirée tardive, je me rappelle de vous deux, malgré que nous n'ayons jamais réellement discuté. Nous humains ne sommes pas stupide, vous en êtes un d'ailleurs. Sachez que les visions diffères, la différence fait rage dans notre société. Qu'une personne soit de Kiri, de Konoha, de Kumo ou d'ailleurs, elle a ses idéaux, ses envies et vous ne pouvez pas reprocher à l'humanité d'avoir ses volontés qui diffèrent. Un monde pareille serait plus qu'ennuyant, non la guerre n'est pas un plaisir, mais c'est elle qui tranche entre les idées, qui à force, pourra peut-être arriver à la paix. Nous ne pouvons pas nous délester des combats et de ces batailles entre villages avec seulement quelques mots, ça prendra du temps, mais croyez moi, un jour, nous y arriverons, à un monde meilleur, que son nom soit Kiri ou autre, il le sera, j'en suis sur, c'est mon nindô.

Après ces paroles venant de son coeur, Fuyuko se passa une main dans ses cheveux et à son tour pensa à sa famille, il avait la chance de toujours les cotoyer, de ressentir leurs souffle, leurs aspirations. Quel choc ça devait-être de perdre ces êtres chers, qui compte pour tous à nos yeux ! Il comprenait Onikage, on ne pouvait qu'en vouloir aux autres après tant de tragédies. Le shinobi de kiri regarda le nunekin dans les yeux, la tristesse en débordait, il attendait une réponse.

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