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 | | (#) Sujet: Kibini-sensei a besoin de moi Mer 17 Aoû 2016 - 0:06 | |
| Le printemps était la saison de l’année que je préférais, tous les arbres étaient en fleurs, la température était parfaite, ni trop froid, ni trop chaud. C’était à partir de cette période que le village était le plus éveillé. A 13h de l’après-midi, je décidais d’aller faire une promenade accompagnée de mes ninkens. Comme chaque membre du clan Inuzuka, j’avais une relation très spéciale avec eux. Les ayant pratiquement aidés à venir au monde, je me suis occupé d’eux comme une mère. Les deux loups avaient bien grandi avec les années. Yoi, le mâle et aîné de la petite portée m’arrivait pratiquement à la hanche. Il était du genre enthousiaste et fougueux, un peu trop peut-être ? J’adorais voir le reflet du soleil sur son pelage entièrement gris à l’exception de son ventre blanc, cela faisait ressortir ses iris bleus ciel. Shira, sa sœur, avait un pelage complètement roux avec des reflets blonds au soleil. Ses yeux ambrés faisaient ressortir une certaine autorité. Elle n’était que légèrement plus petite que Yoi mais avait souvent le dessus sur lui lors de leur joutes fraternelles. Son caractère n’était pas loin de celui de son frère, en d’autres termes, j’étais servie avec ces deux-là ! Shira semblait être la plus apte à prendre la place d’alpha de son père au sein de la meute de loups. En effet, elle savait se montrer très dominante avec les autres. Nous passions les limites du quartier Inuzuka et nous dirigions vers le lac qui se trouvait non loin. J’aimais m’y rendre et m’allonger dans l’herbe tandis que Shira et Yoi se dégourdissait les pattes. J’avais finalement fini par m’endormir. Je ne m’en rendis compte qu’en sentant deux léchouilles sur chacune de mes joues, qui se firent plus insistantes alors que j’ouvrais doucement les yeux. « J’ai compris, j’ai compris ! » Dis-je en riant de bon cœur. Je m’asseyais et m’étirais autant que je pouvais, et me rendis compte que Yoi et Shira étaient trempés. « Vous êtes encore allés dans le lac vous deux... » Prononçais-je avec un faux air de reproche. J’eus droit à différentes excuses, comme quoi je ne pouvais pas comprendre ce que c’était d’avoir chaud avec tous ces poils de la part de Yoi, ou, que si je m’étais bougé au lieu de faire la marmotte, j’aurais sûrement fait la même chose selon Shira. Il n’empêche qu’au vu de l’odeur qu’ils avaient après s’être roulé dans l’herbe, c’est moi qui devrais les laver. Chose que j’avais déjà faite ce matin !Après les avoir sermonnés pendant 5 bonnes minutes, nous retournions au quartier Inuzuka. Je les lavais rapidement puis décida d’aller à la clinique vétérinaire qui se trouvait non loin des portes du village. Pour y parvenir plus vite, je me mis à courir, adoptant une vitesse assez conséquente histoire de réveiller mes muscles.
C’est ainsi que j’arrivais devant le terrain d’entraînement. Alors que je continuais ma course, je reconnu Takeo qui s’entraînais avec un autre jeune homme aux cheveux gris qui ne me disait rien du tout. J’observais leur combat pendant quelques minutes, ils étaient forts tous les deux. Les deux ninkens de Takeo semblaient nous avoir remarqués, en effet ils avaient tournés leur tête vers nous. Je m’empressais de leur faire un signe de la main avant de reprendre ma route à la même vitesse que précédemment. Après encore quelques minutes, j’arrivais enfin à la clinique. J’avais à peine ouvert la porte qu’une voix me fit sursauter. « Ah ! Tu tombes bien Shizu ! J’aurais besoin de toi tout de suite ! Aller aller actives-toi ! » M’ordonna Kibini-sensei. Inuzuka Kibini - Vétérinaire du clan Inuzuka C’était elle qui m’apprenait les rudiments du métier de vétérinaire et bien sûr elle m’avait senti dès mon arrivé devant la grille. Yoi et Shira s’étaient allongés au sol et se reposaient de notre course. J’allais me laver les mains et mettre une blouse avant de lui demander pourquoi elle avait besoin de moi. « Je dois aller opérer de toute urgence un chien qui a avalé une capsule de bière au bloc B, nettoie-moi le bloc A où j’ai dû m’occuper d’un autre chien. » Dit-elle hâtivement.« Quoi ? C’est tout ? Moi qui pensais que tu allais me demander de t’assister... » Je n'arrivais pas à croire qu'elle me traitait comme un petit stagiaire.
« Psccht ! » Me lança-elle sèchement sans même m’accorder un regard.
« J’y vais, j’y vais... » Me résignais-je en soupirant. Il n’y avait pas à dire, j’avais le flair pour être là où on a besoin de moi. |
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