Ce fut ma première mission officielle hors de konoha à proprement parler, je ne partais pas bien loin même pas en dehors du pays à vrai dire, c'était une des ses missions banales inintéressantes mais je devais me plier aux ordres pour qu'on évite de trop m'emmerder. J'étais parfaitement conscient de ce que j'étais, de quel genre de personne j'étais devenu avec le temps, enfin, non que j'avais toujours été ! Pour être plus clair, je n'en avais rien foutre de cette femme et de son marmot, les autres ne m’intéressaient pas, qu'ils soient en détresse ou pas, si cela n'avait tenu qu'à moi je les aurais laissé se démerder, c'était pas mes histoires ; mais bon... J'étais au service de konoha, la belle affaire. J'allais donc me plier aux exigences et faire mon bon petit ninja, je priais pour que cela ne dure pas trop longtemps, j'avais d'autre chose plus vile à fomenter. Je ne prêtais aucune attention au village en le quittant, en effet, un amas de maison, de bois, de pierres, ne devait rien susciter, c'était normal non ?

Beaucoup de gamins, de nouveaux ninjas, genin et même des chuunin s'émerveillaient ou un truc du genre en voyant les immenses constructions faisant de konoha ce qu'il est, je ne comprenais pas pourquoi bref, j'étais dans la forêt tranquille qui entourait le village et je me dirigeais vers Kusa ou du moins un peu avant la frontière vers un village dont le nom m'inspirait tout autant que la mission en elle même, à mon avis c'était prévu pour tester ma patience et surtout mon dévouement, à moins que ce ne soit pas un test, enfin, dans un cas comme dans l'autre, c'était la merde. J'imaginais certaines personnes que je connaissais et dont je tairai les noms, dans cet environnement seraient hyper enthousiaste, ravi et tout les adjectifs un peu nian nian dans la même catégorie, ils me donnaient la gerbe, enfin j'avais très peu de chance de les revoir un jour et tant mieux. Ça y est, j'avais parcouru la distance séparant le village de de là où je résidais. Je n'eus pas trop de mal à trouver la maison où demeurait la fameuse femme.

Je poussai la porte de la maison, entrai, et fus accueillie chaleureusement par celle qui requérait notre aide. Je m’efforçais de me montrer humain, de sourire, elle semblait rassurée. Elle voulait taper la discute avec moi.. Elle pouvait causer, je pouvais l'écouter, elle n'en savait rien mais j'en avais rien à péter, puis au bout d'un moment, parce que je me faisais vraiment chier y avait pas d'autres mots.

• Et donc votre mari veut récupérer le bébé.. Vous savez s'il va envoyer quelqu'un ?

• Il a de l'argent il va payer des mercenaires, j'en suis sûre.

Ah ben voilà, au moins je ne me ferai pas chier longtemps, puis au passage, si je pouvais me défouler un peu...Bref, je m’asseyais dans le canapé, en sirotant le thé si gentiment pour moi préparé, mes amis allaient forcément devoir passer par là. Ha ha, qu'est ce que j'aimais enfoncer des portes ouvertes, c'était jouissif, peut être autant qu'une bonne manipulation !

On devait aller dans une ville proche du pays du feu, dans une cabane pour y récupérer un colis bien spécial : un bébé ! Je n'étais pas du genre à kidnapper à faire du mal etc, si cet homme avait perdu la garde de son fils en bas âge c'est qu'il y avait une raison précise. J'avais un peu de mal à me faire à ce genre de vie, travailler pour mon ancien village s'avérait pas si mal, au moins j'agissais pour le plus juste. Ce fut donc ma première mission,ou du moins mon premier contrat en tant que tel, que nukenin ! Enfin comme me le disait ma compagne : ''les histoires des uns et des autres ne nous intéressent pas, tant qu'on nous paye''.. Ouais je n'avais pas encore l'habitude moi. Je quittai donc le temple Habashi avec ma belle rousse, direction la frontière. J’espérais qu'on ne tomberait pas nez à nez avec un ninja de konoha, rien que d'y penser ça me stressait ! Donc, devoir s'attaquer à une femme seule pour lui voler son enfant ouais.. J'avais beau essayer de faire abstraction des détails, ça avait du mal à passer.

On atteignit assez rapidement la maison en question qui était effectivement une cabane qui faisait vraiment tâche au milieu des autres maisons, on était sûr de pas se tromper au moins. J'avançais dans l'allée devançant ma coéquipière de quelques pas, et je posais la main sur la cliche de la porte, m'apprêtant à la pousser, puis juste avant je me retournai vers elle en soupirant, elle s'immobilisa, je vis son regard me toiser exprimant un ''Quoi''. Je me souvenais de la première fois qu'elle m'avait regardé comme ça, y a longtemps quand je l'avais interpellé dans un couloir du temple pour lui avouer mes sentiments, à l'époque on se chamaillait plus qu'autre chose, et à chaque fois que je lui posais une question, ben, elle avait ce regard quoi ! Bref, j'ouvris ma bouche pour dire ce que j'avais à dire, le fond de ma pensée sur cette histoire.

-Franchement on aurait peut être put attendre d'avoir une mission d'un autre genre, parce que là ça craint un peu. Dis je en grimaçant.
-Elle va résister, c'est sûr.. Qu'est ce qu'on fera ?

Je n'étais pas sûr de notre coup, de plus ça me mettait vraiment la à l'aise ! Erf, la prochaine fois je ne la laisserai pas faire, je n'aimais pas être prit au piège, c'est pas parce qu'on est des ''nukenin'' qu'on doit agir tels des bandits ou jouer aux mauvais mercenaires, après on reporterait qu'on mec avec des yeux bizarres et une rouquine aux longs cheveux s'amusent à kidnapper des bébés, voilà la super réputation..

Citation :

Zanshi & Tsuna : Un vieux con vous a chargé de kidnapper un nourrisson vivant dans une petite cabane en compagnie de sa mère aux abords du Pays du Feu. Apparemment il en serait le père et aurait perdu la garde, ce qui le pousserait à agir ainsi. Récupérez-le et vous serez bien payés.

On avait quitté le domaine familial tôt le matin, je savais qu'il nous faudrait quelques heures pour parvenir à notre destination dans les temps ou pas trop tard au mieux. L'air était d'un froid mordant, beaucoup auraient préférés ne pas ressentir ce picotement intense du à des température dépassant tout juste la barre des zéros degrés Celsius, mais moi c'était le contraire en permanence ''chaude'', ne ressentant pas les variations de l'air sur ma peau, et bien je prenais goût à les sentir, un genre de masochisme aurait on put dire mais en moins pervers, bref tout ça pour dire que je tentais de limiter et de garder la chaleur que je dégageais naturellement.

On marchait sous un ciel plutôt couvert, d'un sombre annonçant la venue de la pluie ou peut être de la neige, enfin rien qui arrangeait mes affaire, bien que.. J'étais habituée à la marche, aux voyages plutôt long, je me demandais si Tsuna autant, se plaindrait il ? Quelques heures passèrent, pas un mot, un silence plat, presque dérangeant. Malgré son calme, je me doutais en l'observant que quelque chose n'allait pas comme il voulait, qu'un élément, je ne savais pas le quel, le contrariait, c'était comme s'il m'envoyait des ondes de négativisme sans pour autant s'exprimer. Il ne plut pas malgré les nuages noirs étaient vraiment menaçant.

Finalement nous arrivâmes à Otsuki, un petit village juste au bord de la frontière avec le pays du feu. Le hameau ne comptait que peu d'habitations ; on eut donc pas trop de difficultés à déterminer laquelle abritait notre cible. Kidnapper un enfant pour le rendre à son père, ok, je ne voulais rien savoir d'autres, qui avait raison qui avait tort, je m'en foutais ; on nous payait pour faire ça et rien d'autre, surtout pas pour réfléchir, c'étaient nos talents qui intéressaient notre commanditaire, pas nos facultés à penser, réfléchir ou encore à exprimer des sentiments sur des sujets ne nous concernant pas, on devait se montrer objectif, point final.

C'est là que je compris, à l'aide de l'intervention de mon collègue où se situait pour lui le malaise, il ne comprenait pas que dans notre position on ne pouvait faire les fines bouches, et plus encore notre contrat semblait lui poser un problème moral ou d'éthique. Je pris une profonde respiration en le fixant, en l'écoutant. Il était mignon mais de savoir si oui ou non on devait le faire, ce que cela nous apporterait au niveau de la réputation, la réaction de la mère.. Et je retins un mot précis : ''Mission'', non, ce n'étaient pas des missions, mais des contrats, là était la différence. Puis autre chose me frappa, il était devant moi ? Il s'apprêter à entrer dans cette modeste maison sans savoir ce qui s'y cachait ? Alors qu'il n'utilisait que des jutsu ''stratégiques'' ? Erf..

« Tsuna.. Tsuna.. Ce sont des contrats, et pas des missions ; on ne pet pas attendre aprés une ''mission'' de type héroïque pour nous faire vivre.. Tu dois faire abstraction de tout ce que tu penses et ressens, on est là pour le travail rien d'autre. Autre chose ; je vais passer devant, on ne sait pas qui se trouve là dedans.. »

Terminai je en souriant.

Je l'observai un instant, je savais qu'il ne répondrait pas à mes arguments, il était tout juste entré dans ce monde, dans cette facette de la vie d'un shinobi, il devait se plier à ses exigences, cela ne serait pas rose tous les jours, mais parfois c'était quand même plaisant, on pouvait même être gratifié par la reconnaissance, comme les habitants de Kusa vis à vis de moi. Je savais qu'il comprenait ou je l'espérais. Il n'avait certainement pas l'habitude de me voir sous cet angle, je m'étais endurcie, et en fait j'avais même très certainement beaucoup changé, j'en étais consciente. Je passai à côté de lui, le dépassant, et avant d'ouvrir cette porte, je lui fis un bisou sur la joue, toujours en souriant.

« Ça ira, tu verras ! »

Je pris la cliche entre mes doigts, et poussai la porte, l'autre main sur Seï'Ruseï prête à répondre à la moindre attaque avec la violence que je jugerai nécessaire, à savoir.. inouïe.

J'entendis les pas devant la maison, celle que je devais protéger n'attendait personne, cela ne pouvait donc être que ceux que je devais arrêter. Un grincement, la porte s'ouvrit. Je vis de là où j'étais dans le miroir placé juste à l'entrée deux ombres humaines, je ne pouvais distinguer leurs traits à cause de la lumière extérieur même s'il n'y faisait pas vraiment clair. Quoi qu'il en soit, je n'allais pas attendre de voir le blanc de leurs yeux pour les attaquer. J'employai alors une de mes techniques les plus nases, enfin, à mes yeux et la dirigeai vers l'entrée. Au moment où ce qui devait être la main d'un des mercenaires m'apparut je propulsai une centaine de billes lumineuses, concentré d'électricité. Ces petites perles d'énergies ne valaient rien seules mais en quantité c'était une autre histoire, en fin pas de quoi casser trois pattes à un canard non plus. Le mur fut impacté, marqué par mon attaque le plâtre ou je ne savais quel autre composant de la cloison se vaporisa dégageant un nuage de poussière blanchâtre.

Pendant ces quelques secondes, la jeune femme que je devais protéger avait quitté sa place elle s'était enfermé dans une chambre avec son bébé, elle avait bien fait, car ici ça allait devenir dangereux. J'observais alors, analysant la situation, il n'y avait plus un bruit, mais je me doutais qu'ils n'étaient pas morts suite à ce premier abord, me prenaient ils pour un débile ? Le nuage se dissipa dévoilant la porte broyée, et le mur presque détruit. Je voyais toujours l'ombre des agresseurs sur le sol, ils étaient stupides ou bien ? Être un ninja officiel n'était super, dans d'autres circonstances, je me serai barré par la fenêtre et j'aurai laissé les deux autres se démerder avec les mercenaires.. Avais je donc fait le bon choix en rejoignant Konoha ? Quelques doutes en moi s'immiscèrent puis je repris mes esprits, bien sûr que c'était le bon choix ! Haha ! Quelle question ?! Je revenais à mes agneaux, ils n'osaient pas entrer et se joindre à moi ? Pourquoi ? Ils ne bougeaient pas, à mon avis ils n'étaient pas des mercenaires ordinaires, je me souvenais des bourrins que j'avais payé une fois hein... Pas fute fute ! Mais là...

La fenêtre, j'y repensai rapidement, je créai un clone consistant pour garder la porte, et je me dirigeai vers la vitre donnant sur le devant de la cabane, je collai ma face contre le carreau, je devinais leur forme, à première vue, un homme et une femme, ils n'étaient que deux, ouf, j'essuyais la buée, me décalai vers la droite, je pus alors en faire une description très détaillée, le mec, assez grand très pâle, uhuh.. l'air gentil, et l'autre, la fille.. Des longs cheveux roux, écarlates même, euh.. Un regard de braise.. Euh euh... Hyper mignonne heu heu heu erf... Elle me disait quelque chose et malheureusement je ne mis que très très peu de temps à me rappeler : Zanshi, ma cousine, tain quand on parle du loup on en voit toujours la queue, là c'était véridique.. Mais qui était ce mec un de ses potes, probablement.. Et chose à la quelle je n'avais pas pensé, oui parce que je pensais à beaucoup de chose et mon cerveau ne gardait que les informations importantes ; ben si je les voyais, eux aussi pouvaient me voir, et cela ne loupa pas. Mon regard croisa celui du gars.. Horreur et damnation, ses yeux ! Ils n'étaient pas de la même couleur, ils n'étaient pas identiques ! What the fuck ! Je croyais qu'il était mort ! Son visage devint encore plus pâle lorsqu'il me vit, peut être aussi pâle que moi à sa vision... Aaaah.

Je reparti au côté de mon clone, et il affirma ce que j'avais vu en prononçant leurs noms à voix hautes. Je faisais mon camper, prêt à les mitrailler dés qu'ils franchiraient le pallier de la porte.. Puis une autre idée naquit dans mon esprit tordu, j'avais pas envie de me battre contre l'etna et le pétomane.. Je connaissais leurs capacités et les associés c'était trop cheaté pour moi.

Surtout, je n'étais pas prêt à les affronter, pas encore, je ne maîtrisais pas assez la résurection des morts pour leur faire assez mal !!! Bwhahaha. En plus j'étais sûr que la femme avait du m'entendre, elle devait se demander "quoi ?!".

À peine eut on ouvert la porte que le mur vola en éclat sous la pression d'un jutsu, il y avait donc quelqu'un arrivé avant nous ? Mais qui ? J'entendis du bruit venant de l'intérieur, je reculais d'un pas pour plus de sécurité et vis par la fenêtre un visage m'étant familier :Ama', je ne revenais pas de sa présence ici, celui qui d'entre tous les habashi était le plus méprisable, c'était d'ailleurs le seul à l'être autant ! Je me souvenais encore de lui, assez discret mais d'une mesquinerie sans comparaison, je le détestai et le sentiment était réciproque. Mais sérieusement, que faisait il là ce sale rat ? Ah... Le bébé, il était lui aussi là pour le bébé, je ne comprenais pas ! Visiblement il ne devait pas le protéger vu ce qu'il nous proposait, quelle ordure. Et j’avertis ma compagne.

-C'est Ama à l'intérieur, je l'ai reconnu. Lui dis je suffisamment bas pour qu'il ne puisse m'entendre.

Il devait être juste derrière la porte à nous attendre, c'était sûr. Mais nous devions entrer et récupérer ce pourquoi nous étions venus et ce n'était certainement pas lui qui nous arrêterait. Heureusement j'avais quelques techniques bien utiles dans ces situations, je devais créer une diversion pour permettre à Zanshi d'entrer. Je fis quelques signes et me concentrai un instant sur le hall d'entrée, ma coéquipière avait du comprendre quelle technique je m'apprêtais à utiliser. Après quelques secondes je prononçais les mots suivant :

-Dazzle Flash.

Et une lumière rouge vive éclata dans un son de claquement sonore, sortant de nulle part, comme un flash d'appareil photo dix fois plus puissant, suffisamment pour éblouir un humain. D'ailleurs je m'étais moi même éblouie, quel con. Mais bon mon attaque si elle avait porté ses fruits, et c'était plus que certainement le cas ; permettrait à la jeune femme de s'imposer dans cette maisonnette plus facilement. Le me frottais les yeux pour essayer de retrouver une vision plus nette, je n'avais pas prêté attention à ce qui m'entourait, je ne savais même pas si Zanshi avait put se servir de cette attaque pour y aller... En général on dit ''pas de nouvelle bonne nouvelle'' mais là, le silence m’inquiétait, enfin pas totalement, je pouvais entendre l'enfant que nous devions kidnapper pleurer, erf, je ne savais toujours pas si nous faisions le bon choix. Zanshi n'avait put changer au point de faire passer l'argent avant... ça ??

Je me remis de l'attaque après quelques secondes, m'apprêtais poursuivre la mission malgré mes doutes persistants.

J'observais, j'écoutais, je ressentais ; avant même que mon coéquipier m'informe de la présence d'ama je savais qu'un autre habashi était dans la maison, et il n'y avait pas trente six mille personnes, et encore moins parlant avec ce ton condescendant si particulier que seul une personne pouvait employer chez nous. Je serrai les dents alors que mon collègue initiait le combat avec un flash. Je connaissais bien son procédé ; au moment où je le vis soulever la main, je me cachai les yeux, un son distinct ; je les rouvris, et pénétrai dans la pièce en réalisant une série de signe, j'allais employer une technique de combat au corps au corps, j'avais vraiment envie de foutre une dérouillée à ce sale lâche. De mes poing maintenant clos s'éleva comme une fumée transparente, de la chaleur, j'observais encore et localisai ma cible.. Je couru vers lui, effaçant la distance de la pièce en quelques enjambées, mon poing allait s'abattre sur son visage narquois.

Amakuni était mon cousin et certainement la personne la plus méprisable que je connaissais, il avait soit disant participé à l'affrontement contre les uchiwa mais étrangement je ne l'eus pas vu à un seul moment, c'était lui qui devait couvrir les arrières de Tsuna. Uhm, un arrière goût amer dans la bouche, une envie de frapper, de blesser, et même s'il faisait parti de ma famille. Je ne le détestais pas jusqu'au jour J, et bien au contraire ; mais aujourd'hui je me demandais qui il était en fait, j'avais compris en y repensant assez souvent qu'il avait plusieurs personnalité, et que pour lui les relations avec les personnes n'étaient qu'un jeu, il n'avait d'intérêt que dans la manipulation des autres, à vrai dire, je ne l'avais peut être jamais vraiment connu. Mon poing était à quelques centimètres de son visage, il allait avoir mal, j'espérai que le mur derrière serai assez solide, ce serai dommage que je le détruise en l'envoyant dedans.

Je savais tout de même que ce petit blondinet était un habashi, alors peut être allait il trouver une parade, mais pour le moment il était en très fâcheuse posture et mon ami était juste à l'entrée, préparant certainement ma couverture.

« Mange çaaaa !! »

J'étais entré dans la maison, suivant Zanshi, le mur en face était en miette, et je ne voyais le corps du konohajin nul, juste une porte close, et ma coéquipière à proximité, puis j'entendis sa voix retentit de nouveau nous annonçant ce que j'aurai du prendre comme une mauvaise nouvelle, mais pas tant que en fait, cela m'arrangeait que la jeune femme ait pu s'enfuir avec son bébé, car j'était sûr et certain que ce dégénéré d'Ama aurait pu couper le gamin en deux comme il l'avait dit. Je n'avais pas envie de poursuivre la mère et son enfant pour le compte d'un empaffé battant sa femme, non vraiment.. Je regardais ma rouquine devant la porte, elle semblait hors d'elle, je savais ce qu'elle voulait faire, elle se préparait certainement à pulvériser le reste de la maison pour atteindre son cousin..

Je lui attrapai la main, brûlante, mais je me risquais à la tenir puis je lui parlai à voix basse pour éviter que l'autre n'entende.

-Laisse Zanshi, on aura d'autres occasions de gagner de l'argent et certainement de façon plus noble.. Puis ne te fais du mal pour lui ; ce n'est qu'Ama.

Je ne savais pas si ce que je lui disais pouvait l'atteindre à ce moment précis, son regard était le même que celui de l'affrontement contre les uchiwa, autant qu'il n'était pas très rassurant. Puis je la lâchais, j'entendis du bruit venant de l'extérieur, des bruits métalliques ; et des murs coula de l'eau, ça aussi c'était mauvais signe, je repris alors sa main, toujours aussi chaude ; et je la tirai vers moi. J'avais la nette impression que nous n'étions plus seuls, si on excluait Ama. Je couru vers le trou qu'elle avait dans le mur, tentant de l’entraîner avec moi.

-Je crois que d'autres sont là, des konohajin .. Soufflais je.

Au moment où nous fûmes à l'air libre, une nuée de shuriken manqua de nous faire connaître nos dernières heures. Nous n'avions plus qu'une solution, fuir, et au diable la mission. Nos vies valaient plus que n'importe quelles sommes d'argent, et plus que ma vie, c'était surtout la sienne que je voulais protéger. Et on aurait bien l'occasion de retrouver son cousin pour lui faire sa fête un de ces quatre, en tout cas là c'était clair, on était catalogué à Konoha...