Mon regard suivit l’oiseau blanc qui venait de reprendre son envol, ne pouvant détacher mes orbes de ce spectacle. J’observais comme les ailes fragiles mais noble à la fois, en un seule battement emmenait déjà au loin le petit corps. Ne laissant que des plumes sur son passage, sans se préoccuper de ce qu’il se passait au sol. Mes doigts se refermèrent sur le morceau de papier que j’avais dans la main, je n’avais pas encore ouvert la missive. Je sentais celui-ci se froisser sous mon étreinte qui n’avait rien de tendre. Ma gorge était serrée ainsi que mon coeur battait dans ma poitrine avec frénésie. J’hésitais toujours à déchirer les lettres, sans même en lire un seul mot.
Une fois de plus mes doigts se posèrent sur le haut de l’enveloppe et ôtait le bord verte. Sentant mes doigts trembler le long de la surface, j’essayais de garder mon calme, ne pas laisser le feu m’emporter. Il n’y avait qu’une seule personne qui m’écrivait et je la haïssais.
La surprise se peigna sur mon visage alors que ce n’était pas l’écriture ronde, délicate et avec une touche de fragilité, presque enfantine, qui avait l’habitude d’être coucher sur le papier. Non, la calligraphie était plus formelle et n’appartenait en rien à mon auteur habituel. Ce fut, la première fois que je souhaitai que ce soit le cas. Je n’avais pas besoin de lire les mots pour savoir que cela ne présageait rien de bon. J’avais un bon instinct et il ne m’avait jamais fait défaut.
Je cherchai un endroit pour me poser, ne pouvant me résoudre à continuer la route avec ce poids sur le cœur et encore moins dans l’estomac. Je me rendis compte que j’étais à la Cascade de Hi no Kuni. Un sourire ne tarda pas à naître sur mes lèvres, un sourire douloureux et sans aucune joie.
J’étais à la croisée des chemins, s’il n’y avait pas plus ironique ? Prenant une bonne respiration, je grimpai au sommet de la cascade et m’assied entre les jambes d’un des guerriers du passé. Même si celui-ci n’était pas si éloigné que cela, vu que la guerre s’était terminée, il y avait un peu plus d’un an.
La fuite me parut tentante, il suffisait juste de refermer la lettre, ne pas en prendre connaissance. Je savais que c’était une réaction puérile. Parce ne pas le savoir ne rendait pas l’information moins vraie. Me mordant la lèvre, je pris une bonne inspiration et commença à parcourir les quelques lignes qui se trouvait devant mes yeux.
Le vide de s’attarda pas à s’abattre dans mon être. Un jeu de lumière captura mon regard, m’empêchant de m’enfoncer trop profondément dans les méandres de mon propre esprit. Un rayon de soleil qui était venu frapper le pendentif que je portais au cou. Mes doigts lâchèrent la lettre pour serrer avec force le joyau en forme de larme qui reposait près de mon cœur.
Je possédais ce collier depuis que j’avais douze ans, un cadeau de Makio. Son existence même, avait toujours été la plus précieuse, de tous les présents possibles. Je n’avais pas besoin de plus mais le jour où il me l’avait remis. Il avait certifié que parfois il fallait un présent, parce que cela reliait les souvenirs. Et à présent c’était tous ce qu’il me restait. Aucune larme ne coulait de mes yeux, je n’avais pas besoin de laisser la pluie se déverser. Ma main se referma avec un peu plus de force et je me relevai.
J’observais l’eau frapper contre les parois en contre bas, une danse belle et violente. L’union parfait de la roche et de la rivière. Le bruit de la cascade sembla reprendre dans mes oreilles ainsi que les bruits de la nature environnante. Un sourire se dessina sur mes lèvres, ôtant, le sac qui se trouvait atour de mes hanches. J’eus une pensée pour celle qui me forçait à revenir à Kawa no Kuni, encore et encore. Cette même personne qui m’envoyait toutes ses missives, qui vivait dans un monde baignée de lumière et de joie. Elle avait choisit il y a longtemps, une existence sans Makio et de continuer à vivre avec ce choix. Je n’avais pas besoin de faire le mien, je l’avais déjà fait. Il ne me restait à présent qu’a le respecté.
Laissant un sourire jouer sur mes lèvres, je me disais que cet endroit portait décidément bien son nom. Laissant la brise du printemps jouer avec mes cheveux, j’avançais d’un pas et laissa mon corps ressentir les lois de la gravité.
L’obscurité guettait le village de Konoha. Il n’était pas très tard mais on pouvait apercevoir le soleil chuté au fils des minutes. Lentement le ciel venait à s’assombrir, le soleil rasait de plus en plus les plaines de Hi no kuni pour laisser place à une magnifique lune qui s’élevait au fur et à mesure que les secondes passaient. Lorsque la nuit vint recouvrir le village et que tout les octogénaires furent bordé dans leurs draps soigneusement repasser l’après midi même, les rues devenait un peu plus animé. Les plus fêtards sortait boire un coup dans le karaoké du coin ou allaient assisté à la représentation du nouveau spectacle monté par la jeune Hyo Hitomi. D’autre se contentait de traîner les rues entre amis afin de profiter de l’air froid et du calme de la nuit.
Pour Kaze c’était l’heure de rentrer chez lui, il avait travailler tard aujourd’hui et la journée fut longue et difficile. Peu de temps après l’ouverture de son dojo, plusieurs jeune garçons et filles c’était précipité pour apprendre à se battre ou perfectionner leur taijutsu. Il y avait des cours tous les jours mais qui généralement démarraient en fin d’après midi jusque tard le soir mais il aimait se qu’il faisait et faisait partager sa passion au plus jeune comme au plus vieux. Après avoir rangé les tatamis et éteins toute les lumières, il sortit et ferma lentement la porte coulissante. Pas de clef ni de verrou, le dojo était accessible à n’importe qui, n’importe quand, seulement pour avoir un cours sérieux et encadré il fallait attendre le retour du sensei : Kaze. Marchant face à la lune qui projetait une lumière tamisée sur le village, le jeune ninja regardait les petits commerces qui s’ouvrait un peu plus chaque jour. Konoha était devenu un village prospère et stable, cependant la guerre annoncé par le Shodaime Hokage n’allait pas arranger les choses…Ne voulant pas penser à tout ceci Kaze se secoua légèrement la tête et continua sa route. Arriver devant chez lui il poussa légèrement la porte puis pénétra dans son domicile, comme d’habitude, l’endroit était vide. L’endroit était plutôt petit mais c’était aurait appeler ça « un nid douillet ». Fatigué par la journée qu’il avait eu certains ce serait déjà affalé sur leur matelas et aurait fait de beau rêve mais pas lui. Il avait envie de se détendre après cette longue journée, il souhaitait se rendre à la cascade de Hi no kuni. Beaucoup de gens y vont le jour pour se baigner et se faire dorer au soleil mais la nuit il n’y à personne et sa serait une bonne occasion de profiter de cette endroit pour lui tout seul. Il attrapa son sac et y mit le strict nécessaire ainsi que y rangea son bandeau frontal. Normalement il ne devrait pas faire de mauvaise rencontre mais si cela devrait se produire autant ne pas montrer qu’il était un ninja de Konoha. Une fois son sac prêt il s’en allat comme il était venu et prit la direction des portes du villages pour se rendre à la cascade.
Ayant déjà fait plusieurs fois le trajet Kaze connaissait quelque raccourcis qui le conduisirent rapidement à l’endroit souhaité. Une petite heure de trajet tout au plus lui permit de ce rendre à la cascade légèrement éclairé par les rayons de la lune. Alors qu’il était à peine arriver sur les lieux, il retira sa ceinture et quitta son kimono et plongea dans l’étendu d’eau. Plutôt fraîche elle réveilla les sens de Kaze qui pataugeait gentiment mais après quelque mouvement de nage il sortit de l’eau. Entièrement nue il marcha jusqu’à son sac pour prendre une serviette et se sécha avant de remettre son kimono. Une fois qu’il fut r’habiller il sortit cette fois-ci de son sac, une sorte de duvet. Après un petit bain de minuit, une bonne nuit à la belle étoile. Le shinobi adorait ce genre d’escapade nocturne. Il s’installa confortablement (ou pas) dans son duvet à même le sol et fermi les yeux. Morphée allait se charger de rendre son sommeil paisible et agréable…
La nuit fut courte pour le jeune shinobi, à peine endormi que quelque heures plus tard le soleil venait se heurté à ses yeux. Il entrouvrit doucettement les paupières et s’étira tout en baillant. Il sortit de son petit duvet et le rangea immédiatement dans son sac. Le soleil était rayonnant et ce n’était pas pour déplaire à Kaze, les rayons lumineux venait le réchauffer suite à sa nuit passer dehors. Utilisant une nouvelle fois l’eau de la cascade pour faire sa toilette, le shinobi songea tout de même à rentrer au village. Peut-être qu’une mission l’attendait ou quoi que se soit d’autre, ne voulant pas non plus s’éterniser ici il prit ses affaires et décida de rentrer au village mais alors qu’il leva les yeux il put voir les statues des guerriers qui s’était affronter autrefois. Pourquoi ne pas passer par la haut pour rentrer au village, il pourrait avoir une très belle vue et cela changera du chemin habituel. Grimpant jusqu’en haut des deux statues il pouvait voir à des kilomètres à la ronde d’immense étendue boisée…C’était magnifique.
Tournant les talons pour se rendre au village, il put remarquer la présence d’une jeune fille. Assise au bord de la statue elle restait statique jusqu’au moment où elle se releva pour sûrement contempler l’immense étendu d’eau qui se trouvait quelque mètres en dessous. Tournant la tête pour continuer son chemin il ne put s’empêcher de regarder une nouvelle fois la jeune fille qui était face à la chute d’eau. Il posa encore une fois les yeux sur la jeune femme qui cette fois-ci avait décidé de défier les lois de la gravité. Après avoir effectuer un pas en avant la jeune fille se laissa tomber dans le vide. Jetant son sac sur le coté Kaze accouru et plongea au bord de la statue tout en tendant son bras pour venir attraper la jeune femme. De justesse il réussi à saisir le fin poignet de la jeune fille.
« Tenez bon, je vais vous aidez ! »
Tirant de toute ses forces pour hisser la jeune fille jusqu’au sommet il n’arrivait pas à se redresser pour forcer avec ses jambes pour avoir plus de puissance. Passant d’abord par les genoux il réussi à se redresser et parvint à la remonter avec plus de peur que de mal. Encore un peu choqué par se qu’elle venait de faire, la jeune femme était resté silencieuse. Elle avait un visage fin et beau, ses yeux marron regardaient avec surprise Kaze. Apparemment elle ne semblait pas croire que l’on allait la sauver. Une petite brise d’air vint faire bouger sa longue chevelure brune. Le jeune ninja essaya de rassurer la jeune fille.[/color]
« Ne vous inquiétez pas ça va aller...Vous n’avez rien à craindre de moi, je m’appel Hiroshi Kaze. Et vous comment vous appelez vous ? »
Il était clair qu’elle avait essayer de mettre fin à ses jours mais pour quelle raison ? Pourquoi vouloir écourter sa vie ? C’est ce que Kaze voulait savoir.
Il venait de la sauver de justesse d’une mort horrible. La chute qu’elle avait voulu entreprendre allait simplement être stoppé par le mur d’eau et de roche qui se trouvait juste en dessous. Il n’avait pas bien l’habitude de sauver la veuve et l’orphelin mais lorsque ce genre de situation arrive, la monté d’adrénaline est si intense que l’on se sent poussé des ailes pour venir en aide la personne en question. Cependant une fois la demoiselle revenue sur la terre ferme il ne savait pas trop quoi lui dire. C’est assez rare que l’on sauve quelqu’un du suicide in extrémiste comme il venait de le faire alors il lui avait simplement demandé son nom avant de s’être précédemment présenter mais la jeune femme ne se doutait pas qu’un homme allait l’empêcher de commettre l’irréparable. Elle était donc encore sous le choc.
La demande de Kaze restât sans réponse, la jeune femme ne lui avait même pas prêté attention et quoi de plus normal. Lorsqu’on en arrive au suicide c’est que la vie n’a plus aucun sens pour nous, on est vide de tout sentiment, rien ni personne ne peut nous aider. Alors qu’il était assis sur les genoux, le corps presque inanimé de la jeune femme entre ses bras elle ouvrit la bouche et en sortit un seul mot. Machan….Machant ?...Méchant ?...Voulait-elle lui dire que c’était mal de lui être venue en aide ? Non sa devait être autre chose. Un ami, un parent ?...Alors qu’il cherchait toujours qui pouvait bien être ce Machan, Kaze n’avait pas remarqué que la jeune femme le fixait de ses petits yeux marrons. Tournant timidement la tête pour la regarder il décida d’allonger la jeune fille dans l’herbe et venir se poster à ces coté. Ces magnifiques petits yeux noisette continuaient de fixer le jeune homme qui ne lâchait pas non plus la jeune dame du regard. Avant de lui redemander une nouvelle fois son nom et si elle allait bien, il dégagea avec une certaine délicatesse le visage de la jeune fille en écartant les deux tresses sur le coté.
« Est-ce que ça va ?... »
Demander à quelqu’un qui a tenter à l’instant même de se suicider si il allait était plutôt quelque chose de stupide il fallait l’admettre. Cette jeune demoiselle devait allait très mal pour en arriver là mais c’était une façon d’établir le dialogue et de pouvoir ensuite l’aider à aller mieux. Une fois qu’il ait fini sa phrase, Kaze se tourna brièvement pour tirer son sac juste à coté de lui et plonger la main dedans pour en sortir sa gourde. Il plaça une main derrière la tête de la jeune femme pour l’aider à se relever et approcher la gourde des fines lèvres de la jeune dame. Elle ne bu qu’une petite gorgée de l’eau fraîche que contenait la gourde. Le soleil était haut dans le ciel et la chaleur en était presque fatigante, la jeune dame devait sûrement être assoifée.
« Au risque de me répéter je m’appel Hiroshi Kaze et vous ? Comment vous appelez vous ? »
Encore une fois le jeune combattant demanda à la jeune dame son identité, espérons que cette fois-ci elle veuille bien lui répondre malgré son état actuel.
Je restais allongé sur le sol à contempler le ciel, je n’étais pas essoufflée et mon cœur ne battait pas la chamade. Après tout ce n’était pas la peur qui avait dicté mes actes bien au contraire, j’avais décidé de rencontrer la faucheuse. Mon corps était à l’instar de mon esprit, vide. Il ne montrait aucune réaction allant de pair avec mes sentiments.
Mes yeux étaient perdu dans l’immensité des cieux, je suivais du regard chaque nuage qui apparaissait pour ensuite se fondre ou mieux se poursuivre. Le vent aidant leur progression, cependant, une ombre vint bientôt teinter ce tableau. L’homme qui m’avait arraché à la douceur d’une mort, s’approcha, j’entendis plus que je ne vis, s’accroupir près de moi. Il appuya avec force et détermination sans pour autant violé ma bouche, un objet et un liquide glacé ne tarda pas à se rependre sur ma langue avant de glisser dans ma gorge. Il me fallut plusieurs secondes avant de constater que c’était de l’eau. Je levais ma main doucement vers le poignet du shinobi, il devait en être un pour avoir réussi ce tour de force, afin d’éloigner la gourde.
Heureusement, celui-ci n’insista pas, du moins pas sur ce point. Retenant un soupir, je glissais ma main sur le sol, laissant l’herbe me caressée la paume et fit de même avec l’autre. Utilisant la force de mes bras, je me relevai sans me précipitation. Je laissais mes yeux noisette observer mon vis-à-vis. Celui-ci était grand, bien que la malnutrition de mon enfance fasse que j’étais petite, je pouvais dire que ce n’était pas ma taille qui en était la cause. Des muscles puissants jouaient sous le kimono qui ressemblait à ceux des Dojo de Tetsu no kuni. Au vu de la masse, il n’avait certainement eut aucun mal à me soulever malgré que je faisais quand même près de 55kg.
-« Nagareboshi Rui » Déclarais-je d’une voix qui n’était pas plus haute qu’un murmure, je n’avais pas l’habitude de parler avec un timbre énergique mais la vie avait quitté aussi cela.
Un vide immense, comme si des milliers de bras voulaient que je m’enfonce dans les ténèbres et je ne demandais qu’a les rejoindre. Aucun sentiment ne venait déferler en moi, j’étais comme une grotte lors d’une marée. Je sentais mon corps, je savais que je n’étais pas morte mais au delà de cela ? N’est-ce pas le signe que je n’étais plus qu’une carcasse sans vie ?
-« Pourquoi ? » Demandais-je alors que je n’avais même pas la force ni même l’envie de me mettre en colère alors qu’il m’avait arraché au bras de la faucheuse.
Ce n’était qu’une simple question. Est-ce que tout le monde aurait agit comme il venait de le faire ? Depuis quand le monde et celui qui le peuplait n’était plus égoïste ? Peut-être celui-ci ne voulait pas voir son corps sans vie, le spectacle pourtant qui n’avait plus rien de traumatisant. Après tout, la guerre était encore marquante. Qu’est-ce que cela apportait à cet individu, qu’elle saute à pieds joint dans le terrain de jeu de la mort ?
L’eau fraîche venait s’écouler lentement dans la gorge sèche de la jeune dame. Buvant quelque gorgée, elle repoussa doucettement le poignet de Kaze pour qu’il cesse de lui donner à boire. Refermant calmement la gourde, il vint la redéposer dans son sac avant de revenir vers la jeune fille inactive. Après un moment de silence, la jeune femme avait décidé de se redresser. Prenant appui sur ses mains elle se releva sans se précipité, Kaze se releva en même temps, il restait vigilant et la tenait du regard de peur qu’elle ne veuille se rejeter dans le vide.
Les deux jeunes personnes s’observait mutuellement, comme il avait put le remarquer juste avant, la jeune femme était plutôt jolie, de petite taille par rapport à lui. Ces yeux marron allaient de pair avec sa chevelure qui était légèrement secoué le vent. D’une voix timide et sans grande conviction, elle répondit à Kaze. Elle s’appelait donc Nagareboshi Rui. Malgré qu’elle ait répondu au jeune guerrier, elle ne semblait pas aller mieux, elle était comme absente, elle était comme dégoûtée d’avoir été sauvé. Ne sachant plus à quel point la vie était un cadeau précieux que l’on nous avait donné à la naissance. Après s’être présenter, la jeune femme enchaîna avec une seconde phrase. Du moins un mot…Pourquoi ?...Pourquoi l’avoir sauver ? Pourquoi avoir aider quelqu’un qui voulait mettre fin à sa vie ?...Parce que c’était humain. Personne ne peut laisser une telle chose se passer sans rien faire. L’Homme est sûrement la pire espèce que la planète n’ait jamais portée. Une espèce avide et corrompu qui ne vie que pour le pouvoir et l’argent. Il y a heureusement quelque exception, de rare personne qui ne se préoccupe pas de l’argent ou du pouvoir et Kaze en fait partie. Il a su apprécier la vie dans un monde où l’on ne se préoccupe plus de personne. Malgré tout, la question qu’elle venait de lui poser l’avait un peu gêné et il ne savait pas trop quoi répondre.
« Pourquoi vous avoir sauver ?...Je sais pas trop quoi vous répondre…Pour moi sa me semblait normal d’aider quelqu’un dans une tel situation. N’auriez vous pas fait la même chose ?...Je ne sais pas se qu’il s’est passer pour que vous décidiez d’en arriver là mais je n’allait tout de même pas rester là à vous regarder vous écraser cent mètre plus bas… »
Que pouvait-il dire de plus ? Il l’avait sauvé et quoi de plus normal, n’importe quel être humains ayant un minimum de civisme aurait fait la même chose. Cela dit une question lui trottait dans la tête…la même que la jeune Rui…Pourquoi ?. Pourquoi vouloir se jeter dans le vide, que s’était-il passer pour qu’elle en arrive à un tel extrême ?...Mais est-ce bien polie de demander ce genre de chose ? Comment allait-elle le prendre ? Parler de se qu’on a sur le cœur peut parfois nous aider à nous en sortir mais peut aussi nous aider à nous enfoncer… Timidement il demanda à la jeune femme se qu’il lui était arriver.
« Sans vouloir être indiscret…Je peux vous demander pourquoi vous avez voulu en finir ? Que s’est-il passer ? »
Il venait de la sauver mais il n’allait pas la laisser dans un tel état. Il allait l’aider, la soutenir pour qu’elle surmonte cette épreuve qu’est de reprendre goût à la vie. Il était prêt à consacré son temps et son amitié à cette jeune fille.