Travaillons les valeurs. ⌈Kawaguchi Shitaike⌋

Notre jeune héros ne perdit pas à un seul instant et convoqua le lendemain le Genin qu’il avait envoyé à l’hôpital. Kibō avait fixé le rendez-vous dans son bureau au Palais du Kazekage. Le Chasseur de Chimères avait fait une demande pour une mission, mais n’ayant aucune réponse de la part des distributeurs, il décida de profiter de cette attente pour former son nouvel élève personnel. Malheureusement pour lui, de la théorie l’attendait. Le bras droit du Kazekage avait besoin de transmettre une certaine volonté et plusieurs valeurs à son disciple avant d’entreprendre quoi que ce soit.

Une pile de dossier résidait sur le pupitre du second du village. Le plus gros tas correspondaient aux inscriptions à l’examen Chûnin international qu’il avait organisé. Le Kawaguchi ne s’était pas inscrit, pensait-il ne pas être à la hauteur ? Cependant, même si c’était le cas, ça lui aurait fait une bonne expérience et il aurait pu découvrir le monde extérieur rien qu’en étant en contact avec tous ses Shinobis venant des quatre coins du Yuukan. Kibō introduira le sujet à la fin de son entrainement mental, s’il ne l’oubliait pas bien sûr.

L’heure du rendez-vous approchait à grands pas et Shitaike ne devait plus tarder. Le Genin avait intérêt à être à l’heure et surtout arriver sans cigarette aux lèvres, sinon il allait ramasser une rouste monumentale et l’élève de Kioshi n’allait pas se priver de le renvoyer à l’hosto, mais cette fois-ci pour un séjour un peu plus long.

La porte émit plusieurs sons à la suite de quelques coups et cela indiquait que le Kawaguchi était là et à l’heure.

- Entre

Annonça le second du Rokudaime. Toujours affairé sur son document il ne leva même pas le regard, voulant finir l’écrit qu’il avait sous la main.

- Je t’en prie, prends place.

Dit-il, Shitaike était invité à s’asseoir sur le seul autre fauteuil de la pièce, qui se trouvait en face du bureau de Kibō. La plume de notre jeune héros allait de haute en bas, laissant plusieurs signes les uns à la suite des autres. Il termina sur sa signature avant de remettre la plume à sa place, il plaça le document dans le tiroir avant de poser, pour la première fois de la journée, son regard sur son élève.

- Alors, comment te sens-tu, tu vas mieux ?

Demanda-t-il le sourire aux lèvres (fier de l’avoir envoyé à l’hôpital).

Mon séjour à l’hôpital n'avez pas été mon meilleur souvenir en effet, mon senseï ne faisait pas dans la dentelle et j'avais été bien amoché. Enfin bref j'étais enfin sortie et bien sur Kibô senseï n'avait pas perdu une seconde pour se faire rappeler à mon bon souvenir, à croire qu'il m'espionnait.

Toujours est-il qu'une heure après ma sortie je fus convoqué devant lui. Il ne m'avait pas été précisé la raison de cette convocation, même si je m'en douté, cela concernait mon entraînement. Sur le chemin du palais du conseil souverain, je réfléchissais au caractère de mon mentor. Il semblait vouloir la perfection de ma part et était apparemment intransigeant. En effet durant mon séjour à l’hôpital j'avais pausé quelque question au sujet de Kibô, et se que j'avais appris avait confirmé mes crainte. Ce n'était pas la première fois que l'élève du Kazekagé envoyait l'un de ses élève à l’hôpital, il semblait même que c'était systématique et qu'il pourrait prétendre à une chambre réservé pour ses dernier vue la fréquence de leurs visites.

Mais il était selon les dires très compétent et chaque élèves qui avaient profité de son entraînement avaient été promu à des poste important, du fait de leurs aptitude. C'était d’ailleurs mon objectif et j'étais prêt pour cela à tous les sacrifice, même si cela devait faire mal et je comptais sur Kibô senseï pour ça.

J'arrivais enfin a destination, je me présentais à la porte du bureau et frappais afin de m’annoncer, j'étais à l'heure pour une fois preuve de ma motivation. Je fus invité à rentrer, le bureau de Kibô était encombré de dossiers se qui montrait la charge de travail qui était alloué au second du village. Me présentent une chaise mon supérieur m’invitât à prendre place, ce que je fis docilement. Il semblait calme et concentré dans son travail je décidais donc de ne pas l’interrompre et de lui laisser l'initiative de la parole.Il apposât sa signature sur un dernier document avant de poser enfin son regard sur moi. Je me disais bien que c'était trop beau pour être vrais en effet Kibô me demanda un sourire moqueur sur les lèvres, si j'allais bien. Je n'en croyais pas mes yeux et mes oreilles il se foutais littéralement de ma gueule en direct live. Mon sang ne fis qu'un tour et je regrettais immédiatement mes paroles.

-Très bien juste quelques égratignures, rien de bien méchant. Je suis plus solide que vous les pensez.

Merde, ne le provoque pas tu va encore finir avec quelque chose de cassé. Même si j'étais en train de changé s'était indéniable, le changement ne pouvait de faire intensément et j’espérais que cette bravade ne me vaudrais pas de sanction.

Juste quelques égratignures ? Recommençait-il à jouer au dur ? Qu’elles étaient les conditions que notre jeune héros avait imposé pour prendre Shitaike sous son aile, qu’il arrête de jouer au Bad Boy, non ? Un regard noir se posa sur le Genin, afin de lui faire comprendre que ce n’était pas le comportement à entreprendre en présence du bras droit du Kazekage. Au moins, il n’était pas arrivé avec une cigarette en bouche, c’était un bon début. Le Kawaguchi avait des progrès à faire et Kibō ne pouvait pas espérait que son disciple change du jour au lendemain, alors il allait laisser passer pour cette fois.

- Je t’ai convoqué aujourd’hui pour travailler sur les valeurs d’un ninja et celle d’un homme, un vrai.

Avant d’être des Shinobis, Kibō et Shitaike étaient des hommes et ils devaient se comporter en tant que tel. Un homme se devait d’être fidèle, honnête, courageux et de parole. Notre jeune héros allait transmettre ces valeurs à son héritier, cela allait peut-être à l’encontre des principes du Kawaguchi, mais pour le savoir, l’élève de Kioshi avait un exercice plutôt simple.

- Je vais te poser une série de questions et tu devras me répondre rapidement. Je te rassure, il ne s’agit que de choix, tu n’auras pas besoin de réfléchir.

Normalement. Une conviction était dite rapidement, mais si Shitaike mettait plus de temps pour répondre, ça voulait dire qu’il n’était pas certain ou qu’il essayait de répondre de façon à faire plaisir à notre jeune héros, chose qu’il ne devait absolument pas faire.

- Guerre ou Paix ?

Une seconde, le compte à rebours avait débuté.

- Nation ou Suna ?

Deux secondes.

- Clan ou Village ?

Trois secondes.

- Coéquipier ou Mission ?

Quatre secondes.

- Toi ou ton coéquipier ?

Cinq secondes.

- Savoir ou Pouvoir ?

Six secondes.

- Viande ou Poisson ?

Sept secondes.

- Bière ou Sake ?

Huit secondes.

- Homme ou Femme ?

Neuf secondes.

- Brune ou Blonde ?

Dix secondes et fin de l’interrogatoire. Kibō avait commencé avec une question « facile » pour terminer sur des questions privées et légèrement déplacées. Le Kawaguchi devait se demander à qui il avait remis son avenir, à un fou ? Probablement, mais ne dit-on pas que la frontière entre la folie et le génie est infime ?

Ouf, il m'avait juste lancé une regard réprobateur signe qu'il avait bien saisie le sarcasme. Décidément rien ne lui échappait à lui. Mais il ne m'avait pas punit, je mesurais ma chance. Je ferais attention à présent. Selon ses dire il m'avait convoqué afin de m’inculquer des valeurs qui selon lui faisaient un ninja. Comme si j'ignorais tous ça, j'avais été à l’académie je ne sais pas si il s'en rappelé. Enfin bref il ne fallait pas le contrarier, j’acquiesçais donc d'un signe de tête. Il m’annonça que je devais répondre à une batterie de questions et cela rapidement sans réfléchir. Très bien j'étais prêt un nouveau signe de tête et il commença.

-Paix

-Suna

-Village

-Mission

-Coéquipier

-Savoir

-Viande

-Bière

-Femme

-Brune

J'avais répondu avec sincérité même si quelques fois le choix était difficile ou voir, la réponse un peu personnel. Mais je n'avais rien a cacher et j'étais fière de mes convictions. J'étais sur que j'allais devoir m'expliquer sur certaines réponses aussi je regardais mon senseï dans les yeux dans l'attente de son verdict.

Shitaike semblait avoir compris l’exercice. Sans se faire prier, il répondit immédiatement aux questions de notre jeune héros et ses réponses étaient pour le peu surprenantes. Pas toutes, mais certaines avait intrigué le bras droit du Kazekage. Inutile de repasser les réponses logiques ou celles sans importance, tout comme la gente féminine préférée du Kawaguchi ou encore le choix entre la paix et la guerre. Cependant, il y avait deux trois points qui méritait d’être repris et le Genin allait devoir s’expliquer. Cette phase impliquera de la réflexion, c’était ici que son cerveau allait rentrer en ébullition.

- Bien, tu ne t’en sors pas trop mal. Je vois que nous aimons tous les deux le même type de femme.

Commença-t-il pour détendre l’atmosphère, Shitaike n’allait pas finir à l’Ergastule pour ses réponses et il devait prendre cette entrainement avec beaucoup de sérénité, il n’y avait pas d’examen. Les deux Sunajins allaient simplement échanger leur vision du monde et convaincre l’autre que sa vision était meilleure. Il n’y avait rien de mieux qu’un échange d’opinion pour ouvrir encore plus son esprit et avoir une bonne approche avec le monde extérieur, les avis pouvaient facilement diverger et les échanger permettait aux individus de comprendre un peu mieux tout ce qui les entourait.

- Pourquoi Suna plutôt que la Nation ? Ce qui se passe en dehors des murs du village t’importe peu, pourtant tu souhaites la paix, serait-elle uniquement pour Suna ou le monde entier ?

Le second du village passait les réponses au scanner pour trouver une faille dans ses réponses ou mettre le Genin dans le doute et le faire réfléchir.

- Je suis un peu perplexe sur la réponse concernant ton clan, pourquoi préférer le village, il s’agit tout de même de ta famille, non ?

Kibō faisait exprès pour embrouiller le Kawaguchi, il ne disait pas que sa réponse était fausse, mais il était prêt à sacrifier son clan au détriment du village, pas tout le monde n’était prêt à un tel sacrifice.

- Si je comprends bien, la réussite d’une mission est plus importante que tes coéquipiers ? Peux-tu m’expliquer ton raisonnement, s’applique-t-il dans tous les cas de figure ?

Il y avait essentiellement ces trois réponses à comprendre, pour le reste, Kibō était plutôt en accord avec son disciple. D’ailleurs, au-delà de l’image du Bad Boy, Shitaike cachait en lui un esprit héroïque, il était prêt à mourir pour un coéquipier et cela n’était pas donné à tout le monde, mais sera-t-il le cas dans une situation réelle ? Les paroles ne correspondaient pas toujours aux faits. Le Chasseur de Chimères aura l’occasion de tester cela en mission, mais avant de penser aux missions, Shitaike devait justifier ou plutôt détailler ses réponses.

Quoi ? Une blague ? Sérieusement Kibô senseï venait de faire une blague ? Je n'en croyais pas mes oreilles, cette homme n'étais finalement pas qu'un bloque de glace après tous. Enfin bref le moment des explications venait de sonner et une série de questions complémentaires me fut posé, comme je m'en étais douté. Mais l'atmosphère contrairement a l’accoutumé était détendu et cela ne sonnait pas comme un interrogatoire mais plus comme une discussion entre deux personnes normales , et j'aimais ce genre de chose, et oui j'en avais peut-être pas l'apparence mais j'aime philosopher. La première question portait sur mon choix de Suna par rapport au village alors la on commençaient fort, c'était l'une de mes plus forte conviction.

-Alors pour vous répondre je dois dans un premier temps vous donner ma vision de se qu'es un ninja. Pour moi un ninja et une personne qui entraîne son corps et surtout son esprit pour le mettre au service des autres, il fait cela dans le but de transcender le possible et le commun des mortel et avoir une vision claire et pragmatique sur le monde qui l’entoure. Enfin s'est à quoi j'aspire dans mon cas. Le village de Suna regroupe tous ces gens qui ont mit leurs capacités hors du commun au service de la nation et dans le but de protéger les simples gens. Alors la question a se poser et que deviendrais la nation sans le village de Suna. Ma réponse est la suivante, si la nation était un corps humain le village en serais le cœur. Si le corps est blessé et que le cœur bat toujours alors, il pourra être réanimer mais, si le cœur est détruit alors le corps finira par mourir lui aussi. Les habitant de la nation son notre troupeau et nous en somme le berger, sans nous je pense que le loup ne tarderait pas à décimer le troupeau. Par loup je veux bien sur parler des autres nations et village.

La deuxième question avait pour sujet le choix du village au détriment de mon clan. La réponse était en partie lié à ma première réponse.

-Qui serais-je pour faire passer ma famille avant tous le village, somme nous meilleurs, sommes nous indispensable ? Nous sommes comme chaque ninjas de se village des rouages dans la machine bien huilé qu'es Suna. Sans la machine les rouages ne servent à rien. Et pour répondre à votre question, bien sur que j'aime ma famille, mais nous sommes des ninjas et nous nous devons de rester pragmatique et de ne pas nous laisser submerger par l'affectif, même si celui-ci a sa place.

La troisième question était l'un des choix difficile que j'avais eu a faire. Mais j'avais analysé la situation avec logique comme à mon habitude.

-Tout dépend de la mission, encore une fois tout est lié. Si la mission met en balance la survie du village alors oui elle est plus importante à contrario comme j'ai répondu si sauvé un coéquipier ne met pas en périls la mission alors je donnerai ma vie pour lui, nous sommes tous une grande famille et si nous ne soutenons pas les les autres alors personne ne le fera pour nous.

Je m'étais livré sans faux semblant car comme dit avant je suis fière de mes convictions et je ne les cacheraient pour rien au monde car pour moi c'est ça la voie du ninja.

Shitaike marquait un point. Les villages cachés étaient des camps militaires, ils regroupaient les forces d’un pays et sans eux, les pays étaient vulnérables. Alors logiquement, Suna passait devant Kaze. Une réflexion correcte de la part du Kawaguchi, mais les choses fonctionnaient de la sorte si le village se comportait correctement. Ce dernier ne devait pas prendre d’initiative pour le pays, il devait suivre les ordres du Daimyos, car au final, c’était cette personne qui était au-dessus de tout le monde.

Le Genin voulait opérer pour le bien du village, sa famille était certes importante, mais pas au point de négliger ses priorités Shinobis. Encore une fois, notre jeune héros fut surpris par la vision de son disciple, ce dernier se montrait très mature et avait les idées très claires, il savait où il allait et quel était le chemin à suivre. À l’entendre parler, Kibō ne voyait pas en lui un Bad Boy, mais un ninja modèle. Tout le monde devait avoir une telle conception de la vie de Shinobi, mais tout dépend des personnes, cela pouvait être plus compliqué.

Le manipulateur de sable aborda la dernière question avec une analyse – à nouveau – correcte. Son choix dépendait des enjeux de la mission, si la survie du village ou de ses habitants étaient en péril alors il n’hésitera pas à sacrifier un coéquipier, mais s’il pouvait se sacrifier à la place d’un collègue il n’y pensera pas deux fois non plus. En théorie, Shitaike semblait être parfait, mais ses actes allaient rejoindre ses paroles ? Le bras droit du Kazekage allait bien entendu mettre le Kawaguchi à l’épreuve.

- Tout est clair, tu possèdes une vision correcte de la vie d’un Shinobi, mais tu t’apercevras que la théorie n’est pas aussi simple à appliquer.

L’entrevue n’était pas censé être aussi courte, mais comme le Genin était conscient de la voie qu’il avait entrepris, il était inutile de s’attarder encore plus longtemps sur cette partie de l’apprentissage. Kibō réfléchit sur d’éventuelles autres questions, mais pour le moment il avait eu les réponses dont il avait besoin.

- Très bien, j’en aurais fini avec ces questions de valeurs. Normalement, on devrait m’apporter un ordre de mission pour toi dans la matinée, en attendant, je vais en apprendre plus sur toi. Quelle est ou quelles sont tes affinités et ta/tes spécialisations ?

Le second du village passa sur l’aspect technique d’un ninja, à savoir l’affinité de son Chakra et son style de combat, ce dernier était souvent en lien avec la spécialisation choisie.

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