Rencontre de Kibo senseï

N ous étions en milieu de journée, le soleil trônait haut dans le ciel de Suna, la chaleur était à son paroxysme. Je marchais en direction du palais du Kazekage. Cela faisait maintenant un moment que j'avais terminé mes études à l'académie, ayant appris là-bas tout ce que je pouvais en tirer. Je menais depuis une vie solitaire et m'entrainais seul. Ce n'est pas que je ne voulais pas me mêler au reste du village mais, après plusieurs demandes il semblait qu'il n'y avait plus de place dans les équipes du village. Je commençais à désespérer de trouver un senseï. Ma progression s'en étant ressentie j'avais un peu de retard par rapport aux autres ninjas de mon âge. Il faut le dire cette situation commençait à me peser. C'était donc sans grande conviction que je me rendais de nouveau au palais afin de solliciter une place dans une équipe shinobi. Ma persévérance était mise à rude épreuve, aussi je me sentais seul, durant la guerre j'avais participé à quelques combats mais, jamais en face à face, toujours en arrière garde. Je ne m'étais donc jamais trop mêlé aux autres combattants. C'est comme cela qu'à vingt ans je me retrouvais sans un seul véritable ami. C'est peut-être également pour cela que je me cachais derrière mon look de Bad boy, qui sait.

Toujours est-il que mes pas m’avaient mené devant l'antre du Kazekage. Lieux de pouvoir s'il en est. Je n'avais pas trop d'espoir que ma demande soit acceptée mais, je ne pouvais pas rester dans l'inaction c'était contre ma nature. Une clope au bec j'entrais. Les lieux étaient à la hauteur de leurs fonctions et le hall d'entrée magnifiquement décoré. De nombreuses personnes attendaient eux aussi un entretien et une réponse à leurs requêtes, aussi je m'étais placé dans un coin nonchalamment appuyé contre le mur en attendant mon tour.

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L’examen battait son plein, Kibō voyageait entre les bureaux du palais pour s’occuper ou plutôt garder un œil sur le bon déroulement de l’événement qu’il avait lui-même organisé et les tâches de bras droit que son Kazekage et maître lui assignait continuellement. Depuis ce matin, il n’arrêtait pas de faire de va-et-vient dans les couloirs du Palais, on devait le prendre pour un hyperactif, mais il n’avait pas le choix s’il voulait contrôler et s’assurer que toutes les tâches qui lui étaient assigné soient correctement exécutées.

La pause de midi arriva ou plutôt l’heure de manger. Il n’y avait pas vraiment de pause lorsqu’on était surchargé de travail, mais le corps de Kibō réclamait de la nourriture et s’il voulait continuer d’être aussi productif il devait impérativement satisfaire son estomac. L’élève de Kioshi quitta les bureaux et emprunta l’escalier qui descendait dans le hall du palais pour sortir de l’établissement. Depuis le haut des marches, il contempla la file humaine qui n’avait cessé de grandir depuis les premières heures du matin, le Rokudaime Kazekage avait également passablement de boulot. Au final, notre jeune héros s’en sortait bien et il aurait aimé narguer son maître en lui souhaitant un bon appétit sachant pertinemment qu’il ne pouvait pas prendre de pause lui.

Une fois à l’entrée du Palais, le second du village remarque un jeune homme en train de fumer à l’intérieur. Une provocation ? Malgré l’appel de son ventre, Kibō ne pouvait pas laisser passer un tel comportement entre les murs du ninja le plus fort du village. Se rapprochant de sa cible, le Chasseur de Chimères arriva à mettre sur le visage du rebelle, Kawaguchi Shitaike. Ayant droit aux différents dossiers ninjas, le bras droit du Kazekage connaissait pratiquement toutes les recrues de Suna.

- Bonjour.

Dit-il tout en marquant un temps d’arrêt et posant son regard sur la cigarette allumée.

- Sais-tu qu’il est interdit de fumer à l’intérieur ?

Le Genin s’était peut-être simplement oublié ou peut-être qu’il désirait attirer l’attention sur lui pour qu’on le prenne plus rapidement en charge.

- Puis-je t’aider ou tu souhaites absolument rencontrer le Rokudaime Kazekage ?

Il y avait une énorme queue, le Kawaguchi allait devoir attendre des heures pour s’entretenir avec l’Ombre du Vent. Si sa demande n’était pas trop indiscrète et importante, peut-être que le Chasseur de Chimères pouvait lui donner une réponse.

J ’étais appuyé contre le mur tranquillement, je fumais et en même temps, j’étais plongé dans mes pensées. L’examen Chunin battait son plein et je n’y participais même pas, en même temps sans équipe, ni senseï, comment espérer avoir le niveau pour décrocher une promotion. Je devais évoluer, commencer à faire des missions pour le village et ensuite quand je me serais fait remarquer je pourrais alors m’inscrire à l’examen et qui sait peut-être obtenir le grade tant convoité.

Plongé dans mes pensées je n’avais pas vu approcher le jeune homme, je l’avais remarqué qu’à partir du moment où il s’adressa à moi. Il me fit remarquer qu’il était interdit de fumer dans le bâtiment. Je levais la tête afin de voir qui était le nouveau venu. La personne que je voyais, était plus petite que moi, dans les un mètre soixante-dix, de carrure normal il avait une chevelure blanche très reconnaissable. Et en effet je le connaissais, en même temps qui ne connaissais pas le bras droit du Kazekage ? Sans me laisser le temps de répondre à sa remarque sur la cigarette, il enchaîna en me demandant la raison de ma présence en ces lieux et en me proposant son aide. Cela me changeais que quelqu’un me remarque et en bien, de plus le fait que ce soit le bras droit du Kazekage ne gâchait en rien mon plaisir. Aussi j’éteignais ma cigarette avec un regard contrit et j’enchainais sur un ton désinvolte (bas quoi j’ai une réputation de Bad boy à entretenir moi).

- Oh ! Désolé j’étais perdu dans mes pensées et j’ai oublié de l’éteindre. Mea-culpa mon gars. Au faite, salut moi c’est Shitaike Kawaguchi.

J’espérais que mon phrasé familier n’allait pas le choquer, en même temps nous avions le même âge et il n’était pas Kazekage après tous. Je glissais mes mains dans mes poches et j’enchainais.

- Bah pour le Kazekage tous dépend de si tu es capable de répondre à ma question. Alors attend que je t’explique en gros l’histoire. Je suis sortie de l’académie il y a un petit bout de temps maintenant et depuis ce temps-là je viens toute les semaines pour pouvoir entrer dans une équipe. L’problème c’est que à chaque fois on m’envoie chier en me disant et je cite « il n’y a plus d’équipe disponible » (mimant de manière grotesque la réponse). Comment je fais-moi pour progresser sans senseï tous seul dans mon coin, Hein ? Et pour les missions j’y vais tous seul, hein ?!

J’avais enfin fini ma tirade et il faut dire que ça me faisais du bien de sortir ce que j’avais sur le cœur mais, je craignais que la façon avec laquelle je m’étais adressé au jeune homme ne lui ai pas plu. J’enchainais donc sur un ton plus doux.

- Désolé pour l’énervement, mais ça commençait à me peser.

Un langage familier était utilisé par le Kawaguchi qui parlait à son supérieur comme s'ils avaient élevé les cochons ensemble. D'accord, ils avaient le même âge, mais Shitaike pouvait montrer un minimum de respect pour le Chasseur de Chimères. Notre jeune héros ne demandait pas d'être vousoyé, d'ailleurs, il demandait à tout le monde de le tutoyer, mais ce qui le dérangeait le plus, c'était l'attitude du Genin. Il s'était forgé une image de mauvais garçon et il semblait y tenir, quitte à devoir manquer de respecter à ses supérieurs. Fallait-il le remettre en place ?

- Si l'on ne t'a pas encore assigné à une équipe, c'est peut-être parce que tu ne le mérites pas ?

Dit-il calmement pour titiller le membre du clan de Tsukiko. Kib_ pouvait devenir une ordure s'il voyait que certaines valeurs de la vie étaient bafouillées. Cependant, le bras droit du Kazekage avait une idée en tête et sa réplique faisait partie du plan.

- Suis-moi, allons voir si tu mérites de faire partie d'une équipe, peut-être que l'on se trompe…

Ajouta-t-il en parlant du Conseil et de ceux qui formaient les équipes au sein du village. L'élève de Kioshi avait pour idée d'aller tester les capacités du jeune homme, même s'il voulait plutôt qu'il se défoule vu qu'il semblait tendu par sa situation actuelle. Sans rajouter un mot de plus, le second du village quitta l'établissement pour se rendre sur les terrains d'entrainement qui se situait au nord du centre-ville.

Le trajet se fut dans le plus grand des silences, Kib_ marchait devant le Genin, gardait une posture droite et un air sérieux. Notre jeune héros appréciait les membres du clan Kawaguchi, pour lui, ils devaient être imbattable dans le désert et leur place devait se situer tout en haut de la pyramide de Suna. Malheureusement, le clan n'était pas reconnu à sa juste valeur et était un peu délaissé, peut-être que Tsukiko réussira à rendre cette gloire au blason de son clan, enfin, c'était ce qu'espérait le bras droit du Kazekage.

Une fois sur les terrains d'entrainement, le petit-ami d'Ema fit signe au Genin se stopper, alors que lui continuait de marcher pour prendre ses distances. Il s'arrêta et fit volteface pour regarder droit dans les yeux le Bad Boy.

- Montre-moi ce que tu vaux…

Annonça-t-il simplement- Si Shitaike montrait un certain potentiel, alors peut-être que notre jeune héros le prendrait sous son aile. Sinon, il ira faire la queue au Palais et s'entretiendra avec le Rokudaime Kazekage.

Moi ? Ne pas l'avoir mérité ? Non mais j'avais vraiment toute entendu, j'avais fais tous se que l'on m'avaient demandé, j'avais travaillé dur afin de maîtriser les techniques de mon clan. Bon il est vrais que je n'avais jamais été le plus respectueux du monde envers mes aînés mais, de la à être exclu de toutes équipes. Là, il m'avait ébranlé, en même temps quelle idiot j'étais de m'adresser au bras droit du Kazekagé sur ce ton. Là c’était sur je n'aurais jamais d'équipe me disais-je. Alors quelle ne fut pas ma surprise lorsque Kibô, me demanda de le suivre afin de prouver que je pouvais faire partie d'une équipe, et encore mieux il remettait en doute les décisions du conseil. Alors la j'étais sur le cul, si je peux me permettre. Je le suivais donc sans faire de commentaire, il marchait devant moi droit comme la justice. Ce garçon ne payait pas de mine, mais il devait être sacrément doué pour être le bras droit de nôtre Kagé, de plus le ton calme avec le quelle il s'était adressé a moi couplé à sa démarche de conquérant me laisser présager que l'individu avait confiance en lui. Qu'a cela ne tienne, j'allais lui prouver que j'étais motivé et que j'en voulais.

Il m'avait emmené jusqu'au terrain d’entraînement nord, il me dit de faire halte, alors qu'il prenait un peu de distance avec moi. Il se retourna vers moi et son regard m'avait transpercé aussi bien qu'une épée.

-- Montre-moi ce que tu vaux…

Alors ça c'était une phrase de Bad boy comme je les aimes. Mais bon trêve de rigolade, alors se serait un affrontement, il n'y allait pas avec le dos de la cuillère celui-là. Bien c'était très bien, j'en avais envie en plus de cela et un vieux sage avait bien dit un jour « Le meilleur moyen de connaître une personne est de le combattre » enfin un truc du genre.

-- Ok !

Je lançais une cigarette en l'air avant de la rattraper habillement en bouche, de l'autre mains je craqué une allumette et j'allumais ma clope.

-- Kawaguchi style !

Je joignais mes mains en une série de sceaux rapide et plaquais mes deux mains au sol, j'utilisais un style de combat que je tenais des maître de mon clan, ils l'utilisaient d'une façon meurtrière. Pour ma part je considérais mon niveau comme passable comparé aux leurs. Le bute de la manœuvre était de ramollir le sable sous les pieds de mon adversaire afin de le déstabiliser fortement, j’enchaînais immédiatement avec une autre séries de sceaux et là jaillir des sables mouvants des piques de sable effilés. Pas le temps de me reposer sur mes lauriers, je fini avec un sceau unique et un shuriken de sable s'envola à toute allure vers l'autre shinobi. Cet enchaînement était de mon cru et j'en étais plutôt fière même si je doutais de son efficacité face à un adversaire tel que Kibô, j'y avait mis tout mon cœur comme à chaque fois.

--Advienne que pourra …

murmurais-je.

Techniques:

Notre jeune héros croisa les bras et contempla la mise en scène de son adversaire avant le combat. Une chose était sûre, ce Shinobi était unique. Son image comptait passablement pour lui, la preuve, malgré qu’il soit tout seul avec Kibō, il continuait ses manières de mauvais garçon et prit la peine de s’allumer une cigarette avant le début du combat et lancer avec fierté la phrase « Kawaguchi Style ». Intérieurement, le bras droit rigolait face à cette scène, mais il appréciait la personne qui était fidèle à lui-même, un bon point en soi.

Le second du village attendit l’offensive de Shitaike sans broncher du regard et cette dernière ne se fit pas attendre. Le sol sous les pieds de Kibō se mit à bouger, notre jeune héros s’appuya sur ses jambes pour ne pas perdre l’équilibre, mais il ne pouvait pas bouger au risque de tomber. Avait-il finit ? Vraisemblablement pas, le Kawaguchi lança un Shuriken de sable à l’encontre de l’élève de Kioshi alors que ce dernier sentit soudainement des piques surgirent du sol. Le Chasseur de Chimères n’avait pas activé son sens de l’anticipation et malheureusement, il ne put esquiver les piques de sable, mais il arrêta leur ascension, ainsi que le projectile à l’aide d’une technique d’Onkyôton.

Le bras droit du Kazekage contracta tous ses muscles et dégagea une puissante onde sonore détruisant les piques et le Shuriken. Néanmoins, il avait les pieds en sang, les piques avaient tout de pénétrer, mais il ne ressentait aucune douleur. Le regard toujours plongé dans celui du Genin et les bras croisées, Kibō tenta d’intimider son adversaire en montrant que, malgré la flaque de sang qui s’était former à ses pieds, il ne souffrait pas, comment cela se faisait-il ? Son pouvoir Suzurane lui permettait de ne pas ressentir les effets de la douleur durant un certain temps et cela pouvait effrayer plus d’un adversaire.

Sans perdre un seul instant de plus, notre jeune héros se déplaça à une vitesse phénoménale qui avoisinait le déplacement instantané. Il se retrouva dans le dos de son adversaire du jour, il posa une main sur son épaule et avec l’autre il frappa dans le dos. Sans anticipation, le coup était inévitable et il allait le sentir passer, mais Kibō avait prit soin de lui réserver une petite surprise avec cette offensive.

HRP:

M a technique avait touché, je n'en croyais pas mes yeux. Mais il y avait un léger problème, mon adversaire du jour avait les pieds transpercé par mes piques de sable mais, il ne semblait ressentir aucune douleur. Pire encore, il me lançait un regard à vous glacer le sang et cela malgré le sang qui commençait à imbiber le sable à ses pieds. D'un seul coup sans même bougeait le petit doigt, une onde de choc avait explosé autour de lui, réduisant en poussière mes de jutsu. Son regard me faisait me sentir minuscule, il n'était pas humain ce mec ? Me demandais-je à ce moment là.

- Là ça pue.

A peine avais-je prononcé ses mots, qu'ils s'étaient confirmés. Un nuage de sable ce trouvais à l'endroit où se situé le shinobi quelques seconde plus tôt. Je restais complètement effaré par sa vitesse. Je sentis une pression sur mon épaule, et merde il était derrière moi, je pausais mes mains au sol afin de lancer une technique de défense et là … Rien, enfin si, une douleur affreuse me transperça le dos, ma bouche s’ouvrit sous le choc et je crachais ma cigarette ainsi qu'un gerbe de sang. Je valdinguais dans le décor en une roulant dans tout les sans avant de finir ma course contre un arbre dans un choc qui fit craquer l’écorce. C’était moi ou mes cotes venaient de craquer sans douceur aucune ? Je crachais une nouvelle gerbe de sang dans un spasme douloureux.

- Aoutch ! Tu ma bien eu.

Je me relevais avec de nombreux grognements et sortais mon paquet de cigarette maintenant en miette dans ma main. Je le balançais au sol.

- Tu me dois un paquet.

Je me remettais en une position de garde digne d'un vieillard, du sang au coin des lèvres. Chaque geste me faisait souffrir au delà du possible mais, il était hors de question d'abandonner là, pour une fois que quelqu'un me remarquait. J'allais tenir et je savais que ça aller faire mal, très mal.

- Aller ramène toi, je suis pas encore mort. Je suis pas arrivé jusqu'ici pour flancher pour deux trois petits bobo.

Je faisais le malin mais j'étais au bord de l’inconscience, encore un coup comme ça et c'était fini pour moi.

techniques:

Il en voulait encore ? Quel téméraire ! Voilà un autre aspect que notre jeune héros appréciait chez ce personnage plus qu’original. Cependant, n’avait-il pas remarqué que son flux de Chakra fût entravé ? Il ne pouvait plus que se battre à mains nues et encore, dans son état cela devenait difficile, voire impossible vu qu’il avait en face de lui un expert en Taïjutsu. Kibō s’avança gentiment en direction du Genin qui avait adopté une position ridicule. Il tendit son bras droit en diagonal contre le sol et invoqua, à l’aide d’un sceau sur son poignet, son Katana.

- Effectivement, tu n’es pas encore mort, mais cela ne saurait tarder.

Dit-il continuant de le regarder droit dans les yeux. S’il faisait ça depuis le début, ce n’était pas pour l’intimider, mais pour lire dans son âme, comprendre ce qu’il ressentait dans certaines situations bien spécifiques. Le second du village put en tirer des conclusions plutôt encourageantes, Shitaike n’avait non seulement une image de Bad Boy, mais également une âme de mauvais garçon, il n’avait pas peur de la mort et cela pouvait se lire dans ses yeux, ces derniers n’étaient pas le miroir de l’âme ? Une fois face au Genin, l’élève de Kioshi abattit sa lame pour la planter à côté du fumeur.

- Tu comprends pourquoi personne ne veut de toi, tu es faible Shitaike…

Déclara-t-il avant que de faire disparaître son Katana dans un nuage de fumée.

- …, mais c’est pour cette raison que tu suivras mon enseignement, pour devenir un puissant Shinobi.

Le bras droit du Rokudaime fit volteface et entreprit une marche en direction de l’hôpital.

- T’arrives marcher jusqu’à l’hôpital ou je dois te porter ? Je crois qu’on a tous les deux besoins de soins.

Demanda-t-il toujours en titillant le Genin qui n’allait pas se laisser porter par son supérieur, il était bien trop fier pour montrer qu’il était blessé et mal en point. Voilà une autre épreuve, savait-il serrer les dents et se rendre par ses propres moyens jusqu’à l’hosto ou succombera-t-il avant ? Pour sa part, Kibō pouvait maintenir son sceau actif pour éviter de ressentir la douleur. On pouvait voir cela comme de la triche, mais il utilisait les techniques qu’il possédait, il avait assez souffert par le passé pour se priver d’un tel Jutsu.

J'étais vraiment mal au point, je ne pensais pas résister au moindre assaut de la part de Kibô. L'enfoiré il m'avait dégommé comme si j'étais un enfant. Je me sentais ridicule et la rage me glaçait
les entrailles, après tant d’entraînement je n'avais pas autant progressé que j'aimais le croire. Qu'importait, à ce moment la j'étais prêt à risquer ma vie, je n'avais jamais eu peur de la mort, car pour avoir peur de mourir il fallait avoir quelque chose à perdre, et moi je n'avais rien. C'était un coup de poker soit je raflais la mise soit j'étais mis hors jeu pour de bon mais, vue le lot à la clés je ne pouvais pas reculer. Combien de personne pourraient se venter d'avoir pour senseï personnel le bras droit du Kazekagé ? Très peu à mon avis.

Bien le sunajin s’avançait vers moi. Il tendit son bras vers le bas et un sabre se matérialisât dans sa main. C'était donc la fin pour moi, me disais-je. Je ne me laisserais pas tuer sans combattre ça c'était certain. Je tentais de canaliser mon chakra, sans y parvenir, je ne savais pas par quelle miracle mais, mon adversaire m'avait privé de mon chakra. Il était vraiment redoutable. Il était trop tard pour agir mon adversaire était maintenant à porté, je le regardais dans les yeux ne cillant pas une seconde malgré la douleur qui me lacérait le corps.Je ne mourrais pas la tête baissé. Il fit un geste vifs de son bras et planta son sabre à coté de moi avant de me murmurer que j'étais faible et que c'était la raison pour laquelle aucune équipe ne voulais de moi. Il ajoutait la violence psychologique à celle physique, non, sérieux ? Il enchaîna avec une phrase qui me fit oublié toute douleurs ou animosité. Il me proposait de suivre son enseignement, intérieurement j'étais au paradis, même si physique j'étais dans une sorte de bug physique, restant immobile bêtement. Il me titilla en me défiant d'arriver à l'hosto par mes propres moyens mais, à ce moment je n'en avais rien à faire.

- Hé mec ! On va faire un contrat toi et moi.

Je l'interpellais la puissance de ma voix me faisant souffrir le martyre je toussais sur le moment crachant du sang sur le sol.

- Je te promet de faire des effort à l’entraînement de me donner a fond et de devenir le ninja le plus fort du village en échange tu promet de m'offrir ton enseignement et de ne pas me lâcher tant que je n'aurais pas atteint mon objectif.

Je tendais mon poing en direction de mon nouveau senseï.

- Tchek ?!

Un contrat ? Il n’avait pas à se soucier de ça, Kibō avait déjà pensé aux règles de vie auxquelles Shitaike allait devoir se soumettre s’il voulait suivre l’enseignement du bras droit du Kazekage. Néanmoins, le Kawaguchi promit de belles choses sans que notre jeune héros ne lui demande rien. Alors ça, il ne s’y attendait pas, le second du village penserait que le méchant garçon joue son rôle jusqu’au bout. À croire qu’il tenait à cet apprentissage, mais dans quel but ? Voilà une question que l’élève de Kioshi allait sans doute poser par la suite à son futur disciple, mais avant cela, ils avaient besoin de soin.

- Ça te va décidément pas de faire le mec sérieux.

Avoua-t-il tout en tapant dans le poing de Shitaike. Ce contact était une promesse des deux parties, Kibō ne l’abandonnera pas en cours de route, alors que le Kawaguchi s’appliquera sans relâche jusqu’à devenir un pilier de Suna, mais il allait souffrir et énormément. Le duo se dirigea tant bien que mal à l’hôpital suite à ces belles paroles. Une fois sur place, les deux Shinobis furent pris en charge sous les yeux ébahis des infirmier/ères. Ils subirent tout deux des contrôles et les soins adéquats pour palier aux blessures reçues lors du précèdent combat.

Le Chasseur de Chimères spécifia que les deux Sunajins devaient être placer dans la même chambre, les lits côte à côte. Notre jeune héros devait éviter de poser les pieds à terre, sinon les points de sutures risqueraient de sauter, car oui, il avait dû se faire recoudre les deux pieds. Kibō fut le premier dans la chambre, l’intervention du Kawaguchi demandait plus d’analyse et d’applications. L’élève de Kioshi en profita pour faire une sieste et récupérer l’énergie perdue plutôt dans la journée, mais le Genin ne tarda pas à arriver dans la chambre.

- T’es vivant ? C’est un déjà un bon point.

Dit-il tout en se basculant sur le rebord du lit et s’asseoir, sans pour autant poser les pieds à terre. Il fixa son apprenti qui était recouvert de bandage.

- Bon, profitons de cette pause pour mettre au clair certaines règles.

Il marqua une pause avant de poursuivre.

- Un, tu ne fumes pas en ma présence. Deux, lorsqu’on s’entraine tu arrêtes ton cinéma de mauvais garçon. Je te veux sérieux et déterminé. Trois, ose abandonner et tu signes ton arrêt de mort. En dehors de ça, tu fais ce que tu veux. Si tu veux jouer les tombeurs, fais-le, si tu veux fumer, fumes, mais avec moi, tu changes de comportement. Des objections ?

Termina-t-il tout en regardant dans les yeux le Kawaguchi momifié.

Après avoir scellé notre contrat de nos poings nous nous étions dirigés vers l’hôpital de Suna, là-bas nous avions été pris en charge. Mes blessures nécessitaient de nombreux soin et je passais entre les mains de nombreux médecins avant de rejoindre ma chambre ou m'attendait Kibô senseï. Ce titre me faisait bizarre, je n'avais jamais noué de lien avec personne, enfin je veux parler de liens durables. Cette relation élève, maitre m'intriguait au plus haut point. Je rentrais dans la chambre, nos lit avaient été placés cote à cote et je soupçonnais Kibô d'en avoir fait la demande. Les pieds de mon nouveau maître étaient bandés et sans le vouloir se constat me remplis de fierté quelques secondes, je n'étais pas si inoffensif qu'il voulait bien me le faire croire. Ce sentiment n'avait duré que quelques secondes, en effet je revenais sur terre en constatant mon propre état qui était tous bonnement lamentable, une vrais momie avec tous ces bandages. Un comble pour un habitant du désert qui plus est un Kawaguchi.

Alors que je m'installais, ou plutôt que l'on m'installais sur le lit et une fois que l'infirmière eu pris congé, Kibô se mit en position assis sur son lit, tout en me balancent une vanne bien sentit. Il voulais apparemment mettre au clair certaines règles qu'il m’énumérât ensuite. Pour résumé en gros il voulait que je sois un élève modèle, que je ne fume pas devant lui et que j’arrête mon jeu du Bad boy. Pour la cigarette même si c'était devenu une seconde nature pour moi, il suffirait que je me mette la dose avant les entraînements, Pour se qui est de mon « jeu » du Bad boy là sa aller être plus compliqué. Je me cachais derrière se rôle depuis si longtemps que c'était devenu une partie de moi, cela aller être très dur de refréner mes habitudes. Pour finir Kibô lança une menace qui n'était pas du tous voilées, par rapport à se qui m’arriverais en cas d'abandon durant l’entraînement.

- OK pour la clope, pour se qui est du Bad boy qui vous dis que je ne suis pas réellement comme ça ? Enfin bref je ferais de mon mieux pour me tenir.

Je laissais un petit temps, Kibô me fixait de son regard intense une fois de plus, j'avais vraiment l'impression qu'il pouvait lire en moi et cela me faisais peur. Bon il fallait bien commencer à un moment, je commençais donc a y mettre les forme puisque s'était ce qu'il voulait.

- Excusez moi Kibô senseï, mais serai-je votre seul élève ? Et si oui en quoi consistera mon entraînement exactement ? Je suis conscient qu'a mon age me fait d'être encore Guenin n'est pas normal et que le fais de ne pas avoir eu de senseï si longtemps m'a fais prendre du retard, aussi je suis prêt à mettre les bouchées doubles et cela le plus tôt possible.

Malgré mon air de Bad boy j'étais loin d'être idiot, enfin s'était se que mes professeurs de l’académie disaient de moi, il me trouvais même d'une intelligence particulière lorsqu'il s’agissait d'analyser un problème et de le résoudre. Je comptais bien montrer a mon senseï qu'il ne regretterait pas de m'avoir pris sous son aile.

Shitaike accepta les conditions de notre jeune héros, il était prêt à sacrifier son côté Bad Boy pour recevoir les enseignements du bras droit du Kazekage. Il remarquera assez vite que cela aura valu la peine. Si Kibō l’avait pris sous son aile, ce n’était pas pour uniquement le faire passer Chûnin ou lui apprendre quelques Jutsus, mais pour véritablement le transformer et le rendre un Shinobi redoutable. Cependant, il voulait avant tout que ce Genin devienne un Homme, avec des valeurs et une loyauté hors du commun. Suna devait pouvoir compter sur ses capacités, ainsi que son clan qui avait besoin de posséder un ninja puissant dans ses rangs.

Le Kawaguchi n’allait pas être l’unique élève du second du village, car ce dernier possédait déjà une équipe complète.

- Je possède une équipe de trois, Toshiro Ogami qui a été mon élève personnel et qui l’ai encore. Il est devenu membre du Kakumeigun. Il y a également Yamada Tetsui, cousin du Kazekage et Zenzaburô Ema, tous les deux sont inscrits à l’examen Chûnin. Si j’avais eu une place, je t’aurais pris dans mon équipe, mais cela n’est pas plus mal, tu auras un apprentissage personnalisé, je pourrais suivre ta progression avec beaucoup d’attention.

Avoua-t-il avec toute honnêteté.

- Cela te pose un problème ?

Demanda-t-il ? Il ne comprenait pas le sens de sa question, avait-elle une réelle importance ? Le Genin élucidera le mystère de cette interrogation. Le planning concernant son apprentissage n’était pas encore établi, jusqu’à ce matin, Kibō ne savait pas qu’il allait avoir une autre recrue sous son aile. Cependant, il connaissait dans les grandes lignes les sujets qu’ils allaient aborder pour faire progresser Shitaike.

- Et bien, ton apprentissage variera entre théories, entrainements et missions. J’ai besoin de connaître tes limites physiques et intellectuelles avant qu’on se lance dans une mission, mais avant cela, j’aimerai connaître les raisons qui t’ont poussé à entreprendre la voie du Shinobi, ainsi que ton Nindô.

Conclut-il laissant la parole à son nouvel élève. Le Chasseur de Chimères devait connaître le Genin pour pouvoir travailler avec lui correctement. Il commença donc par la base en lui posant des questions élémentaires, qui deviendront plus détaillées et pointues par la suite.

Ainsi Kibô senseï possédait déjà une équipe complète, et pas des moindre, elle était composé d'un membre du Kagemingun autant dire la pointure des ninja de ce village, les forces spéciales de Suna.
Les deux autres membre eux, étaient en passe de devenir Chunin, j'avais vraiment du retard a rattraper. Kibô me demanda si cet état de fait me pausait un problème. Comment dire, il voulais savoir si le fait que le bras droit du Kazekagé me prenne en mains personnellement,qu'il me fournisse un entraînement unique adapté à ma personne me pausait un problème, bien évidemment que non, et je lui en faisait part immédiatement.

-Vous rigolez, un entraînement personnel du disciple du Kazekagé, non aucune objection. C'est juste que je n'ai pas beaucoup d'amis dans le village alors j’espérais, enfin bref ce n'est qu'un détail.

Il enchaînât sur une description rapide de mon entraînement comme je le lui avait demandé. Cela consisterais vraisemblablement en un entraînement théorique, physique puis en divers missions. Cette dernière partie résonnait a mes oreilles comme une douce mélodie, enfin je pourrais montrer ma valeur. Mon senseï m’interrogeât ensuite sur les raison qui m'avait pousser à devenir shinobi, c'était un sujet assez sensible pour moi, une question très personnel que l'on ne m'avait jamais posé. Je ne savais pas si j'arriverais à lui répondre, cela remuait beaucoup de chose. En même temps si il me pausait la question s’était qu'il intéressait à moi d'une manière ou du autre, de plus il semblait lire en moi se pourrait-il qu'il ai percé ma carapace. J'avais laissé un petit moment avant de répondre, et finalement je me jetais à l'eau.

-Ce qui m’a poussé sur la voie du shinobi ? Pour comprendre je dois vous livrer une partie de ma vie aussi sachez que vous êtes la première personne a qui je parle de ça.

Le ton de ma voie avait changé, j'avais abandonné tous mes air de Bad boy, je laissais tombé mon armure poussé par le besoin de me livrer à quelqu'un de faire confiance pour une fois.

-Mes parent sont pour moi plus des géniteurs que de véritables membres de ma famille. En effet je ne sais pas pourquoi, si j'étais désiré ou non mais, toujours est-il que je n'ai jamais vraiment compté pour eux, ils ne s'occupaient jamais de moi me laissant dans mon coin et faisant comme si je n'étais pas la. Alors en grandissant j'ai appris à me débrouiller seul, je faisais les quatre cent coups pour essayer d'attirer leur attention mais sans succès.

Je laissais un blanc et me replaçais afin de cacher mon visage, je regardais par la fenêtre avant de reprendre.

-J'ai choisi de rentrer à l’académie pour que ma famille soit fière de moi, encore une fois ce fut un échec cuisant. Alors j'ai décider de me mettre à fond dans mes études, avec mes camarades de classe ça ne se passait pas bien et je n'avais toujours pas d'amis, il faut dire que je n'en cherchait pas non plus. C'est a ce moment que je suis devenu ce Bad boy que je suis encore aujourd'hui, afin d'attirer l'attention de mes camarades, cela à marché un temps, mais les gens ne se lié pas d'amitié avec moi, ils riaient de mes conneries mais resté loin de moi une fois cela passé. C'est la que m'est venu mon nindo, ma voie à moi, mon objectif. Si personne ne voulait faire attention à moi, alors je les y obligerais, si ils ne me reconnaissaient pas à ma juste valeur, alors je leur montrerais, je deviendrais un ninja avec qui il faudra compter, une figure principal de ce village et alors tous me reconnaîtrons. J'aurais alors nombre d'amis et peut être qu'a ce moment la mes parents regretterons de ne pas avoir cru en moi.

Merde alors, le senseï allait penser que j'étais une pleureuse, me disais-je à ce moment, il allait me renvoyer en disant qu'il n'avait pas besoin d'un pleurnichard. Je laissais le silence perdurer toute en fixant un point invisible a travers la fenêtre, cela pour cacher mon visage décomposé à maître.

La première réplique du Kawaguchi laissa perplexe notre jeune héros. Le Genin voulait faire partie d’une équipe pour se faire des amis. Sous cette image de Bad Boys se cachait un jeune homme brisé par le manque d’affection. En effet, Shitaike n’avait pas d’amis et se sentait seul, mais avec un tel comportement il allait péniblement tisser des liens avec les autres. Il voulait avoir la classe, passer pour homme, un vrai, un dur à cuire, mais il allait devoir s’ouvrir s’il désirait se faire des amis, il n’avait pas le choix.

Mise à part cette solitude, Shitaike n’avait pas eu une enfance facile. Le membre du clan Kawaguchi était ignoré par ses parents et malgré les efforts fournis pour se faire remarquer, le Genin resta dans l’ombre, ses géniteurs ne portaient aucun intérêt à leur fils. Sa décision de choisir du Shinobi était dans le simple but de se faire accepter, mais à voir, il en fallait plus pour que ses parents le prennent en considération. Le fumeur voulait devenir un pilier important de ce village pour que les gens s’intéresse finalement à lui. Cependant, on reconnaîtrait le ninja, mais pas la personne, était-ce réellement ce qu’il voulait ?

- Je comprends mieux ton comportement à présent. Si tu veux mon avis, les personnes ne doivent pas t’approcher parce que tu seras devenu un Shinobi d’exception, mais pour l’homme que tu es. Ils doivent vouloir te suivre même si tu restes Genin, à toi de montrer ce que tu vaux et à quelle valeur tu te rattaches.

Dit-il plongeant à nouveau ses yeux dans ceux de son nouvel élève. Inutile de le regarder avec pitié, il était là pour l’aider et non pour l’enfoncer d’avantage. Kibō avait un énorme travail avec Shitaike, mais il aimait ce genre de défi. Le bras droit du Kazekage était convaincu que ce jeune homme pouvait devenir un emblème pour le village et pour son clan. Bien sûr, il allait devoir changer, modifier son image et montrer que tout le monde peut compter sur lui. Les personnes viendront à lui d’elle-même, il possédera plein d’amis et il retrouvera le sourire, mais avant cela, il allait devoir souffrir et cracher du sang. Le Chasseur de Chimères se recoucha sur son lit, les bras croisés derrière la tête.

- Repose-toi, tu auras besoin de force pour suivre mon apprentissage.

Conclut-il avant de fermer les paupières et récupérer un peu d’énergie, il n’allait pas pouvoir rester là bien longtemps, il avait des tâches à faire pour le Kazekage et il avait également un examen à suivre et coordonner.

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Rencontre de Kibo senseï

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