Spoiler:

Kawa no Kuni, cela faisait un long moment que je m’y étais pas rendu. D’après ce que l’on m’avait dit, il s’agissait de ma terre natale, celle d’où venait mes parents également. Même Karyuudo venait du pays des Rivières, enfin, c’était l’endroit où Yasu avait tué sa mère par erreur. Et il était temps d’y retourner, je venais de recevoir des informations très intéressantes sur l’homme que je recherchais avec Raito. Apparemment, un chef de gang, qui se trouvait dans la mégalopole, possédait des informations me permettant de localiser ma proie. C’était assez léger comme piste, mais puisque je traquais un fantôme depuis des mois, je ne pouvais pas me permettre le laisser passer cela sans rien faire.

Malheureusement, Raito était en mission et je savais que si j’attendais son retour, je risquais de tout gâcher. Nous étions censé travailler ensemble sur cette mission, mais comme je ne pouvais pas l’attendre, je décidai de partir tout seul. Enfin, pas vraiment tout seul, puisque pour une fois, je pouvais partir avec Karyuudo. Je n’eus pas besoin d’insister bien longtemps lorsque je lui demandai de m’accompagner jusqu’à Kusa pour effectuer une mission ensemble. Lui qui avait tellement l’habitude de me suivre de loin sans intervenir, il allait pouvoir s’amuser.

Ce n’était d’ailleurs pas le seul à qui cela faisait plaisir, déjà que j’appréciais chaque moment que je passais seul avec lui, mais en plus, cela me permettait de faire le trajet beaucoup plus rapidement. Pouvoir voler sans dépenser de chakra était un luxe dont très peu pouvait se vanter. Évidement, ce moyen de transport n’était pas non plus parfait, nous devions faire des pauses régulièrement, la morphologie des aigles n’étaient pas vraiment adaptée au port d’un humain sur des longues distances. Karyuudo n’était pas n’importe quel aigle, déjà sa taille était supérieure à celle de ses congénères, mais il était bien plus entraîné également. Cela ne suffisait pas pour voyager pendant des dizaines d’heures sans s’arrêter, mais c’était déjà cela.

Alternant donc entre des périodes de vol et des périodes de marche ou de repos, nous arrivèrent à l’entrée de la mégalopole en trois fois moins de temps qu’il m’en aurait fallu tout seul. En plus, je ne souffrais pas de la fatigue habituelle des longs voyages. Je me rendis dans la grande ville en marchant, je ne voulais pas attirer l’attention inutilement, par contre, il m’était hors de question de me séparer de Karyuudo, je lui avais promis qu’il participerait, je ne pouvais pas lui demander de rester discret. Je savais qu’un jeune homme accompagné d’un aigle géant pouvait être particulier, mais cette ville regorgeait de bizarreries.

Soudain, alors que je passais à l’entrée de la ville, un homme armée assez âgé vint à ma rencontre. Son regard alternait entre moi et Kary’, notre séjour commençait mal.

- Eh mec ! Je ne sais pas ce que tu viens faire ici avec ce monstre, mais si tu es là pour foutre la merde, je te conseille de repartir tout de suite.

Karyuudo, qui marchait à côté de moi, se braqua alors, dépliant ses ailes pour dévoiler son immense envergure. Cela fit reculer l’inconnu de quelques pas, mais il sortit immédiatement un épée.

- Je vais manger la moitié de son visage, on verra qui est le monstre après !

- Calme toi Karyuudo, nous ne sommes pas là pour cela. Monsieur, je suis désolé si mon ami vous a effrayé, mais nous sommes là uniquement pour rencontrer l’homme sur cette photo.

Je lui tendis alors la photo du chef de gang, je ne savais pas s’il était connu dans le coin ou si montrer cette photo allait me provoquer des ennuis, mais j’étais prêt à prendre le risque.

Intrigue Otoke:

L’homme regarda la photo pendant quelques secondes avant de me la rendre avec un grand sourire.

- Évidement que je le connais, je peux même t’y emmener tout de suite si tu le souhaites, suis-moi, il n’habite pas loin d’ici.

Récupérant la photo, je n’en croyais pas mes yeux, j’étais tombé sur la personne qu’il me fallait dès le début de mes recherches. Karyuudo n’avait pas l’air ravi, mais c’était parfaitement normal, il se méfiait de tous les humains.

- Tu ne vas quand même pas lui faire confiance, il m’a quand même insulté juste avant.

Karyuudo avait raison, mais je ne pouvais pas laisser cette piste. L’homme que je suivais était très certainement un shinobi ou un mercenaire, mais il n’avait pas mon niveau. J’étais persuadé que si je restais vigilant et concentré, il ne pouvait pas m’arriver grand chose de grave. Je suivis donc cet homme à travers quelques ruelles pendant qu’il parlait pour ne rien dire. Je ne prenais même pas la peine de lui répondre, il essayait de justifier son comportement à mon arrivée.

Puis, après quelques minutes de marche, nous tournâmes en direction d’un cul-de-sac. Un autre homme surgit de nulle part pour se mettre à côté de son complice. C’était donc cela, nous n’étions pas les bienvenus dans cette ville, il fallait se débarrasser des monstres. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’était que les monstres ne se rendaient jamais sans un combat. Saisissant mon katana, je fonçai sur celui qui m’avait guidé jusque là, mais son équipier ne semblait pas de cet avis et avant même que j’eus le temps de l’atteindre, il exécuta une technique de boule de feu dans ma direction. C’était malheureusement trop tard, à la fois pour esquiver et pour m’arrêter dans mon élan.

Mes deux adversaires n’étaient pas de grands stratèges, utiliser une telle technique dans un endroit aussi étroit était bien trop imprévisible et la conséquence fut que la boule de feu percuta également son partenaire. Découpant sa chair du bout de ma lame avant d’être propulsé, je ne réussis qu’à faire une entaille légère. J’avais également subi des dégâts, je sentais le brulé, mais j’étais encore en état de me battre, tout comme mes deux adversaires. Ils semblaient surpris de voir que j’étais capable de me défendre, mais ils n’avaient pas l’intention d’abandonner pour autant.

Spoiler:

Au bout de près d’une heure, Hiko n’avait rien remarqué de louche et ne s’était pas approché de son but de retrouver le chef de la mafia… Il déambulait dans les rues, suivant quelques individus à l’air louche mais rien d’intéressant ne se présenta à lui. Peut-être s’était-il trompé, peut-être les informations qu’il avait reçues n’étaient pas assez fiables. Après tout, il n’avait pas réellement vérifié vu que cela venait directement du réseau d’information du Sasayaki, l’Unité Spéciale portée sur l’information au sein de l’Empire.

Cependant, bien que sa recherche fût pour le moment infructueuse, l’enfant se refusa à baisser les bras. Fuusho n’était pas revenu depuis un moment, et cela était plus qu’inquiétant. Certes, le barbu avait un tempérament à part qui le faisait faire des choses insoupçonnées de temps à autre, mais il n’avait jamais manqué de prévenir l’enfant aux cheveux blancs lorsque ses absences avaient duré plus longtemps que prévu. C’est donc pourquoi Hiko décida de continuer à chercher, à la recherche du moindre indice lui permettant de trouver l’homme que Fuusho était venu rencontrer.

***

Après quelques heures d’errance, l’enfant avait décidé de s’accorder une petite pause alors que le manteau sombre allait bientôt recouvrir l’ensemble de la ville. La nuit, les malfrats décidaient souvent de sortir et Hiko en profiterait pour mener sa petite enquête. Mais en attendant, le jeune shukaijin décida d’aller manger un morceau dans le premier petit restaurant qu’il trouva.

Le service commençait à peine, et Hiko s’assit sur un tabouret haut avant de commander une myriade de plats. Il avait faim, très faim… Le restaurateur fut alors surpris de voir une si petite personne capable d’ingérer autant d’aliments. Cela arracha un franc sourire à Hiko qui avait l’habitude de ce genre de réactions. Il le salua chaleureusement avant de repartir mener sa petite enquête, alors que la nuit était maintenant tombée depuis presque une heure.

***

Les rues étaient maintenant beaucoup moins fréquentées et il fallait donc changer d’approche. Déambuler dans les artères de la ville ne lui apporterait rien de bon, et cela attirerait l’attention sur lui plus qu’autre chose. Or, pour le moment, il fallait être discret dans la mesure du possible. Hiko décida donc d’utiliser une technique de henge afin de transformer son apparence en celle d’un homme plutôt musclé et à l’allure légèrement effrayante.

Une fois son allure changée, il se décida à rentrer dans un bar où se trouvaient de nombreux hommes à l’allure redoutable. Hiko sourit intérieurement, s’il avait une chance de trouver des malfrats, c’était bien dans ce bar ! Mais ces hommes à l’air si redoutables étaient-ils reliés à l’homme dont il possédait le croquis ? Rien n’était moins sûr, il faudrait investiguer pour le savoir.

Hiko s’assit donc au bar à côté d’un homme sirotant tranquillement son verre de whisky. Il attendit que le barman vienne vers lui et lui commanda un jus de pomme. Il ne buvait pas d’alcool, et bien que cela puisse attirer l’attention, il était bien obligé de consommer quelque chose. Le barman le regarda avec des yeux ronds avant de reprendre ses esprits et de préparer sa commande.

Une fois revenu, Hiko en profita pour lui glisser le croquis qu’il possédait de l’homme et en le fixant avec un air qu’il imaginait redoutable, il lui posa la question suivante.

« Mon p’tit monsieur, z’auriez pas des infos sur ce gars-là ? Je le cherche pour une affaire ! »

Il avait volontairement mâché quelques mots, imaginant que cela collerait à l’apparence qu’il s’était donné. Mais quel genre d’informations allait-il pouvoir recueillir ? Connaissait-il son nom ? Le connaissait-il personnellement ? Venait-il ici de temps à autre ? Tant de questions que le barman pourrait peut-être lui fournir… Si tant est qu’il ne lui mente pas.

Hrp:

Alors que le début du combat m'avait particulièrement excité, je fus vraiment déçu de voir que mes deux agresseurs décidèrent de fuir chacun de leur côté. Je compris assez vite qu'ils avaient pensé que je ne défendrais pas. Malheureusement pour eux, je n'étais pas du genre à laisser passer ce genre de comportement. Même si j'évitais habituellement l'affrontement, je ne pouvais pas laisser s'échapper ces deux hommes ou même l'un d'entre eux. Ils m'avaient défié, ils devaient maintenant en subir les conséquences.

Je levais alors mon bras droit en l'air pour appeler Karyuudo qui vint immédiatement se poser dessus. C'était à chaque fois assez ridicule puisqu'il fait presque ma taille, mais c'était nécessaire pour utiliser la technique que je souhaitais. De ma main libre, je fis une série de mundras. Après avoir concentré mon chakra dans mon corps et celui de mon compagnon, des ailes d'aigle me sortirent du dos et des griffes poussèrent au bout de mes doigts. Puis je protetai Karyuudo en direction de l'un des deux hommes tandis que je déployai mes ailes pour charger sur l'autre.

- Suis-le, je te rejoins quand j'aurais fini avec l'autre.

Le temps de la préparation de ma technique avait suffi aux deux hommes de me distancer d'une cinquantaine de mètres. Malgré cela, je réussis à ratraper ma proie en à peine plus d'une seconde avant de lui découper l'arrière du genou avec mes griffes. Ce n'était pas suffisant pour le mettre hors d'état de combattre, mais la surprise de mon arrivée me donna suffisament de temps de donner le coup de grâce avec un coup de Katana préalablement chargé en Raiton. Il avait commit deux erreurs qui lui furent fatales, il m'avait attaqué avant de me tourner le dos.

Je voyais Karyuudo au loin, je fonçai donc pour le rattraper. Au bout d'une vingtaine de seconde de course effrénée, je sifflai pour le rappeler à moi. Je n'avais pas l'intention d'arrêter la traque, mais je voyais bien qu'à pied, je n'avais aucune chance de le rattraper. En demandant à Karyuudo de s'arrêter pour m'attendre, je l'empêchais de garder sa trace, mais j'avais déjà ressenti le chakra de ma cible, elle ne pouvait plus m'échapper.

Lorsque j'arrivai à sa hauteur, je sautai sur son dos. Il reprit immédiatement sa route vers la proie.

- Je peux toujours sentir sa présence, mais il est trop loin pour le situer avec précision, mais nous allons plus vite que lui. Nous n'allons pas le tuer immédiatement, regardons d'abord où il se rend. Avec un peu de chance, il part rejoindre l'homme que nous recherchons pour le prévenir.

Spoiler:

La proie courait vite, il semblait vraiment pressé de rejoindre sa destination, malheureusement pour lui, il n’avait aucune chance face à la vitesse d’un aigle. Karyuudo restait suffisament à distance de l’individu pour éviter de se faire remarquer, mais grâce à sa vision et à ma détection de chakra, nous pouvions le suivre sans difficulté. Soudain, alors que je n’avais rien détecté de particulier, Karyuudo s’arrêta d’un seul coup.

- Il y a deux homme sur le toit d’un bâtiment à deux kilomètres en face. Je n’arrive pas à distinguer parfaitement à cette distance, mais ils observent les alentours avec ce qui semblent être des jumelles, cela m’étonnerait qu’ils regardent le ciel, mais on risque de se faire repérer.

- Impressionnant, je n’arrive même pas à voir leur silhouette. Dans ce cas, je vais nous camoufler, continue d’avancer pour le moment, en attendant de voir qui ils sont et ce que fait notre cible.

- Très bien.

Pour appuyer mes propos, je réalisai une technique que j’appréciais particulièrement, j’utilisais mon chakra pour camoufler visuellement ma présence et celle de Karyuudo. Ainsi, il devenait impossible pour une personne ne maîtrisant pas de technique de détection de nous voir. Cela ne camouflait pas le bruit que nous faisions, mais à cette distance, ce n’était pas nécessaire.

Je devais bien avouer que la vue de Karyuudo se révélait bien plus pratique que ma faculté à détecter des chakra dans ce genre de situation. D’une part, je n’étais capable que de détecter des présence et d’autre part, sa portée était bien plus grande que la mienne.

- La cible s’est arrêtée devant le bâtiment, un autre homme la rejoint.

- Attend, je t’emprunte ton oeil gauche, faut que je vois ce qu’il se passe.

Ce n’était pas que je ne faisais pas confiance en lui, mais je savais qu’il ne comprenait pas les humains aussi bien que moi, il pouvait mal comprendre ou ne pas prendre en considération un élément important. J’utilisai donc à nouveau une technique, celle-ci consistait à échanger la vision de mon oeil gauche avec celle du sien. Ce n’était pas pratique pour se déplacer ou pour combattre, puisque cela réduisait considérablement notre propre champ de vision, mais surtout, avoir deux moitiés de vision qui ne coïncidaient pas était très désorientant.

Grâce à cette technique, je pus confirmer qu’un homme venait d’accueillir celui que nous suivions. Je pus également apercevoir les deux hommes qui montaient la garde sur le toit du bâtiment. Il était plutôt évident que le bâtiment hébergeait plus de monde et que les activités qui s’y trouvaient n’étaient pas très légales. Je ne pouvais pas savoir si j’allais y trouver l’homme que je recherchais, mais c’était la meilleure piste que j’avais pour le moment.

- Très bien, je vais maintenir le camouflage, on va s’occuper des deux gardes sur le toit le plus rapidement possible en évitant de se faire repérer et j’entrerais à l’intérieur. Ça te va ?

- Et quand tu seras à l’intérieur, je ferais quoi ?

Je sentais déjà qu’il était méfiant, il n’aimait pas rester en retrait, malheureusement, il n’était pas fait pour rester à l’intérieur.

- Tu ne peux pas m’accompagner, je compte donc sur toi pour vérifier toutes les personnes qui pourraient sortir. Si l’un d’eux se trouve être notre cible, attire mon attention et suis-le.

Je ne savais pas encore ce que j’allais trouver à l’intérieur, mais y entrer ne me semblait pas bien compliqué, nous n’avions qu’à éliminer deux personnes. Comme prévu, il se rendit au dessus du bâtiment. Il ne pouvait pas me déposer au sol sans se faire repérer avec le bruit de ses ailes et je ne pouvais pas sauter d’une telle distance sans faire de bruit non plus, l’élimination des gardes était la seule possibilité.

D’une tape sur l’aile, j’indiquai à Karyuudo le signal pour foncer. Nous étions à plus d’une centaine de mètre au dessus de nos proies, mais la vitesse d’un aigle en piqué, amplifiée par le poids d’un passager humain, était impressionnante. Il était capable de dépasser les 80 mètres par secondes sans grande difficulté, alors que c’était presque trois fois plus que ce que j’étais capable de faire en utilisant mes techniques les plus efficaces. Arrivé à une dizaine de mètres du toit, je sautai en direction de ma cible, katana en main. Dès lors que je ne fus plus en contact avec lui, le camouflage disparut, mais c’était déjà trop tard pour eux. L’inertie du vol augmentait ma force de frappe, ce qui me permit de découper ma cible en deux sans grande difficulté, avant de m’écraser violemment sur le sol. Karyuudo, qui maitrisait mieux cette vitesse, se contenta d’attraper sa cible aux épaules et de l’emporter en l’air avant de la lâcher misérablement plusieurs dizaines de mètres plus bas, suffisant loin pour passer inaperçu.

Je n’étais pas blessé, mais j’avais les jambes endolories, il allait me falloir quelques secondes avant de pouvoir marcher, mais ce n’était pas grave, il ne me restait plus qu’à rentrer à l’intérieur.

Spoiler:

Hrp:

Poussant doucement la porte qui menait à l’intérieur du bâtiment, je restais silencieux. J’étais capable de repérer toutes les présences aux alentours et malgré le fait que je savais qu’il n’y avait que deux personnes à l’intérieur, je préférais toujours ne pas prendre de risques irraisonnés. Il ne fallait jamais avoir trop confiance en ses perceptions, surtout qu’il n’était pas si difficile de les tromper.

Je trouvais donc dans l’entrepôt l’homme que je poursuivais, il était face à un autre individu qui était enchainé à une chaîne. D’un âge moyen, il semblait avoir subi un interrogatoire assez violent. Je n’avais pas l’intention d’intervenir immédiatement, je voulais d’abord avoir plus d’informations sur ce qu’il se passait ici. Marchant discrètement à travers l’entrepôt, je m’approchai des deux hommes qui ne semblaient pas avoir entendu du bruit venant du toit.

- Alors, tu vas me dire qui est le mec que tu nous as envoyé ? À l’heure qu’il est, il doit déjà être mort, personne ne s’attaque au chef sans en payer le prix.

- Je n’ai envoyé personne ! Et même si on est concurrent, tu me connais, je n’aurais jamais fait appel à un gamin. Et cette histoire d’aigle, c’est n’importe quoi !

- Je l’ai vu de mes propres yeux, il était géant et son propriétaire avait une photo du boss.

J’avais suffisament d’information pour intervenir. SI j’avais attendu un peu plus, j’aurais peut-être pu avoir d’autres informations, mais mener un interrogatoire personnellement était bien plus rapide. Je sortis mon Katana, puis en m’aidant avec un peu de chakra, je me propulsai derrière l’homme qui se tenait debout. Sans qu’il eut le temps de réagir, je plaquai la lame de mon arme contre son cou.

- Si tu cries ou bouges, ce sera la dernière chose que tu feras.

- C’est…. c’est toi ! Comment tu as fais pour arriver ici ?

- Je t’ai suivi et j’ai tué tous tes alliés, t’es un peu stupide quand même, maintenant tu vas me dire où se trouve ton chef, sinon je te bouffe les jambes.

Je savais que mes menaces étaient assez particulières, mais je n’avais vu une seule personne résister à l’envie de parler lorsque je les exécutais. Je n’avais aucunement envie de manger de l’humain, car c’était assez mauvais, et puis, les humains avaient un mode de vie qui dégradait trop leur corps. Cependant, ma menace suffit à lui faire comprendre qu’il n’allait pas être possible de me raisonner, il était parfois utile se faire passer pour un fou.

- Et toi, tu n’as pas l’air d’être de son côté, tu ne voudrais pas m’aider par hasard, je cherche son chef, j’ai des questions à lui poser.

Je regardai l’homme attaché, j’allais lui laisser l’occasion de m’aider avant d’avoir à le menacer.

Spoiler:

Le jeune garçon venait de pénétrer dans le lieu, et là, il tomba sur une situation à laquelle il ne s’attendait clairement pas. Une dizaine d’hommes l’attendaient avec des regards haineux sur leur visage. Apparemment, ils avaient entendu le fracas qu’avait fait le jeune garçon aux cheveux blancs en se faisant balancer contre la poubelle métallique. Ceux qui jouaient aux cartes s’étaient levés, la clope au bec, et ils semblaient tous méfiants.

Trop tard pour faire demi-tour, le jeune garçon garçon fit rapidement une estimation de la situation comme son expérience le lui suggérait. Il était clairement en désavantages face à des hommes adultes, faisant quasiment tous au moins deux fois son poids… Autant dire qu’il fallait qu’il trouve une astuce pour se sortir de ce guêpier. Il avait remarqué que la grande salle était uniquement éclairée par des lampes incrustées au mur, il serait donc trop difficile d’éteindre les lumières en cassant les lampes… Surtout vu son niveau en précision au lancer de jet.

« C’est toi qui a fait tout ce grabuge ?! »

Ça y est, un d’entre eux commençait à s’énerver et il s’avançait en menaçant le jeune garçon de possible représailles. Hiko ne broncha pas, il avait l’allure d’un enfant et il devait tirer au maximum profit de la situation de surprise lorsqu’il se mettrait à bouger. Il continua d’analyser la pièce, mais il ne trouvait pas d’idées… Il serait alors obligé d’avoir recours à une technique shinobi pour se sortir de la situation, car il était hors de question de faire marche arrière… Il devait retrouver Fuusho !

Il composa alors rapidement, et discrètement, quelques signes incantatoires tout en diffusant une partie de son chakra dans l’air. Mais il n’eut pas le temps de trop se concentrer, car l’homme était déjà à son niveau et il tenta d’asséner un coup de poing dévastateur au jeune garçon… Frapper un enfant ne lui faisait pas peur, il allait s’en mordre les doigts. Car Hiko était attentif, et il esquiva agilement le coup et se saisit dans le même temps d’un kunai avec lequel il frappa l’homme dans l’abdomen… Usant cette fois la partie contendante. Ce n’était pas une blessure mortelle, mais l’homme s’écroula sous le coup, visiblement mal en point.

Hiko leva ensuite son visage vers les autres qui furent dans un premier temps abasourdis, mais ils agirent rapidement et chargèrent tous rapidement vers l’enfant en hurlant des âneries. Mais c’était trop tard, l’enfant avait fait apparaître une brume qui devenait de plus en plus intense et qui venait leur obscurcir la vue jusqu’à devenir une vraie purée de pois. L’enfant parvint ainsi à éviter l’assaut mortel de ses adversaires et il se faufila derrière eux, un kunai à la main.

Dans l’agitation et la panique, les hommes ne trouvaient plus leur repaire et frappaient au hasard, quelque fois frappant leurs propres amis. Hiko, quant à lui pouvait aisément se déplacer et tranchait chirurgicalement ses adversaires sans attendre. Alors qu’il en avait déjà mis quatre au tapis, l’enfant se prit un violent coup de poing dans la tempe et tomba en arrière. Mais il savait qu’il ne devait pas attendre trop longtemps car ses adversaires allaient s’habituer à cet état de cécité et il se releva rapidement, malgré son mal de crâne naissant et sa vue floutée. Il mit au tapis les restants, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un debout. A ce moment là, il lui asséna un coup de kunai derrière le genou, ce qui eut pour effet de le faire tomber à terre. Hiko, derrière lui, tint son kunai sous sa gorge tout en dissipant la brume pour que son otage voit le massacre qui venait de se dérouler ici. Laissant au principal intéressé le temps d’observer, Hiko s’aperçut qu’il y avait beaucoup de sang qui avait coulé, et il avait du sang sur ses mains et ses habits. Cela entraîna un haut-le-cœur qu’il réprima bien vite, il reprit ensuite ses esprits et prit la parole avec une voix qu’il voulut la plus froide possible.

« Tes amis sont à l’agonie et ils perdent beaucoup de sang… Si tu ne veux pas les rejoindre, je te conseille vivement de répondre à ma question… Je cherche votre Boss, l’homme le plus influent de la Ville car j’aurai des questions à lui poser. Où puis-je le trouver ? Qui est-il ? »

Mettant une main dans la poche arrière de son pantalon, le jeune garçon sortit le croquis de l’homme et le plaça sous les yeux de sa victime… Allait-il lui fournir les informations qu’il souhaitait ? En tout cas, il ferait mieux…

Hrp:

Je tenais toujours mon arme contre la gorge de mon nouveau prisonnier. Je ne m’attendais pas à grand chose de sa part, après tout, je lui demandais de me conduire à son chef. Je savais qu’il avait de grandes chances d’avoir des gros problèmes en m’obéissant. Je comptais bien plus sur l’aide de l’individu qui était attaché.

- Attends ! Attends ! Je peux t’aider, ne me tue pas, je t’en supplie !

Surprise, surprise, mon otage semblait coopératif. Évidement, ce n’était jamais aussi simple que cela, je restai donc méfiant à son égard. Même s’il était faible physiquement, il pouvait très bien me conduire dans un piège.

- Tu acceptes de me conduire à ton chef ?

Il semblait hésiter, mais il savait que sa vie était en jeu. Mon rôle était de lui faire comprendre qu’il valait mieux trahir son chef que de me désobéir.

- Je sais que je ne suis pas en position de demander quoi que ce soit, mais si on apprend que je t’ai obéi, je suis un homme mort. Cependant, il n’y a ici qu’un seul témoin, sans lui, on ne risque rien.

C’était logique et plutôt compréhensible, je n’aimais pas l’idée de tuer un homme pour si peu, mais cela n’allait pas m’arrêter. L’homme en question commença à se débattre lorsqu’il comprit qu’on parlait de le tuer.

- Non ! Attendez ! Je peux vous aider aussi, j’ai de l’argent et du pouvoir !

- Tu es à deux doigts de mourir et la seule chose que tu trouves à dire, c’est ça ? Ta vie devait être bien triste…

D’un coup sec, je tranchai en partie son cou, entraînant une mort assez rapide dans une effusion de sang. Puis, je relâchai l’emprise que j’avais sur l’autre homme. Je n’avais toujours pas confiance en lui, mais je savais qu’il n’allait pas essayer de m’attaquer.

- Juste pour te prévenir, je suis un ninja senseur, je serais capable de ressentir ta présence à des kilomètres, alors n’essaye pas de t’enfuir.

- Je suis peut-être plus faible que toi, mais je ne suis pas stupide. Allons-y…

Rangeant mon arme, je commençai à le suivre. Je le sentais encore un peu hésitant, mais je n’eus pas besoin de le forcer à avancer. Il me conduisit à travers les ruelles de la mégalopole. Je restais méfiant, lui et son complice, désormais décédé, avaient déjà utilisé cette ruse pour tenter de me tuer. Si je le suivais, c’était uniquement parce que j’étais convaincu qu’il ne pouvait absolument rien contre moi.

Il m’emmena jusqu’à un bâtiment en plein centre-ville. L’endroit n’avait rien de particulier vu de l’extérieur, il semblait même être vide. Évidement, ce n’était pas le cas, je pouvais ressentir la présence d’une bonne vingtaine de personnes.

- Le boss n’aime pas les invités surprises, j’espère qu’ils vont nous laisser passer.

- À la moindre résistance, je te tue et j’entre de force. Je ne suis là que pour avoir des réponses à mes questions, mais je suis prêt à tuer toutes les personnes de cette ville si nécessaire.

C’était un peu ridicule de cherchant à montrer ma force pour créer de la crainte chez lui, mais de ce que je savais des milieux criminels, c’était encore la meilleure façon de se faire respecter. Mon otage frappa alors à la porte, qui s’ouvrit à peine, ne me laissant pas voir le visage de l’homme qui se trouvait derrière.

- Qui c’est ce mec masqué ? Tu te fous de ma gueule à ramener des mecs comme ça ici ? Tu crois que j’ai le temps de plaisanter avec toi ? Tu veux que je prévienne le Boss de tes conneries ?

- Exactement, dis lui que j’amène quelqu’un qui l’intéressera.

Je ne savais pas si c’était une simple ruse pour me faire entrer ou si je pouvais vraiment l’intéresser. C’était même possible qu’il avait prévu de me livrer à son chef pour se faire bien voir. Dans tous les cas, tant que je restais prudent et que je pouvais m’approcher de ma cible, tout allait bien.

Spoiler:

Hrp:

Tandis que j'entendais l'homme derrière la porte s'en aller pour prévenir son chef, je voyais mon otage qui n'avait pas l'air très rassuré. Il ne semblait pas cacher quelque chose, il devait probablement craindre un refus de son chef qui n'aurait pas été bon pour lui. À vrai dire, je n'avais pas l'intention de le tuer, c'était inutile et même si je ne l'appréciais pas, je ne voulais pas tuer un homme qui venait de m'aider.

Au bout de longues secondes d'attente, mon impatience prit le dessus et je décidai d'utiliser ma sensorialité pour savoir ce qu'il se passait à l'intérieur. Je compris alors immédiatement qu'il y avait du mouvement inhabituel à l'intérieur. Je ne savais pas ce qu'il se passait, mais je n'avais pas l'intention d'attendre des heures devant la porte.

- Je vous remercie pour votre aide, si je vous recroise un jour, vous avez intérêt à être aussi coopératif.

Sans lui laisser le temps de répondre, je saisis l'arrière de son crâne et le cogna violement contre la porte. Si cela ne lui fit pas du bien, cela ne mit pas non plus sa vie en danger, enfin ce n'était pas mon intention en tout cas. Il s'effondra alors inconscient sur le sol. J'enfonçai alors la porte d'entrée d'un coup de pied. Je savais qu'un tel acte était assez bruyant, mais les personnes à l'intérieur semblaient être attirées par autre chose.

Pénétrant à l'intérieur, j'explorai le bâtiment avec un peu plus de discrétion, certains hommes étaient apparement restés à leur poste. L'intérieur était éclairé, mais pas suffisament pour m'empêcher de passer d'ombre en ombre évitant leurs regards sans avoir à camoufler mon apparence. J'arrivai peu après dans ce qui semblait être la salle principale de l'entrepôt. J'avais alors le choix entre partir à la recherche de ma cible ou l'attendre bien sagement. Puisque ma sensorialité me permettait de savoir que certains hommes aux alentours étaient des shinobis ou tout du moins, avait suffisament de chakra pour l'être, je préférai ne pas prendre de risque et rester sur place.

J'escaladai alors silencieusement le mur avant de me percher à l'abri des regards sur une poutrelle en acier. Une fois que ma proie allait revenir, il me suffisait de lui sauter dessus et de le menacer pour lui soutirer les informations que je voulais, enfin, c'était l'une des possibilités.

Spoiler:

Si j’étais persuadé que ma position était parfaite pour attendre tranquillement l’arrivée de ma cible, je n’avais aucun visuel sur ce qu’il se passait à l’extérieur. Je savais qu’il se passait quelque chose, ma proie s’était déplacé pour une raison. Ma sensorialité me permettait de connaître l’emplacement des personnes alentours, mais ce n’était pas vraiment suffisant et plus le temps passait, plus je risquais d’échouer ma mission. Il me restait alors deux possibilités évidentes, la première était de continuer à attendre, au risque de voir ma cible se faire tuer ou capturer par les perturbations. La deuxième était d’y aller directement, mais encore une fois, c’était assez risqué si je ne savais pas à quoi m’attendre.

Heureusement pour moi, je disposais d’un atout dans ma manche. J’utilisai donc une technique Dôbutsu très utile dans ce genre de situation. Grâce à mes facultés, j’étais en mesure de localiser la présence de Karyuudo et en utilisant notre lien, j’échangeai temporairement la vision de nos yeux gauches. Je remarquai alors qu’il se contentait de voler haut dans le ciel, observant le bâtiment dans son ensemble. Il me suffit d’orienter ma tête en contrebas pour lui montrer que le bâtiment était presque vide, il comprit alors que je faisais cela pour voir de son oeil ce qu’il se passait de son côté.

Il n’eut pas besoin de perdre beaucoup d’altitude, la vision des aigles, surtout pour un qui s’est entraîné toute sa vie avec un shinobi, était bien plus efficace que celle des humains. Je pus alors voir l’homme que je recherchais. Il était entouré de ses gardes. En face de lui se trouvait un jeune garçon qui n’avait absolument pas l’air de faire partie de la bande, un garde inconscient à ses pieds. J’étais capable de ressentir son chakra et cela me suffisait pour confirmer qu’il ne faisait pas partie des hommes sortis avec la proie et pour savoir que son niveau était bien supérieur à celui des autres personnes présentes.

Était-il venu pour assassiner ou pour lui demander service ? Je n’en avais aucune idée, mais je ne pouvais pas me permettre d’attendre pour le savoir. D’un mouvement rapide, je quittai ma position pour sauter à travers une fenêtre avant de me retourner pour rejoindre le toit du bâtiment. Une fois en haut, je fis un signe à Karyuudo qui m’avait repéré, je ne lui demandai pas de venir, mais de se tenir prêt, la situation pouvait s’envenimer assez rapidement.

J’effectuai alors une technique de camouflage visuel et une de camouflage sonore. C’était des techniques assez basiques qui ne me permettaient d’user de technique en restant camouflé, mais c’était parfaitement suffisant pour l’utilisation que je comptais en faire. Si un senseur aurait vite eu raison de me repérer, ce n’était pas un problème. Désormais invisible et inaudible, je sortis mon arme de son fourreau et plongeai en contrebas.

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Le chef regarda l’enfant qui se trouvait devant lui. Il devait bien reconnaître qu’il l’avait sous-estimé, n’en revenant toujours pas de la facilité avec laquelle il avait assommé son homme de main. Il ne voulait pas d’un bain de sang pour si peu, si le gamin voulait discuter, alors ils discuteraient.

- Bon, on va arrêter les dégâts pour aujourd’hui. Et si tu me suivais à l’intérieur, tu pourras m’expliquer ce que tu veux et on arrivera peut-être à trouver un arrangement.

Le chef fit alors signe à tout le monde de se rediriger vers l’intérieur, mais alors qu’il avançait lui-même, il s’arrêta brusquement et son visage changea d’un coup.

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En tombant à proximité de ma proie, je remarquai que le groupe avait l’intention de retourner à l’intérieur. Avais-je fait le bon choix, je n’en savais rien, mais ce n’était plus l’heure de l’hésitation. Dès que mes pieds touchèrent le sol, je plaquai la lame de mon arme contre la gorge de ma proie, l’obligeant à s’arrêter brusquement. L’instant d’après, mon camouflage disparut et tout le groupe pu alors s’apercevoir de ce qu’il se passait.

- Je suis venu pour discuter, mais dis à tes hommes de s’écarter ou la discussion va se terminer prématurément.

Tandis que je menaçais toujours ma cible avec mon arme, je fixai du regard l’enfant, me demandant quelle allait être sa réaction.

J’avais bien compris que l’enfant n’était pas là en tant qu’invité de ma proie. Il n’était probablement pas venu pour le tuer non plus, ce n’était pas une tache très difficile. Si cela avait le cas, elle aurait déjà été morte. Si le chef semblait être organisé et avoir pas mal d’hommes sous ses ordres, ne pas avoir engagé de shinobi confirmé pour sa protection était une grossière erreur de sa part. C’était ces élément qui me firent agir aussi imprudemment. Je savais qu’un affrontement entre l’enfant et moi n’était pas impossible, surtout que je me montrais particulièrement agressif et que j’interrompais ses activités sans prévenir. Cependant, je n’avais pas vraiment eu le choix, ne pas intervenir immédiatement aurait pu me couter la réussite de ma mission.

Soudain, alors que je tenais toujours ma proie en otage, l’autre shinobi se mit en action. Lorsqu’il commença à réaliser une série de mudras, je plaçai mon otage entre lui et moi tout en reculant légèrement. S’il ne semblait pas vouloir m’attaquer, un peu de prudence n’était pas de trop. Je fus surpris alors de me rendre compte que sa technique n’était autre qu’un clonage destiné à maitriser chacun des gardes présents. Je ne réagis pas, je ne voulais pas me montrer agressif avec lui inutilement, surtout que sa réaction à mon arrivée était bien meilleure que ce que j’avais pu prévoir. De plus, à sa façon d’assumer les gardes sans leur occasionner la moindre blessure sérieuse là où beaucoup se serait simplement contenter de les exécuter, je me dis que ce n’était pas vraiment son genre, ce qui m’arrangeait également.

Tandis que je regardais ce spectacle intéressant sans agir, il réussit à me surprendre avec une technique Suiton qui me sépara de ma cible. Le mur aqueux qu’il érigea n’était pas spectaculaire et ne m’aurait probablement pas blessé si j’avais gardé mon emprise sur ma proie. Mon instinct et mes réflexes étant ce qu’ils étaient, j’évitai l’attaque, me séparant de celui qui fut immédiatement récupérer par le gamin.

- Qui je suis n’a pas d’intérêt pour le moment et je n’ai aucun intérêt à tuer cet homme.

La diplomatie n’était pas mon fort, mais je commençais à me dire que l’enfant n’était peut-être pas forcément en concurrence avec moi. Nos objectifs pouvaient peut-être s’accorder.

- Je n’ai pas l’intention de te tuer non plus, j’ai juste quelques questions à lui poser. Je n’ai aucunement envie de t’affronter pour cela, mais si ça doit arriver, ça arrivera.