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Si vous trouvez un compagnon prudent (qui convient) pour vivre avec vous, qui se conduise bien et est sage, vous pouvez vivre avec lui, joyeusement et avec attention, surmontant tous dangers.
Acte 23, verset 328.
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Savoir où aller n’est jamais très plaisant, pourtant, il faut que le Sage puisse établir certaines règles et avance dans un but non pas personnel mais collectif. Ce jour ensoleillé montre que le temps est prédisposé à la création d’un nouvel arc dans la vie de deux jeunes recrues. La sagesse acquit par le moine au cours de ses décennies de méditations, de combats, et d’altruisme est la preuve de sa détermination à prendre en main des jeunes shinobis, les faire évoluer sur le plan physique, émotionnel et connaissance quant au monde et ses possibilités. Certes le concret n’a pas réellement été vu, plus concentré à l’éducation des jeunes de l’académie plutôt que des Genins, il c’était décidé à enfin agir en leur faveur. Cependant, malgré son dévouement à Maskine, il n’en reste pas moins un Shinobi et un ancien combattant, ses enseignements seront des plus sévères mais cela sera nécessaire pour renforcer le corps et l’esprit de ses disciples.

Les deux concernées se nommaient respectivement Hankei Ko et Hakushi Yui. Ces deux mêmes enfants qu’il devait envoyer en mission quelques jours plus tôt et où certains évènements se produisirent ainsi que leur premier adversaire réel. Le troisième membre de ce fameux jour ne faisait pas partit de la convocation pour la simple et bonne raison qu’il était déjà convié à l’appartenance d’une autre équipe. Cependant, il restait un membre de l’équipe qui n’avait pas encore été cité, ce membre, son pouvoir inné bien particulier le placé en tête de liste et pouvait rendre l’esprit de son utilisateur plus démentiel qu’un démon. Son nom, Mizu Hariken, utilisateur et pratiquant de la nécromancie. Cela faisait une équipe composée de deux utilisateurs de médecine offensive, deux combattants à distance, une combattante axé corps à corps, une invocatrice de papier et un utilisateur de cadavres. Un mélange bien particulier qui l’axée comme une équipe de soutient principalement. Les convocations avaient été envoyés plusieurs jours en avance afin qu’ils soient prêts le jour J. Petit hic, le seul garçon de la bande était actuellement en plein examen Chuunin, il recevrait chez lui la convocation à effet immédiat lorsqu'il reviendrait, il devrait dans ce cas se diriger vers Hashiru. Le lieu de rendez-vous pour ne pas faire dans l’originalité se trouvait être un terrain d’entrainement, faisant cinquante mètres de diamètres avec plusieurs cercles en son sein dessiner sur le sol. Aucun mannequin de combat ni aucune cible n’étaient placés dans ce lieu presque vide.

L’heure du rendez-vous avait été placée en début d’après-midi pour avoir le temps de tester et d’évaluer ces jeunes recrues. Bien sur le moine avait déjà en tête plusieurs axes d’évolutions pour chacun d’entre eux qui feraient d’eux des ninjas d’exceptions s’ils suivaient cette voie toute tracée. Cependant, cela ne dépendrait que d’eux trois, qu’ils se trouvent digne de l’enseignement apporté par le moine. Chaque chose en son temps, il allait éduquer chacun d’entre eux pour les mettre sur la voie de la perfection. La patience faisait partit d’une des principales vertus du vieux moine. Assit au centre de la zone d’entrainement en tailleur les deux bras croisés engouffrés dans les manches de sa tenue, les yeux clos, il attendait la venue de ces jeunes enfants.

La jeune fille courrait du plus vite que la situation lui permettait, un morceau de chocolat qu'elle tentait de manger dans la bouche. D'ailleurs, elle ne manqua pas de le faire tomber pendant un slalom dans un groupe de passant plutôt énervé par ses cheveux blancs venant s'accrocher à leurs boutons de vestes. Malgré tout ces petits désagrément, la genin restait dans sa course. Et oui, le retard. C'est une chose que la sprinteuse connaissait bien mais qu'elle n'arrivait cependant pas à gérer.

En même temps, sérieusement, pourquoi la convocation devait-elle avoir lieu pile à l'heure de son petit-déjeuner ? C'était la plus grande des injustices à ses yeux. Pourtant, il y a une dizaine de minute, la jeune fille s'était réveillée tranquillement. Ko était descendue, lunettes sur son nez, et s'était préparer un morceau de chocolat qu'elle s'apprêtait à glisser dans un peu de pain, quand sa grand-mère l'avait rejointe dans le salon lui rappelant qu'hier elle sa petite fille était excitée d'être ce jour. Son cerveau a fait un bruit d'ampoule à ce moment précis. Pourquoi sa grand-mère avait-elle oubliée de la réveiller ? Mais, après tout, était-ce seulement sa grand-mère ? A la base, c'était juste la personne chez qui elle s'est réveillée... Sans s'en rendre compte, ses associations d'idées incessantes l'avait faites s'arrêter. A peine, s'était elle rendu compte de son immobilité que la rêveuse était repartie vers les terrains d'entraînements.

C'est ce jour-là qu'elle avait enfin un sensei, Ko ferait tout son possible pour ne pas être en retard. Remarquez, elle l'était déjà. La genin allait donc faire son possible pour limiter son retard, elle regarda l'heure. Déjà une demie heure de retard. La jeune fille eu envie de disparaître sur place. Pourquoi son nouveau maître était un lève-tôt aussi ? Quatorze heure quoi ! C'était tôt pour notre dormeuse. Mais bon, elle n'avait pas le temps de s'attarder sur le fait que son bientôt-supérieur soit un démon du sommeil.

Quelques minutes plus tard, les terrains se dessiner dans son champs de vision, c'était bon signe, très bon signe vu qu'elle avait... Pourquoi portait-elle ses lunettes ? La jeune fille eu envie de se liquéfier sur place. Des gens avaient-ils enregistrés son visage avec ces espèces d'engins de tortures posés dessus ? Une furieuse envie de devenir une pastèque lui arriva de sa partie du cerveau « Urgence Lunette ». Pourquoi une pastèque ? Ko ne le savait pas elle même, elle voulait juste ne plus être là. La genin rangea donc rapidement ses lunettes dans sa poche intérieure, redoublant d'effort pour minimiser son retard.

La retardataire ne se souvenait quel terrain était le lieu de rendez-vous. Elle monta donc en haut d'un arbre situé dans un petit espace vert sorti de nulle part. La jeune fille enfila discrètement ses lunettes, qui lui permirent de localiser un terrain quasiment vide en dehors de deux ou trois silhouettes, elle n'était pas sûre. Ses lunettes retrouvèrent leurs place et les terrains se remirent à défiler sous ses pieds. La genin était proche du but. En sautant la frontière entre le terrain de rendez-vous et un voisin elle remarqua qu'il y avait quatre silhouettes. Après un petit calcul Ko décida qu'il y avait quelqu'un en trop. Ne sachant pas qui, elle avança comme si de rien était. La jeune fille avait bien fait car en se rapprochant les silhouettes était passées de quatre à... Deux ? Elle n'était pas sûre mais personne n'était de trop en tout cas.

La retardataire était un peu en arrière du niveau des personnes présente qui étaient dos à elle. Leurs silhouettes lui disaient quelque chose. Ko espérait se tromper, elle détestait revoir des connaissances de peurs de ne pas les reconnaitre. Une peur bizarre, sans doute, mais elle lui pourrissait la vie. Ne sachant quoi faire, la jeune fille contourna les deux personnes pour se trouver face à elles. Décidément elles lui disaient quelques choses !


La genin resta la bouche ouverte comme un poisson rouge le temps de chercher la fin de sa phrase.


Ko fit un sourire, fière de s'être souvenue de la totalité de la phrase. Ce sourire s’effaça rapidement quand elle se rendit compte qu'elle n'avait adresser sa phrase qu'à la plus grande des deux personnes. Aussitôt cette réflexion dans son esprit, la jeune fille tourna son torse vers la silhouette faisant à peu près sa taille. Cette seconde personne avait peut-être son âge, la genin en serais heureuse : cela serais peut-être l'occasion de se faire des amis. Elle ne s'en était pas faits à l'académie mais la tête blanche espérait se rattraper ! Ses yeux finir par sortir du vide pour se fixer sur ceux se trouvant à son niveau. Magnifiques. Ces yeux... Elle les connaissait. Yui ! C'était Hakushi Yui ! Un sourire légèrement béat tira ses lèvres vers ses joues. Ko se souvenait d'une personne et elle en était plus que fière.

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Entrant dans cette Voie, vous mettrez fin à la douleur. L'ayant appris, je vous ai enseigné le sentier de l'enlèvement des épines.
Verset 20, paragraphe 275.
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Le monde et ses particularités. Sentant une présence arriver vers sa personne, le moine attendit que la personne s’approche et se présente pour commencer la conversation. Aux apparences externes, le moine était en pleine méditation, ce qui était le cas, car il réfléchissait beaucoup aux évènements récents. En tout cas, observer le moine ainsi assit semblait apaiser le cœur le plus tourmenté et libérer l’esprit le plus tourmenté.

Tu es à l’heure, Yui. Nous attendrons que la dernière personne arrive.

Les yeux toujours clos, la tête droite, c’était apaisé que le moine répondait à la jeune Genin et patienta quelques dizaines de minutes sans dire un mot de plus en attendant la dernière arrivée. Ce fut Hankei Ko qui arriva bien trente minutes plus tard. Le moine en profita pour se lever et ouvrir légèrement les yeux en direction des deux demoiselles. Qu’elles étaient jeunes, le souvenir sa feu fille lui revint à l’esprit de façon nostalgique. Cependant, il était un entraineur, un professeur et un futur sensei, il se devait d’être impartial et juste envers les personnes qui se trouvaient face à lui.

C’est bien, vous êtes toutes les deux présentes, nous allons pouvoir commencer. Première leçon, s’excuser ne sert que si tu es prête à assumer tes erreurs… SHINSEI !

Malgré ce que l’on puisse penser, c’est bien ce qui venait de se passer, le moine venait de se déplacer plus léger que le vent et atteindre en moins d’une seconde le côté de Hankei Ko la paume posé contre son ventre. L’impacte la fit voler plusieurs mètres en arrière et pas besoin de préciser le résultat qui fit pas si mal que ça, mais assez pour lui couper légèrement la respiration et des douleurs pour se lever à cause de la chut.

Ne pensez pas que le fait que l’on se connaisse face de moi un examinateur tendre. Si vous désirez appartenir à l’équipe Jiei, il vous faudra plus que des mots, mais des actions. L’homme est tel une fleure, il grandit pour s’épanouir et finir par s’éteindre. Vous êtes tout juste en train de grandir et si vous êtes étouffés par le nombre de camarades, vous ne fleurirez jamais. Montrez donc moi de quoi vous êtes capables, essayez donc de me faire une seule égratignure et je vous enseignerais.

L’équipe que le moine prévoyait de construire n’était pas une simple équipe qui fait des missions. Ce même moine avait des buts et des objectifs bien précis et bien plus grand. Cette équipe sera le rempart qui protège les civils des menaces extérieurs. Que ce soit dans ce village ou dans tout le pays ou encore dans le pays allié, il y aurait tout un tas de missions de protections, se mettant en première ligne du danger. Malgré les apparences, le moine était un homme d’action, il se devait d’être opérationnel et ferait tout ce qui en son pouvoir pour rendre ses élèves plus opérationnel encore que lui.

Intérieurement : le déluge, comment allaient-ils réagir ? La retardataire avait peur. Son premier réflexe fut de fermer les yeux un instants pour chasser les mauvaises éventualités. En les rouvrant, la genin... volait ? Cette journée avait un fort potentiel de mal finir. En plus, il faisait beau. Le ciel était seulement recouvert de quelques nuages inoffensifs, plutôt étonnant pour la saison. Et le sol... était dur. Ou, du moins, en avait l'air. La jeune fille tenta de deviner si elle aurait ou non quelques bleus aux fesses après l'atterrissage. Elle allait vite le savoir, le sol était déjà plus que proche. Oh ! Un lumière blanche envahit sa mauvaise vue au moment où Ko touchait le sol de ses pieds. Elle ne respirait plus. Une fois allongée, la genin inspira longuement. C'était quoi cette technique ? Elle avait failli mourir !

Pour l'instant, la jeune fille était allongée , mais cela n'empêcher pas qu'elle ai envie de foncer sur le crâne chauve qui venait de l'éjecter. Elle se retint et ne bougea pas le moindre cheveux. Le fautif se décida à dire autre chose que sa raison de faire voler la genin. Cette dernière voulu le couper pour... juste pour le couper ; encore une fois, elle ne fit rien et se contenta d'écouter. C'était la première fois qu'elle remarquait que son ouïe était nettement meilleure que sa vue. Bizarrement, Ko aurait souhaiter le contraire, histoire de le couper sans trop être en tort.

Alors, le moine n'allait pas être tendre, curieusement la genin avait remarqué ce détail. Il faudra plus que des mots, comme pour tout. Quelques métaphores sur l'homme avec un grand H, la genin décida de les enregistrer dans sa tête pour les ressortir un jour prochain. Le chauve finit sa tirade par un appel à expulser les deux genin présentes., en tournant cela dans le sens « foncer sur moi ». Ko n'était pas dupe , il voulait juste profiter de sa supériorité pour faire voler Yui ! Elle le sentait, il aimait être au-dessus de quelqu'un ! La genin l'avait percé à jour et elle ne manquerait pas d'en parler à Yui, une fois tout cela terminé bien sûr.

Il fallait juste l'égratigner ? La jeune fille avait juste envie de finir sa nuit,. A même le sol certes, mais dormir restait toujours dormir ! Quoique... Elle n'allait quand même pas laissé la blonde à ce vieux ? Non, la genin ne pouvait pas, Yui était une des rares personnes qu'elle avait rencontré plusieurs fois et elle ne la laisserait pas ! Depuis quand Ko était-elle possessive ? Elle commençait à penser qu'elle n'aurait pas du sortir de son monde ce chats et de chocolat, la genin ne se reconnaissait plus. Encore une fois, ses associations d'idées l'avaient éloigné de son but principal : aider Yui.

Ko se releva, elle-même n'avait pas remarqué sa position horizontale jusque-là, et observa. Yui se trouvait juste à côté de leur « adversaire », même si ce terme n'était pas très approprié ce fut le premier dans l'esprit de la jeune fille. Alors, la blonde se trouvait proche, pour ne pas dire à côté, du chauve, elle pouvait facilement tenter une technique mais le moine devait avoir quelques défenses... Le cerveau de la genin était en surchauffe, trop d'information et de possibilités tourner dans sa tête. Elle finit par faire un signe de tête à Yui, lui signifiant de se lancer en première. La jeune fille régirait en fonction des actions de la blonde et du chauve.

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Tous tremblent devant le châtiment, tous craignent la mort. Comparant les autres avec soi-même, on ne doit jamais tuer ou être cause de mort.
Verset 10, paragraphe 129.
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La réaction ne fut pas longue à attendre, heureusement pour elles. La plus timide avec un problème visuel semblait ne pas agir directement, encore perturbée par la projection dont elle venait d’être victime. Le temps de l’observer suffit à sa camarade pour agir avec rapidité et efficacité. Elle avait comprit une chose, ne pas rester au corps à corps vu que c’était visiblement ma spécialité. Une attaque de feu suivit de près par l’invocation d’un clone. Très bonne idée que de se réfugier derrière un clone pouvant servir à autre chose que simplement défendre l’original. Une certaine fumée se dissipa après son attaque enflammée. Derrière cela, le moine apparut sans aucune égratignure et avait toujours les yeux mi-clos avec un physique complètement décontracté.

« Comme vous l’avez vécu l’autre jour devant les portes, vous devez prendre conscience que chaque combat que vous mènerez à partir du moment où vous avez été diplômée Genin, c’est votre vie qui est mise en jeu. Je ne prendrais dans l’équipe Jiei que ceux et celles conscients que c’est leur vie qu’ils mettent en jeu en vivant en tant que ninja. L’équipe Jiei sera en charge de la protection des citoyens et de ceux ne pouvant combattre face aux dangers extérieurs. Si vous n’êtes pas prêtes à être l’avant-garde d’un combat où vous pourriez y mourir, alors abandonnez la vie de ninja. »

Le moine avait connu que trop de jeunes ninja périrent ou être gravement blessés à cause de l’idée erronée qu’ils se faisaient du monde ninja. En dehors et à l’intérieur des murs d’un village caché, c’est le danger constant. Il leur fallait prendre conscience de cela, en avoir peur, dompter cette peur et en faire leur force pour s’améliorer et combattre avec les idées claires. Ceux se reposant sur leurs lauriers finiront par ne pas dépasser les vingt printemps, notamment quand on devient ninja à un si jeune âge. C’est en ressentant la vie par la douleur qu’ils apprendront à en avoir peur et si ils sont assez forts, à combattre cette peur.

« Sachez cependant qu’en décidant de me suivre, je partagerais avec vous mon expérience de vie, je ferais de vous des boucliers indestructibles et surtout, vous serez capable de survivre dans ce monde dangereux. Pour l’instant, vous devez réussir l’épreuve que je vous ai confiée. Si la peur vous gagne, combattez-la et si vous continuez ce combat, je ne peux garantir que vous rentriez chez vous saint et sauf. »

L’aura du moine sembla changer. L’environnement semblait bien plus sombre et bien plus effrayant. Le moine disparut une fois de plus pour réapparaitre presque aussitôt devant le clone de la Hakushi la paume en avant. Cette fois-ci, ce n’était pas la même attaque, une paume presque spectrale de plus mètres apparut devant le moine en prolongement de sa propre paume pour venir impacter le clone et l’originale derrière lui d’une puissance effroyable. Le clone disparu simplement et la paume continua son chemin pour venir impacter de plein fouet Yui. La puissance la fit voler plusieurs mètres avant d’atterir lourdement sur le sol et finir par un roulé-boulé de plusieurs mètres également. Le moine impassible fixait la Hakushi qui avait su être la plus réactive et le plus intéressante des deux, un retour de force digne de son action précédente. Il tournait ainsi le dos à la jeune fille aux lunettes.

C'était abusé. Même en s'envolant suite à un coup violent, la Hakushi avait plus de charisme que la seconde genin. Celle-ci, d'ailleurs, se sentait aussi bien qu'une pomme de terre face à un bouquet de roses blanches fraichement cueillies. Bien qu'il soit difficile d'imaginer les sensations d'un légume... La jeune fille pensait beaucoup trop. La blonde avait fini son vol et roulait désormais sur le sol, quand elle s'arrêta Ko voulu aller vers elle pour vérifier si elle allait bien. Yui n'en avait pas besoin, elle se releva rapidement, au grand soulagement de la retardataire. Lorsque la langue de flamme se créa, la jeune fille se concentra presque uniquement dessus, tout en restant dans les limites de ses moyens. C'était magnifique. La forme de chien se dessina d'une manière irréelle et s’élança vers le chauve.

La maîtresse du papier lança un regard à la maladroite qui lui répondit du même geste et, aussitôt, sprinta vers le moine. Dans sa course, ses mains lui posèrent ses lunettes sur son nez, ils l'avaient tout deux déjà vu avec alors à quoi bon, et composèrent quelques mudras. Quand elle fut assez proches, la jeune fille dirigea ses paumes vers les épaules du vieux.


En murmurant ce mot, Ko espérait juste qu'Hashiru était assez occupé par le chien enflammé – ce qui aurait pu être le cas dans une autre dimension – pour pouvoir ne serais-ce que toucher le chauve. Juste un simple contact devrait suffire à bloquer sa circulation sanguine. Et puis, après tout, même si son attaque ne réussissait pas, le moine serait bien obligé de reconnaître que les jeunes filles étaient efficace toutes les deux. Si il voulait n'en prendre qu'une au départ, peut-être choisirai-t-il les deux après cette tentative... La genin espérait vraiment cela.

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La victoire engendre la haine, le vaincu vit dans la souffrance. Le paisible vit heureux, abandonnant victoire et défaite.
Verset 15, paragraphe 201.
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En réalité, tout se passa extrêmement vite. Pourtant, pour les deux jeunes filles, cela sembla surement durer plus longtemps que prévu. Lorsque l’attaqué combinée de la jeune Hakushi sembla atteindre le moine suivit par une attaque fourbe de la jeune myope avec une intention particulière dans ses mains, le vieux moine disparut littéralement. Trop tard pour stopper la lancée des deux ninjas. L’attaque destinée à Hashiru toucha de plein fouet la jeune myope tandis que venant de derrière elle, la jeune prodige reçu un coup bien plus puissant que celui que la jeune Hankei eu à subir au début de l’entretient. Ce dernier coup n’était clairement pas un simple coup de punition ou d’avertissement, il était là pour faire souffrir la personne qui se trouvait là. Le coup résonna comme une onde de choc dans tout le corps encore jeune de la fille avant de la faire s’envoler violemment contre l’autre fille qui venait à peine de subir l’attaque combinée. Blessées, souffrantes, au bord de l’inconscience, pleurant tellement la douleur était dur. Le moine s’avança, son expression restant des plus neutres mais esquissant un léger sourire fier.

« Retenez bien la souffrance que vous êtes en train de connaitre. Retenez-la et ancrez-la dans votre mémoire. Car à partir de ce jour, je vous enseignerais le mieux possible comment ne plus souffrir autant. Comme surmonter chaque épreuve de la vie, devenir encore et toujours plus forte. Ne croyez pas que cela est finit pour autant, ce que le début d’un chemin parsemé d’embûche. Mais je suis désormais votre Sensei. Je serais le seul à vous faire souffrir physiquement, pour votre bien. Je vous protégerais pour que vous appreniez à protéger ceux qui vous sont cher. »

Ces quelques mots suffirent au moine pour le moment et il leur montra le bout de son kimono légèrement déchiré. Il s’abaissa, ces pauvres jeunes filles n’auraient même plus la force de bouger au moment actuel et souffraient bien trop pour tomber dans l’inconscience. Une fois accroupit, il plaça les deux jeunes filles côte à côte, allongés sur le dos et lui-même assit en tailleur une main de chaque côté placé au-dessus du torse de chacun d’entre elle. Une énergie verdoyante apparut et leurs blessures ainsi que leurs douleurs commencèrent à se dissiper. La puissance du moine se révéla alors à ce moment bien précis. L’amour qu’il avait en lui, transpira en chacune d’elles. Le bien-être de sa présence ou de son chakra, nul ne saurait quoi répondre sur ce qui leur faisait le plus de bien à cet instant précis. Quelques dizaines de minutes plus tard. Il attrapa la jeune bigleuse qu’il mit sur son dos et la maintenue avec un de ses bras, tandis que la jeune Hakushi fut portée sur le côté avec son bras gauche, tout cela maintenu d’une légère brise venteux. Un contact aussi rapproché et si long, le temps du trajet à chaque lieu de résidence des jeunes filles apaisé à la fois leur cœur, leur âme et leur corps. Elles auront besoin tout de même de deux bonnes semaines pour être remises pleinement de leur cession de combat entrainement contre le moine de Kumo.