N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez
 

 Obscure profondeur

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Konjo
Konjo
Informations
Grade : Nukenin de rang B
Messages : 254
Rang : B

Obscure profondeur Empty
Message(#) Sujet: Obscure profondeur Obscure profondeur EmptyDim 27 Déc 2015 - 14:30

Je me noie, je me noie dans l’incertitude, je me noie dans irraisonnable, je me noie dans la violence de ce monde qui m’écrase de sa réalité à chaque instant, je me noie dans ce destin qui à chaque seconde de ma vie me rappelle que peu importe les efforts que je fais pour combattre cette destiné sanglante, jamais je ne pourrais finir vainqueur de cette guerre qui fait rage au fond de moi.


Je me noie, je me noie dans ces eaux, une mer aride tout poisson, une mer aride de toute vie, une mer glaciale qui m’emporte dans ses profondeurs abyssaux. Je ne peux lutter face à ses torrents de vagues explosifs qui s’écrasent fatalement sur mon corps meurtri. L’eau pénètre avec ardeur mon corps gelé par sa température arctique, elle force l’entré de ma bouche pour s’engouffrer dans ma gorge et inonder mes poumons.


Je me noie, ne n’arrive pas à respirer, je n’arrive pas à regagner la surface, mon équipement est trop lourd, mon imposante épée, mon armure, mon bras de fer, m’entraînaient vers le fond. Je ne pouvais me débattre face à ces chaînes invisibles qui m’emprisonnent et m’envoies vers une mort certaine. Peu à peu mes poumons se vident d’air en même temps qu’ils se remplissent d’eau, la douleur dans mon thorax ne fait que s’amplifier, ma poitrine va exploser sous l’effet de cette pression qui tiraille mon système respiratoire.


Je me noie, mes forces me quittent rapidement et bientôt je ne peux plus bouger le moindre muscle, alors que j’entends les battements de mon cœur s’atténué à chaque instant, autour de moi un silence de mort s’installe, non en faite je suis certains que le bruit des vagues se déchainant à la surface grondent jusqu’au fin fond des abysses, c’est juste que je ne suis plus capable de le percevoir, de même pour le froid glaciale qui me transpercé les os, je ne ressens plus rien. L’obscurité m’enveloppe dans son sombre voile, gagnant jusqu’à mon sens de la vue, qui se troublait de plus en plus effaçant d’abord les couleurs, ensuite les contours devinrent noirs, s’étalant vers le centre de mon œil encore valide pour faire lentement disparaitre toute image de ce monde.


Je me noie, mon cœur s’est tu, toutes douleurs et pensés ont disparus de mon être. Pourtant une image reste tapis au fond de mon esprit, comme une trace indélébile de mon passé heureux, une photo de famille parfaitement retranscrit dans ma tête dans les moindres détails. Le temps passé avec eux furent courts, mais ce fut les jours plus paisible de ma longue vie. Alors que la dernière lueur de mon œil se fait dévorée par les ombres, une silhouette étincelant de mille feux apparait devant moi. Elle me fait face avec un grand sourire chaleureux. Jamais je ne pourrais oublier ce visage, elle vient donc me chercher. Me tendant la main pour me faire comprendre que je devais la prendre, pour qu’elle puisse m’emmener.


De mes dernières forces j’étirais mon bras vers le sien, encore un peu j’y suis presque, encore un petit effort…


J’ouvre ma paupière, une lumière vive blesse mon œil, qui met plusieurs seconde avant de ce stabilisé, tous semble flou autour de moi. Quand une silhouette s’approche de moi et m’interpelle. Sa voix semble brouillé, j’ai beaucoup de mal à comprendre ce qu’il dit, mais rapidement sa voix se fait de plus en plus claire.


- Mo …..M…sieur ? Monsieur ? Est-ce que vous vous sentez bien ?


- Ou…ou suis-je… ?


- Vous êtes à la clinique de soin de Konoha, vous ne vous souvenez pas ce qu’il vous est arrivé ?


- Non… je … qui suis-je ?
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Inuzuka Takeo
Inuzuka Takeo
Informations
Grade : Jônin - Chef Inuzuka - Chef de la Sécurité de Konoha
Messages : 913
Rang : A+

Obscure profondeur Empty
Message(#) Sujet: Re: Obscure profondeur Obscure profondeur EmptyLun 28 Déc 2015 - 20:37

Une autre journée bien ordinaire dans les vie d’un Inuzuka. Après une petite marche matinale afin de dégourdir les jambes de mes compagnons à pattes – et aussi pour faire leur besoin, mais j’essaie de ne jamais trop m’attarder sur cette partie – j’étais maintenant lové dans leur fourrure en train de lire le dernier manga sorti que je m’étais acheté tout à l’heure. Je ne comptais pas ressortir de sitôt alors tant qu’à sortir dans cette température immonde autant cela rendre productif; j’avais donc fait un tour au dépanneur du coin pour faire quelques provisions. Mangas, biscuits et chocolat chaud, voilà tout ce dont j’avais besoin pour passer une journée bien tranquille dans le confort de mon appartement. Le bruit de ma théière me sortit de mes réflexions et je me sortis difficilement du tas de fourrure dans lequel je m’étais empêtré. Pourquoi m’étais-je si bien installé lorsque je savais que je devrais me relever tôt ou tard? Une fois sur mes deux pieds, je me dirigeai vers la cuisine et me préparai un bon chocolat chaud, rajoutant un soupçon de lait et quelques guimauves à la fin. Je brassai le mélange quelques secondes avant de rapporter mon butin vers le salon avant de me réinstaller dans mon nid douillet. Évidemment, je fus incapable de retrouver la même position que tout à l’heure, mais je finis tout de même par arrêter de gigoter et ressortir mon manga.

Je devais décidément être maudit aujourd’hui puisque quelques minutes après avoir recommencé ma lecture, tandis que je redéposais ma tasse, j’entendis quelqu’un cogné à ma porte. Aussitôt mes ninkens s’activèrent en-dessous de moi, mais pour ma part je restai immobile en espérant à moitié que la personne abandonnerait et tournerait les talons. Malheureusement, ce n’était que de faux espoirs que je me faisais puisque la personne cogna une deuxième fois de façon un peu plus insistante cette fois-ci. Grognant légèrement, je finis par me lever et mes chiens-ninjas en firent de même. Je me dirigeai jusqu’à la porte et me retrouvai face à un collègue de l’ANBU quand je l’ouvris. On demandait les services de l’Unité Kodama à l’hôpital de Konoha. D’un coup, ma mauvaise humeur se dissipa alors que je réalisais que quelqu’un chose d’intéressant s’en venait pour moi… euh, pour nous. Je remerciai l’homme masqué et rassemblai rapidement quelques effets – n’oubliant surtout pas de mettre un marque-page dans mon manga – avant de prendre la direction du Palais. Dans le temps de le dire, j’avais revêtu mon uniforme de l’Unité Spéciale et mes ninkens m’avaient rejoint. Temps pour nous d’aller à l’Hôpital voir ce qui en retourne.

Une fois sur les lieux, on nous mena rapidement vers l’objet de notre présence tout en nous mettant au courant de la situation. Konjo… Le nom m’était familier, mais je n’aurais pu dire de qui il s’agissait réellement. Tout cela pour dire que cet homme était ici, à l’hôpital de Konoha, dans un coma depuis trois ans. Il aurait été repêché près d'où se tenait jadis l'Île Inconnue, sans doute que les hautes sphères du village avaient dû juger qu'il pouvait détenir des informations importantes sur celle-ci et les Furyou. Je continuais d’écouter le médecin alors qu’il m’expliquait que depuis son arrivée son état était resté inchangé jusqu’à tout récemment où on craignait qu’il ne se réveille à tout instant et je devinai sans difficulté ce que j’étais venu faire ici aujourd’hui : en tant que membre de l’ANBU, j’étais pour écouter l’histoire de cet homme qui allait se réveiller d’un sommeil de trois ans et décider s’il représentait ou non une menace pour le village de Konoha. Ce n’est qu’à cet instant que je réalisai que nous ne nous dirigions pas vers les salles de consultations ordinaires. Au lieu, nous étions sur le point d’approcher la section où avait eu lieu la dissection d’Envizib, mais nous arrêtâmes quelques portes avant celle menant au sous-sol pour entrer dans une salle qui avait tout l’air d’une salle d’hôpital ordinaire si ce n’était des sangles qui tenaient l’homme attachés à son lit. Simple mesure de précaution, compte tenu de son passé pour le moins trouble, mais également parce qu’il s’agissait d’une véritable armoire à glace et je ne doutais pas une seconde qu’il était beaucoup plus dangereux que la plupart des gens et ce même malgré un avant-bras en moins. J’eus à peine le temps de voir le tas qui devait être ses effets personnels sur une table non loin lorsque l’homme commença à remuer dans son lit. Enfin, il reprenait conscience, mais je compris que les choses allaient être plus compliqués lorsque je réalisai qu’il ne se rappelait plus de qui il était. Aussitôt, je signalai à une infirmière d’aller nous chercher un Yamanaka.


- Nous savons qui vous êtes, ça il n’y a pas de problèmes, commençai-je en m’avançant doucement dans le champ de vision de l’homme, mais le fait que vous-mêmes n’en ayez aucun souvenir complique un peu les choses.

Je pris une pause, question de ne pas trop accabler le pauvre qui venait de se réveiller sans identité. Si cela se trouvait, il ne lui suffirait qu’un peu de temps pour que tout se replace. J’avais toutefois un pressentiment que les choses n’étaient jamais aussi simples.

- J’espère que vous nous pardonnerez cette liberté que nous avons prise, mais afin de faciliter vos soins nous vous avons retiré votre équipement lorsque vous étiez inconscient. Dépendant de comment notre entretien se déroulera, je ne vois pas pourquoi vous ne retrouveriez pas tous vos effets à la fin de celui-ci.

Encore une fois, je pris une nouvelle pause pour lui laisser le temps de digérer l’information. Sans doute que son esprit devait encore être embrumé, aussi étais-je prêt à répéter toute information qu’il n’aurait pas eu le temps d’assimiler. Devant son silence, que je ne savais pas trop si je devais interpréter comme un signe qu’il était prêt pour la suite ou qu’il était encore plongé dans ses pensées, je finis par décider de continuer.

- Pour en revenir à votre dernière question, il se pourrait que nous puissions vous aider. Nous ferons toutefois rien sans votre consentement, car sachez que si vous en décidez ainsi notre attitude risque de changer. Alors, que choisissez-vous?

Malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de lui laisser le bénéfice du choix. Je pouvais comprendre que le désir de retrouver la mémoire devait être fort lorsque tout ce qu’on avait en mémoire était un trou blanc, mais à quel prix la retrouverait-il? Il était un criminel, un homme qui n’avait pas sa place ici. Si jamais il venait à retrouver la mémoire, je me devrais d’agir avec lui non comme une personne qui vient de sortir de trois ans de coma, mais comme un homme qui a fait du tort à la Feuille et qui ne faisait qu’attendre son jugement. Peut-être était-ce pour cela que je voulais lui laisser une chance : il ignorait qui il était et quels problèmes il allait s’attirer en retrouvant son identité; pourquoi ne pas recommencer à zéro? J’avais beau penser et repenser, au final ça serait à lui de prendre la dernière décision, en autant qu’un Yamanaka arrive à un moment donné. C'était ce dernier qui pourrait véritablement authentifier ses dires, nous confirmer qu'il ne nous menait pas en bateau. Si c'était réellement le cas, je le félicitai pour son suivi après trois ans dans le coma. En tout cas, au moins cela nous laissait le temps de discuter et de commencer à me faire une idée de l’homme.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Konjo
Konjo
Informations
Grade : Nukenin de rang B
Messages : 254
Rang : B

Obscure profondeur Empty
Message(#) Sujet: Re: Obscure profondeur Obscure profondeur EmptyVen 8 Jan 2016 - 10:15

Perdu, absolument perdu, ma mémoire comme mon raisonnement, perdu dans les méandres obscure de l’oubli la plus totale. Je ne me souvenais d’absolument rien, ni mon identité, ni comment j’ai fais pour arrivé jusque là. Le vide absolue dans mon esprit, bien que cela aurait pu m’affecter et me rendre violent, ce fut le contraire qui ce produisait. J’étais serein, je ne ressentais aucune angoisse. Comme-ci je me réveillais naturellement d’un long sommeil.


Le médecin me donnait quelque détail sur ma condition actuel et j’allais rencontrer bientôt un ninja qui me questionnerait sur diverse chose. L’infirmière m’injecta un liquide blanchâtre dans le bras, qui m’emporta à nouveau aux pays des rêves. Rêve de courte durée, car cette fois je m’éveillais dans une salle aux teintes froides aux allures de prison. Toujours coucher sur un lit d’hôpital, mais cette fois-ci j’étais attaché, il semblerait que l’on ne veuille pas que puisse fuir. La vision de mon unique œil se stabilisait me dévoilant plus d’élément sur le décor qui m’entourait, ainsi que la personne qui m’interloquait.


Un homme pourtant un masque de chat coloré de peintures tribal. S’excusant à propos des affaires que je portais à mon arrivé ici qui ont étaient retiré lors de mon hospitalisation, s’il fallait s’excuser pour quelque chose ce serait plutôt pour les diverses attaches qui me maintenaient immobile sur le lit. M’enfin, en vue de sa réaction cela à l’air normal que je sois ainsi ligoté. C’est alors qu’il m’informa qu’il pouvait m’aider sur ma perte de souvenir en me donnant le choix. Cela me fit sourire du coin de la bouche.


- Monsieur est trop bon avec moi… Dis-je sarcastiquement… Mais si on arrêtait la comédie ? Qui je suis ? seul un attardé mental ne comprendrait pas la situation. La moitié du bras gauche en moins, un œil crevé, de multiple cicatrice sur la totalité du corps… Marquant une pose pour reprendre mon souffle qui était très court… Sans compter ces liens qui me clou sur mon lit, il est plus qu’évident que je ne sois pas un homme d’église… Regardant la gestuel de l'homme masqué pour essayer de déchiffrer ses réactions … Alors s’il te plait détache moi et parle sans détour, à moins que tu a peur d’un vieil homme qui à passé trois ans dans le coma et qui à perdu plus de 90% de sa masse musculaire.


Je mettais déjà informé sur ma situation via à une gentille infirmière un peu trop bavarde juste avant qu’elle m’endorme. Je n’étais plus que l’ombre de l’homme que j’avais été auparavant, un vieux maigrichon avec la peau sur les os. Soudainement je pris conscience de mes paroles déplacé et irrespectueux envers la personne qui n’étais pour rien dans cette affaire.


- Excuse moi… je me sens pourtant très calme, mais quelque fois j’ai une étrange sensation qui me pousse à parler de manière froide aux gens, certainement l’héritage de cet homme qui était à ma place autrefois… Fermant mon œil et prenant une grande bouffé d’air j’expirais en direction du ninja… Pour répondre à votre question de tous à l’heure… Non… Ma réponse est non, je ne veux pas me souvenir de qui j’étais, où plutôt de qui « IL » était. En observant ce corps meurtrie qui est maintenant le mien, je me rends compte qu’il vos mieux que je ne connaisse pas les motivations où le fardeau qui l’on poussé à s’infliger de tel tourment, je pense d’ailleurs que l’état dans le quel je me trouve actuellement n’est que le résultat d’un surmenage extrême est qu’il est grand temps pour lui s’endormir pour toujours…


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Konoha
Inuzuka Takeo
Inuzuka Takeo
Informations
Grade : Jônin - Chef Inuzuka - Chef de la Sécurité de Konoha
Messages : 913
Rang : A+

Obscure profondeur Empty
Message(#) Sujet: Re: Obscure profondeur Obscure profondeur EmptyVen 15 Jan 2016 - 18:36

Je crois qu’à sa place j’aurais probablement réagis de façon similaire. Si j’avais été un peu incertain lorsque j’avais vu le corps attaché au lit qu’il s’agissait bien du terrible Konjo que j’avais lu dans le rapport, je retrouvais là l’esprit de combativité et l’agressivité qui faisait la renommée de l’homme. Je le laissai venter sa frustration sur sa propre situation, sans doute qu’elle n’était effectivement pas la plus confortable des positions. C’était toutefois une précaution que Konoha avait voulu prendre pour s’assurer qu’il n’ait pas d’idées de grandeur à son réveil. Il me lança alors une pique sur son état qui failli m’enflammer – comment pouvait-il penser qu’un membre des forces spéciales aurait peur d’une loque humain – mais je me rappelai justement qui j’étais présentement et convins qu’il était plus sage de laisser ces invectives sans réponses. Je ne pus toutefois m’empêcher d’écarquiller légèrement les yeux lorsque je l’entendis parler de sa condition actuelle, mais derrière mon masque on aurait dit que je n’avais même pas relevé la chose. Du coup, je me demandais bien comment il avait fait pour savoir qu’il avait perdu presque l’entièreté de sa masse musculaire pendant ces trois années cloué à un lit. Si son corps ne le suivait plus, cela ne faisait aucun doute que son esprit, lui, n’avait rien perdu de son tranchant.

Pour l’instant je me contentai de ne rien dire, de continuer de le fixer des yeux noirs de mon masque en quête d’une réaction un peu plus conciliante. S’il tenait tant que ça à se faire détacher, il lui faudrait trouver un autre moyen que de me taper sur les haricots. Soudain, ce fut comme s’il était un nouvel homme. Parlant d’une voix beaucoup plus calme, plus sereine, ce dernier commença par demander des excuses, ce qui cette fois ne manqua pas de me faire réagir en me faisant tressaillir. Si je ne m’attendais pas à quelque chose, c’était bien des excuses. Il poursuivit alors en essayant de m’expliquer ce qui causait ces épisodes d’agressivité. Même si cela faisait à peine quelques minutes qu’il était sorti de son coma, il était particulièrement lucide, mettant cela sur l’héritage de l’ancien Konjo comme il l’appelait. De mon côté, même si son explication était plausible, je me penchai un peu plus sur la question puisqu’il en revenait de la sécurité de tout Konoha. Aussi farfelu que cela pouvait paraître, je devais le prendre en considération. Par exemple, il pouvait peut-être également s’agir d’un dédoublement de personnalité, créé pendant le coma de Konjo. Et si ce n’était qu’une personnalité tampon, le temps que le vrai Konjo refasse surface?

Je gardai cette ligne de pensée pour plus tard tandis que l’homme répondait finalement à ma question, à savoir s’il choisissait de vouloir se rappeler ou non de qui il était. Avec un certain soulagement, je l’entendis dire qu’il ne souhaitait pas se rappeler de qui il était. Cela rendait les choses beaucoup plus simples puisqu’à voir le Konjo actuel, il était beaucoup moins dangereux que l’ancien. Je l’écoutai parler et compris rapidement que non seulement il ne voulait pas s’en rappeler, mais c’était déjà un inconnu pour lui, allant même jusqu’à parler de lui à la troisième personne, comme s’il voulait absolument se détacher de son passé. Je vis là un signe qu’il n’était plus l’homme qu’il était auparavant et qu’il désirait ardemment ne plus reprendre ce chemin.


- Très bien. Si c’est ce que vous désirez, celui que vous étiez avant disparaîtra à jamais.

Au moment où je prononçai ses mots, un cognement discret retentit dans la salle. Le voilà enfin, il tombait à point nommé exactement quand j’en avais de besoin. Mon regard se tourna vers la porte, d’où provenait le bruit, et fit un signe à mon partenaire – en réalité mon ninken transformé – d’ouvrir la porte. Apparut alors un jeune homme blond avec les cheveux attachés en une queue de cheval et des yeux bleus comme l’océan. M’excusant auprès de Konjo, dont il faudrait sûrement lui trouver un nouveau d’ailleurs, j’allai à la rencontre du Yamanaka que j’avais demandé à faire venir. Je le saluai silencieusement puis, l’attirant dans un autre coin de la pièce et sans entrer dans les détails de l’affaire, je lui chuchotai ce qui était demandé de lui. Autrement dit : Fouiller sa tête et vérifier s’il ne nous menait pas en bateau. J’étais plutôt certain que c’était une précaution inutile, il était clair que l’homme devant nous n’était plus le même Konjo, mais elle restait une précaution néanmoins et je ne pouvais pas me permettre la moindre erreur. Si nous acceptions quelqu’un entre les murs de Konoha, nous devions nous assurer qu’il ne pourrait pas porter atteinte à ses habitants. Nous revînmes finalement au chevet du Nukenin et l’informai de ce qui allait se passer.

- Avant de pouvoir réellement vous libérer de ces contraintes, il reste une dernière chose avec laquelle nous voudrions votre coopération. Pour votre bien autant que le nôtre, nous désirons nous assurer qu’aucun souvenir de votre vie d’avant ne vous assaille de façon inopinée.

Je pris une légère pause pour lui laisser le temps d’assimiler ce que je lui demandais puis continuai pour m’expliquer.

Vous savez comme nous que le cerveau est un organe bien complexe que nous peinons à essayer de comprendre. Ceci dit, il n’est pas impossible que dans votre subconscient ou une partie reculée de votre cerveau sommeillent des tranches de votre ancienne vie avec aucune certitude qu'elles ne perceront pas la surface de votre conscient à un moment ou un autre. Les causes pourraient varier : quelque chose que vous entendez, quelque chose que vous voyez ou simplement le temps seraient tous des causes possibles. Là où je suis inquiet est ce qui va se passer lorsque vous aurez accès à ces souvenirs. En quelque sorte, nous voulons empêcher qu'Il ne refasse surface à n'importe quel instant.

Je me tus, sentant que j’en avais beaucoup dit d’un coup. Une chance que j’avais lu le rapport avant de venir ici sinon je n’aurais pas compris moi-même la moitié de ce que j’avais dit. Silencieusement, je remerciai l’hôpital et leur minutie dans leurs dossiers. Le Yamanaka se tenait à côté de moi, prêt à intervenir à la moindre consigne. Quant à moi, j’attendais le premier de la part de l’homme afin de commencer la procédure. Comme plus tôt, je ne voulais pas faire quoi que ce soit sans son approbation. Après tout, c’était son corps et son cerveau dont nous parlions et si nous voulions qu’il ne garde pas rancune au village, nous ne pouvions pas faire quelque chose contre son gré. Je lui laissai donc le temps de réfléchir pleinement à sa réponse puisque ce n’était certainement pas une décision qu’on prenait à la légère. À l’entendre parler plus tôt, je ne voyais pas pourquoi il s’objecterait.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Obscure profondeur Empty
Message(#) Sujet: Re: Obscure profondeur Obscure profondeur Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Obscure profondeur

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Nettoyage en profondeur. [Mission rang C]
» Obscure aurore | PV
» Groupe 6 - Toile obscure
» L'encre n'est que la face obscure du sang.
» Une rencontre obscure (Kodokuna Katsu]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Feu :: Konohagakure no Satô :: Hôpital-