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 La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu)

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Nukenin
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Message(#) Sujet: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyJeu 19 Déc 2013 - 10:13

C’était la journée de repos du Seki. Il allait pouvoir bénéficier de 24h à flâner à ne rien faire. La parfaite occasion pour lui de faire un tour de ses connaissances. Rendre visite aux anciens du clan Seki, passer du temps avec le peu d’amis qui lui restaient parmi ceux qui n’étaient pas morts ou disparu, où aller méditer seul au temple de Hachibi. Autant d’activités différentes des longues missions qui lui faisait arpenter les routes menant à toutes sortes de villes dans ce monde. Non, ce qu’il allait faire aujourd’hui serait différent des combats qu’il menait, au nom de Kumo, un peu partout sur le grand continent ou sur Kaminari no Kuni. Après avoir hésité quelques secondes, le Seki opta pour le temple. Prenant le chemin de la sortie du village, il croisa un collègue Chuunin qui, lui, prenait le chemin de l’hôpital. Un échange amical eut lieu au bout duquel, le Chuunin apprit au Seki qu’il avait une patiente particulièrement chiante du nom de Natsumi Mairu dont il devait s’occuper. Un sourire compatissant se dessina sur le visage du Seki. Ce n’était jamais drôle pour un médecin de se taper un shinobi récalcitrant aux méthodes de soin ou trop exigeant. Bien que n’étant lui-même pas médecin, Zennosuke imaginait parfaitement la situation. Aprenant à son interlocuteur qu’il avait déjà fait équipe avec la kunoichi lors d’une mission, Zennosuke lui proposa de l’accompagner. Cela faisait un petit bout de temps qu’il n’avait pas vu la Mairu et après tout, il avait des choses à lui dire.

Quelques dix minutes après, le Seki et son collègue arrivèrent à l’hôpital. Ils passèrent à travers le dédale de couloirs pour arriver à une salle d’attente à côté de laquelle se trouvait une chambre. Quelqu’un se trouvait à l’intérieur, certainement Mairu. Sur un signe de son collègue, le Seki prit place dans un fauteuil du coin et regarda le médecin pénétrer dans la chambre. Au bout de quelques temps des éclats de voix s’élevèrent. Le Seki avait reconnu la voix, bien qu’il n’entendait pas les propos. Elle était donc vraiment chiante comme femme. Pourquoi ? Était-ce un manque à un moment quelconque de sa vie qui avait causé pareil caractère ? Ou une mauvaise éducation ? Enfin, il allait être fixé bientôt parce que figurez-vous que Zennosuke comptait discuter avec la jeune fille. Un échange profond qui permettrait de mieux cerner sa personnalité. Jusque-là, il n’avait pas eu l’occasion de le faire. A la suite d’une mission, on parvenait rarement à connaitre assez bien un coéquipier. Il faut du temps pour ça. Certains se demanderont qu’est-ce que ça pourrait apporter au Seki d’en savoir plus sur Mairu. Bah rien de particulier. Le Seki n’était pas un homme à agir uniquement selon ses intérêts. Non Zennosuke était capable de se dépenser, de perdre du temps, si tenté est qu’on puisse le considérer ainsi, sur des choses non cruciales, mais des choses humaines somme toutes. Visiter les malades n’était-ce pas finalement humain ? D’autant plus que ce malade n’est pas un inconnu pour le Seki.

Lorsque son collègue lui fit signe qu’il pouvait entrer, Zennosuke se présenta sur le pas de la porte de la chambre. Un regard bienveillant éclairait son visage. Il ne souhaitait pas s’imposer. Mairu semblait mécontente pour il ne savait quelle raison, ce n’était pas le moment d’en rajouter. Mais peut être que lui, contrairement au doc', aurait un traitement préférentiel auprès de la Natsumi. Se raclant la gorge pour signaler sa présence, malgré sa grande taille, le Seki apostropha son ancienne coéquipière :

« Salut Mairu ! On m’a dit que tu étais hospitalisée... Je suis venu te rendre visite… Tu... Tu permets ? » Lâcha le Seki d’un ton conciliant, un sourire bienveillant venait appuyer ce regard apaisant. Zennosuke n’avait pas bougé d’un pouce. Il attendait la sentence de la maîtresse des lieux. Après tout les deux shinobis ne se connaissaient pas trop. Probablement qu’elle accueillerait mal cette visite. En ce cas, le Seki n’aurait plus rien à faire dans le coin.

Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyDim 29 Déc 2013 - 2:59

ROUND ONE
Une Patiente dans l'Impatiente

Habillée avec la tenue habituelle des patients internés et les mains sanglées sur les bords du lit sur lequel elle était allongée sur le dos, telle une malade mentale qu'il fallait immobiliser, Mairu ne bougeait même plus d’un poil. La tête retournée sur un côté pour pouvoir respirer librement, seuls ses cils qui battaient de façon régulière révélaient qu’elle était toujours en vie. Pour comprendre la situation présente plongeons quelques jours en arrière.

Deux jours plus tôt, elle s’était réveillée sur ce lit et après quelques secondes de trou noir elle se rappela de son échec total lors de sa première mission effectuée seule mais qui l’avait conduite à un affrontement inattendu. Présentement, elle ne savait toujours pas la vérité qui se cachait derrière ce virement de situation qu’elle aurait accusée comme étant orchestrée pour conduire tous les participants, dont quatre Shinobi des quatre villages cachés et un errant, à la mort si elle ne s’était pas réveillée soigneusement soignée dans l’hôpital de son propre village. Fidèle à son côté je-m’en-foutiste, sa défaite ne l’avait ébranlée le moins du monde bien qu’elle venait de bafouer, involontairement certes, la confiance qu’on avait accordée en ses capacités. Après tout, elle n’avait jamais prôné être en mesure d’effectuer une mission de haut rang seule et elle n’avait non plus jamais exprimé le souhait de vouloir l’être.

Ce matin, la Natsumi avait tenté une sortie sans permission de l’établissement tant elle avait marre d’être enfermée dans la petite chambre d’hôpital mais son état qui était loin d’être rétabli ne lui avait pas permis d’aller bien loin. Elle fut donc interceptée puis ramener de force dans la chambre qui lui était dédiée. Elle savait qu’on faisait cela pour son bien et ce fut la raison pour laquelle elle avait tenté de négocier verbalement on leurs faisant comprendre qu’il était inutile de continuer à la garder car elle allait mieux mais ils n’ont pas voulu l’écouter. Une fois la chambre vidée, elle tenta donc une seconde tentative d’évasion qui s’était soldée par une nouvelle défaite et on avait décidé de l’immobiliser.

Retour au présent. Un de ceux qui étaient censés lui prodiguer des soins fut son apparition dans la chambre et la Natsumi ne rata pas l’occasion pour négocier à sa manière sa libération.

- Est-il vraiment utile de me garder ainsi ?
- Vu vos tentatives de fuite alors je dirais que oui !
- Je fais comment si je veux aller au petit coin ?
- Vous appelez quelqu’un qui vous y escortera !
- J’ai une fesse qui me démange, vous pouvez me la gratter ?
- Débrouillez-vous !

Sans ajouter un mot de plus, l’homme se dirigea vers la porte puis laissa sa place à un homme qui lui était plus que familier. Seki Zennosuke. Un homme avec qui elle avait effectué sa première mission et un être plutôt bienveillant mais sa présence ne lui faisait aucunement plaisir. Non pas parce que c’était lui mais parce qu’elle n’était pas d’humeur à voir quiconque. Bien que le faciès de la patiente avait gardé cette expression froide qui lui était habituelle, cependant le plissement de ses sourcils lorsque le visiteur avait apostrophé sa présence par un raclement de la gorge comme si elle ne l’avait pas vu, trahissait la vexation qui la rongeait.

- Que veux-tu ? Si c’est pour une mission, je ne suis pas en état d’en effectuer comme tu peux le constater !

Le ton de la jeune femme était sec alors que le Seki lui avait adressé un sourire et un regard si bienveillants à son égard.


Dernière édition par Natsumi Mairu le Sam 11 Jan 2014 - 22:03, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyLun 30 Déc 2013 - 20:47

D’un regard, le Seki analysa toute la situation. Alors comme ça Mairu était donc retenue contre son gré dans cet hôpital. Elle devait être bien récalcitrante pour que les médecins agissent comme tel avec elle. Que pouvait-elle bien avoir fait ? Là était la question principale. En tous cas, le Seki ne s’expliquait pas le ridicule de la situation. Voir la jeune fille avec qui il avait partagé une mission ainsi traitée ne lui plaisait pas le moins du monde, mais il fallait faire avec. Mairu méritait mieux, assurément. Mais si la situation se présentait ainsi, c’est que quelque part elle l’avait voulu. Sans tenir compte du ton sec sur lequel il fut accueilli, Zennosuke prit la latitude de pénétrer dans la chambre. Il mettait sur le compte de la gêne la réaction de la Genin. C’était compréhensible après tout. Les femmes, comme les hommes d’ailleurs, n’aiment pas du tout être dans une posture humiliante. Si le Seki s’en était allé aussi vite qu’il était venu, répondant quelque part au mauvais accueil qui lui avait été servi, celà aurait fait mauvais effet. Ce serait laisser Mairu à elle-même tel un animal blessé laissé à son sort. Lorsque animal blessé arrivait à survivre de ses blessures seul, il ne fait plus confiance à personne, il ne comptait plus que sur lui-même. Triste situation me direz-vous pour quelqu'un qui pouvait s'ouvrir au monde ? Assurément.

S’étant approché du lit de la kunoichi, à un endroit où il ne pourrait pas lorgner sa petite culotte, même s’il en mourrait d’envie, le Seki vint poser sa main droite sur celle de Mairu. Sans se départir de son ton doux et de son regard bienveillant, le jeune homme tenta de chercher des yeux ceux de la kunoichi. Il s’avait que si le contact visuel s’établissait, il aurait des chances de l’apaiser par un regard et par l’approche attendrissante qu’il adoptait présentement. La Mairu avait beau être farouche, elle restait une femme ; c'est-à-dire un être sensible face à l’assurance et aux petites attentions provenant de la part d’un homme.

« Je t’aurai bien rapporté quelque chose si j’avais appris plus tôt que tu étais ici, mais je suis venu en catastrophe. On vient tout juste de m'apprendre que tu étais hospitalisée. » Le Seki marqua une pause avant de poursuivre : « Heureusement, tu ne m'a pas l'air si mal en point que ça, à moins que tu souffres dans ton for intérieur. Dis-moi qu’est-ce qui a bien pu foutre dans de si sales draps la kunoichi débrouillarde avec qui j’ai fait équipe il y a quelques temps ? » A ce moment précis, le regard du Seki parcouru rapidement de haut en bas le corps de la kunoichi, s’arrêtant aux endroits stratégiques : les contours des lèvres, des seins, les courbes des hanches… Non Zennosuke n’était pas un pervers, il appréciait juste la beauté de la femme qu’il avait devant lui. C’est tout. D’ailleurs le jeune homme reprit très vite ses esprits. Mairu forcément avait remarqué son manège. Les hommes n’étaient pas les meilleurs pour se cacher lorsqu’ils matent. C’est un fait. Alors si on lui reprochait quoi que ce soit, Zennosuke avouerait. Il était prêt à le faire. Après tout Mairu avait à peu près le même âge que lui. Aucun détournement de mineur à l’horizon.

Zennosuke se mit à attendre la réponse de la jeune fille. Il s’attendait à un truc sec à nouveau. Mais il n’en avait cure. Il était là pour voir Mairu, échanger avec elle. C’était le moment où jamais pour en savoir plus sur elle, essayer de la comprendre, de savoir comment elle fonctionne et ce qu’elle avait en tête. C’est ainsi qu’était le Seki. Il voulait toujours savoir le pourquoi du comment. Et en l’occurrence, Mairu, à elle seule était un gros point d’interrogation pour le jeune homme. Affaire à résoudre au plus vite.
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptySam 11 Jan 2014 - 22:02

ROUND TWO
Échappatoire ?

La situation de la Natsumi était plutôt déplorable et beaucoup de ceux qui accordaient un minimum d’importance à leur fierté n’auraient pas souhaité être vus dans une telle position. Mais si Mairu ne désirait aucune visite ce n’était pas pour cette raison car fidèle à sa personnalité singulière qui faisait d’elle un être à qui on ne pouvait attribuer des réactions dites «normales» de ses semblables, sa misérable condition ne la dérangeait la moins du monde. Étant un être humain capable de ressentir des sentiments, elle se sentait certes comme étant un incapable d’avoir failli à sa première mission importante en solitaire mais même si on dévoilait au grand public son échec, elle ne s’en offusquerait pas. Non, elle n’était pas de ceux qui avaient honte de leur faiblesse et qui chercheraient donc à se cacher dès lors que celle-ci a été mise en évidence. Elle n’était pas non plus de ceux qui accordaient tant d’importance à leur honneur qu’ils se mettraient à verser des larmes à la moindre défaite. Enfin bref, sa situation ne la démunissait aucunement. Elle ne se sentait pas plus misérable que les autres ; pas même de celui qui avait réussi à la mettre en hors d’état de nuire durant la bataille qu’ils avaient dû mener.

Les seules choses qui l’incommodaient en ce moment étaient le fait d’être bloquée dans cette chambre qu’elle aurait souhaité ne jamais voir la couleur et l’idée que des gens prenaient soin de sa personne. Si on lui avait laissé le choix, elle aurait préféré qu’on abandonne son corps là il avait échoué. Elle était habituée à la rudesse, ainsi ce genre de confort n’était pas un luxe qu’elle appréciait. Par le passé, on ne lui prodiguait de soin que lorsque sa vie était réellement en jeu. Lorsque ce moment arrivait, on lui accordait alors le minimum de soin nécessaire pour la maintenir en vie puis elle devait se débrouiller pour se remettre sur pieds ou bien de se laisser succomber à sa faiblesse. Voir donc tous ce beau monde s’inquiéter de son sort et prendre soin d'elle ne la faisait point plaisir. Elle se sentait redevable envers ce gens hors là était une chose qu’elle désapprouvait fortement. Elle donnerait tout pour s’échapper de cet endroit afin de s’isoler dans un endroit où on ne viendrait pas la faire chier. Malheureusement ses tentatives d’échappatoire avaient échoué et la voilà qui se trouvait dans une situation qui l’empêchait même de bouger de ce lit qu’elle avait envie de défoncer pour qu’il la libère de ses entraves.

Malgré son ébullition intérieure, la malade tentait de ne laisser rien transparaître continuant d’arborer son faciès placide alors que le visiteur s’était rapproché d’elle pour finir par poser sa main droite sur la sienne. Geste destiné à la réconforter sans doute mais qu’elle ne lui aurait jamais laissé une chance de faire si elle n’était pas immobilisée. Évitant de regarder la main virile qui réchauffait la sienne qui paraissait bien frêle à côté, elle plongea son regard dans les yeux du Seki qui semblait solliciter les siens. Elle avait donc répondu à son invitation à le regarder dans les yeux mais il n’y puisait certainement pas l’expression qu’il souhaitait voir car le regard que la jeune femme lui avait accordé ne répondait aucunement à la bienveillance qu’il lui offrait. Celui-ci était toujours aussi froid et impénétrable.

- Il se trouve que je ne suis pas aussi débrouillarde que tu le dis alors je me suis retrouvée avec les fesses et le bas du dos en compote qui m’empêchent de marcher convenablement, le front ouvert et privée de mes lunettes … Mais ce dernier ne m’empêche pas de voir clairement que tu es en train de trop me mâter Seki-senpai.

En réalité, il pouvait la lorgner avec autant d’instance qu’il désirait cela ne la dérangeait aucunement mais sa langue de vipère se sentait obligée de fourcher en lui sortant cette remarque qui montrait sa faiblesse d’homme. Elle l’avait remarqué dès leur première rencontre que son senpai semblait apprécier la gent féminine. Il était donc un de ces hommes qu’elle pourrait piéger grâce à son côté prédatrice lubrique mais elle n’avait aucune envie de jouer à ce jeu-là avec lui, surtout pas en ce moment.

- Tu veux bien m’amener faire un tour dehors ? Tu me dois toujours un restaurant et je compte sur toi pour tenir ta promesse aujourd’hui.

Oui, il lui avait dit qu’il l’inviterait à manger après leur mission qui avait eu lieu il y a plus d’un an de cela à présent mais jamais cette occasion ne s’était présentée. Bien que le temps avait coulé depuis et que le Seki avait surement déjà oublié cette promesse, la gourmande qui était la kunoichi ne pouvait pas laisser la moindre opportunité de se faire payer à manger …
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptySam 25 Jan 2014 - 14:07

Zennosuke écouta la jeune fille. Il réprima un sourire lorsqu’elle évoqua le fait qu’il était clairement en train de la mater. Elle n’avait pas tort. Son intention n’était pas de faire les choses de manière ostensible. Non. Il s’était juste un peu trop laissé aller. En même temps, la femme était pour le moins… Sexy. Elle avait un style qui pousserait plus d’un homme à la draguer ouvertement. En détaillant son style d'habillement, le Seki se rendit compte qu’elle faisait à la fois « rangée » et « fille facile ». Comprenez, c’était là les premières impressions de l'homme qui posait son regard sur Mairu. Elle faisait "première de la classe", mais un peu "fille facile" sur les bords. Un cocktail de paradoxe, qui, avec le caractère de la fille, laissait forcément une empreinte indélébile sur son interlocuteur. Pourtant, malgré le petit séisme qu’elle occasionnait en lui, le Seki se retint et même jura qu’il n’avait point fait ce pourquoi la Genin l’accusait.

« Te mâter Mairu ? Moi ! » Il fit un petit rire où pointait l’agacement de s’être fait chopper. « On est bien d’accord que t’es pas mal foutue, mais va pas croire n’importe quoi ! » Aussitôt qu’il termina sa phrase, ses yeux lorgnèrent, malgré lui, à nouveau, la poitrine de la jeune femme. Un bref moment, n'empêche il allait certainement se faire chopper à nouveau. Pour masquer son malaise, le Seki se tourna subitement du côté de la commode qui était à côté du lit, comme attiré par un magazine qui traînait là. Ce n’est donc que d’une oreille qu’il entendit la proposition de Mairu. Quelques secondes plus tard, après que la tension en lui ait baissé, le Seki, revint vers le rebord du lit de la jeune femme. Il posa ce coup-ci directement son regard sur ses yeux, cherchant à attirer la couleur rouge des ses yeux dans sa direction. Il la cherchait du regard.

« Mairu, tu sais dans quel état tu es. Si tu es alitée, c’est qu’il y a forcément une raison. Je m’en voudrais de te faire sortir d’ici alors que ton état n’est pas stable. Et si tu nous faisais une rechute hein ? Ce serait la faute à qui ? » En réalité, il ne savait pas du tout ce que pouvait ressentir la Genin. Elle semblait plutôt en forme, mais il n’était pas bon de juger sur les seules apparences. Mairu avait cette capacité à cacher ses véritables émotions. En cela, elle ressemblait étrangement à Hiryuu. Puis ce regard !

L’image d’un shinobi se faisant littéralement couper en deux revint à la mémoire du Seki. Un shinobi qui semblait avoir les mêmes yeux que cette Genin. C’était le moment où jamais de savoir quel lien les unissait, si lien il y avait. Car la dernière fois que Zennosuke avait évoqué le nom de Natsumi Haru, Natsumi Mairu avait fait une drôle de tête. Comme si elle le connaissait... Mais chaque chose en son temps. D’abord, il fallait tirer au clair cette histoire qui l’avait cloué au lit.

« Le restaurant, on se le fera une autre fois. En attendant, je peux, si tu veux, commander un plat de ta préférence pour toi… Enfin, si tes médecins sont OK. » avait lâché Zennosuke. C’était là un bon compromis, il l'espérait, pour calmer la Mairu qui n’allait pas tarder à se laisser aller à quelques débordements. Zennosuke en avait le pressentiment. Après avoir réglé cette question, et demandé aux médecins de détacher la jeune fille –tout en donnant un gage qu’elle s’enfuirait pas, le Jônin, prit une chaise et s’assit à côté de la malade.

« Entre nous, dis-moi ce qui t’as mis dans cet état. Raconte-moi l’histoire. T’es tombée sur un escadron ennemi ou quoi ? » Au fond de lui, Zennosuke bouillonnait déjà. Non pas que Mairu était si particulière à ses yeux, mais plutôt parce qu’il ne pouvait supporter de voir un kumojin alité suite à un combat. Chaque kumojin, pour lui, était le reflet de la puissance du village. La mort d’un seul, réduisait drastiquement la puissance du village. L’incapacité d’un seul également… Et Mairu en l’occurrence avait été diminuée. Par qui ? Pour quelle raison ? Il espérait le savoir.
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyMar 18 Fév 2014 - 22:11

ROUND THREE
Raconte-moi ton histoire

Le Seki feignit la vérité que la kunoichi venait de lui cracher à la figure mais d’une façon tellement maladroite qu’il ne pourrait même pas détourner un enfant de la réalité. Ses yeux qui semblaient avoir du mal à quitter le corps de la jeune femme avaient ôté toute crédibilité de ses propos qui tentaient de l'innocenter. Pourquoi n’assumait-il donc pas ce qu’il était tout simplement ? Peut-être était-ce le fait que le sujet de son observation lubrique était une de ses « protégées » qui le dérangeait ainsi. Pourtant la concernée s’en fichait royalement de la situation malgré ses dires qui semblaient relater le contraire.

Alors que le chuunin avait abandonné la place si proche de la genin, cette dernière l’avait suivi des yeux se demandant s'il avait décidé de partir mais le jeune Shinobi s’était juste éloigné pour mettre une certaine distance entre eux; sans doute pour tenter de calmer son ardeur de mâle en rut. Tout en gardant le regard rivé sur son senpei, Mairu se demanda ce qui le poussait à rester alors qu’elle ne faisait rien pour le retenir. Elle ne faisait même pas l’effort de se montrer minimum agréable envers lui mais était restée fidèle à sa personnalité froide qui poussait la plupart de ses semblables à s’éloigner de sa personne. Pourquoi le Seki se montrait-il donc aussi bienveillant envers elle ? Peut-être là était sa nature. Il se comportait surement de la sorte envers quiconque. Un comportement que la kunoichi n’arrivait pas à concevoir, au point que la présence de son senpei ne suscitait pas en elle la moindre émotion. Elle n’était ni mécontente ni heureuse de la circonstance qui aurait pu pourtant ravir bien des êtres se trouvant diminué et isolé comme elle l’était. Une personne qu'on pourrait qualifier de "standard" aurait accueillie de bon cœur la visite du Seki mais pour la Natsumi, sa présence ne représentait pas grand-chose. Qu’il faisait acte de présence ou pas, cela ne faisait aucune différence. Cependant, elle n'allait pas le rejeter car là n'était pas son genre. Étant un être doté d'un minimum de délicatesse, elle faisait donc l'effort d'accepter son camarade tout en restant fidèle à sa personnalité indifférente presque méprisante.

Après être retourné auprès de l’alitée, le Seki refusa la requête de celle-ci en prenant comme prétexte son état. Bien que la kunoichi ne montra aucun signe de désappointement alors qu’il venait de souffler sur sa dernière lumière d'espoir de pouvoir sortir un peu de cet établissement de soins mais qui pour elle ressemblait à de la prison. Elle continua d'arborer son faciès placide habituel bien qu'au fond c'était comme s'il venait de la punir tel un enfant qu'on privait de sa gâterie préférée. Lui refuser à manger, voilà était sans doute le pire supplice qu'on pouvait la faire subir. Chose que peu de personnes comprendraient mais là était la punition que sa sensei de l’époque lui faisait subir à chaque fois qu’elle était mécontente de son élève.

Fidèle à son côté miséricordieux, le Seki proposa à la binoclarde de se faire apporter le plat de son choix après lui avoir dis que le restaurant, ils se le feront une fois qu’elle serait rétablie. Puis il invita les médecins à la détacher. La jeune femme se frotta les poignets où étaient restées les traces des sangles qui avaient servies à l’immobiliser puis elle se repositionna correctement sur le lit, calant son dos contre le coussin.

- On m’avait confié une mission qui consistait à ramener une pierre tombale mais une fois sur le lieu indiqué il s’avérait que je n’étais pas la seule à vouloir la pierre en question et un combat a vite éclaté. Il y avait un shinobi de chaque village caché et un nukenin. C’est ce dernier même qui m’a mis en hors d’état de nuire, profitant de mon manque de vigilance. J’ai perdu connaissance et quand je me suis réveillée, j’étais ici. Elle marqua un moment de silence avant de poursuivre sur un ton plus marqué tout en plongeant son regard dans celui de son senpai. Je peux commander à manger maintenant ? Je voudrais juste deux grands bols de ramen et un grand chirashi.
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyMar 8 Déc 2015 - 17:44

Toujours un peu éloigné de la kunoichi, le Chuunin se contentait de la regarder dans les yeux. Luttant contre ses propres pulsions, il faisait de son mieux pour ne pas dévier et laisser son regard vagabonder en deça du menton de Mairu. Difficile exercice quand on connait la faiblesse naturelle du Seki envers la gente féminine, surtout envers celles qui –il faut le dire !- semblaient parfaitement désintéressées par sa personne. Le challenge, quel que soit sa forme, voilà probablement un des leitmotiv de Zennosuke, une de ses vraies raisons de vivre.

Après qu’elle eut été détachée, la kunoichi daigna rester tranquille. Enfin, aucune promesse de sa part, juste un changement d’attitude salutaire. Zennosuke fit un signe de la tête vers les médecins pour leur signifier qu’il serait responsable de tout débordement de la kunoichi. Dans son état actuel toutes façons, elle ne pourrait probablement pas tenir bien longtemps au Seki, pour peu qu’il lui vienne en tête de vouloir déconner. Quoi qu’il en soit, le Chuunin espérait que tout aille pour le mieux. Il ne serait profitable à personne que la suite des événements se passe mal. Les médecins se reculèrent un peu tandis que la Mairu s’adossait au coussin qu’elle venait de coller contre le montant du lit. Et c’est alors qu’elle expliqua les tenants et les aboutissants de son histoire. Cette fameuse histoire l’ayant mené ici, dans cette détestable situation lui valant d’être clouée au lit.

Il semblait qu’elle avait été envoyée à une mission concernant une pierre tombale. A priori une pierre dont la valeur devait être très importante dans la mesure où plusieurs shinobis des différents villages ninjas étaient présents simultanément. Sans qu’elle n’ait eu besoin de le préciser, Zennosuke comprit que Mairu avait combattu. Probablement seule, dans un free for all mémorable. Elle avait combattu et elle avait perdu. Vaincue par une nukenin. Autant dire que la suite de l’histoire était perdue. Pour sûr. Le Seki s’imagina à la place de la kunoichi dans pareille situation. Face à un kirijin, un sunajin, un konohajin et un nukenin… Pour sûr il se serait jeté sur le kirijin. Mais après cela, il aurait économisé ses forces histoire de maximiser ses chances de s’emparer de cette pierre tombale lorsque tous les autres seraient esquintés. Le nukenin a dû faire pareil, laisser les shinobis de villag s'entre-tuer et achever les derniers debout.

Enfin, refaire l’histoire est un exercice vain. C’est Mairu qui sorti le Seki de ses rêveries. Elle voulait commander à manger. Zennosuke sourit. Une vraie femme cella là ! Pas moyen de laisser passer une occasion de se faire plaisir, surtout lorsqu'on lui fait une proposition qu'elle a "indirectement" sollicité ! (Non non ce n’est pas misogyne !)

« S’il vous plait, envoyez-nous quelqu’un pour prendre sa commande. Je paie l’addition. »

Le Seki s’addressa à un infirmier. Une simple requête. Celui-ci s’exécuta. Zennosuke s’intéressa à nouveau à la kunoichi.

« J’imagine que l’on aura jamais la chance de savoir quelle importance pouvait avoir cette pierre. Tant pis. Il faudra faire ton rapport de mission. Qui sait ? Le monde est si petit… »

Peut-être Kumo aurait-il la chance de pouvoir mettre à nouveau la main sur cette fameuse pierre un jour ? Qui sait ? Ne jamais négliger la moindre chance. Toujours essayer d’avoir le maximum de chances de son côté… Zennosuke regarda Mairu. Il voulait aborder la question Haru, mais, peut-être vaudrait-il mieux attendre qu’elle se restaure ? Mairu serait capable de péter un câble pour peu qu’on lui annonce une nouvelle qu’elle n’est peut être pas prête à entendre. Enfin… Si tenté est qu’elle a un quelconque lien avec ce fameux Haru.
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyMer 9 Déc 2015 - 0:11

ROUND IV
Suspicion

Si seulement il savait à quel point elle s'en fichait de cette maudite pierre tombale. Du genre obéissant, du moins quand il s'agit de ses devoirs en tant que kunoïchi du village, comme toujours, sans la moindre protestation, elle avait accepté la mission juste parce qu'on lui avait confié. Elle n'y avait accordé le moindre attachement personnel. Lorsqu'elle avait quitté Kumogakure no Satô, afin d'accomplir sa tâche, aucune envie de victoire ni défaite ne l'avait animée. Là était sans doute, en partie, la cause de son lamentable échec même si, une fois sur place, lorsque la bataille inattendue avait éclaté, un désir de sortir victorieuse du combat avait fini par la gagner. Chose qui l'avait poussé à se battre de toutes ses forces mais qui au final s'était révélée bien vaine. Malgré ses efforts elle avait fini par lamentablement échouer. Sans doute, n'y avait-elle pas mis assez de bonne volonté au final.

Avec un tel comportement, il était évident que jamais la Natsumi ne deviendra une grande kunoïchi, celle qui aurait accompli des grandes choses de sa vie, celle dont on se souviendra encore après plusieurs générations. Elle-même était bien consciente de cette réalité mais là n'a jamais été son vœu. Tout ce qu'elle désirait était de devenir assez forte pour survivre ici-bas même en tant que simple kunoïchi sans renom. Elle n'a jamais désiré devenir une kunoïchi exemplaire mais n'aspirait qu'à devenir aussi puissante que son frère l'avait été. Un souhait qui était, présentement, loin de sa portée.

Le rapport. Elle l'avait complètement oublié. Une fois de plus, elle allait devoir relater un nouvel échec. Une fois de plus, elle allait les décevoir mais elle n'avait cure de leurs opinions. Elle estimait avoir fait de son mieux alors, bien qu'elle avait échoué, elle ne ressentait aucun regret.

Calée confortablement sur le lit, la Natsumi fixa le Seki, se demandant ce qui l'amenait réellement ici. Elle n'était même pas son élève alors pourquoi donc perdrait-il son temps avec elle. Son côté méfiant l'amena à penser qu'il faisait sans doute partie de ceux qui devaient la surveiller; elle, la kunoïchi qui venait d'ailleurs et qui s'était imposée dans ce village pour des raisons personnelles.
- J'ignore ce qui te pousse à être si gentil avec moi mais je te remercie, finit-elle par lâcher après un moment de silence et d'une voix plus douce qui détendit quelque peu l'atmosphère. Tu es bien la seule personne à se montrer si bienveillante avec moi.
Du genre plutôt sincère, elle avait exprimé le fond de ses pensées même si elle avait gardé pour elle le soupçon qu'elle avait sur les comportements du Seki. À savoir : se rapprocher d'elle pour mieux l'avoir à l'œil parce qu'on n'avait pas confiance en elle. Son côté solitaire et méfiant avait du mal à admettre qu'il se comportait de la sorte sans une raison cachée. Elle se montrerait surement plus aimable si elle n’avait pas cette suspicion à l’égard du Seki mais pour l’heure, elle ne lui faisait pas entièrement confiance malgré toutes les bonnes intentions qu’il lui témoignait.

On toqua à la porte puis une femme se présenta.
- Je viens pour une certaine commande de repas.
- Bonjour. C'est pour moi. Je voudrais deux grands bols de ramen, un grand chirashi et des dango s'il vous plaît … Tu ne veux rien Seki-sempai ? … Je te préviens, je ne te donnerai rien même si c'est toi qui paies ! Lâcha l'alitée d'un ton plutôt sérieux.
Là n’était bien sûr qu’un avertissement qu’elle n’exécuterait pas car elle n’était pas une ingrate qui refuserait de partager son repas avec celui qui lui avait offert. Certes, elle était une grande gourmande mais elle serait capable de donner le seul pain qui lui resterait à un être sur le point de mourir de faim. Malgré l’apparence, elle avait après tout un cœur et généreux même si peu de personnes connaissaient cette vérité …
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyJeu 10 Déc 2015 - 12:34

Un moment de silence s’était imposé de lui-même entre le Seki et la kunoichi. Cette période de silence dura le temps que la personne chargée prendre la commande, se ramène. Tous deux restèrent silencieux, abandonnés à leurs propres réflexions. Que pouvait bien penser Mairu ? Même le plus grand des devins ne parviendrait jamais à trouver réponse à pareille interrogation. Le cerveau d’une femme est quelque chose de complexe à bien des égards. On ne peut jamais à l’avance être sûr de quoi que ce soit avec elles. Et cela est encore plus valable lorsqu’on a affaire à une certaine Natsumi Mairu.

Pour sa part, Zennosuke laissait mon esprit vagabonder à ce moment passé, alors qu’il n’était encore qu’un simple Genin. C’était sur l’île de la cendre. Une période d’affrontements, contre la dénommée Makka et ses serviteurs. Le Seki avait pour allier fortuit, un sunajin marionnettiste et un étrange personnage à l’aura démesurée. Un homme qui semblait regorger d’une confiance en lui sans limite. Zennosuke était certain que cet homme était d’une puissance incommensurable et pourtant. L’adversaire du jour avait effectué un mouvement d’une vitesse inouïe. Un déplacement instantané doublé d’un coup de la mortel ayant eu raison de ce nukenin. Coupé en deux au niveau du buste à peine le combat débuté. Une image incroyable qui avait eu le don de faire peur au Seki. Ce n’est que plus tard qu’il sut que ce mort était un nukenin de grande renommée : Natsumi Haru. Il arrive encore à Zennosuke de se demander par quelle magie il a pu survivre à cet affrontement. Peut-être que cette charge avait eu raison des pouvoirs de leur adversaire du jour ? Un edo tensei du nom de Kadoria Hô. Un vieil homme dont la collaboration et les mises en gardes avaient permis à Hayato, le sunajin et Zennosuke de survivre et de sceller cet edo tensei. À cette pensée, le Seki caressa la lame de son ninja-tô. C’est là qu’avait été scellé Hô.

C’est Mairu qui fit sortir le bonhomme de ses pensées. Contrairement à son habitude, pour une fois, elle sembla remercier le Seki pour son attitude envers elle. À priori la chose l’intriguait. Zennosuke posa son regard sur elle. Un sourire amical et un hochement de tête pour lui signifier qu’il s’agit là d’un geste naturel. C’est alors que quelqu’un toqua à la porte. Une femme. Celle qui devait prendre la commande. Mairu prit tout de suite langue avec elle. Zennosuke suivit la scène du regard sans mot dire ; amusé. Elle avait faim et la chose était vérifiée au regard de tout ce qu’elle avait eu à commander. Sa dernière remarque fit éclater de rire le Chuunin. Ne rien lui donner s’il ne commandait pas… Oui, la chose ne l’étonnerait guère.

« Non c’est bon. Fais-toi plaisir ! »

Puis le Seki alla tirer une chaise et s’asseoir à quelques mètres du lit. Son regard se perdit à nouveau un temps sur la poitrine de la kunoichi avant qu’il ne se ressaisisse.

*Faut dire qu’elle est bien foutue celle-là !*

En attendant que la commande vienne, Zennosuke entama la discussion.

« Dis-moi, d’où vient tu au fait ? Il me semble que tu as beaucoup de mal avec les gens. Est-ce dû à un passé solitaire ? Une enfance difficile ? Si c’est le cas, je serai curieux d’en savoir plus car j’ai moi-même eu une enfance difficile et je sens qu’on est pareils sur bien des plans. »

Il disait vrai. Niveau enfance difficile, il en connait un bon rayon. Mais c’est cette enfance difficile qui lui a permit de devenir plus solide. Enfin, pour peu que cette solidité ne soit pas qu’en apparence.
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyJeu 10 Déc 2015 - 23:26

ROUND V
Confession

Face au rire si sincère du Seki, la Natsumi se sentit rougir et détourna discrètement la tête sur le côté pour tenter de cacher la gêne qui la gagnait. Un ravissement aussi honnête à cause de sa personne, cela remontait à une belle lurette qu'elle n'en avait pas eu droit. La dernière fois remontait sans doute à l'époque où ses parents étaient encore en vie. Depuis lors, elle n'avait eu droit qu'à des faux sourires, des ricanements mesquins ou encore des esclaffements moqueurs. La redécouverte provoqua comme un choc chez la kunoïchi qui n'était plus habituée à faire face à ce genre de situation qui était pourtant si banal. On pourrait comparer l'acte, pourtant si naturel, du Seki comme un présent qu'on offrait à un enfant qui n'avait jamais reçu de cadeau depuis plusieurs anniversaires.

Reprenant sur ses émotions qu'elle avait réussies à contenir sous son armure de glace, du moins elle l'espérait, la Natsumi fixa de nouveau le Seki qui venait de lui demander quelque chose qu'elle qualifiait plutôt d'indiscrète. Il était pourtant si normal qu'un être souhaitait en savoir plus sur un de ses semblables, surtout s'ils étaient liés par les mêmes devoirs, mais pas pour la Natsumi qui n'avait jamais à chercher à se rapprocher de ses camarades. Jusqu'à présent, elle les fréquentait parce qu'ils étaient là tout simplement et jamais elle n'avait essayé d'en savoir plus sur eux.

Après un moment de silence, la jeune femme décida finalement de se confier au Seki. Elle se disait qu'il méritait au moins ça de sa part, après tout ce qu'il venait de faire pour elle. Peut-être que lui au moins, elle pourrait en faire un allié. Peut-être, pourrait-il l'aider dans sa quête. Elle espérait juste ne pas se tromper sur le compte du Seki.
- Quand j'avais dix ans, mon frère que j'aimais plus que mon être, a quitté la maison sans même me dire au revoir puis un an plus tard mon père perdit la vie et ma mère ne tarda pas à le rejoindre. Je me suis alors retrouvée toute seule. Ne pouvant pas supporter la solitude dans laquelle j'étais plongée, j'ai alors décidé de partir à la rechercher de mon grand frère, que je savais être toujours en vie quelque part. Seulement, en période de guerre, un enfant de onze que j'étais n'avait pas pu aller bien loin. À peine avais-je franchi la frontière du pays, où je pensais pouvoir trouver des traces de mon frère, que je me suis faite attaqué par des bandits. J'aurais perdu la vie ce jour-là si une femme n'était pas venue à mon secours. C'était une Kunoïchi sous l'ordre de Makka dont, je suis sûr, le shinobi que tu es doit connaitre parfaitement. Par la suite, j'étais devenue l'élève de ma sauveuse que j'avais fini par admirer pour sa puissance et ce malgré qu'elle n'était pas très tendre avec moi. Elle me disait que plus tard, je rentrerai au service de Makka mais seulement, je n'étais pas aussi douée qu'elle l'avait espéré. Malgré les rudes entrainements qu'elle me faisait subir, je ne suis pas devenue assez forte à ses yeux pour servir sa Maîtresse pourtant elle m'a gardé sous son aile ... On vivait dans une petite maison, isolée dans une forêt sur l'Île des cendres. Un endroit où je me sentais en sécurité, malgré les guerres qui faisaient rage, mais que j'ai dû abandonner lorsque ma sensei perdit la vie au cours d'une bataille pour le compte de Makka. Mon souhait n'étant jamais de servir cette diablesse de feu, j'ai quitté alors discrètement l'île pour accomplir mon but original : retrouver mon frère mais je ne tardais pas à apprendre qu'il était mort. Nouvelle qui m'avait fait alors sombrer dans le désespoir et qui aujourd'hui encore me ronge de l'intérieur. Il était ma raison de vivre ... Malgré qu'il nous avait quitté sans un adieu et tous ces mauvais actes dont on l'accuse encore aujourd'hui, mon amour pour lui était resté intact. Il n'est pas faux de dire que j'étais obsédé par mon frère. D'ailleurs je pense que je le suis toujours ... Je suis venue à Kumo dans l'espoir de pouvoir acquérir des informations qui pourraient me conduire jusqu'à son corps. J'ai des fortes raisons de croire que son corps est surement exploité quelque part, pour des fins malsains, ou bien abandonné aux charognards. J'aimerais savoir qu'il est en paix en ce moment. Le savoir défera sans doute ce nœud qui ne cesse de me lacérer le cœur. Je trouverais peut-être la paix intérieure si je pouvais me recueillir sur la tombe de mon grand frère.
Un silence se fit alors que la Natsumi avait fini par ramener ses jambes contre sa poitrine pour les enlacer de ses bras comme pour se consoler. Elle avait réussi à ne pas verser des larmes malgré la tristesse qui l'étreignait. Son cœur lui faisait pourtant très mal.

C'était la première fois qu'elle confiait son histoire à quelqu'un et à présent, elle se sentait complètement nue face à cette personne au point qu'elle désirait se cacher de son regard.
- Va-t-en ! Finit-elle par lâcher d'un ton accablé alors qu'elle avait baissé la tête pour ne pas à avoir à affronter le regard du Seki. Laisse-moi … s'il te plaît !
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyLun 14 Déc 2015 - 17:14

Zennosuke n’aurait jamais cru que la kunoichi se serait ouverte à lui aussi facilement. Il aurait volontiers parié sur quelques paroles désagréables de la part de la Natsumi. Quelque chose d’habituel, de classique. Mais non. La jeune fille s’était presque aussitôt ouverte au jeune homme. À mesure qu’elle se confiait à lui, à mesure qu’elle allait de l'avant dans son poignant récit, Zennosuke, lui, soutenait son regard. Du moins, lorsqu’elle ne déviait pas. De l’empathie, c’est tout ce qu’il pouvait éprouver par rapport à Mairu, surtout à ce moment précis où elle acceptait de plonger dans un passé douloureux. Zennosuke ne s’y était pas trompé. Mairu, tout comme lui avait bel et bien souffert. Énormément même. Elle avait souffert très jeune de l’absence de frère, de père et de mère. Et comme un fardeau elle avait dû porter cette peine, qu’elle avait tenté de tourner en force en se barricadant derrière cette apparence fière et forte. Mais le Seki y voyait clair. Au fond, dans sa construction en tant que personne, en tant que femme, il lui manquait quelque chose d’essentiel qu’elle ne parvenait probablement pas à trouver : l’amour. Non pas cet amour entre deux êtres arrivés à une certaine « maturité », mais plutôt l’amour basique; celui que l’on rencontre dès le bas âge dans les bras de sa mère, puis dans le cocon protecteur créé par le père et prolongé par ce grand frère qu’elle a eu.

Le Seki fronça des sourcils. Il ne se détourna pas lorsque Mairu évoqua son passé de serviteur de Makka. Si elle avait rejoint cette femme, c’est qu’au fond, elle manquait de soutien, de repères et c’est ce qui l’a perdu dans les flammes protectrices de celle que l’on a surnommé l’Impératice.

Le Chuunin ne put que détourner le regard lorsque Mairu revint à la charge en parlant de son frère. Visiblement, c’est son absence qui l’a le plus marqué. Pourquoi ? Le Seki ne trouvera probablement jamais réponse à pareille question. Enfant unique, sans père, il aura bénéficié lui, de la protection d’une mère. Son développement n’aura été bloqué que par l’absence du père. Et cette absence, il ne mentirait pas dessus, l’a évidemment marqué. Comme beaucoup d’autres il a grandi en se cherchant des modèles jusqu’à ce qu’il trouve le modèle parfait dans les shinobis du Satoru de Kumo et plus tard dans le célèbre Sennin kumojin : Yashira Mugen. Après la disparition de celui-ci, Zennosuke a su se forger seul et se faire père de lui-même. Curieux montage psychologique. Difficile à expliquer et pourtant… À y regarder de près, le fait que son côté masculin soit très développé est une résultante de ce manque du père. Mais… le sujet principal ici est Natsumi Mairu n’est-ce pas ? Celle-ci d’ailleurs le rappelait à sa manière en se recroquevillant sur elle-même et en tentant de chasser le Seki.

*Jusqu’au bout… Imprévisible !*

Pourtant, Zennosuke se rapprocha. Il alla jusqu’au pied du lit de la kunoichi et s’accroupit à ses côtés. La cherchant du regard, il tenta de la "toucher" du regard. Mais elle semblait refuser. Zennosuke posa alors sa main droite sur son avant-bras le plus proche, le gauche.

« Mairu… Tu n’as pas à avoir honte de moi ou de ton passé. Sois fière. Je suis sûr que ton frère est parti pour une bonne raison et je suis également sûr qu’il t’a toujours porté dans son cœur. C’est ça l’essentiel. »

Le Chuunin était sincère, même s’il n’était sûr de rien. D’après le peu qu’il en sait, son frère - il s'agit à tous les coups de Natsumi Haru, n’était autre qu’un criminel mondialement recherché. Enfin, ça, c’était du temps où il était encore vivant. À présent, il était mort et sa dépouille avait été récupérée par un marionnettiste Hayato. Un Jonin de Suna dont le Seki n’avait plus eu de nouvelle depuis des lustres.

« J’ai aussi eu un passé difficile tu sais. Et c’est pour ça que je peux reconnaître ceux qui comme moi ont souffert. Ces souffrances nous rendent plus fort, c’est le seul avantage de ce type de vécu. Cependant, ces épreuves ne doivent pas nous pousser à rejeter le monde et les autres notamment ceux qui vivent heureux. Bien au contraire. Il nous appartient de nous battre et d’éviter de nous faire manipuler par ceux qui flairent nos faiblesses et qui veulent les exploiter à leur profit… »

Ma main lui caresse le bras. Mais il ne s’agit pas d’un caresse érotique. Le Seki n’est plus dans cet état d’esprit. Il lui semble qu’il a affaire, en ce moment précis, à une amie désemparée à qui il faut remonter le moral. Seulement, dans son esprit, se pose avec acuité la question Haru. Dois-t’il à son tour s’ouvrir à Mairu au risque de totalement la faire craquer ?

« Dis… Ça n’a rien à voir, mais entre blesser quelqu’un et lui dire une vérité et la laisser plus ou moins heureuse en omettant de la lui dire… Quelle est la meilleure option ? J’ai une amie qui va être recalée à l’académie. Je le sais déjà vu que j’ai été membre du dernier jury. Les résultats sortiront d’ici un mois. Dois-je lui dire maintenant ou selon toi, devrais-je la laisser dans l’état où elle est. Elle vit mi-apeurée mi-confiante et je sais que si je lui dit tout, elle sera tout simplement brisée. Mais d'un un autre côté, elle m'en voudra peut-être inutilement si je ne dis rien. Que me conseillerais-tu ? »

Bien entendu, c’est d’elle que Zennosuke parlait, mais non pas pour des questions de passages de grade. Bien au contraire !

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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyMar 15 Déc 2015 - 21:55

ROUND VI
Armure de Glace

La Natsumi se retrouva fort embarrassée voyant que ses mots qu'elle pensait pourtant avoir été assez rudes pour que n'importe qui, lui aurait accordé la solitude qu'elle avait réclamée, n'avaient pas fonctionné sur le Seki. Sa réaction imprévisible et souvent blessante était le pivot de sa solitude. Cette froideur dans laquelle elle s'était enveloppée, pour protéger son âme blessée, finissait même par éloigner ceux qui avaient cherché à se rapprocher d'elle alors pourquoi donc la malédiction n'avait aucun effet sur le chuunin ?

Face au Seki, son armure de glace était en train de fondre alors qu'elle ne désirait pas s'en libérer. Elle se sentait en sécurité dans cette bulle gelée. À moins à l'intérieur, elle ne sera plus jamais blessée mais son cocon protecteur était en train de s'effriter menaçant de la dévoiler à un monde cruel qu'elle désirait oublier.

Va-t-en ! Ne me touche pas ! Laisse-moi ! Ces mots résonnèrent dans l'esprit de la jeune femme qui avait de nouveau plongé dans ce gouffre dans lequel elle était tombée après la mort de son grand frère et d'où elle pensait être sortie.

Comment donc le simple fait de se rappeler le passé pouvait l'effondrer à ce point ? Se serait-elle donc menti à elle-même? Elle pensait avoir surmonté sa souffrance mais serait-il possible qu'elle n'avait fait que l'enterrer ? De plus, pas assez profondément pour qu'une simple brise avait suffi pour la déterrer.
- Que me veux-tu à la fin ? Lâcha-t-elle, au lieu de donner le conseil qu'on lui avait réclamé, la tête toujours baissée pour ne pas affronter le regard du Seki. Pourquoi cherches-tu à me consoler alors que je ne suis même pas gentille avec toi ? Elle releva enfin la tête puis, telle une enfant, elle essuya ses larmes du revers de sa main droite. Je ne mérite pas ta gentillesse, poursuivit la kunoïchi le regard attristé plongé, cette fois-ci, dans celui de Zennosuke … Et je m'en fiche de ton amie mais si tu veux vraiment mon avis, tu devrais lui dire la vérité même si c'est blessant. De toute façon, elle l'apprendra tôt ou tard alors elle pourra t'en vouloir aussi si elle sait que tu étais au courant mais que tu ne lui as rien dit … Tu peux t'en aller maintenant !
Encore des mots bien blessants mais là étaient ses armes pour protéger son cocon glacé. Par des phrases blessantes, elle éloignera quiconque qui tentera de briser sa bulle de solitude de laquelle elle ne souhaitait point être libérée …
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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyVen 18 Déc 2015 - 12:59

Rejeté encore une fois. Le Seki encaissa le coup. Il s’y attendait à nouveau, certes, mais cette fois-ci, ce nouveau rejet lui fit comme un pincement au cœur. À vrai dire, lui-même n’avait aucune explication plausible à apporter à la question première lui ayant été posée par Mairu. Peut-être un début de réponse ? Quoi qu’il en soit, c’est bien ce côté « animal blessé » perçu par le Chuunin qui suscitait peut être en lui cette envie de la protéger. Car de la même façon qu’il lui arrivait régulièrement d’être attiré –sexuellement s’entend- par la kunoichi, très souvent, il éprouvait également le besoin de lui accorder sa protection comme un grand frère ferait avec sa petite sœur. Dans l’esprit du Seki, le parallèle se fit entre Natsumi Mairu et cette kunoichi sunajin que le Seki avait rencontré récemment. Une jeune femme tout ce qu’il y a de plus attirante et qui, à bien des égards devait être couvée, protégée quand bien même le Seki et elle provenaient de deux pays différents.

Le Seki se redressa. Si Mairu insistait, eh bien, il lui faudrait bien la laisser seule, même si, au fond, Zennosuke se doutait bien qu’elle devait appeler de tous ses vœux une attention accrue de la part du Chuunin sur sa personne. Les femmes se comportent souvent ainsi et les mots qu’elles peuvent proférer s’avèrent régulièrement en total déphasage avec ce qu’elles peuvent penser réellement. Ceci est valable surtout dans des contextes tels que celui dans lequel tous deux se trouvaient.

« Qu’est-ce que tu sais de ce que tu mérites ou pas ? À force de refuser toute forme d’amour, tu finiras par te blesser encore plus en t'isolant toujours plus. Et à partir d’un certain moment, qui sais ce que tu pourrais devenir ? Un danger pour les autres tout simplement parce que tu n'es pas en paix avec toi même ? Une courte pause. Bien des gens ont été blessés dans leur passé, mais il faut apprendre à surmonter ces peines. J’aimerai t’aider. Pourquoi ? Je ne sais pas… Mais si tu ne veux pas de mon aide, je la retirerai. »

Bien entendu, le Seki ne pensait pas un mot de ce qu’il venait de dire. Enfin, nous parlons bien entendu de ses tous derniers propos. À vrai dire, il ne retirerait rien. Du moins il ne prendrait aucune décision définitive à l’égard de Mairu. Il est vrai qu’au tout début de sa relation avec elle, il s’en méfiait, dans la mesure où cette femme provient tout de même du monde extérieur. Mais avec le temps il a appris à l’apprécier, quand bien même son côté sauvage restait omniprésent et gâchait toute perspective de relation durable.

Plongeant son regard dans le sien, le Seki annonça :

« J’ai connu ton frère Mairu. Du moins j'étais là lors de ses derniers instants de vie. Un homme fier et puissant visiblement. C’était sur l’île de la Cendre, pendant que nous combattions Gogyou Makka et les partisans. Haru, je crois comprendre qu’il s’agit de lui, a combattu avec nous shinobis des villages, pour la liberté de tous. Et il est mort en héros. »

Les mots du Chuunin devaient probablement choquer la jeune fille. Tout simplement. Mais il ne pouvait y avoir de manière habile de parler de la mort. Quelque soit la façon, pour peu que l’on ait en face quelqu’un qui ait un quelconque lien poussé avec le défunt, les mots que l’on utilise suscitent ou rappellent forcément des souvenirs et avec eux… la douleur surgit.

« On dit que tout ce que l’on doit retenir d’un shinobi est la façon dont il meurt. J’ai eu échos de ses méfaits. Mais j’ai été témoin de sa mort. Ce pourquoi il est mort est une cause noble. C’est tout ce que je retiens de lui. »

Et maintenant, nul doute qu’une tempête serait déclenchée. Le mieux était que le Seki s’en aille ou du moins, qu’il tente de le faire. Une main se glisse dans sa poche, tête baissée, le Chuunin tourne le dos à la kunoichi. Il pose les premiers pas pour s’en aller, laissant derrière elle une femme probablement détruite. Mais… avec le temps, peut-être se rendra t’elle compte que le Seki avait posé les germes de sa renaissance ? Sur le pas de la porte, le Seki s’arrêta, il accorda un regard à la kunoichi et quelques mots.

« Avant de mourir, il a prononcé un nom. Je ne l’avais pas saisi à l’époque mais maintenant je me souviens. Il avait prononcé ton nom avant son dernier souffle. »

Cela suffira t’il à lui accorder la paix intérieure ? Seul l’avenir pourrait le confirmer…

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Message(#) Sujet: Re: La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) La malade "supposée" la plus chiante de tous les temps (PV Mairu) EmptyDim 20 Déc 2015 - 15:29

ROUND VII
Regret ?

Malgré l'étonnement d'apprendre que le Seki avait connu son frère mais surtout que le chuunin ne le détestait pas comme nombreux autres shinobi, la Natsumi ne laissa pas transparaitre son trouble à l'extérieur. Avec le temps, elle était devenue maitresse en camouflage de ses émotions. Peu de chose pouvait troubler ce visage placide derrière lequel elle avait décidé de se cacher.

Elle savait que son frère avait perdu la vie sur l'Île des cendres, l'île où elle s'était trouvée elle-même. Le fait de savoir que celui qu'elle avait tant cherché était mort non loin d'elle sans qu'elle l'eût su avait rendu la néfaste nouvelle encore plus dure à encaisser. À cette époque, elle se disait qu'elle aurait pu peut-être sauver son frère même au péril de sa vie qu'elle avait passée après celle de celui qu'elle avait idolâtré.

Les mots de son senpei avaient réussi à la toucher maintenant que son armure de glace s'était effritée mais après avoir si longtemps bridé son cœur, elle était incapable d'exprimer ce qu'elle ressentait. Ainsi, elle resta sur son lit dans cette position qui se voulait protectrice mais qui se présentait plutôt comme le reflet de sa vulnérabilité. Elle désirait le remercier pour tous ces mots réconfortants mais elle ne savait pas, non, elle ne savait plus comme s'y prendre
- Merci, finit-elle tout simplement par lâcher d'une voix à demi-étouffée alors que le Seki s'éloignait.
L'avait-il entendu ? Elle ne saurait le dire. Elle avait envie de le retenir mais n'osait pas le faire. Après son comportement plutôt méprisant à l'égard du Seki, elle ne pouvait que le laisser partir. Elle n'avait aucun droit de le retenir maintenant. Elle avait réussi à le chasser finalement mais à présent elle regrettait son acte.

La kunoïchi se contenta de fixer la porte qui s'était fermée derrière son senpei un moment puis elle se mit en position fœtale dans le lit alors que des larmes ruisselèrent de nouveau de ses yeux attristés. Elle se sentait perdue mais surtout vraiment seule. Au fond, ce qu'elle désirait était peut-être d'être consolée mais tout ce qu'elle réussissait à faire était de faire fuir ceux qui tentaient de lui offrir cette chaleur que son être réclamait. Elle se trouvait pitoyable jusqu'à se détester. Comme si l'acte pouvait soulager son cœur meurtri, ses ongles s'enfoncèrent dans la chair de ses bras qu'elle s'était entourée puis ripèrent pour laisser des griffures ensanglantées.

Je suis vraiment pathétique !

On toqua à la porte mais l'alitée ne dit mot. Après quelques secondes sans aucune réponse, la personne finit par s'inviter à l'intérieur. C'était la femme revenue avec la commande de victuailles de la kunoïchi.
- Mon Dieu ! Lâcha la nouvelle venue voyant le sang qui avait fini par souiller le drap blanc de l'internée.
- Laissez les plats là ! Je vous paierai une fois que je serai sorti d'ici car je n'ai pas d'argent sur moi ! Et … n'avertissez personne s'il vous plaît !
La femme s'exécuta sans un mot puis se pressa de partir.

La Nastumi ne bougea pas durant un moment mais l'odeur de la bonne bouffe arrivée jusqu'à ses narines d'une gourmande finit par faire gargouiller son ventre. Ne pouvant résister à l'appel de la nourriture, tout doucement, elle se redressa pour attraper le bol de nouilles toujours fumant. Elle en avala une bouchée mais trouva celle-ci sans saveur. Son état l'empêchait de savourer ce qu'elle mangeait mais elle termina cependant tout ce qu'elle avait commandé avant de se rallonger de nouveau. Elle ne pleurait plus mais un sentiment d'un grand vide l'habitait.

Allongée sur le dos sur un lit souillé de son sang, les bras le long de son corps tel un mort, les souvenirs vinrent soudain la hanter. Elle se souvint de cette époque où elle avait été heureuse même loin de son grand frère. Étrangement, elle désirait retourner à cette période où elle avait été capable de rire et de s'amuser.

Ce soir-là, la Natsumi avait réussi à s'évader de cet hôpital où elle ne pouvait plus être enfermée. Le lendemain, dans la matinée, deux shinobi de bas rang du village avaient été envoyés pour vérifier si elle était chez elle. Après avoir toqué une fois sans réponse, les deux hommes décidèrent de défoncer la porte qui n'était pourtant pas verrouillée. Les deux ninja se retrouvèrent face à une Mairu complètement nue en train de sécher ses cheveux avec une serviette. De profil, elle se mit de face sans chercher à se cacher.
- Désirez-vous quelque chose ? Lâcha la jeune femme d'un ton complètement indifférent, tout en continuant d'essuyer ses cheveux alors que les visiteurs importuns semblaient être en état de choc devant la scène qu'elle leur offrait sans prétention.
- Tu … tu … tu es sortie de l'hôpital sans autorisation !
- Je suis juste rentrée chez moi car je n'ai plus rien à faire là-bas !
- Ça … ça reste que tu es partie sans autorisation !
- Et ?
Les deux hommes se regardèrent. On les avait envoyés vérifier si elle était chez elle mais on ne leur avait pas communiqué quelle était sa sentence suite à sa fugue de la clinique.
- Si vous n'avez plus rien à me dire, vous pouvez partir … et n'oubliez pas de réparer ma porte !
La Natsumi semblait avoir retrouvé son état normal mais au fond, la kunoïchi avait l'impression que quelque chose avait changée en son for intérieur …
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