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| (#) Sujet: Sceaux et bac à sable Jeu 20 Aoû 2015 - 11:46 | |
| L'ennui mortel. Sérieusement, aujourd'hui, Kanpeki ne savait pas quoi faire de sa journée. Pas de mission, ou d'entraînement de prévu, la Saibogu se retrouvait à regarder la télé dans le salon de la maison familiale. Accoudée sur le canapé, la main posée sur sa joue, elle était vidée de toute motivation à faire quoi que ce soit. Il n'y avait strictement rien à faire. Son Armure était totalement opérationnelle et même ses salopiauds d'élèves n'étaient pas disponibles. Décidément, tous les éléments étaient présents pour que la Brune se fasse complètement chier aujourd'hui... S'endormant peu à peu alors que le Soleil n'en était pas à son Zénith, elle entendit la porte s'ouvrir. Sursautant, elle pivota sur elle même pour espérer apercevoir le nouvel arrivant.
C'était l'un de ses quatre frères : Saisho, l'aîné. Des cheveux brun semblables à ceux de sa soeur, le plus grand des enfants de la famille, était un homme qui possédait la vingtaine. Intelligent et d'un sang froid à toute épreuve, il était le seul à n'avoir jamais cherché des noises à la cadette, son rôle étant de montrer l'exemple. Travaillant de concert avec leur Père, il passait la majorité de son temps au Kenkyuujo à travailler sur des projets plus ou moins secret avec ce dernier. Remarquant la présence de Kan', il haussa un sourcil dans sa direction :
— Je peux savoir ce que tu fais là ? Le regard blasé, la Saibogu rétorqua d'une voix monotone :
— A ton avis ? J'matte la télé. — Étonnant. Toi qui passe tout ton temps libre dans ton atelier à traficoter ton armure... — Bah. Y'a plus rien à faire dessus. J'l'ai testée au moins vingt fois sur des dizaines de mise en situation réelles. Les résultats étaient nickel. J'vois pas ce que j'peux faire de plus. Haussant les épaules, Saisho ne chercha pas plus loin. Il aurait pu continuer à s'entêter à lui dire qu'il y avait toujours quelque chose à améliorer sur une invention, qu'elle pouvait toujours devenir meilleure. Mais les années lui ont apprise que sa soeur était une gamine qui n'aimait pas qu'on lui conseille quoi que ce soit lorsqu'on lui parlait de ses propres machines.
— Ok. C'est ton invention après tout. S'apprêtant à quitter la pièce, la voix de la cadette retentit à nouveau. S'arrêtant, il se tourna à nouveau vers sa Soeur, attendant qu'elle vide son sac.
— Hey Sai', attends. Tu fais quoi toi ? — Hmmm, j'ai pris une pause. Ca fait des jours que j'bosse sur un projet aux labos. J'ai pas eu le temps de souffler depuis. Donc Père a voulu que j'aille me poser tranquillement à la maison pour le reste de la journée. Un sourire se posa alors sur le visage de son aîné.
— Pourquoi ? Tu veux que je joue avec toi soeurette ? Plissant les yeux fasse à cette blague nostalgique de très mauvais goût, la Saibogu affichait une mine exaspérée. Quand ils étaient gosses, Kan' jouait énormément avec Saisho. Têtue et du genre à ne jamais lâcher l'affaire, la petite arrivait à obtenir ce qu'elle voulait de ce dernier après maintes et maintes réclamations agaçante. Mais voilà, Kanpeki avait maintenant 19 ans et ce genre de demande n'était plus d'actualité. Boudant et croisant les bras, elle fit volte-face et reposa son regard sur la télévision.
— Pfff. T'es vraiment trop con parfois. — Si tu ne sais vraiment pas quoi faire, j'ai peut-être ce qu'il te faut Kan. S'attendant à nouveau à une boutade, l’intéressée jeta un regard méfiant par dessus son épaule en direction de son interlocuteur. C'est alors qu'elle vit un livre voler droit sur elle. Le rattrapant en l'air. Elle jeta un coup d'oeil à la couverture : "Art des Sceaux : Théories avancées." Ne comprenant pas où il voulait en venir, elle posa un regard interrogateur sur son frère. A quoi ce bouquin allait-il lui servir ?
—Profite en pour parfaire tes connaissances en Fuinjutsu. On a beau être dégourdis, certaines choses ne nous serons jamais accessible. Ce livre est une jolie porte qui te permettra de diminuer la distance entre l'impossible et tes capacités. J'me suis dit que comme t'es la plus bagarreuse de la famille, des nouvelles techniques te seraient utiles, sur le terrain. Haussant un sourcil, la jeune femme afficha une mine blasée. De tout évidence, elle ne comprenait toujours pas.
— Quoi ? — En gros : Lis ce bouquin... Baka. |
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