Cela faisait beaucoup de temps désormais que Satochi n’avait plus pris de tour de garde aux portes du village. Pour être tout à fait plus exact, depuis sa promotion au rang de Jônin, il n’avait plus trop fréquenté cette partie du village. Il avait un temps voyagé, il avait pris part à plusieurs expéditions sur le terrain à Yu no Kuni ainsi qu’au Pays des Moines de Maskine. Et depuis plusieurs semaines, il s’appliquait à la recherche des futurs jeunes shinobis qu’ils allaient former lors des années à venir.

Konoha connaissait un mouvement exemplaire sous l’impulsion de son nouvel Hokage qui avait pris la décision d’opérer des changements colossaux pour le village. Des changements démesurés. Mais des changements qui avaient pour but de faire de Konoha une forteresse imprenable que même les plus téméraires auraient peur de défier.
Et les premiers changements apparents s’étaient manifestés dans la manière dont la Feuille allait accueillir les visiteurs. Les escortés du Shoraizen avaient été les premières “victimes” de ce changement de système.
Car qu’ils soient alliés ou ennemis, toutes les personnes qui désireraient pénétrer l’enceinte du village à partir de maintenant se verraient confrontées à un interrogatoire dirigé par un Garde ainsi que d’un Shinobi du clan Yamanaka afin d’éviter le moindre incident fâcheux.

C’était une règle simple, et il n’y aurait pas d'échappatoire pour les visiteurs. Konoha avait trop longtemps bénéficié de l’étiquette du village accueillant pas très difficile à envahir. Mais avec cette réforme, cela allait changer. Fini la facilité, les Gardes de la Feuille se montreraient à présent intransigeants.
Les décisions avaient été prises. Suite à l’interrogatoire, un état du profil du visiteur sera dressé. Et ce seront les résultats de ces fameux interrogatoires qui ouvriront soit les portes du village, soit les portes de la prison de Konoha à tous les nouveaux visiteurs du village caché des feuilles.

Sato’ avait eut la chance de pouvoir mettre en application ce nouveau système avec Tsubaki l’une des anciennes membres du shoraizen. Est-ce que cette légère expérience avait ravivé la flamme qui l’avait poussé pendant des mois à rester près des remparts ? C’était difficile à dire. Néanmoins et toujours étant que le Rakuzan était de retour aux portes du village afin d’y faire appliquer les nouvelles lois.
C’était une journée comme une autre lorsqu’un marchand se présenta aux portes de Konoha.

Il était vêtu d’une tenue de voyage et tiré à sa seule force un chariot composé de toute un tas de briques à braque difficile à détailler au premier coup d’œil.
Le Marchand lui, caché son visage sous la capuche de sa tenue, néanmoins quelques signes distinctifs étaient visibles. Des cheveux blonds assortis aux sourcils, un visage fermé, et une large cicatrice au niveau de l’oeil droit. Ce type n’avait pas la tête d’un marchand.
Il était ainsi un exemple parfait à montrer aux autres membres de la Garde des Portes du Village.
Satochi sortit alors de son siège et se dirigea vers le nouveau venu.

- Bonjour à vous Monsieur, belle journée n’est-ce pas ? Qui êtes-vous et que puis-je faire pour vous ? demanda le Rakuzan d’un ton neutre.

- Bonjour Shinobi de Konoha. Je suis qu’un simple marchant, je me prénomme Takuro, Mashiro Takuro. J’ai fait un long trajet pour rejoindre Konoha, des jours durant sans sourciller afin de venir proposer mes produits à votre nouvel Hokage récemment nommé. Aurais-je la possibilité d’obtenir une audience avec le Nanadaime Hokage ?

Venir pour voir, le Manchot ? Il en avait du courage. Mais Konoha connaissait une croissance fabuleuse et cela devait sans doute attirer les commerçants en quête d’un marché durable et profitable.
Mais l’entrée, mais surtout l’entretien avec Miko ne lui serait pas accordé aussi facilement, il allait devoir se confronter à l’interrogatoire.

- Avant tout, vous allez être sujet à un interrogatoire que je mènerai. La politique du village à changer et de nouvelles règles ont été instauré.
- J’ai marché pendant des jours, avec peu d’eau et peu de nourritures afin de pouvoir présenter le maximum de produit à votre Hokage, je suis fatigué et vous me dites que je vais devoir attendre encore que vous remplissiez votre paperasse.

Son ton venait de monter. Mais, il en faudrait d’avantage pour intimider Sato’ qui était bien plus que rodé en matière d'accueil aux Portes.

- C’est comme ça, si cela ne vous convient pas vous pouvez retourner d’où vous venez.

Il sembla perdu, résigné.

- Bien, est-ce que quelqu’un peut aller chercher Yamanaka Mina ou bien un membre du clan Yamanaka pour m’assister lors de cet interrogatoire demanda-t-il aux gardes des alentours avant de détourner le regard vers le marchand. Veuillez présenter tout les éventuelles armes que vous possédez, veuillez retirer votre capuche et laisser à mes collègues le soin de fouiller votre chariot. Quelques secondes passèrent. Si vous voulez bien me suivre, nous allons attendre mon assistante à l’intérieur.

Il désigna du doit une porte qui menait simplement à la salle d’interrogatoire. À l’intérieur, rien de bien exceptionnel, une table, des chaises et un calepin pour noter les différentes informations révélées par le Marchand.
Sato’ l’invita à prendre place et se plaça sur la chaise face à ce dernier.
Il n’y avait plus qu’à attendre que la Yamanaka arrive.

Idées Développées:

Infos:

La jeune femme courait à travers Konoha, depuis les quartiers de la police, inquiète. Elle se savait en retard au poste qu'il lui avait été attribué aux portes, où elle avait un rôle d'autant plus important à jouer compte tenu de ses capacités : c'était elle qui allait être en charge de la vérification des propos des personnes interrogées à l'entrée. Depuis un moment maintenant, elle aidait à la réalisation des travaux qui avaient lieux en ce moment au sein du village, ayant pour but de le rendre imperméable aux intrusions et résistant aux attaques ennemies. Mais aujourd'hui, un dossier lui avait pris plus de temps que prévu, ce qui avait engendré un léger retard à son nouveau poste.

Sa longue chevelure blonde quasi-platine typique des Yamanaka flottait au vent alors qu'elle accéléra la cadence pour rallier son lieu de travail au plus vite. Le poste de police, où elle officiait de temps à autre, était situé non loin du bureau du Hokage, ce qui était presque à l'autre bout de la porte. Il lui faudrait environ cinq minutes pour arriver.

Son nouveau travail était simple : questionner les individus désireux de rentrer aux villages, que ce soit des diplomates ou de simples marchands, et vérifier la véracité de leurs informations, comme leur nom et leurs desseins. C'était un poste important puisqu'il s'agissait là du premier rideau de défense. Bien sûr, elle allait être associé à un autre shinobi expérimenté pour mener sa tâche à bien. Un chunin était venu à la rencontre de la kunoichi, il disait être envoyé par Rakuzan Satochi, un jonin. En charge de la surveillance, il venait d’appréhender un soit-disant marchand et devait le soumettre à cet "interrogatoire". Le visage de la jeune femme traduit un certain agacement : il fallait qu'un inconnu se pointe le jour où elle avait un retard. C'est pourquoi elle pressa l'allure.

Elle venait d'arriver à la grande porte, surplombée par des remparts garnis de shinobis compétents dont la tâche était la surveillance des alentours depuis leurs postes. C'était aussi une nouvelle mesure de l'Hokage, une surveillance permanente des alentours. Plusieurs shinobis étaient déjà là, ainsi qu'un homme. Ce dernier n'avait pas l'allure d'un shinobi et sa capuche était solidement enfoncée sur sa tête, ne laissant apparaître que son visage et quelques mèches de cheveux. De là où elle était, Mina apercevait une large balafre au niveau de l'oeil gauche du "marchand" ainsi qu'un regard insistant. Il semblait converser avec l'homme en face de lui, un brun aux cheveux mi-long. Ce dernier étant de dos, Mina ne put le reconnaître. C'était surement lui qui était responsable ici, et donc sûrement Rakuzan Satochi. La kunoichi s'avança rapidement vers celui-ci, jusqu'à ce que la discussion lui soit audible. L'étranger avait haussé le ton, mais Satochi ne se laissa pas impressionner et indiqua la salle d'interrogatoire. Une salle simple avec un matériel sommaire : un table, des chaises, un calepin. Ils étaient entrés ensemble, sans doute dans l'attente de l'arrivée de la Yamanaka. Cette dernière pénétra quelques secondes après les deux hommes, et se présenta pour l'inconnu.

- Bonjour, je suis Yamanaka Mina, chargée de la surveillance des portes. Nous allons maintenant procéder, si vous le voulez bien.

Info et HRP:

Le Marchand ne sembla pas adhérer au nouveau système de réglementation de Konoha. Néanmoins, forcé, il se plia aux exigences de Satochi qui n'attendait plus qu'une chose l'arrivée d'un Yamanaka.
Les deux protagonistes eurent tout juste le temps de s'installer lorsqu'un la kunoichi à la chevelure blonde pénétra enfin dans la pièce. Le trio était prêt et il ne manquait plus qu'une chose. Que l'interrogatoire soit lancé et à écouter la prise de parole de la Yamanaka, cette dernière semblait tout disposé à attaquer sur-le-champ.

Sato' approuva cette prise d'initiative et sortit son stylo et s'empara du calepin posé sur la table. De nombreuses informations allaient être notées. Ce genre d'interrogatoire pouvait être rapide, comme il pouvait être long, tu dépendrais de la suite des évènements et de la faculté à coopérer du Marchand.

- Bien commençons, Rakuzan Satochi, Jônin de Konoha, je mènerai l'interrogatoire de Mashiro Takuro, accompagné de Yamanaka Mina, Chûnin du Village. Il posa son regard perçant dans celui de l'homme avant de poursuivre. Mina ici présente, va agir afin de savoir si vous mentez ou non. Alors montrez-vous coopératif. Nous gagnerons ainsi tous plus de temps dans nos journées chargées.

Il nota ces deux premières informations sur son carnet. Informations logiques donc afin d'attester de l'identité des personnes ayant mené chaque futur interrogatoire.

- Alors, confirmez-vous êtes Mashiro Takuro ?
- Tu te moques de moi ? Je t'ai déjà donné mon identité tout à l'heure gamin.
- Coopérez, c'est tout ce que je vous demande.

Le Marchand répondu oui, et le Jônin lança un regard vers Mina qui était surement déjà en mode "Détecteur de Mensonge". La jeune femme hocha la tête. Cette information était donc vraie. Le brun pouvait passer à la suite.

- Monsieur Mashiro, pouvez-vous nous dire d'où vous venez ? Et nous en dire d'avantage sur votre voyage vers Konoha ?

Cette fois-ci, il répondit sans broncher.

- Je viens de Ki no Kuni, le pays du Bois. Je suis un voyageur, je parcours le monde avec ma marchandise à la recherche de bon marché. J'ai traversé beaucoup de pays depuis le début de cette année et j'ai récemment apprit la nomination du Nanadaime Hokage ce qui m'a poussé à venir à Konoha.
- Vous menez un vie d'Ermite, j'ai également réalisé un voyage de plusieurs mois l'an passé... C'était une belle aventure.

Cela n'avait rien à voir avec le sujet du jour d'autant plus que la belle aventure avait plutôt mal terminé, mais nouer un lien avec l'interrogé ne pouvait qu'améliorer le déroulement du questionnement. Le Rakuzan n'en baissait pas pour autant sa garde.

- Parlons de votre marchandise. Qu'est-ce que vous souhaitez proposer à vos éventuels clients ?

Il fit un rapide inventaire de ce qu'il traînait avec lui chaque année depuis des années. Il semblait si fier de son inventaire composé majoritairement de bois. Mais avait-il pensé réellement à l'endroit où il se trouvait ?
Sato' se devait de le mettre en garde. Il n'était pas certain que le marchand puisse trouver son bonheur ici à Konoha.

- C'est intéressant, vraiment, mais vous vous trouvez à Konoha ici, n’importe quel Membre du Clan Hayashi pourrait fabriquer une sculpture. Et s’il a l’âme charitable, gratuitement en plus.
- Ce n’est pas n’importe quel bois. C’est un bois sculpté qui a été sacré ensuite par le Clan Yogan. On dit que ce bois porte bonheur.

Le Clan Yogan ? Voilà qui était intéressant et qui éveilla un instant la curiosité du Jônin. Après questions. Il s’avéra que le Clan Yogan était un Clan manipulant la lave tout comme les Rakuzan de Konoha. Le Brun aurait volontiers posé plus de questions à ce sujet au Marchand, mais il lui restait encore beaucoup de travail. Mina ne semblait pas rencontrer de problèmes dans les paroles du Trentenaire. Mais sans doute avait-elle des questions à poser elle-même, de ce fait, le Rakuzan marqua une pause conséquente.

Infos PNJ:

Idées Développées:

Exemple Code à ce Stade de l'interrogatoire:

A peine la jeune femme s'était-elle présentée que le Rakuzan engagea les hostilités. On pouvait sentir une légère tension, mais l'interrogatoire débuta par les formalités : nom et prénom, motif de la visite. Pour la Yamanaka, détecter un mensonge n'était qu'une formalité. Depuis son plus jeune âge, la Chunin avait été entraîné spécialement pour cela, si bien qu'elle aidait - parfois aux côtés d'autres membres de son clan - dans la section Recherche d'informations de la police de Konoha. La kunoichi ferma les yeux un instant, pour se concentrer et inspira plusieurs fois : elle était maintenant prête à user de ses talents pour découvrir d'éventuels mensonges.

Lorsque le Jonin lui demanda son nom, l'homme pesta, disant qu'il l'avait déjà donné auparavant, tout en traitant le shinobi de "gamin". Il reprit finalement son calme suite aux mots de Satochi et finit par décliner son identité. L'homme blond, bien bâti et balafré, se nommait Mashiro Takura. Heureusement pour lui, c'était sa véritable dénomination. Il lui fallait ensuite expliquer pourquoi il était venu à Konoha. Il disait venir de Ki no Kuni, le pays du bois et vouloir vendre sa marchandise à Konoha après avoir parcouru le monde et espère tirer profit de cette activité grâce à la nomination récente du nouvel Hokage. Bien qu'elle n'avait perçu aucune fluctuation, aucun changement, la Yamanaka tiqua. Venir vendre du bois à Konoha, cela semblait absurde et c'est bien ce que fit remarquer le Jonin, après avoir papillonner en parlant du voyage qu'il avait mené l'an passé.

Selon l'homme, ce bois aurait certaines propriétés particulières, la première étant d'avoir été sacré par des Yogan. Cela ne parla pas à la jeune femme, qui continuait d'écouter le récit de l'homme. C'est ce moment que choisit le Rakuzan pour terminer sa partie de la besogne, déléguant le reste à Mina. Elle avait déjà saisi et reporté les informations déjà données et pouvait se servir de son expérience pour les compléter. La première étape, après avoir appris ce qu'il voulait, était de savoir s'il était seul et s'il travaillait pour quelqu'un.

- Avez-vous des associés ou êtes-vous seul ?
- Comme je l'ai déjà dis, je ne suis qu'un voyageur solitaire.

Rien ne clochait jusqu'à maintenant. La kunoichi s'empressa de noter l'information et relu rapidement l'ensemble. Le profil ne correspondait à rien de connu et semblait cohérent. Il ne restait plus que les formalités, avant de souhaiter la bienvenue au marchand.

- Avez-vous déjà, ou pratiquez-vous le nin ...

Un bruit d'explosion s'était fait entendre. Il venait de la porte, à l'entrée. La Yamanaka ne put retenir un léger cri de surprise, à peine audible alors que Satochi s'élança vers la porte pour sortir de la pièce et constater l'ampleur des dégâts.

- Mina ! Reste avec lui, je reviens.

Le jeune brun disparu sous les yeux de la jeune femme, désormais seule avec cet homme. Son regard noir rempli d'inquiétude - jusque-là portés sur le Rakuzan qui avait passé la porte - revint sur l'étranger qui souriait légèrement. Quelque chose semblait avoir changé chez lui, si bien que Mina ne put continuer l'interrogatoire directement, s'interrogeant sur la nature de ce changement. Il dégageait comme ... une prestance. Du chakra ?

Alors que la Yamanaka était dans un de ses moments de réflexion, le blond - dont le sourire s'était considérablement agrandit - composa quelques signes avant de se retrouver couvert d'une armure Raïton. Il était maintenant debout en face de Mina alors que cette dernière était stupéfaite : il n'était donc pas un banal marchand de bois, mais bien un ennemi. Sans doute réjouit par la perspective d'une évasion facile, puisqu'il se retrouvait face à la Chunin plutôt qu'au Jonin, il recourut à un violent coup qui eut pour effet de produire un évanouissement chez la jeune femme, la mettant par la même occasion complètement hors combat. D'une puissante charge - et bien aidé par son armure Raïton -, l'homme réussi sans mal à créer une brêche à travers le mur, et donc à travers les remparts ces derniers étant liés.

L'inconnu étant en fuite, la traque pouvait commencer.

HRP:

PNJs:

La journée passait tranquillement alors que j'avais déjà pris position sur le rempart, près de l'entrée. Un autre shinobi était avec moi, l'ordre de l'Hokage étant de placer des binômes à chaque points clés, dont un senseur. J'étais ce senseur. L'autre, je ne pouvais pas dire de quoi il était capable mais en tout cas, il était aussi peu expérimenté que moi. En arrivant, il m'avait semblé extrêmement stressé et avait bégayé quelques mots pour se présenter. Une fois cela fait, l'observation de l'horizon pouvait commencer.

A l'aide de mon Byakugan, je pouvais voir loin, très loin, d'autant plus que le rempart, d'une taille imposante, me permettait d'avoir une vue plongeante sur toute la façade. Cette faculté que j'avais hérité me permettait également de discerner les tenketsus et le chakra ainsi que ses variations, c'était pourquoi j'avais été placé ici, en surveillance. Le village était en pleine restructuration depuis quelques temps maintenant, ainsi c'était aussi un moment de faiblesse, malgré l'ampleur des nouvelles mesures de protection. Quelques imperfections subsistaient, laissant quelques failles, mais tout cela ne serait que temporaire, le temps que tout se mette en place.

C'était grâce à ce même Byakugan que j'avais perçu l'arrivée d'un homme. En voyant l'attelage qu'il transporta difficilement jusqu'à la porte, il devait s'agir d'un marchand. Il n'émanait pas de chakra et semblait inoffensif, compte tenu de la sécurité aux portes du village. Une fois arrivée, il discuta un moment avec un homme aux cheveux noirs. Sans doute un gardien. Je n'entendis pas bien ce qui était dit, mais j'en conclus qu'il allait subir une fouille et un interrogatoire sommaire, conformément aux nouvelles mesures de l'Hokage. Ainsi, les deux hommes pénétrèrent dans la salle, suivi de très près par une jeune femme aux longs cheveux blonds.

Le regard toujours tourné vers l'immense forêt verdoyante, je menais à bien mon travail du jour alors que mon coéquipier s'était déjà endormi. Il avait dû aidé à d'autres tâches et semblait exténué. Pour cela, je choisis de le garder pour moi. Soudainement, un cri m'arriva. Cela venait de la porte. Mon Byakugan, que j'avais réactivé pour l'occasion, se tourna alors vers sa source. Bien que cela ne m'avait pris que quelques dixième de seconde, ce fut assez pour que je ne vois pas l'explosion qui l'avait suivi. Le chariot de l'étranger était en feu. Des explosifs ? Un attentat ? Il fallait réagir, et vite. L'homme aux cheveux noirs sortit de la salle d'interrogatoire alors que dans le même temps, je perçu un chakra puissant du coin de l’œil. "Merde ...", avais-je laissé échapper dans un souffle traduisant mon agacement quant à cette situation. L'inconnu était parvenu à dissimuler sa puissance par un moyen quelconque et l'avait relâché au moment opportun, sans doute pour s'enfuir. Une fois cela fait, il perça sans mal un trou dans le mur alors que j'aperçu la jeune femme blonde, inconsciente au sol. Personne ne semblait le prendre en chasse, personne ne semblait l'avoir vu, à part moi. Je me devais de le pister, au moins jusqu'à l'arrivée des renforts.

Ainsi, je me mis en chasse. Il m'était aisé de suivre sa trace puisque mon Byakugan pouvait le suivre sans mal dans la végétation, l'individu continuant de dégagé un certain chakra. C'est à travers les arbres que notre course s'effectua. Bien qu'il avait semblé extrêmement rapide lors de son échappée, il avait maintenant largement ralentit, ua point que je le rattrapais presque. La perspective d'un combat ne me semblait pas être une bonne idée pour moi, l'homme semblait puissant et même quelqu'un d'un niveau Chunin avait été mis hors combat en un coup. Je n'avais aucune chance. C'est précisément ce moment, conjugué à un saut de ma part, que l'homme choisit pour s'arrêter net : je me rapprochais dangereusement de lui, arrivant à moins de 5 mètres. En un éclair - et c'est le cas de le dire - il se retourna pour me charger. Un puissant coup de poing, amplifié par une armure Raïton, se dirigeait maintenant vers moi. Désarmé par la surprise, j'allais devoir me préparer à l'impact.

PNJ:

Mina, prit rapidement le relais lorsque Satochi lui laissa la parole. Le but de cette mise en place massive de nouvelles réformes était également de former les plus jeunes à prendre part à la vie défensive du village. Il était donc normal qu’une kunoichi du niveau de Chûnin comme Mina s’implique dans un interrogatoire d’un simple marchand.

Elle demanda si ce dernier avait des associés, une très bonne question pour un marchand vagabond. Et tout sembla se dérouler comme sur des roulettes, du moins jusqu’à ce que le chaos débute.
Toute démarra lorsque Mina commença un début de phrase. “L’homme interrogé, avait-il déjà pratiqué le ninjutsu”. Du moins, c’est ce que Satochi supposa avant qu’une explosion faisant trembler le sol et les murs retentisse.

- Mina ! Reste avec lui, je reviens.

Le Jônin devait s’assurer que tout à l’extérieur allait bien, mais il devait surtout mettre un doigt sur la cause de tout ce tintamarre.
C’est en sortant de la salle qu’il constata la cause du raffut, le chariot du marchand avait littéralement explosé et flambait désormais sans faiblir.
D’un ton grave et imposant, le Jônin demanda qui était le responsable de cette explosion.
La réponse fut sans appel. Le chariot avait explosé tout seul. La situation était alarmante, il y avait des blessés légers et quelques blessés plus gravement par le souffle de l’explosion.

- Veuillez informer cet incident à l’unité médicale ! Que les Jônin et Chûnin restent sur leurs gardes et protègent les grands blessés incapables d’être transporté en attendant l'arrivée de l’unité médicale. Les Genin ! Veuillez transporter les blessés légers à l'hôpital.

Cette situation devait être clarifiée. Pourquoi le chariot avait-il explosé tout seul ?
Le brun se précipita dans la salle d’interrogatoire parcouru par une sueur froide.
Il découvrit Mina à terre, inconsciente et un large trou dans le mur du rempart.
L'enfoiré… Il s’était bien joué de Konoha. Mais il n’allait pas s’en tirer à si bon compte. De nombreuses unités parcourraient la forêt, et lorsqu’elles apprendraient ce qu’il s’est passé… Le Jônin ne donnait pas cher de la peau de cet abruti.

Activants, ses pouvoirs de ninja senseur, Satochi ne tarda pas à connaître la direction prise par le fugitif. Il avait une réserve de chakra légèrement inférieure à celle du Rakuzan. Comment avait-il pu la camoufler ainsi ?
Mais ce qui perturba Sato’, c’est la faible présence qui semblait avoir prise d’assaut le fugitif. Un inconscient, il allait droit à la mort. Il fallait agir.

Le Jônin s’élança alors part le trou provoqué par la fuite de l’homme. Deux choix s’étaient offerts à lui. Prévenir les autres gardes et sonner l’alerte. En agissant ainsi, les patrouilles auraient été prévenues et auraient sûrement mit la main sur le fuyard, mais le shinobi qui avait prit le risque de traquer seul ce type aurait certainement perdu la vie entre-temps. Sato’ avait ainsi décidé d’opter pour la deuxième solution. S’en occuper lui-même. Il était largement capable de traquer grâce à ces sens aiguisés en matière de sensorialité. Ce qui laissait une chance de survie au konohajin.

Il s’employa donc à l’aide de shunshin successif à rejoindre le plus rapidement la position donnée par ses dons. Il s’en approchait. Plus que quelques secondes.
La situation était critique, la foudre allait parler. Non.
Satochi intervient juste à temps. En usant d’une technique que lui avait enseigné son ancien sensei. Un enchaînement de trente coups, personnalisé grâce aux arcanes claniques des Rakuzan, la lave, dans un balai enflammé. Le fugitif fut propulsé contre le tronc d’un grand arbre avant de s’écrouler sur l’une des énormes branches de ce dernier.

Satochi y posa ensuite pied, rejoins par le jeune garçon qui à en juger par la couleur de ses yeux, ne pouvait être qu’un Hyuga. Voilà qui expliquait le fait que le jeune garçon avait été capable de poursuivre le prétendu marchand jusqu’ici. Il avait eu du cran. Il plaisait bien au Rakuzan. Une recrue pour le Kiyomeru ? C’était fort probable.

- La course est fini Mashiro Takuro, je vais te ramener avec nous au village où tu seras interrogé et jugé.

Quand il disait “interroger”, Sato’ voulait bien entendu dire “torturer” mais ça tout le monde s’en doutait. Cet homme avait fait exploser un chariot de marchandise à l’entrée du village. Il avait blessé des shinobis de la feuille, et pire encore, sa venue concernée Miko, l’Hokage, tout portait à croire que l’explosion qui était survenue aux portes la concernait directement. Le chariot n'avait simplement pas explosé au bon endroit.

- Tu peux rêver gamin, je vais mourir ici, mais je vais t’emporter toi et le gosse dans la tombe.

Un ricanement suspect sortit de sa bouche. Un rire machiavélique alors qu’une lumière rouge devint visible au niveau de son torse. Il allait se faire sauter.

La suite fut très rapide, perforer une armure Raiton avait laisser des séquelles au Rakuzan. Il ne pouvait pas marcher, ses jambes étaient tétanisées par la concentration électrique avec laquelle il était rentré en contact. Ses bras étaient partiellement brûlés. La fuite rapide était donc impossible.
Heureusement, il eut suffisamment le temps de faire jaillir des entrailles du sol une épaisse colonne de lave qui protégea à coup sur le Jônin et le Hyûga.

Ils ne sauraient sans doute jamais qui avait commandité cet attentat. Néanmoins, le kamikaze était hors-jeu. Le mieux que les deux konohajins pourraient faire ensuite, c’est de retourner au travail pour protéger Konoha d’un éventuel nouvel assaut.
Sur le chemin du retour, Satochi proposa au jeune téméraire du clan Hyuga de rejoindre son équipe. Conscient des émotions fortes que le jeune utilisateur du byakugan avait vécu. Il lui autorisa un temps de réflexion. Le Hyuga n’avait qu’à lui faire part de sa réponse par lettre quand il aurait pris le temps d’y songer.

Idées Développées: