Je sais pas ce qui m'arrive se soir, des larmes, j'ai peur dans le noir, comme ces nuits ou tu n'es pas la. Ou je suis seul ... sans toi. Tu sais être seul c'est la mort, c'est comme un cancer qui te mord, tu te sent mourir chaque instant, sans pouvoir dormir pour autant. Hé, regarde la cabane en chocolat, l'argent, c'est fait pour être heureux l'argent. Ceux qui en ont pas ... tant pis pour eux. Est tu sors tu vas dans le rue, tu cours après ta vie perdu, tu bois sans savoir quoi ... Maman que la vie est triste, maman ... Ta beau de dire que la vie est belle, quand tu regarde au dessus de toi le ciel, tu as beau de dire que le monde est beau, quand tu te sent bien dans t'as peau mais il suffit que tu aille faire un tour, pour avoir mal dans t'es beau jour. Tu vois les gens qui ont mal, Et tu vois les gens qui ont mal et tu te dis qu'c'est pas normal. Alors pour pas être malheureux comme un con tu fermes les yeux. Et puis le soir seul dans ton lit, tu cauchemardes à la folie, tu revois tous ces coeœurs blessés. Tu panses tes rêves gercés.

Maman, l'argent, l'argent c'est fait pour être heureux l'argent. Ce qui n'en on pas, alors comment font il ? Maman, papa, que la vie est triste, mon amour, que la vie est triste. J'ai pleuré quand tu m'as perdu, mais peu être que je n'aurais pas du. La vie est triste maman, pourquoi te faire du mauvais sang ? Ce monde qui gonfle et qui craque, tu sais plus quoi faire de ton coeur, tu sais plus quoi faire de t'es bras, tu ronge t'as vie comme un rat. A quoi tu veux croire non de dieu, quand tu ne crois plus au bon dieu. Faut accepter de pas comprendre, c'est pas plus mal. Que ma vie est triste mon amour, regarde mon visage, il est marqué du feu follet, l'explosion créé par mes propres mains.

Je n'attends pas de toi, que ce que tu me donne, n'est pas peur de moi et encore moins de ma personne. J'aimerais juste avancer ... N'est pas peur de partir à la guerre de l'amour, alors laisse moi aller planer, laisse moi aller planer dans ton ciel. N'est pas peur de mes mots qui ce promène sur t'es pensés. Après la déchirure, après tout ce qui est inventé, la peur de faire souffrir un autre, comme toi tu souffre par ma faute.

* Maman, papa, je vous oublierais jamais. *

Je ne vie pas, je vole, je vole vers le début de ma nouvelle vie. Visage masqué, long manteau noir recouvrant en totalité mon corps. Je ne laissais visible aucune marque physique de l'accident qui avait rendu mes parents à l'état de poussière. Ceci est de votre faute, vous le clan Kadoria. Vous avez profité de la peur de mes parents, de l'amour qu'ils me portaient pour tenter de me tuer. Vous avez utiliser leurs faiblesse pour m'annihiler. Mais je suis toujours vivant. Le visage marqué des brûlures, ma peau tombante, le sang coulant sur le sol encore chaud de la détonation. Allongeais sur mon aigle, je voyageais en direction du sentier perdu, pour atteindre les portes du village. Mon oiseau d'argile me donné une bonne allure de croisière, j'arriverais rapidement à ma destination. J'étais au plus haut, proche du ciel, et donc proche des deux personnes m'aillent mi au monde.

Depuis quatre ans, que je suis bloqué, affaibli dans les montagnes de kumo, j'avais attendu le bon moment pour revenir au village. J'avais récupéré de mes marqués, repris des forces, repris du mental, et maintenant il était temps pour moi de retrouver mon pays. Vivre comme un shinobi, je suis un membre du clan Bakusho, et il était l'heure pour moi et mon clan d'être fort. Je me posais, l'aigle pattes au sol, devant les portes rocheuses du village. Il y avait plusieurs gardes, je sautais de ma monture, pour me retrouver sur la terre ferme. Regardant au tour de moi, les gardes des portes semblaient pas au courant de ma venu.

- Bakushô Kai. Je suis de retour, veuillez prévenir les personnes qu'il faut. J'attends ici.

Près des murailles entourant le village se trouvait le paradis hybride de Shigeru – le seul endroit où il osait réellement abimer la vie de l'environnement auquel il tentait désespérément de rester hermétique. Il n'avait pas la main verte – quelqu'un d'incapable de s'occuper de son propre corps ne pouvait qu'avoir du mal à s'occuper de plantes – d'où la nécessité de cueillir les différentes plantes médicinales qui poussaient dans la nature. Tantôt une racine, tantôt des pétales – grâce aux nombreux livres qu'il avait lu afin de savoir lesquelles récolter et comment, aucune n'échappait à sa poigne ferme. Il avait cherché qui pouvait les planter par le passé mais, n'arrivant à aucune réponse, avait fini par renoncer à l'enquête et améliorer ses capacités de récoltes.

Il soupira légèrement - c'était comme un crime lorsqu'il y pensait, arracher une créature sans défense à la vie qu'elle menait pour l'utiliser comme ingrédient de ses pilules. Bien que le jeune médecin essayait de son mieux de ne pas les abimer, ramassant seulement ce dont il avait besoin et leur permettant de repousser, il était difficile de ne pas tuer une plante lorsque c'était la racine dont il avait besoin. Fragiles – c'est ce qu'elles étaient, tout comme lui. Un constat auquel il était rapidement arrivé dès le début de ses escapades ; un constat qui l'avait poussé à leur adresser la parole lorsqu'il était plus jeune. C'était purement superficiel et il le savait, elles n'étaient même pas capable d'entendre et encore moins de répondre – elles restaient muettes, tout comme lui lorsqu'il ne devait pas parler. Libérer la lourdeur de son esprit grâce à des plantes – c'était le meilleur nom qu'il avait réussi à donner à son approche extravagante. Il plongea ses mains dans sa sacoche, y déposant les derniers ingrédients qu'il se devait de récolter.

Depuis l'aventure à l'orphelinat et son retour des sources chaudes, sa vie avait repris un rythme monotone qui tendait à l'enfermer dans sa dépression de nouveau – seule sa douleur avait été remplacée par un équivalent plus productif pour le village. Il soupira, caressant délicatement de son doigt la dernière cicatrice qui ornait son corps – un moment de faiblesse qu'il n'avait réussi à empêcher la veille. La seule façon qu'il avait trouvée de s'empêcher de porter sa propre main sur son corps avait été de s'occuper, jusqu'au point où il n'avait presque plus de temps pour soi-même. Lorsqu'il ne poussait pas son corps dans ses retranchements, il était à l'hôpital à chercher à améliorer ses capacités médicales. Lorsqu'il n'était pas à l'hôpital, il était à la recherche d'ingrédients et, quand il les avait, il ne faisait qu'essayer d'améliorer ses médicaments. La sensation qu'ils serviraient peut-être, un jour, était suffisante pour le garder motivé malgré ses quelques échecs.

En s'approchant des portes du village, Shigeru remarqua l'étrangeté qui s'y produisait – un homme s'y tenait, masqué et près d'un énorme oiseau qui n'avait rien de naturel, parlant aux gardes. Il soupira – cela ne ressemblait pas à une attaque et il n'était pas des gardes pour intervenir librement mais, poussé par un mélange de curiosité et de méfiance qu'il se délectait de ressentir, le Kumojin décida de rester proche. Si quelque chose venait à se produire, ses premiers soins seraient certainement les bienvenus.

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