ATTENTION un golem a votre porte [Libre Kumojin]

C'est la seconde fois que je passe sur ses terres, la seconde fois que mon objectif principal est de passer les portes de ce village avec un objectif bien précis et cela sans même avoir comme plaisir d'avoir un combat à la clef. Du moins s'en n'est peux probable, mais avec mon caractère qui sait ou cela peut nous mener. Mon chemin fut commencé par les anciennes ruines de Kiri no Kuni. Il fut pris par une halte dans l'un des rares ports mis sur cette ile qui se voit dans ses lieux. Les habitants se voyant rares et vivant pour la majorité grâce aux haltes obligatoires des bateaux venant de la terre dévastée par les Furyous. Une action qui aura surement aussi un impacte sur l'économie de cette petite iles. La halte faite, le bateau ne mets pas longtemps pour repartir se poser sur les terres de Yu no Kuni, une chose qui est obligatoire à cause du de la dangerosité de la traversée, un lieu ou là par contre bien plus de personnes y vivent. Et cette période de l'année-là ou le soleil domine, il ne manque pas à donner un petit cachet à ces lieux qui à cette période laisse la possibilité à de longue promenade dans les montagnes ou de bronzer sur la plage. Une période très apprécier par les touristes et même si les lieux est plus fréquenté en hiver pour ses stations de skis touristiques et ses sources chaudes sauvages dont les personnes ne se gênent pas de profiter.

Comme si cela m'intéresse de faire du tourisme ou de me poser sur une plage à attendre. Bien entendus cette vue des choses est loin d'être l'idée que je me fais de ses lieux pour moi cette endroits est un nid de larves en puissance. Limite c'est même me poser dans un bac a sable avec des jouets peut intéressant dont ses jouets seraient ses touriste. Vous savez, ce genre de jouer dépassé qui est bien trop ennuyant pour être utilisé à la longueur et que l'on casse pour s'en débarrasser et en demander un autre plus intéressant. Ben-là c'est pareil, je pourrais bien trucider un ou deux de ses jouets pour voir rappliquer un autre étant bien plus intéressant à voir. Enfin même si cette hypothèse rend mes trajets bien plus compliqués et ma vie bien plus courte.

La suite de la route fut à pied, une longue marche faite pour traverser de long en large Shimo qui dans ça création est faite pour rendre la traverser la plus longue possible afin de vendre le plus possible, salop de pigeons à touriste qui me fait perdre mon temps. À cause d'eux j'ai due me taper deux fois plus de trajets que le normal. Pourtant, la première fois que je suis arrivé, j'avais trouvé du premier coup. Enfin dans un sens je n'ai qu'à suivre ma partenaire du moment. Enfin j'arrive sur les terres de Kumo. Cependant, autant vous dire que me faire accueillir avec une lame posée sur le coup m'est plutôt désagréable cependant au moins je pouvais voir que Kumo n'avait pas sa pareille pour avoir des combattants aguerris: Surement pour ne pas avoir de plainte de fouiller toujours les mêmes genres de personne. Quoi qu'il en soit, je sais parfaitement que cette frontière est loin d'être celle qui est le plus surveiller s'en est bien au contraire. Rendre ses lieux trop surveillés seraient faire fuir les voyageurs. Kaminari, voilà maintenant un lieu dont la garde Kumojine prédomine. Évitant, j'évite le plus possible les lieux de gardes non pas par peur vue que je n'ai rien à me reprocher, mais plus pour gagner du temps avec des questions ou autres balivernes, je m'approche directement des grandes portes du village. Je regarde les lieux puis d'un coup apparaissant derrière moi un garde me poat son arme sous la gorge vient me faire la tirade:

Que viens-tu faire ici? Je t'ai dit que la prochaine fois que tu foules les pieds à Kumo tu n'en ressortiras pas?

Fallait prendre ses mots à la lettre?

Que je me mets à dire avec un petit ton ironique et un grand sourire aux lèvres. Cependant, autant vous dire que me faire accueillir avec une lame posée sur le coup m'est plutôt désagréable cependant au moins je pouvais voir que Kumo n'avait pas sa pareille pour avoir des combattants aguerris:

Ne fais pas le malin, je pourrais te tuer à ce moment même.

Je suis ici pour proposer quelque chose à Kumo et je n'ai enfreint aucune règle que Kumo n'a à me reprocher, enfin dans mes souvenirs.

Là j'eux le souvenir de cet homme positionné derrière moi. N'ayant pas vu son visage ça silhouette, je n'ai guère réussi à mettre une personne sur cet homme au sang chaud. Une ancienne mission dont j'avais échoué de peu, cet homme ayant eux un poil son amour-propre brisé s'est mis à me menacer de ne plus remettre les pieds à Kanimari. Je me souviens aussi d'une promesse que je lui ai faite. Tout aussi faite par mon amour-propre d'avoir rater à cause de ses hommes ma mission. Celle de le tuer. Menace sur un Ninja de Kumo pendant une mission officier de Suna? N'étant plus Sunajin, je me demande à qui reviennent les tores. Voir même si l'on peut dire que des mots lancés comme ça ont un moindre coup sur la suite. Enfin c'est un pari à prendre dont je ne suis point le décideur. Quoi qu'il en soit, je n'apprécie guère la position dont il m'a mis. C'est donc d'un coup de tête en arrière tout en bloquant le poigne avec le quelle il tient l'arme que je tente de me dégager. Pourtant à peine j'ai pue faire cette action que je fus entouré d'une dizaine de ninjas, l'homme derrière moi gardant une emprise avec son autre main. Il aurait était seul, j'aurais peu avoir une chance plus ou moins grossière de me libérer et de l'affronter, mais là je ne pouvais pas vraiment y faire grand chose. Après tout, je suis devant les portes de Kumo et penser l'inverse est stupide. Je m'en doute bien, cependant je ne peux rester dans cette position sans lui faire regretter un minimum ce qui n'est surement pas le cas, car je lui ai donné une autre raison de me mettre dans le panier des hommes non-fréquentable. Le nez brisé, l'homme a une allure bien moins fréquentable. Prise de menace d'arme blanche de tous côtés, je me mets à dire d'une voix forte:

Bon Personne n'est assez sensé pour venir régler ça?

Hrp: Le pjn fut une Pjn mise sur une ancienne mission, je ne me rappel plus avec qui s'était du coup. Je vous laisse libre choix de ce que vous voulez faire hein que se soit pour régler et m'écouter ou m'enfermer pour raison X.

Quoi de plus beau et impressionnant que de voler sur le dos de son faucon de trois mètres d'envergure à plus d'une cinquantaine de mètres de hauteur ? Le temps était plutôt clément aujourd'hui c'est pourquoi il faisait plutôt bon dans les hauteurs et je ne pouvais qu'apprécier ce petit moment seul en compagnie de mon faucon, celui-ci me transmettait d'ailleurs des sentiments d'amitiés intenses, en effet cela faisait longtemps maintenant que nous n'avions pas volé ensemble. Depuis mon retour au village je n'avais consacré que peu de temps à mes compagnons chez qui j'avais séjourné plus d'un an lors de mon exil, je prenais donc aujourd'hui une pause et profitais en même temps de cet instant magique. A cette hauteur le village de Kumo paraissait tout petit, mon faucon descendit alors en altitude et je pouvais admirer l'ensemble du village avec ce magnifique rayon de soleil traversant les montagnes, tout simplement magnifique. Mon regard de faucon se dirigea alors vers l'entrée du village en je pouvais distinguer plusieurs silhouettes se diriger vers un homme s'approchant du village.

Nul besoin de donner d'ordre au rapace, celui-ci compris instantanément qu'elle était la direction à prendre. D'un cri strident il effectua un virage splendide dans les airs pour prendre la direction de l'entrée du village à toute vitesse, je comptais bien être présent moi aussi pour la petite fête qui se préparait. Plus je me rapprochais et plus je pouvais comprendre ce qui se passait, un de nos ninjas semblait menacer clairement l'homme qui pour moi était un inconnu, et avant que j'arrive celui-ci se défendit plutôt intelligemment ce qui ne sembla pas plaire au reste de la troupe. Un sourire apparu sur mon visage alors que j'arrivais juste au dessus des têtes de cette charmante compagnie. Calculant ma trajectoire je sautais de mon faucon pour atterrir dans un léger nuage de poussière au milieu du cercle des chunin de Kumo. J'avais toujours adoré ces entrées magistrales et je comptais pas m'en lasser, j'allumais une cigarette puis portais mon attention sur l'inconnu.

Je me trouvais juste en face de lui, il pouvait donc se perdre dans mon regard plus que déconcertant, personne n'avait jamais aimé me fixer. Je jetais quelques coups d'oeil sur les côtés et pouvais constater que les armes s'étaient baissées dès mon arrivée, seul le débile au nez cassé gardait sa lame sous le cou de notre visiteur. J'allumais alors une cigarette tout en portant mon attention sur "nez pété".

"Alors c'est comme ça qu'on accueille les visiteurs à Kumo ? Me semble pas que celui-ci soit un déserteur pourtant... Si tu as un différent à régler avec lui tu fais ça ailleurs, pas devant les portes du village imbécile, maintenant tu baisse ton arme et vas te faire soigner !"

Mon ton autoritaire eu raison de l'homme et celui-ci libéra enfin le visiteur qui ne semblait pas avoir été perturbé par les menaces de mon collègue. Je vis d'ailleurs celui-ci s'éloigner et retourner vers le village pour se faire soigner. Autour de nous la dizaine d'hommes qui avait accouru était toujours sur les nerfs et étaient prêt à dégainer d'un instant à l'autre. Je poussais donc un profond soupir pour bien me faire entendre, j'étais le plus haut gradé pour le moment et je comptais bien le faire savoir.

"Éloignez vous un peu au moins qu'on ai de l'air, je me sens oppressé, j'ai la situation sous contrôle. Prenez juste un peu de distance."

Une fois encore on ne discuta pas et les ninjas de Kumo s'éloignèrent un peu, de quoi nous laisser à notre homme et moi un peu d'espace et de discrétion pour pouvoir parler tranquillement sans qu'il soit menacé de partout. Mon regard se planta alors dans celui de l'inconnu puis je pris la parole en premier.

"Bon clairement t'as du faire un truc qui a pas plu à mon collègue pour qu'il te menace direct. Mais du coup je suis dans une position un peu délicate puisque tu as apparemment causé du tort à un Shinobi de Kumo, et tu viens ensuite lui péter le nez, j'en profite pour dire que c'est pas sympas, mais passons."

J'aspirais une bonne bouffée de fumée provenant de ma cigarette, puis la recrachait dans les airs avant de reprendre.

"Moi c'est Mihawk ou l'As comme tu préfères tu as peut être entendu parlé de moi quelque part sous ce pseudonyme, mais bon c'est pas la question. Toi par contre je te connais pas et excuse moi mais ta tête me reviens pas, t'as une tête à connerie ! Du coup te demander trois trucs. De un, t'es qui ? De deux, qu'est ce que tu viens faire par chez nous ? Et de trois.. Tu veux une clope ?"

Je lui tendis alors une cigarette que je venais de sortir de mon paquet.

Sur tous les Ninjas de ce patelin il a fallu que je tomber sur l'uns des rares auxquelles j'ai un contentieux, mais pire, c'est surement le seul qui aurait surement réagie de cette manière. Moi avoir un contentieux avec des personnes? Non ce n'est pas du tout mon genre, moi je suis du genre pote comme cochon. Ha, ha, ha je blague, bon j'avoue je suis plutôt un type qui cherche les noises un peu partout ou je passe et qui a des problèmes partout du coup, mais bizarrement Kumo n'est pas vraiment dans le cercle bien fermé qui à prix part à mes actes. Ayant donc contre moi un des gardes de la grande porte le reste d'une troupe le suivit. Idiotie? Pas le moins du monde, cela prouve que le village compte des équipes soudées prête à suivre une action, c'et une preuve que ce village montre une organisation des plus respectables. Après un petit certain, temps je peux voir un homme venir atterrir proche du lieu où il y a le bouquant. Oui j'ai dis atterrir car ce mec c'est épris à se balader a dos de faucon géant. Je le regarde en espèrent simplement que lui au moins prendra le temps de comprendre la situation, car bizarrement pour une fois se n'est pas moi qui ai commencé, ou du moins dans ce conteste, comme qui dirait un enfant à la pionne le grondant. Les ordres maintenant de ce dénommé Mihawk, les gardes se mirent à s'éloigner et même pour certain à se disperser, l'autre piniouf au nez maintenant rouge partant vers l'entrer si j'avais envie de lui donner une petite visite je saurais ou aller. Enfin même si ce garde n'a pas vraiment d'intérêt à mes yeux.

Le nouvel homme donc en face de moi a donc prit parole et demande donc mon identité et la raison de la réaction de ce Ninja envers moi. Raison louable et plutôt pertinente. Me frottant la tête et pour être précis l'arrière du carne, je me met en même temps à ressentir le chakra de cet homme. Celui-là est nettement plus puissant que moi. Un chakra montrant le peu de chance de le vaincre si je le combats. Une raison me donne vraiment envie de tenter le coup, enfin si je suis suicidaire ou que je cherche une piole de manière définitif dans un lieu sombre et humide et là je ne parle pas de ça maison ou d'une grotte posée dans l'une des montagnes de Kumo. Une silhouette ample et une manière de se mouvoir plutôt distinguée. Une chose plutôt apprécier par les gens, mais autant dire que je n'aime pas vraiment ce genre de chose. Cependant le mec me propose des choses de manière gratos sans avoir le souci de le voler donc il marque un bon point:

Miyau, Miyac? Bordel tu porte un nom Chloé toi. Je vais prendre "As" si ça ne dérange pas. En plus je préfère. Moi c'est Goren. Pour la réputation, heuu disons que je m'informe depuis peu sur les actions de ce monde, avant je n'en avais que peut d'intérêt. Pour ton collègue autant éclaircir ça de suite, çe type à mal digérer le fait que je montre de la combativité sur une mission qui s'oppose à l'un de vos ninjas. Je passe bien entendus les détails, après si tu veux la suite libre à toi, mais c'est plutôt barbant.

Me grattant de nouveau la tête je regarde la clope et dis:

Ca dépend, c'est du tabac dedans? Car si c'est le cas je n'en veux pas. Sinon un petit pet de temps à autre me conviendrait. Ca fait un bail en plus que j'en ai pas fumé une. (se gratte de nouveau la tête) Putain mais le nez de ce type est plutôt solide.

Puis aussi il faut que je m'habitue à ne plus avoir une plaque de métal en sur la peau en cognant mes adversaires. Je pouvais voir son regarde pendant mes paroles me fixer un regard bien distinct à lui-même. Personnellement je n'ai jamais vue un regard pareil, dire que celui-là m'est apprécié ou non je ne pourrais le signifier, mais autant dire qu'il est vraiment perturbant, le regardant aussi dans les yeux ce regard ne me fait que me demander ce qu'il a derrière la tête. Comme si ses yeux sont un mur cachant la totalité de ses pensées:

Bon ce que je veux alors? Ben pour commencer entrer. Pour les détails j'aurais aimé proposer certain service en échange de compensation précise. Je promets aucun problème. Je crois que c'est tout. Bon on fait comment? Menottes de chakra pour entrer ou ta surveillance suffira personnellement je n'apprécie pas les menottes, c'est comme me prendre en joue ça joue un peu sur mes nerfs.

Je trouve que je m'en sors plutôt bien. Enfin qui sais ce que la suite nous réserve. Après tout, je joue sur un sol plutôt instable. Kumo peut être pour moi un atout comme celui de ma chute et je sais clairement que la balle. Puis d'un coup un détail me tâte l'esprit:

Ha au fait, j'ai un potto que j'ai croisé en chemin qui va arriver dans quelques minutes. Je préviens hein. On arrive séparément pour une raison simple une petite dispute. Regarde c'est un petit blond avec des cheveux longs. Non mais sérieux les blonds aux cheveux longs, ça fait gonzesse non? Y a que les pédales pour se trimbaler comme ça non? Je ne sais pas, mais j'ai l'impression qu'il me fait la tronche, enfin qui sais c'est peut-être une simple impression.

hrp:

Non ! Je dis non, point bar ! On ne me pique pas mon déjeuner ! Il y a plein de choses que j’accepte et plein de choses que je tolère mais je ne tolèrerais jamais qu’un type qui se croit au-dessus des autres me pique ma bouffe. Spécialement lorsque j’ai passé plus d’une heure à la préparer. C’est la raison pour laquelle Goren et moi nous sommes embrouillés. Il n’a pas à toucher à ce qui ne lui appartient pas ! Est-ce que je passe dans sa grotte torturer sa petite fille moi ?! Non, je ne me permettrais pas. Et dieu sait s’il la viole, la frappe et la maltraite à cette jeune fille. Est-ce qu’une seule fois je me suis permis de lever la main sur elle ? Non, parce que j’estime qu’on ne touche pas à ce qui ne nous appartient pas. Enfin bref, vous remarquerez que Goren et moi ne partageons pas la même vision des choses lorsqu’il s’agit de « propriété privée ». Pour lui le monde est un urinoir et la bouffe qui se trouve sur la table est la sienne. Mais on ne vole pas son ramen à Yusuke Katano sans tâter de sa lame or cet empaffé s’est enfui avant même que je ne puisse lui faire goutter l’acier d’Aurore et Crépuscule. Quel lâche ! M’abandonner comme ça au milieu d’une dispute. Je le vois encore grommeler : « J’en ai rien à foutre, moi ! » Ah si je le tenais !

Cela fait déjà quelques heures que je le suis. Mais c’est étrange, il semble le savoir et pourtant ne cherche pas à s’arrêter. Bon c’est sûr qu’avec mon pouvoir de senseur je n’ai pas vraiment besoin de le garder dans mon champ de vision pour savoir qu’elle route il emprunte mais je trouve tout de même étrange qu’il ne se soit pas encore arrêté. A l’allure où il va, je sens clairement qu’il ne va pas s’arrêter de sitôt. C’est pourtant étrange de le sentir se lancer aussi vite dans une course dont je ne connais pas la ligne d’arrivée. D’ailleurs je continue de le suivre pendant plus d’une journée. Il traverse les ruines de Kiri no kuni, un endroit plein de nostalgie pour un type comme moi. Certainement pas pour lui, à moins qu’il ne conserve un lien spécial avec son parent et mon ancien maitre.

Kiri no Kuni… Mon pays, ma patrie, l’endroit où j’ai grandi. Un monument à la puissance du monde shinobi réduit en cendre par les furyous. Je n’étais même pas là lors de leur attaque. Mais même si je l’avais été, je ne sais pas dans quel camp je me serais battu. Après tout ce n’est pas comme si les démons venus nous châtier acceptaient l’aide de quelques renégats. Je ne suis peut-être pas un sain mais je n’accepte pas que des innocents perdent la vie d’une manière aussi grotesque. « Purification » tu parles ! Que des conneries tout ça. Mais bon, on ne peut rien faire contre la folie de certains hommes. Bien au contraire, on est contraint et forcé de l’endurer jusqu’à ce qu’un brave héros vienne occire le fou. Je me demande quel héro viendra délivrer mes semblables de ma propre folie ? Tatsuô peut être si ce dernier devient réellement puissant et arrive à mon niveau. Mais le passage dans les ruines de mon ancien pays me fait devenir bien trop nostalgique et j’en oubli carrément pourquoi je me retrouve dans ce lieu de souvenir. J’en reviens à penser à mon maitre. Une fois n’est pas coutume, je revois son ectoplasme me faire la morale tandis que je continue de courir pour maintenir une distance raisonnable entre moi et Goren. Je le revois se glisser entre les arbres et se déplacer aussi vite que moi alors que je détourne les yeux de son regard perçant à étoiles rouges.
« Qu’est ce que tu me veux encore Shord ?! »
« Tu n’es pas en train de suivre Goren uniquement pour le ramen qu’il t’a volé, c’est des conneries tout ça ! »
« T’es bien placé pour le savoir ça non ? Après tout t’es quand même dans ma tête »
« Tu le suit uniquement parce que tu n’as rien à faire de ton temps et parce que tu cherches toujours à te mettre en danger. Depuis que je te connais tu n’as jamais vraiment écouté mes conseils et tu t’es toujours contenté de faire le strict minimum ! »
« Ça c’est pas vrai ! Je faisais toujours le plus gros du boulot. »
« Eh bien ce n’est pas le moment de te relâcher alors… poses toi les bonnes questions. Que fais-tu réellement ici, dans ses ruines ? Pourquoi est-ce que tu suis Goren comme un chien vers son maitre ? »
« Lâche moi un peu l’ancêtre ! »

Je sais ce que vous vous dites, je suis particulièrement grossier avec mon défunt maitre. Mais il faut garder à l’esprit que l’image que j’en reçois n’est qu’une invention de mon subconscient qui essaye vainement de me torturer, ou de me faire comprendre quelque chose qui est clairement hors de ma portée. En réalité, je n’ai pas envie de réfléchir et je chasse bien vite cette image de Shord de ma tête. Je n’ai pas l’esprit aux tergiversations inutiles et fatigantes, j’ai un goret à traquer. S’en suit donc la traque : des haltes, des bateaux, des marchés improbables. La traque dure quelques jours mais je ne m’en plains pas. Je n’accoste pas non plus mon vieil ami de peur de ne pas le voir arriver à sa destination finale. Car aussi curieux que cela puisse paraître, je suis moi-même intrigué par l’objectif de son odyssée. Un sentiment de grise est née en mon esprit et me fait me sentir comme ces impétueux pirates qui suivent leurs victimes jusque là où se cache le trésor.

Je ne suis pas déçu, à la fin du voyage se trouve la grande, la fabuleuse Kumo no Kuni. Je n’y ai jamais mis les pieds mais il est vrai que le pays est assez beau dans l’ensemble. En tant qu’ancien poète, je ne peux m’empêcher de ressentir un peu de jalousie vis à vis des habitants de cette contrée. Vivant au milieu de tant de beauté… ils ne doivent pas avoir de problème pour trouver l’inspiration pour leur art. Mais mon côté pyromane reprend peu à peu le dessus et j’ai bien vite envie de foutre le feu aux hautes herbes pour pouvoir admirer un magnifique feu géant. Cela tombe bien d’ailleurs, j’ai amené des marshmallows ! Mais je n’ai pas le temps pour de si futiles plaisirs. Je suis pressé, au moins aussi pressé que mon partenaire me devançant d’environ une dizaines de minutes.

Soudain je sens que mon goret s’est arrêté, j’en déduis donc qu’il est arrivé aux portes et que les gardes l’ont stoppés net. Il devrait arrêter de croire que tous lui est permis. On ne vole pas la nourriture de ses amis et on ne pénètre pas n’importe comment chez les gens. Mais lorsque je le rejoins, je comprends un peu mieux la situation. Je vois Goren, entouré de quelques gardes et juste en face de lui un type à l’allure charismatique. Il fume une cigarette qui je dois l’avouer, me donne l’eau à la bouche. Mais je joue l’indifférent tout en ramenant ma fraise. D’abord les gardes ne me remarquent pas mais le bruit de mes pas se faisant plus important à mesure que j’avance vers eux, ils finissent par tourner le regard vers moi. Je suis flatté d’être soudain le centre de l’attention général mais je suis surtout venu me venger de mon bien aimé collègue et ami et je compte bien lui faire recracher chaque portion de mon ramen !

Je m’approche à distance raisonnable et vient me poster à quelques mètres de Goren et de son interlocuteur. Je rabaisse ma capuche (car oui je porte toujours ma sempiternelle tunique noire à capuche) et je fais un signe de tête aux gardes tout en gardant les mains bien en l’air, hors de portée de mes sabres qui pendouillent joyeusement à ma ceinture.

« Shinobis de Kumo, vous avez mes respects. Je me présente puisque vous semblez être le comité d’accueil. Je suis Yusuke Katano. Je suis le collègue du grand gaillard que vous avez devant vous. Je m’excuse d’avance pour tous les troubles que ce dernier a pu causer en votre présence, sachez qu’il n’a pas mauvais font. En fait si, il l’a mais pas contre vous. Mais maintenant que je me suis présenté, j’aimerais savoir s’il serait possible de négocier, j’aimerais que mon collègue reste en vie encore quelques jours, le temps de lui infliger moi-même une petite correction pour un crime qu’il a causé à mon encontre. De plus j’aimerais, si vous le laissez pénétrer dans vos murs, l’accompagner. Bien sûr cela ne prend pas en compte la potence ! »

Je ne sais pas exactement pourquoi je la joue diplomatique mais en tout cas, je crois que j’ai du faire mon petit effet car tous me regardent incrédule. J’espère ne pas les avoir offusqué, je ne suis pas du genre à me faire des amis mais je doute que je sois si prompt à me faire des ennemis… Je ne sais pas non plus pourquoi je me montrais si courtois à l’égard de Goren. Peut-être que je commence à devenir un peu fou…

Plutôt incrédule je regardais l'homme en face de moi me parler avec son air de simplet, et à l'écouter je comprenais bien vite qu'un fossé nous séparait. Cependant j'essayais tout de même de rester concentré sur ce qu'il disait alors que je rangeais la cigarette qu'il venait de refuser. Et, tout en fumant la mienne je commençais à me faire mon idée sur lui, il avait l'air d'être un "jemenfoutiste" royal qui se permet de faire simplement ce que bon lui semble quand l'envie lui prend. Sauf qu'il n'avait pas l'air de comprendre qu'entrer dans le village de Kumo n'était pas aussi simple que cela, surtout avec des inconnus dans son genre, je me promettait donc de ne pas le faire rentrer, d'une part car je n'en avait pas envie, et d'autre part car je ne pouvais me porter garant pour lui, ma situation ici était encore tendue et je ne comptais pas la détériorer avec ce genre d'arriéré.

Il m'informa alors qu'il avait certains services à proposer à Kumo en échange de compensations bien sur, il était donc un mercenaire. Classique, combien de personnes viennent chaque mois proposer leurs services aux villages cachés ? Beaucoup. De plus sa requête ne dépendait absolument pas de moi, et il ne donnait pas assez d'informations pour lui faire confiance. Par la suite il m'informa de la visite d'un de ses amis dans la foulée, ce qui allait faire donc deux gus à gérer, comme si j'avais besoin de ça. Mon regard se porta alors derrière lui ou une personne encapuchonnée s'approchait tranquillement de nous. Les collègues Kumojin commencèrent à s'exciter à la vue de ce nouvel arrivant, je leur faisait alors un signe discret de la main pour leur dire de se calmer, j'avais encore moins envie que la situation ne dérape.

Finalement notre nouvel inconnu se dévoila pour nous révéler sa tête blonde correspondant à la description du simple d'esprit. Il levait les mains en signe de paix et en profita pour se présenter et me demander de rentrer, lui aussi. Mon regard de faucon se dirigea vers lui, il était plus fin que son collègue et portait à la ceinture quelques sabres, une arme que je n'utilisais pas moi même, pas encore du moins. Je me contentais simplement de cartes à jouer, c'était amplement suffisant. Je tirais alors une nouvelle bouffée de fumée, la recrachais puis prenais la parole à l'attention de ce dénommé Yusuke.

"Enchanté moi c'est Mihawk, bienvenue au Pays de la Foudre. Je vais pas y aller par quatre chemins et être clair avec vous. Je vous laisserait pas rentrer, ton ami viens de dire clairement qu'il avait des services à proposer à Kumo en échange de compensations, Kumo n'a guère besoin de mercenaires."

Je reportais mon attention sur Goren qui me regardait d'un air bizarre.

"Donc on va la faire à ma manière, tu me dit clairement ce que tu es venu faire ici et peut être qu'on pourra avancer. Le fait de faire le voyage pour venir nous rendre visite et nous proposer tes services de te donne pas pour autant le droit d'entrer si facilement ! Alors qu'est ce qu'on fait ? Je ne prendrais aucune décision pour le moment et j'attends d'avoir l'avis de personnes plus compétentes dans ce domaine pour vous autoriser ou non à rentrer. Donc vous bougez pas."

A nouveau mon regard se dirigea vers celui qui venait d'arriver.

"Alors, qu'à donc bien pu faire ton collègue pour que tu lui en veuille autant ?"

Un léger sourire s'affichait sur mon visage, tant que je serai le seul gradé présent ces deux là ne bougeront pas d'un iota.

Me retrouvant ainsi, perché, à observer. La meilleur solution étant celle-ci face à ces deux énergumènes. Ayant déjà provoqué plusieurs altercation comprenant des Kumojins ou des alliés d'époque, leur cas n'était pas à prendre à la légère. Grâce au nouveau système de surveillance, on avait pu les détecter depuis leur rentrée sur le territoire de Kaminari. D'ailleurs, grâce au fichier spécial, nous avons pu savoir qui c'était et c'est pour cela que je les ai observé. Ayant un petit appareil ingénieux, basé sur l'une de mes techniques, je pouvais suivre l'entièreté de leur conversation. Apparemment, ils voulaient juste l'asile, un peut troublant mais en ces périodes tumultueuses et surtout avec les différents qu'ils ont eu avec les ninjas de ce monde, il ne reste plus que Kumo comme potentiel refuge.

Certes, nous avons pratiquement rien contre eux, à part quelques combats non amicaux entre les ninjas de Kumo et ces deux gugusses. Mais dans tout les cas, je n'ai aucune raison en l'instant pour leur refuser ce qu'ils demandent. Bien entendu avant cela, passer par la case cellule surveillée, interrogatoire et peut-être une libération restreinte dans un coin hautement surveillé de Kumo avec l'impossibilité d'être en contact avec le moindre civil. C'est donc avec cette réflexion toute particulière que je me décidais à descendre de mon perchoir, passant par la porte des gardes et ainsi arriver jusqu'en bas pour marcher jusqu'à eux.

Salutations à tous. Je pense que passer par quatre chemins différents ne nous ferait que perdre du temps. C'est pour cela que je suis venue en personne, vous indiquez les propositions que vous feront Kumo quand à votre situation. Pour rappel, Goren ici présent est déjà connu pour violence envers différents ninjas alliés et Kumojins, manque de respect envers Kumo lors d'un de ses passages, trahison de Suna, etc. Quand à Katano Yusuke, je ne pense que votre réputation soit à refaire outre les frontières de Kumo et également pour avoir affronté des shinobis de Kumo. La décision de Kumo de vous expulser de ses frontières serait immorale. Nous n'avons pas de raisons de refuser les informations que vous pouvez nous fournir sur ce que vous avez pu voir et entendre. Et selon ce que vous nous direz, nous pourrions envisager un statut de réfugié politique, mais cela dépend bien sur de ce que l'on pourrait apprendre.

Avançant de quelques pas, me grattant la tête, saluant au passage le Jonin, j'observais les deux ninjas déserteurs. Je repris la parole comme me rappelant soudain d'une chose oubliée.

Au passage, par politesse, sachez qui je suis. Seki Hasaki, chef du clan Seki et conseiller de Kumo. En tant que tel, j'ai l'autorité nécessaire pour décider ce qu'il adviendra de vous. Pour rappel, vous êtes aux portes de Kumo, qui se trouve l'endroit le plus surveillé et surement le plus sécurisé du village. Je n'ai qu'un geste de la main à faire et vous serez exécuté sur place, donc ne cherchez pas à jouer aux malins. Je dis par rapport bien sur à vos antécédents, sinon il n'y aurait aucune raison de passer par tout cela. Que décidez-vous ?

Un faux air amical, clairement identifiable était alors présent sur mon visage. Qu'ils décident de partir et leur rentrée dans Kumo serait bien plus violente que si ils décident de rentrer par eux-mêmes. Dans tout les cas, leur présence ici résulterait à une entrée plus ou moins forcée à Kumo. Pourquoi laisser un tel gibier s'en aller ? Gentil comme je suis, je leur avais tout de même laisser le choix du moyen de rentrer à Kumo. Mes paroles étaient ni froide ni chaleureuse, mon attitude aucune offensive ou défensive. J'étais maitre de moi-même et confiant et cela se ressentirait.

Je n’écoute pas vraiment celui qui semble être le chef des kumojins présents aux portes. En fait, pour être plus précis, j’ai cessé de l’écouter lorsqu’il a fait mention de l’obligation d’avoir un individu plus compétent que lui pour décider s’il devait ou non nous laisser rentrer. Sa remarque eu le mérite de me faire sourire mais voilà que je suis en plein dans mes pensées à présent. Bien sûr de l’extérieur j’ai toujours l’air concentré et parfaitement apte à répondre à toute question que l’on pourrait me poser mais de l’intérieur c’est étrange… je me sens comme un océan. En fait, c’est au milieu de cette zone de conflit intense entre déserteurs et ninjas du pays de la foudre que mon esprit trouve le plus de paix. L’intérieur de mon cerveau devient alors comme une planche de bois bercée par les vagues. Je regarde tous ce qui se passe autour de moi avec le même œil que celui d’un individu concentré mais les sons ne parviennent plus jusqu’à mes oreilles. Vous comprenez donc surement pourquoi je n’ai pas rechigné après m’être fait traiter d’une telle manière. Mais au final, je crois que c’est surtout parce que je ne veux pas casser la paix qui s’est soudain installer dans mon esprit. Mais la paix en elle-même s’évapore bien vite et ne laisse plus que le sentiment profond de sagesse et de calme. Je retrouve peu à peu une vision parfaite et une ouïe limpide, je perçois les derniers mots de mon interlocuteur du village des nuages.

« Cela n’est plus très important au final mais j’aimerais tout de même que vous me rendiez un service maintenant que vous en faites mention. Si vous nous laissez entrez, et que vous nous emmenez en prison (ce que je suis sûr vous ne vous gênerez pas de faire) auriez vous l’amabilité de subtiliser les trois premiers repas de Goren afin de me les offrir ? Il s’agirait là d’un retour à l’ordre naturel des choses à proprement parler et vous feriez beaucoup pour la justice de ce monde. "

Je ne sais pas exactement si je me fiche de l’homme en face de moi ou si je suis sérieux. En tout cas, ce n’est pas le timbre de ma voix qui pourra me trahir, je suis moi-même incapable de décider entre ces deux prises de position. Alors si mon interlocuteur est aussi concerné que je le suis par la conversation, il ne manquera pas de réagir soit positivement soit négativement. Mais je ne sais pas non plus pourquoi même cette information m’ennuie et perturbe mon flot de paix. D’ailleurs mon attention est tout de suite portée vers une autre source d’énergie. Je perçois –certes de manière presque négligeable- un chakra puissant dans le périmètre. Mais celui-ci est différent de ceux déjà présents. C’est ainsi qu’en cherchant ce nouvel intervenant, je me rends compte qu’un nouveau ninja du pays de la foudre, cette fois aux cheveux bleus, se rapproche peu à peu de moi et de Goren et, par la même occasion, de notre petit comité d’accueil. Vient-il compléter le tableau ou passe-t-il simplement par là ? Malheureusement l’homme ne continue pas sa course et s’arrête bel et bien à notre hauteur. J’ai presque envie de me tirer une balle tant ma paix intérieur perd peu à peu de sa volupté et de sa fraicheur.

L’homme parle beaucoup… un peu trop à mon goût. Il se sent tout particulièrement puissant au milieu de tous ses alliés. Quelque part je crois que je me moque un peu de lui. Il n’a pas la vie difficile lui, un simple geste et il nous fait tuer mais qu’en est-il de faire le sale boulot par soi-même. Il devrait sans doute essayer de se mettre dans la peau d’un nukenin pendant quelques jours et il verrait bien que ce n’est pas toujours aussi facile de se retenir de donner des coups lorsque l’on n’a pas une ribambelle de garde pour nous porter main forte. Il me fait rire intérieurement et j’ai bien envie de m’amuser un peu avec lui mais il semble me connaître mieux que je ne le connais. Cependant je garde son nom bien encré dans mon esprit, il n’est pas question de l’oublier, surtout s’il doit finir sur ma table d’opération. Mais je suis encore trop faible pour me battre.

« Seki Hasaki… un nom peu commun mais charismatique. Vous dites êtres en mesure de choisir notre sort et vous nous conseillez vivement de ne pas effectuer la moindre action stupide ou hostile si j’ai bien compris. Vous prenez un air bien amical et bien courtois pour un homme qui semble cependant cacher une force peu négligeable. Je vous ferais remarquez monsieur que je suis passé dans trois pays avant de venir jusqu’à Kumo. Vous vous doutez donc bien que j’ai quelques informations à partager. Cependant je suis venu ici moi-même sans but précis et je sens bien que vous n’avez pas particulièrement envie de me laisser repartir d’où je viens. Certes je pourrais sortir les deux lames que vous voyiez là accrochées à ma ceinture. Mais je ne pense pas que ni vous ni moi ne voulons d’un bain de sang. Surtout que d’un autre côté je me vois aussi dans l’obligation d’accompagner mon collègue et ami ici présent dans sa quête qui doit passer par votre beau village. Je vais donc énoncer les choses ainsi puisque vous m’avez l’air de deux gentlemen : Traitez nous avec respect messieurs, oublions les erreurs du passé pour nous concentrer sur l’avenir et moi et mon collègue… enfin je parle surtout pour moi, nous nous montrerons particulièrement coopératifs. Excusez d’ailleurs cette longue tirade, moi qui n’ai pas l’habitude des phrases à rallonge, je n’ai pas trouvé plus court pour formuler ma pensée. »

Dans le même élan que ma présentation claire et nette de mon point de vue, je fais un petit mouvement de la tête comme pour exprimer mes remerciements à mes interlocuteurs. J’ai souhaité m’exprimer et ils m’ont laissé finir. Cependant je n’en ressens pas moins de haine vis-à-vis de ces derniers. C’est simplement que la haine est courtoise et semblable à celle que l’on retrouve au cours de rois. Elle est enfouie sous un sourire factice et particulièrement difficile à quitter des yeux. Néanmoins, envers et contre tout, je garde ma main sur ma ceinture, prête à se servir de mon arme…

Hé ben voilà ce n'est pas trop tôt, je vois enfin la belle accueille que j'avais reconnu dans le temps. Je me disais bien que quelque chose manquait, se petite truc de nonchalant qu'ils prenaient quand des individus tels que nous ou même de d'autre village se pointe devant leur porte. La dernière fois j'étais là pour offrir un simple message à leur cher patron et nous avions reçu tout une panoplie de sécurités en cas de problème, si je me souviens une escorte d'une dizaine de ninja des bracelets anti chakra sans compter une limitation dans nos mouvements et nos déplacements dans ses lieux. S'en va donc de droit que cela ne change pas avec le pedigree qui maintenant j'ai d'un peu plus douteux. Cependant comme la dernière fois une chose n'a pas changé dans mon caractère, je n'apprécie pas vraiment d'avoir tout ce panel de restriction provocatrice. La sécurité est tout bonnement normale, mais là ça devenait un peu risible. Si nous venions se n'était surement pas pour tenter des actes suicides et surement pour une raison valable. Je le regarde me proposer déjà sans trop savoir se que nous voulions se que nous pourrions recevoir:

Des informations contre un lieu sûr? Vous nous donner une prison dorée pour que l'on ne se fasse pas enfermer dans une autre? Personnellement je n'ai rien contre les Geôles et donc votre prison dorée, résonne en moi comme celle d'une prison lambda. À t'entendre tu parle comme si tu sais en avance ce que l'on souhaite et se que l'on a exactement à proposer pour ensuite nous donner se que tu crois que l'on veut.

Je me mis à laisser Katano s'exprimer. À l'entendre il est encore vexé de la prise de son repas. Par la suite ses dires se mirent à donner le ton que je souhaiter aborder. Je ne suis pas là pour une quelconque idée de menace ou n'importe quelle autre chose. Je viens simplement proposer une chose. S'il souhaite que cela se passe autrement j'aviserais celons la situation.

Je ne suis pas du genre menteur, au contraire je n'apprécier pas vraiment cette manière d'agir. Cela étant je n'ai pas donc l'habitude de mentir. Des informations? Dîtes moi ce que vous voulez savoir j'y répondrais au mieux si cela ne m'embête pas, cependant sache que je préfèrerais me couper la langue que de donner ne serais une réponse par la force. Je n'ai nullement l'intention de chercher une mort glorieuse, donc cela est à vous de voir. Pour les Informations, j'ai bien une chose qui pourrait être intéressante et donc vous n'avez surement pas l'information. Cela sera donné en gage de bonne fois. Si vous souhaiter que l'on attende hors du village ou dans vos geôles peut m'importe. Cependant pour la suite et pour la proposition que je veux faire j'ai aussi une demande. Ce que je veux vous proposer sera bénéfique dans les deux sens à vous comme à moi et pour cela il vous faudra nous faire confiance, mais dans l'autre sens nous devrons encore plus vous faire confiance c'est donc pour cela qu'avant de faire cette proposition je voudrais voir Zennosuke en personne.

J'avais mis plusieurs choses aux claires, non pas par provocation, j'avais un but précis, une idée en tête et pour que cela se face il fallait que ça se passe ainsi. C'est vrai qu'en voyant notre statut on pourrait croire que nous sommes désespérées et que cet acte est un moyen d'échapper à d'autre intervenant. Cependant ce n'est pas vraiment le cas. Si nous étions des hommes à craindre pour notre vie nous n'aurions jamais fait la moitié de ce que nous avons fait et rien qu'avec cela on peut déjà savoir que nous n'étions pas des hommes à paniquer devant une situation précaire:

Bon, donc d'après se que j'ai compris, vous voulez des informations? Je vous laisse le choix Posez moi une question si moi ou Katano peut y répondre on y répondra. Sinon je vous délivre l'information que j'ai. Ensuite, j'attendrais que votre chef soit disponible pour nous voir. Quel que soit le lieu que vous choisiriez.

J'aurais belle et bien négocier ou envisagé de parlementer avec cet homme en face de moi, mais le fait d'insinuer qu'on serait assez con pour agir de manière idiote et d'en profiter pour montrer qu'il peut nous éliminer d'un geste me fut pas appréciable, oui je sais je suis facilement irritable, mais c'est ainsi. Sans parler que si je dois faire confiance en ce village il me faudra impérativement en connaitre plus sur le caractère de leur commandant:

Je vous donnerais donc les informations dont j'ai insinué ou une don vous aurez demandé quoi qu'il en soit, non pas pour votre refuge politique, mais pour montrer notre bonne fois et nous permettre d'entamer une discutions plus aisé et tranquille. Mourir ne me fait pas peur, au contraire, je vis rien que pour cet instant?

Enfin des hommes. Je venais de trouver deux gaillards bien particuliers qui avaient tout deux leur propre façon de réfléchir, malgré un petit différent apparent entre les deux protagonistes. Je me trouvais aux côtés du Jonin qui avait fait son grand retour il y a peut de temps à Kumo. Je n'avais pas eu l'occasion encore de le rencontrer ni de lui parler, surtout avec les connaissances qu'il a pu cotoyer par le passé qui serait intéressant à écouter ses histoires. Ce sera pour une prochaine fois.

Revenons à nos moutons, à nos papillons, à nos affaires. Je venais tout juste de recevoir l'ordre du Raikage de le rejoindre, ce pourquoi je me trouvais au sentier perdu de Kumo. Je ne savais pas ce qu'il se passait mais je me doutais que je devrais prendre congé du village pour un certain moment. C'est pour cette raison que je réfléchissais aux différentes possibilités. Soit je me chargeais de avec mon collègue et les ninja Kumojins postés tout autour de nous de les envoyer illico presto en prison. Soit je me trouvais dans la position de leur laisser la possibilité de rentrer sous surveillance rapproché. Soit je leur montrais simplement l'horizon et leur offrais de partir sans se retourner. Chose non aisée car j'étais pressé par le temps et eux non. Leur amabilité me surprit au plus haut point. Bien sur plusieurs personnages paraissaient sympathique pour cacher leur véritable but, mais je ne pouvais ignorer leur honnêteté. Quoi que, pour ce Yusuke, être aussi fort aimable après son lourd passé me laissait tout de même perplexe. Je décidais tout de même de reprendre la parole, avec un air bien plus calme, fixant ces deux personnages, toujours sans aucune animosité ou quelconque haine.

Sachez une chose, shinobis. Au vu de vos antécédents, il nous est obligé de réagir en conséquence. Ce que vous avez fait par le passé, vous pourriez le refaire et en ces temps sombre, nous n'avons nullement besoin de cela. Hors, il s'avère que vous Goren, gardez votre honnêteté, qui vous fera surement tord un jour, mais passons, c'est pour moi une qualité de l'être. Quand à vous Katano Yusuke, vous êtes un bon parleur, j'aurais presque envie de vous croire. Je désir donc réitérer ma proposition. Je vous laisse deux choix. Vous avez la possibilité de repartir et Kumo ne vous aura jamais vue. Ou vous pouvez accompagner une garde vers un lieu particulier, vous serez bien sur privé de votre chakra lors de votre entrée dans l'enceinte de Kumo et vous passerez devant des analystes, chose normale et vous irez tout droit vers un bâtiment à l'écart de la population, dans Kumo où vous ne serez pas en prison mais sous surveillance constante et avec l'impossibilité de sortir de vos quartiers, il y a tout de même une petite cour et tout le nécessaire d'une bâtisse familiale. Bien sur, l'un ou l'autre n'est possible que si vous répondez à mes questions. Que choisirez-vous ?

Je fis une pause, leur laissant le temps de réfléchir. Quand à moi, je savais déjà ce que je leur poserais comme questions. Je repris donc la parole, tranquillement mais avec une certaine tension. Un oiseau de chakra apparue sur mon épaule comme par enchantement, se matérialisant ayant la forme d'un moineau.

Ce que je désirerais savoir en priorité, cela s'adresse à Katano Yusuke. J'ai ouïe dire de nos informateurs que vous auriez été en lien avec le Shukai, nouvellement apparue, je me trompe ? Ce que vous pouvez vous douter, c'est d'obtenir le maximum d'informations sur cette organisation. En retour, comme je l'ai dis précédemment, vous avez le choix de partir ou d'être protégé par Kumo dans un lieu sur et surtout, confortable, mais vous pourrez détailler tout cela à un ninja de Kumo lorsque vous y serez si cela est trop long à raconter ici même. Ensuite, cela s'adresse à vous deux, pourquoi avoir trahit vos villages respectifs ? Quels sont vos projets ? Quelles ont été vos rencontres dans le monde et qu'avez-vous apprit ? Pourquoi venir aujourd'hui ? Bien entendu, je vous demanderais d'être le plus précis possible sur chaque détails. Ce que j'ai sur l'épaule est un oiseau enregistreur qui enregistre ce qui est dit qui le divulgue à la cible choisit par mes soins, en cet instant, le Raikage en personne, donc si il décide de vous rencontrer après ce que vous raconterez, ce choix lui appartiendra. Comme vous l'avez indiqué, je désire vous donner votre chance en ne vous envoyant pas dans une prison, preuve de ma bonne foie, maintenant, à votre guise de répondre.

Bien sur, chaque mots qu'ils décideront de prononcer sera soit en leur faveur, soit en leur défaveur. En ces temps trouble, si ils sont dans notre village, en cas d'attaque proche des Furyous, ils pourraient servir, en cas de pacte avec Suna ou le Shukai, nous pourrions les échanger ou tout simplement les faire rejoindre nos rangs si ils sont digne de confiance réellement. Le choix ne m'appartient pas, cela les concerne eux. Bien sur, je pourrais jouer en leur faveur ou pas, mais ce sera au final, le Raikage qui tranchera, voici tout ce dont je pouvais faire preuve. J'attendais maintenant une quelconque réponse de leur part. Je désirais tout comme eux me dressait vers le futur, mais cela ne m'appartenait plus désormais. Je les regardais, attentivement.

Comment savoir si cet homme qui se tient devant moi me dit la vérité. Parfois j’aimerais bien moi aussi savoir quand mes adversaires me mentent et quand mes amis me disent vérité. Je suis trop méfiant, c’est là l’un de mes plus gros défauts. Je fais confiance, mais je m’arrange toujours pour avoir une longueur d’avance et décevoir mes amis. Aucune des personnes qui ont attendu quelque chose de moi –je ne compte donc naturellement pas Goren- n’ont été satisfaites de mes services. J’ai trahi Kiri, j’ai trahi Yuki, j’ai trahi Tatsuo et le Shukaï. D’aucun vous dirait que je ne suis pas un homme de confiance. Ils auraient tort. Je respecte toujours mes engagements lorsque ceux-ci méritent d’être respectés. Ce que mes semblables ne semblent pas comprendre, c’est que je suis plus qu’un renégat qui transgresse les règles. Je les connais les règles, je les ai apprise. Je les ai acquises. Je les maitrise même parfaitement. J’ai simplement choisi de m’en affranchir pour m’affranchir d’un système qui ne me convenait pas et parce que j’ai choisis ma véritable nature, celle d’un homme de douleur.

A présent je me retrouve aux portes de Kumo, sans savoir ce que je fais là. Je suis venu donner un coup de main à Goren tout en voulant lui donner un coup de lame. J’ai défendu ses intérêts en affirmant vouloir faire mon entrée dans le village. Je ne sais pas vraiment pourquoi d’ailleurs. Je n’ai pas plus envie que cela de me faire surveiller sans cesse. Surtout que je connais bien le système des villages. Une fois qu’ils n’ont plus besoin de vous, ils vous balancent, vous vendent à la première offre qu’ils reçoivent. Ce ne sont clairement pas des gens de confiance. Confiance… au final on y revient toujours. Toujours la confiance, toujours ce dilemme. Je préfère me fier à mon instinct. Voilà pourquoi, lorsque notre ninja de niveau supérieur sorti tout droit des portes de Kumo fait apparaître son oiseau enregistreur, je ne réfléchi même pas à ce qui s’apprête à sortir de ma bouche.

« Katano Yusuke, c’est ainsi que je m’appelle seigneur Raikage. J’ai déserté mon village il y a presque un an. Peut-être plus, peut-être moins. Je n’en suis plus sûr. Ce dont je suis sûr, c’est que ce dernier n’y est pour rien. Il n’y a que moi qui suis défaillant. Je n’avais pas remarqué dès le départ que tout ce système n’est qu’un mensonge. Que les ninjas n’ont jamais été autre chose que des pions que l’on sacrifie. J’ai donc choisi de devenir maître de mon destin. C’est pour cette raison que, dans l’apprentissage de cette nouvelle liberté, je me suis fais nombre d’ennemis. Je n’ai pour projet que la préservation de mon existence et rendre celle de ceux qui m’ont causé du tort difficile et douloureuse. Je suis animé à la fois par mon désir de vengeance et par la noirceur qui se trouve en moi depuis toujours. Mais bien que pourri, je reste un homme pragmatique. Je sais garder certains alliés de par le monde et ils me le rendent bien. Je sais qui je dois attaquer et qui je dois protéger. Votre village ne fait pas parti de ma liste de futures victimes. Je pourrais vous narrer nombres de mes rencontres mais cela ne rendrait les choses que plus ennuyeuses et vous ferait rater ce que j’ai réellement à vous dire. Je m’en vais retourner sur mes pas mais… »

Je prends une profonde inspiration. Je ferme les yeux, pense quelques secondes. Pas aux mots qui vont sortir de ma bouche mais plutôt à une image. Une barque sur une eau trouble. La barque bouge, vacille de droite à gauche. Elle finit par couler…

« Mais je veux vous parler du Shukai. Le village se targue d’être une ode à la liberté. Ce n’est pas le cas. J’ai été soldat du Shukai et je peux vous dire qu’ils sont tous sauf libre. Plus que dans n’importe quel autre village les puissants écrasent les faibles. De plus, les grandes instances sont toutes contrôlées par d’anciens Kirijins. Le Shukai n’est pas un nouveau village, il s’agit simplement d’une nouvelle Kiri. Samui Kakeshuou est le capitaine de l’Oda, Samui Yuki la bras droite du Joho, Kaguya Shio est le capitaine de a branche Buki. Vous êtes des Kumojins, des ennemis de longues dates de Kiri. Je vous conseil donc d’être plus que méfiant envers ces individus se disant ouverts au monde. C’est tout ce que j’ai à vous dire pour le moment. Portez vous bien seigneur Raikage, peut-être nous rencontrerons nous un jour, je préfèrerais que ce soit dans le même camp cependant. »

Je tourne les talons et lance un regard meurtrier aux gardes. Ils se reculent et me laissent passer. Je laisse Goren derrière moi, j’espère les avoir suffisamment mis en confiance pour que cela l’aide.

"Gardez votre honnêteté, qui vous fera surement tord un jour" Une phrase qui fit tilt. Il n'a pas tort. Mentir me métra dans des positions bien plus que gênante. S'en est pourtant bien une des rares qualités que je cultive et préserve, puis regardez dans quel genre d'embarras elle peut me mettre. Cependant elle n'a pas que des défauts. Elle a aussi des avantages. Celle qui permet aux autres de me croire sans trop de problèmes et cela pour la raison simple c'est qu'ils tomberont sur des dires qui seront non façonnés. Ca proposition à lui reste la même, si nous voulons du soutien de Kumo, se seras sous une prison à fleur. Il est certain que je ne souhaite pas prendre cette solution, mais en y réfléchissant cela m'étonne aussi un peu qu'ils choisissent de mètre un homme définitivement sous surveillance et dans un endroits clos du village pendant une vie entière. Ce petit lieu est surement un endroit pour vérifier la fiabilité de l'individu ou simplement un mensonge pour appâter un adversaire sans porter le moindre effort. Quoi qu'il en soit je n'ai guère le choix. Si je voulais avoir la sympathie il me faudra donner du mien, cependant prendre ce genre d'idée d'avoir une sorte d'enclos géant cela je le laisse au brétaillé. Cependant, je n'ai qu'une parole je donne une information pour montrer ma bonne fois. Après tout, leur proposition de pouvoir nous retirer est aussi preuve de bonne fois de leur part. C'est donc laissant Katano lui donner les informations et le voyant s'éloigner que je regarde si ses dires sont mensonge bien placé ou s'il est encore plus malin et émet une possibilité de l'utilité que l'on peut avoir pour leur village. Après avoir vu qu'il tient bien à mots ses dires, je me mets ensuite à parler:

Tu penses que seul Katano a des informations sur le Shukai? Je savais bien que cette sorte de village vous intéresserait et c'était bien d'une information sur eux que je prenais comme cadeau en signe de bonne fois. Enfin Pas la peine de me présenter vous me connaissez et Zenno m'a aussi rencontré. Je pense qu'à la suite il a dû s'informer un minimum sur moi. Du moins c'est ce que font les hommes de pouvoir en général. Pour mon village, cela ne regarde que moi, les raisons de ma trahison n'en est pas pour autant un secret d'état, mais elle en est du moins personnelle, cependant Kumo n'a rien à en tirer de le savoir, je vous l'assure.

Regardant l'oiseau, je me tâte à savoir si cette chose peut vraiment faire ce qu'il dit. Après tout, comme il l'a bien insinuer mentir à des fois du bon et dans ce cas-là il aurait de bonne raison de le faire et cela pour déjà me faire dénouer la langue. Personnellement je n'ai guère de raison de mettre une moindre valeur sur la fiabilité de cette chose cependant. La manière de nous accueillir ayant un poil changé je fus bien plus coopératif. Je sais ma position, je connais la force de ce village et le fait qu'il n'ai pas de nouveau menacé ma vie pour X raison montre qu'il me prend plus au sérieux qu'au départ. J'hésite tout de même pour dévoiler à lui et non à son supérieur. Cependant je me fis une raison cette homme c'est présenté comme le conseillé de Kumo se qui peut laisser penser qu'il est un second ou du moins une personne importante dans les décisions du village, voir le Kage avait peut de chance d'aboutir mais malgré cela je pense clairement pouvoir connaitre de future allier en connaissant au moins une personne de cette haute société si j'arrive en même temps à discuter avec une personne que j'ai déjà rencontré et donc fait une opinions sur cette personne:

Il y a peu j'ai rendue une petite visite à cette nouvelle organisation pour aider une connaissance. Cette personne voulait entrer pour voir une amie, mais qui sait-elle eux surement l'instinct de connaitre la réaction de ses derniers et nous a demander de l'aide dans ça quête, pourtant même si cette personne est une ancienne Kirijin ses anciens partenaires n'on pas semblé être très courtois. Voulant entrer donc pour voir une amie ces hommes protégeant ou plutôt lui interdisant le passage elle s'est vue kidnapper elle et un de ses compagnons de route et nous ne nous avons non pas lancé une attaque mais belle et bien montrer notre présence affin de lui faciliter son action, a un tel point qu'il ont envoyé la plus grande partit de leur unité à notre rencontre. Cela plus quelques intrus venant s'incruster dans notre petite réunion. Je n'ai pas vraiment cherché à me mettre en avant cependant j'ai quand même observé. Hé vous savez? Celle qui tire les ficèle de leur petite organisation. Elle a ressue l'aide d'une personne extérieure d'une présence particulière et sans te contrarier petit, mais son aura était bien plus impressionnante que la tienne. Dans ça phrase je répète il a dit: "t'inquiètes. Après tout, j'avais un service à te rendre en échange du tien. Nous serons quittes après ça." Un nouveau homme de pouvoir ayant des connaissances mystérieuses. Je ne sais pas vraiment si cela aura une importance dans la future, mais qui sais. Cela peut éclaircir les idées qu'a cet homme. Blabla( description de l'homme) bla, bla.

Je fais une pause comme pour laisser réfléchir notre cher interlocuteur sur les nouvelles informations qu'il a en possession. Sans trop de contrariétés d'avoir donné sans véritable échange derrière, je me mets à le regarder plus profondément. Je me demandais bien maintenant ce qu'il vont faire de cette information? Enfin cela m'importe peut, cet homme dont je parle peut très bien être le grand Rei en personne comme le plus banal des clodos cela m'importe peut, l'information déjà en somme que le Regen d'une grande organisation se voit avoir des soutiens pour des raisons obscures en faire une information plutôt intéressante et importante à savoir pour diverse raison à connaitre, puis malgré que je ne connaisse pas l'identité de cette personne rien ne me dis que d'autre ne la connait pas. Enfin je passais donc maintenant de l'intérêt de leur village au mien, mais ce qui est le plus drôle c'et que cela peut aussi être le leur:

Bon, maintenant passons à la proposition que je veux. Même si l'on peut emmètre quelques doutes sur la véritable utilité de cet oiseau, je me lance. Je voudrais que l'on travaille en compère sur un Sujet. Celui des Furoncle. C'est..... Ce groupe m'intéresse au plu haut point, à un tel niveau que je voudrais en connaitre plus. Beaucoup plus. A vrais dire je voudrais même avoir la possibilité d'en rencontrer un. Pour cela je vous propose plusieurs services. Celui de chercher des informations sur eux et aussi en cas de présence de Furious ( et non furoncle, avouez-vous pensé que j'avais fail le premier coup hein XD) me mettre en ligne de front. Évidement avec la totalité de mes capacités cela même s'ils viennent à être dans le village. Maintenant vous devez comprendre une chose. Récolter des informations peut devenir précieux et pour ce genre de chose avoir des alliers c'est comme de mettre ma vie en partit entre vos mains et évidements inversement. Vous n'avez aucune véritable assurance comme moi de la confiance que vous pouvez me donner. C'est pour cette raison que je veux voir le Kage. Cependant si une personne de ton rang veut bien m'aider à vous connaitre je m'en contenterais. Connaitre d'une meilleure manière l'un des hommes qui dirige les hommes dont je devrais confier ma vie en devient primordiale, si je veut me fier à des gens, j'aimerais aussi voir Zennozuke. Pour des raisons simples. Nous nous sommes affronté et malgré l'adversité qui nous a fait combattre j'aime les gens n'ayant pas froid au yeux et voudrais aussi l'opinion d'un homme dont je connais un minimum. Je ne fais confiance qu'a de rares personnes dans ce monde. Maintenant une dernière question, pour savoir si j'accepte d'entrer. Comme dis juste avant, un lieu comme tu me le décries c'est l'équivalent d'une prison sauf si évidement je peux en sortir quand je le souhaite. Y aura-t-il un accès hors du village dont je pourrais prendre à mon grès? Sinon j'attendrais à douze lieux d'ici pendant cinq jours si vous souhaitez discuter.

Évidemment à mes dire attendre dans le village serait aussi pour discuter au vu d'une future coopération. Les idées que j'ai en voulant voir leur chef s'éclaircit maintenant. Travailler avec eux sur les Furyou est aussi connaitre mieux le chef de Kumo pour ainsi pouvoir faire confiance au village de manière plus aisé.

Le Seki avait suivi toute la scène depuis un endroit secret donnant sur l’entrée de Kumo. Il les avait vu, deux nukenins, deux anciens déserteurs avec qui il avait eu des liens d’une façon ou d’une autre. L’un était un ancien sunajin, un shinobi appréciant le combat au corps à corps. Normal me direz-vous, l’homme en question était dôté d’une force surhumaine ainsi que d’une résistance sans égale. Zennosuke avait testé tout cela. Il savait jusqu’où pouvait aller cette grande force contenue dans cet être au physique impressionnant. Éviter à tous prix le corps à corps pendant un affrontement contre le dénommé Goren… Voilà ce que le Seki avait lui-même consigné dans le bingo book. La raison pour laquelle il avait fait cette mention, sa mémoire le lui rappelait que trop bien. Goren constituait à lui seul une petite armée tant était grande sa puissance et son savoir-faire en terme de combat. Des ninjas comme lui, il n’y en avait pas beaucoup. Son seul défaut était son instabilité. Comment l’expliquer, l’individu était du style de ceux qui manquent d’équilibre psychique. Pour le reste, Zennosuke respectait l’ex sunajin depuis leur affrontement. Quoi qu’on en pense, Goren avait prouvé sa valeur, il avait prouvé qu’il égalait la puissance du Seki.

A côté de cet homme, un ex kirijin. Un homme du style Oterashi Yanosa. Un homme prompt à berner, à leurrer son monde, un homme à la capacité de persuasion assez élevée. Zennosuke l’avait pratiqué il y a quelques temps. Assurément, lui aussi semblait être un ninja de haut niveau à en juger par le chakra qui se dégageait de lui. Mais son atout ne devait pas résider en une quelconque aptitude au combat. Sa force devait plutôt se trouver dans son réseau, sa capacité à nuire. Observant les deux énergumènes, le Seki repensa à ses plans d’antan. Ces fameux plans qui profitaient grandement au village des nuages. Avec la présence de ces deux individus, toutes ces informations remontaient à son esprit. Depuis la chute de Kiri, le Seki s’était plus focalisé sur la menace immédiate portant sur Kumo : les furyous. L’une des caractéristiques de cette menace était qu’elle était quasi impossible à écarter dans l’immédiat, telle une épée de Damoclès, telle la mort qui guette le nouveau né à l’instant même où la vie. Il fallait apprendre à vivre avec ce mal tant qu’il ne serait pas éradiqué. Dès lors, rien n’empêchait que les hommes vivent leur vie, comme si cette menace n’existait pas.

Zennosuke exécuta une technique genjutsu. Par cette entremise il parvint à échanger discrètement en mode télépathique avec Katano Yusuke et avec Goren, chacun séparément.

« Yusuke ! C’est Zennosuke. Je sais que tu te souviens de moi. Je te propose de suivre Goren dans la forêt sainte, afin que nous puissions nous entretenir. Il y a une discussion de longue date en suspens entre nous… Hoche la tête si tu es d'accord. Cela me suffira. »

Les doigts sur sa tempe droite, le Seki s’adressait à présent au dénommé Goren :

« Goren ! C’est Zennosuke. Je suis d’accord pour qu’on se voit, mais ce sera en dehors de ces murs. Ce sera au nord ouest de la forêt sainte, près de la frontière avec Shimo no Kuni, demain à 1h du matin. Hoche la tête si tu es d'accord. Cela me suffira. »

Une fois ceci fait, le ninja s'en alla vaquer à ses occupations. Ces deux là ne risquaient pas de faire grand feu à Kumo. Pour peu qu'ils y mettent les pieds d'ailleurs.

Une bonne nouvelle. Oui, même si se n'est pas vraiment ce que j'espérais exactement, une des deux choses dont je souhaite fut mise en œuvre. Celle de voir un Kumojin dont j'ai déjà vu ultérieurement. Zennosuke, un Junin de Kumo dont je ne connais pas vraiment la progression hiérarchique dans ce village, mais qui malgré tout, il m'a fait une bonne impression sur le domaine du combat en guerre. Un homme totalement dans son élément dans ce genre de lieux. Une réponse qui fut donnée d'une manière des moins orthodoxes, une télépathie qui me cible particulièrement et donc qui semble ne pas être transmis à ses propres collègues. Ces raisons ne me sont pas vraiment connues. Allez savoir la raison, elle peut simplement être par sécurité d'avoir une entrevue sans avoir a recevoir un refus catégorique de ses supérieures, comme celle d'idée dont il préfère garder pour lui, voir sinon par une simple proposition sans arrière pensé. Enfin je ne me leurre pas, personne dans ce monde n'arrive sans idée en tête. Chaque action de chaque personne se voit tracer une route pour vaguer dans les idées qu'ils se font de ce monde. Des idées qui souvent changent avec le temps avec l'expérience de cette vie qui montre des surprises à chaque instant, quelle soit mauvaise ou bonne, cela mêle quoi qu'il arrive à votre jugement.

Ecoutant la fin de cette voie intérieur, je me mets à faire se petit signe approbatif qu'il attend de moi pour accepter l'entrevue. Cela de fait, je regarde toujours cet homme face à moi. Un homme qui semble plutôt hésitant dans les paroles qu'il va prononcer. Comme tout homme réfléchit et responsable cette personne pèse le pour et le contre mettant mes dires sous une rafale de suggestion mentale. Mon arrivé ici ne manque plus que ça réponse. Savoir oui ou non si ma proposition l'intéresse et s'il accepte cela. Sans le moindre mot j'attends et je peux pourtant vous dire que la patience et moi nous ne sommes pas amies. Le regardant de nouveau, je me mets à tenter le diable. Non pas pour mettre en avant ma proposition, mais simplement a cause de l'attente que produit cette discutions.

Je ne suis pas ici pour faire du tricot. Ma proposition t'intéresse ou non?

hé oui, je ne pouvais plus tenir, la patience n'est pas mon fort et attendre une réponse sur un tel sujet n'est pas vraiment un atout sur ma patiente.

hrp:

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